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Un repos bien mérité

Oui j'étais partie, oui je n'avais laissé qu'une lettre et oui je me trouvais à présent totalement seule comme il y a peu.

L’idée de quitter l’équipage c’est faite de façon abrupte mais je sais que c’est pour le mieux. C’est en me réveillant sur le navire que j’ai pris cette décision. J’étais alors perdue et je ne savais pas où je me trouvais n’y comment j’y étais arrivé. C’était en sentant le tangage du navire et mes coéquipiers autour de moi, eux aussi allongés, que j’avais compris et que je m’étais souvenue de tout ce qui c’était passé sur l’île aux esclaves.
J’avais reçu les premiers soins et je pouvais à présent me lever sans trop de difficulté et marcher. Cependant il m’était impossible d’effectuer la moindre chose avec mes mains. La disparition de mes ongles provoquait chez moi une douleur vive et puissante à chaque effort.
Daemon et Raiden étaient eux aussi en très mauvais état et c’est cela qui m’avait décidé. Je ne pouvais pas me comporter comme une demoiselle en détresse et attendre que mes camarades viennent me secourir, m’étant leur vie en danger pour moi. C’était peut-être le but d’un équipage mais je n’aimais pas ça. Je ne voulais pas dépendre d’eux à ce point. Alors j’avais pris la décision de partir. J’avais supporté la douleur que chacun de mes mots sur le papier me créaient et je l’avais laissée sur une table. Nous avions accosté sur une île m’étant totalement inconnu pour ne pas changer et j’avais récupéré mes affaires, mon arc, mes flèches et ma cape, en emportant avec moi un minimum de nourriture et j’avais enfin mis pied à terre.

A présent je me retrouve là, seule, perdue, dans ce port, entouré d’un nouveau lieu inconnu. J’ai l’impression d’être revenu en arrière, au moment où j’étais à Saint Urea. Mais pour rien au monde je ne redeviendrais comme ça. Alors je me fais violence et j’avance. Je ne regarde pas derrière, et je m’enfonce dans cette nouvelle île. Celle-ci m’attire d’ailleurs, je ne saurais dire pourquoi mais j’aime énormément l’ambiance qui ce dégage d’ici. C’est bien plus beau que Saint Urea et tellement plus vert...
D’ailleurs, l’arbre au centre m’intrigue, je n’en ai jamais vu de ce genre et de si beau. Face à cette immensité je ne peux que me sentir bien et libre à cet instant. Ce que j’aime surtout ce sont les espèces de fenêtres dans l’arbre, donnant l’impression qu’il est habité. D’ailleurs, cette île me dit étrangement quelques choses mais je n’arrive pas à me rappeler quoi... En voyant toute cette végétation j’ai bien envie de grimper en haut d’un arbre mais l’état de mes doigt me rappelle à la réalité.
Mais l’île n’était pas que verdure. Je me trouvais dans un petit port de plaisance ne payant pas de mine mais ayant abritant tout de même quelques habitations, bien que discrètes. Il ne doit très certainement pas avoir grand monde vivant ici mais juste assez pour que je trouve ce que je cherche.
Cependant, je n’oublie pas cette impression de déjà-vu que j’ai en voyant cet arbre mais aucun souvenir ne veux remonter à la surface pour me permettre d’éclaircir ce mystère. Très étrange...

Je pourrais sans doute rechercher des informations plus tard pour m’aider à me souvenir puisque je ne peux même pas faire ça normalement mais pour l'instant mon premier objectif est de trouver un lieu où je puisse me reposer et surtout récupérer. Je ne pense pas que dans mon état actuel je puisse supporter un quelconque combat, d’autant plus qu’il me semble impossible de pouvoir tirer à l’arc pour le moment, même si je ne suis pas si sûre d’en avoir besoin finalement vu le peu de population.

Aoi à la recherche du lieu de repos idéal. Cela sonne pas mal objectif de personnes âgées proche de la fin quand même...
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Il me faut deux choses en priorité, un nécessaire de soin soit de l’alcool et des compresses pour mes ongles et ensuite un lieu où je puisse me poser sans être dérangé par qui que ce soit. En soit, ce ne sont pas des objectifs très difficiles à réaliser puisque il me suffit de voler l’alcool et les compresses puis de trouver une maison ou tout simplement un arbre me permettant de me cacher dedans le temps de récupérer et de réfléchir à ce que je ferrais après.
Le problème c’est que je ne sais pas où trouver mon nécessaire de soin au milieu de ces quelques bâtiments dispersés. Sans doute devrais-je demander où trouver une pharmacie ou même me rendre directement à ce grand arbre mais je ne pense pas que je trouverais ce que je veux si facilement. Je décide tout de même de tenter quelque chose et arrête l’un des quelques visages passant devant moi. L’heureuse élue est une femme assez mûre et semblant passablement pressée

- Dites-moi, où est-ce je pourrais trouver une pharmacie ici ?

La femme semble ennuyée par le fait que je lui adresse la parole mais finit par me répondre en insistant. Ne nous énervons pas, ça ne sert à rien.

- Hum. Il y a un vieux qui tient une boutique pas très loin du port. Approchez vous de l’arbre et en observant les quelques maisons sur le chemin vous devriez le trouver, elle est facilement reconnaissable.

Elle commence à repartir mais je l’interpelle de nouveau en posant ma main sur son bras.

- Quel est cet arbre d’ailleurs ?

- Mais vous venez d’où ? J’ai pas de temps à perdre avec des incultes !

Tout en enlevant vivement ma main de son bras, elle repart rapidement. Je serais plus en forme elle aurait très certainement reçu une flèche dans la jambe ou l’épaule, histoire de lui apprendre à mieux me parler mais là je n’avais pas le temps.
Je décide de me focaliser sur mes soins et laisse de coter mes recherches sur cette l’île. D’ailleurs, je viens tout juste d’y penser mais je ne connais même pas son nom. J’ai le chic pour me lancer dans des choses sans avoir beaucoup d’informations... il faudrait que je change ça.

Je sors enfin du petit port et en foulant pour la première fois de l’herbe verte depuis longtemps je ne peux m’empêcher d’enlever mes chaussures. Il ne faut pas oublier que je suis une ancienne amazone, les habitudes ont la vie dure. La sensation de toucher cette herbe fraiche me procure un sentiment intense de liberté et j’ai tout à coup envie de courir pendant des heures mais mon état ne me le permet pas et après à peine une foulée je me mets à boitiller. J’avais oublié que j’étais aussi handicapée avec ma jambe gauche... D’un seul coup le sentiment de liberté qui m’avait envie et remplacer par une désagréable sensation d’oppression. Il faut vraiment que je me repose et que je me soigne, et vite. Je ne supporte pas de me sentir si faible et vulnérable.
Je reviens donc à mon objectif premier et me dirige enfin vers la pharmacie que m’a indiquée la femme. Je pensais qu’elle n’était pas loin mais après presque une heure de marche je reviens sur mes pensées. Je commence à être épuisée à force de marcher, utilisant le peu de force que j’ai pour ça et j’ai même envie d’abandonner, de me poser dans un arbre et de reprendre le lendemain mais je finis enfin par apercevoir une maison se détachant des autres.
Elle n’avait pas tord en disant que je reconnaitrais. Des fioles sont mises en expositions à travers les fenêtres, même si il n’y en pas tant que ça, au dessus de la porte est marqué quelque chose dans une écriture que je ne connais pas et un écriteau indiquant que la boutique est ouverte est placé au milieu de la porte. Je rentre dedans et suis enivrée par l’odeur d’herbes et d’encens présent dans la pièce qui me fait presque tourné la tête. Lorsque mes pieds retrouvent le parquets de la pièce je me souviens que je suis pied nu mais refuse de remettre mes chaussures. Après tout, pourquoi faire ?

La pièce où je me trouve est assez petite mais très accueillante et remplie de plantes. En fait, elle n’est faite que de bois et de verdure. J’ai l’impression de me trouver à l’extérieur en étant dans cette pièce et je trouve ça très agréable. Un simple comptoir sculpté dans le bois me fait face mais je ne vois personne. Tant mieux, cela me facilitera la tache pour voler mon nécessaire mais je n’ai même pas le temps de fouiller un peu qu’un vieil homme finit par sortir d’une salle caché par des lianes et se place derrière son comptoir.
Il est assez petit, pas très trapu et porte une étrange moustache. Ses yeux semblent fermés, donnant l’impression qu’il dort.

- Bonjour, vous désirez quelque chose ?

- J’aimerais savoir si vous aviez de l’alcool et des compresses.

- Bien sûr ! Mais qu’avez-vous exactement, peut-être pourrais-je vous aider ?

Je m’approche de lui et lui montre mes doigts sans ongles. Il se contente d’observer mes plaies avec un œil minutieux, en tout cas je le pense puisque je ne sais même pas si ses yeux sont vraiment ouverts, avant de poser une nouvelle fois son regard fermé affublé de petite lunette ronde sur moi.

- Je vois. C’est dommage que vous n’ayez pas vous ongles avec vous, je les aurais directement recousu sur vos doigts pour que vous guérissiez plus vite mais ne vous inquiétez pas, je vais vous concocter quelques choses qui devrait réparer tout ça en moins de temps qu’il n’en faut.

Tout en me parlant il est repartit vers le fond de son magasin et j’observe rapidement si je pourrais prendre quoi que se soit d’utile ici mais rien ne me saute aux yeux et le vendeurs reviens finalement assez vite.

- Vous avez de la chance il me restait-

En voyant qu’il me ramène une bouteille, des compresses et un bol rempli d’une étrange mixture je ne le laisse pas finir et me jette sur lui, sortant rapidement mon petit couteau en lui donnant un coup avec le manche de ce dernier malgré la douleur intense émanant de mes doigts. Je suis allé très vite et j’ai bien visé. Le grand-père commence à tomber sur le sol, un léger filet de sang s’écoulant de l’endroit où je l’ai frappé et j’attrape rapidement sa mixture, ne voulant pas la faire tomber sur le sol au risque de tout perdre. La bouteille tombe, suivit du vieux et enfin des compresses. Je poses la mixture sur le comptoir et attrape le vieux par les bras pour le tirer dans la salle d’où il vient. En entrant à l’intérieur j’aperçois de très nombreux bocaux et ustensiles pour faire des soins à base de plante. Il y a aussi des fruits et légumes et j’en attrape quelques uns pour plus tard.
Très heureuse de mes trouvailles mais en manque de temps puisque quelqu’un pourrait entrer d’un moment à l’autre, je me relève, ramasse mes courses et sort par la porte d’entrée en prenant soin de retourner l’écriteau pour donner l’impression que la boutique est fermée.

J’ai eu beaucoup de chance qu’il n’y ait eu personne dans cette pharmacie ou herboristerie et surtout que j’ai pu trouver autant pour me soigner. Je dois être discrète pour éviter d’ameuter les personnes vivant ici, même si lorsque le grand-père se réveillera, s’il se réveille, ça finira par arriver. Je m’éloigne donc au maximum de la boutique et essaye plutôt de me trouver un endroit bien caché où me reposer sans attirer une quelconque attention.

C’est alors que je remarque quelques choses de familier assez loin de moi. Une chevelure pour être plus précise. D’un gris presque blanc, très long. Je ne connais qu’une personne possédant ces cheveux et même si je me trompe peut-être je commence à courir après cette personne, espérant en vain que ce soit bien celle à qui je pense.
Vilma serait-elle aussi sur cette île ?
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En voulant courir je rends très vite compte que cela est une très mauvaise idée après à peine quelques mètres et je suis donc obligé de m’arrêter pour récupérer. En relevant la tête, la chevelure d’Argent a disparu. Peut-être ai-je halluciné au quel cas il faut vraiment que je me repose car ce n’est pas quelque chose qui m’arrive en temps normal.
Je pose mes mains sur mes genoux, reprenant mon souffle et essayant de mettre de côté la douleur lancinante que je ressens. C’est tellement frustrant de se sentir si mal au point ! Arrête de faire l’enfant écervelé et vas te trouver un endroit tranquille où te reposer Aoi !

Sur cette île ce n’est pas ce qui manque d’ailleurs. Le grand arbre me fait de l’œil mais vu la taille et les maisons semblant taillées dedans je ne préfère pas m’y aventurer. Autant se contenter de peu pour le moment et juste récupérer.
Je jette mon dévolu sur un petit arbre, qui ne paye certes pas de mine mais qui m’offre la possibilité de me cacher facilement au milieu de ses feuillages et surtout d’y monter sans trop forcer. Il n’empêche qu’une fois mon ascension terminée je suis à bout de souffle, épuisée et j’ai affreusement mal partout. Alors oui, dans mon état dormir dans un arbre n’est pas l’idée la plus intelligente qui soit mais après avoir assommé, ou tué, le petit vieux j’avais le choix entre me planquer sur l’île ou voler un navire. Dans la logique des choses, au vu de mes blessures il était bien plus prudent que je reste sur l’île et vu qu’elle n’offre pas de relief, se cacher dans un arbre restait ma meilleure solution.

Alors oui, je ne suis pas aussi bien installé que si j’étais restée sur la terre ferme mais au moins, je peux me rendre invisible du regard des autres. Surtout sans ma cape que j’ai mise de côté, en boule sur une branche.
Après m’être senti assez à l’aise dans mon perchoir, j’attrape l’alcool et, en serrant les dents, j’applique son contenu sur mes multiples plaies en insistant sur mes doigts. Ca ne fait pas du bien, pas du tout, mais la douleur s’évanoui finalement rapidement. Une fois mes blessures plus ou moins sèches, je prends la mixture que l’herboriste m’a concocté. Je n’ai absolument aucun moyen de savoir s’il n’a rien mis de nocif dedans mais après tout, pourquoi m’aurait-il voulu du mal ? Je n’ai pas de prime, je ne suis donc pas connu en tant que pirate.
Sans plus y réfléchir j’en applique sur mes plaies que je bande immédiatement après puis je finis avec mes doigts. Bander ma deuxième main est une véritable horreur mais je finis tant bien que mal par y arriver.

Après cette bataille avec moi-même, je suis tellement fatiguée que je n’avale rien et décide de m’endormir directement. Cependant, je n’arrive pas à trouver le sommeil. La chevelure d’Argent que j’ai aperçu me hante et je ne peux m’empêcher de me demander si je l’ai réellement imaginé. J’espère sincèrement qu’elle est sur cette île en réalité. Je n’ai pas vu Vilma depuis qu’elle m’a donné cette cape sur Saint Urea puis qu’elle s’est enfuie après avoir tué ceux qui étaient après elle. Je n’avais eu aucun moyen d’entrer en contact avec elle par la suite et je ne sais donc pas ce qu’elle est devenue. Cela doit faire 2 ans maintenant.
Cependant je ne doute pas un seul instant qu’elle est toujours en vie. Ce n’est pas ma sœur pour rien après tout.

Sur Amazon Lily je me souviens vaguement que je la suivais partout, peu importe où elle pouvait aller. Après le mort de ma mère je me suis encore plus rapprochée d’elle et c’est sans doute à partir de ce moment là que j’ai commencé à la considérer comme ma sœur. Elle avait le sang chaud, s’énervait très régulièrement mais jamais sur moi. Elle m’apprenait le tir à l’arc alors qu’elle n’était pas très bonne, me faisait à manger, me racontait des histoires du monde extérieur et me consolait lorsque je faisais des cauchemars.

La connaissant, elle doit aujourd’hui continuer de voguer sur les mers. Peut-être est-elle retournée sur Amazone Lily, qui sait ? Tout ce que j’espère c’est qu’elle va bien et en continuant de laisser mes pensées voguer vers elle, je sens que je m’endors et plonge dans un sommeil calme et paisible, rêvant de mon enfance heureuse pour la première fois depuis très longtemps.
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Profondément assoupis, je finis tout de même par sentir que quelque chose bouge autour de moi mais je n’y prête pas plus attention que ça en me disant que ce n’est qu’un oiseau ou rongeur. Je sors tout d’abord calmement de mon sommeil avant de me rendre compte que ça bouge quand même beaucoup pour que ce soit simplement un animal. Je me relève à une rapidité éclair et attrape mon arc mais il n’est plus là.

- C’est ça que tu cherches ?

Il fait sombre, je ne suis pas encore habitué à la lumière environnante et je ne vois donc pas encore qui me parle mais j’ai reconnu la voix dès les premières intonations.

- Vilma ?

Je sens quelques choses de froid me toucher la gorge et pendant quelques instant j’ai peur de m’être totalement trompée et de mourir ici et maintenant mais rien ne ce passe.

- Depuis quand t’es une révo ?

- Hein ?

La pression s’accentue sous ma gorge et je vois enfin le visage de mon opposant. C’est bien Vilma mais son regard est froid, bien loin de celui que j’ai déjà eu l’occasion de voir sur Saint Uréa.

- Je t’ai posé une question simple j’attends une réponse tout aussi simple. Depuis quand ?!

- Vilma, je sais absolument pas de quoi tu parles ! J’ai jamais été révo qu’est-ce-que tu me racontes là ?!


Je mets la tête en arrière et rejette son katana de son ma gorge. Elle continue de me fixer mais ne me menace désormais plus.

- Alors pourquoi j’ai entendu dire que tu avais rejoins le rang des révos hein ?

- Mais putain je comprends rien de ce que tu me dis ! J’étais encore dans un équipage pirate il y a même pas 24 heures !

Elle me fixe encore quelques instant avant de me prendre franchement dans ses bras mais je ne sais pas vraiment comment réagir. Je finis tout de même par l’étreindre à mon tour.
Je savais qu’elle était ici. Enfin non, je ne le savais pas vraiment mais il faut croire que les rêves se réalise parfois finalement même si notre rencontre ne c’est pas vraiment passé comme je le voulais. Je la repousse doucement, quelques questions sur le bout de la langue.

- Attends c’était quoi ce délire là tu m’expliques ?

- Ca m’étonnait quand même que t’es rejoint le rang des révos. Ca te ressemble pas tellement d’être de ce coter là.

- Pause ! D’où tu as entendu que j’étais révo ?

- On est un peu dans le cœur des révos ici à la nouvelle Ohara jeune fille alors il suffit d’être très attentif et de tendre l’oreille et on entends toute sorte de chose je te promets.

C’était donc pour ça que l’île me disait tant quelques chose ! Ohara ! Bien sûr ! mais là n’était pas le sujet.

- Mais j’ai jamais été révo c’est quoi ce délire !

- Je sais j’ai compris ! Tu sais, c’est toujours utile d’avoir grandis avec quelqu’un, on remarque tout de suite ses petits tics lorsqu’il ment. Heureusement pour toi tu mens pas.

- Je vais pas remettre en question ce que tu penses n’y rien hein ? Après tout c’est vrai, je suis pas une révo, je suis une pirate, mais comment tu peux me faire confiance juste parce que j’ai pas eu de tic ?

- Intuition féminine.

La blague. J’ai bien envie de lui dire que si ça se trouve je suis réellement une révo et que c’est débile de s’appuyer sur des actes ou sur une intuition mais je ne vais pas jouer avec le feu non plus. Autant ne rien dire. Par contre depuis quand je suis qualifié de révo ? J’aimerais bien le savoir c’est la raison pour laquelle je lui pose la question.

- D’après ce que j’ai compris tu as accomplis, toi et tes camarades, un acte ressemblant à celui de révo sur l’île aux esclaves.

- Hein ? Mais pas du tout ! On voulait juste recruté des gens pour rejoindre notre équipage et je me suis fai... ça a mal tourné pour faire cours.

- Je te crois ! Je te crois ! Tu sais que je te piste depuis ton arrivé ici ? J’avais besoin d’entendre de ta bouche que tu n’étais pas une révo et en te suivant j’ai bien vu que tu avais mis le vieux gars de la pharmacie KO. C’est surtout ça qui m’a confirmé que tu n’étais pas une révolutionnaire.

Ah, là était donc la véritable raison.

- Mais qu’est-ce qui t’amène ici ? Tu voyages encore ?

- Hum... c’est compliqué mais pour faire cours je me suis débarrassée de mes vieux démons et j’ai quitté mon équipage en débarquant ici. Du coup je me soigne et je me repose parce que j’en ai bien besoin.

- C’est ce que j’ai cru voir oui, dit-elle tout en observant mes différentes plaies. C’est qui qui t’as fais ça ?

- T’inquiète il est plus de ce monde.

- Oh ! Je vois que ma petite Aoi a bien grandit !

Elle se met à rire et je me joins à elle de bon cœur. Sa présence me réconforte énormément et j’oublie instantanément tous mes soucis, la douleur que me traverse et je ne pense plus qu’à sa présence à elle. Elle m’avait vraiment manqué, bien plus que je ne l’avais pensé.
Une fois que nous sommes calmé je redeviens sérieuse. Après tout il y a quelque chose qui m’intrigue tout de même.

- Je suis super heureuse que tu sois là, tu n’imagines même pas à quel point, mais tu fais quoi sur cette île ? Tu es encore poursuivi ?

- Houlà ! Je suis poursuivi par pas mal de personne mais je suis pas là pour ça !

Elle s’approche de moi de façon à pouvoir chuchoter.

- Tu as entendu parler de ce qui ce passe à Kanokuni ?

- Kanokuni ? Je connais même pas.

- T’as vraiment vu du pays toi ou bien ? Bref, Kanokuni c’est une île impérialiste, enfin plus tant que ça, et en ce moment c’est la guerre entre les marines et les révolutionnaires.

- Sérieux ?!

- Chut moins fort ! Donc oui là c’est grosse baston là bas. En soit c’est pas ce qui m’intéresse, c’est juste que je tiens de source sûr qu’il y a un groupe de révo qui possède pas mal de richesse et qui se cache un peu. Vu qu’il faut que je renfloue les caisses j’ai l’intention d’y aller ! Tu veux venir ?

- Vu mon état actuel je vais plus être un poids qu’autre chose là Vilma.

Elle attrape mes mains avec une grande délicatesse et regarde un peu l’état du reste de mon corps.

- Certes, t’es pas de le meilleur de ta forme mais je t’ai déjà connu dans des états bien pire. Pour ta jambe tu devrais réussir à courir normalement d’ici quelques jours si le pharmacien fait vraiment des merveilles. Pour tes doigts ça risque d’être plus compliqué mais la douleur va être de moins en moins forte  peu à peu donc je ne m’en fais pas pour toi. Le temps qu’on arrive jusqu’à Kanokuni tu seras déjà bien mieux. Et puis je te couvrirais.

- Merci c’est gentil mais j’ai pas franchement envie d’être à nouveau protégé par tout le monde. C’est stupide.

- C’est toi qui est stupide !  Toujours a douté de tout et tout le monde ! Si on veut te protéger on le fait point barre t’as rien à dire. On en a rien à foutre que tu trouves ça stupide si ça permet de te sauver.

- Oui mais si ça vous mets aussi en danger alors ça sert strictement à rien au final.

- Aoi, parfois il faudrait que tu apprennes à juste être reconnaissante de ce genre de chose... pour ton bien et surtout pour celui des autres. Bref tu viens oui ou non ? Ca sera aussi l’occasion de montrer que t’es pas une révo mais bien une pirate et en plus on sera ensemble.

- Hum... Ok mais c’est surtout parce que je pourrais regagner mon statut de pirate. Je me sens sale à être une soi-disant révolutionnaire là.

- Avoue tu veux juste être avec moi.

- Non.

- Avoue !

- Non.

Et ainsi de suite durant plusieurs minutes.
Vilma excédée, finit par me secouer les cheveux pour me faire avouer ce qui me fait beaucoup rire. J’ai l’impression de retrouver une mère et en toute franchise, c’est avant tout parce que je vais pouvoir être avec elle plus longtemps que j’ai choisis de la suivre.
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