L'archipel de Narcopia

Narcopia est un archipel constitué de trois îles principales(Silica, Daraak et Broz) de quelques kilomètres de superficie et d'une dizaines d'autres terres émergées, plus proches cependant d’îlots que de véritables îles.
Situé à l'extrémité sud-est de North Blue à quelques encablures de Redline, l'archipel bénéficie d'un climat bien plus doux et agréable que la majorité de North Blue.
Station balnéaire, il compte tout juste 10.000 résidents, desquels sont tirés les 2.000 Marines en garnison, mais accueille généralement plus du double lors des mois propices au tourisme.
Les habitants formaient à l'origine une population principalement paysanne qui profita du climat favorable pour développer une agriculture forte qui donna à l'archipel le surnom de "Grenier de North Blue" durant quelques siècles. Mais une épidémie de mildiou détruisit la majorité des récoltes, forçant le gouvernement à chercher une nouvelle source de revenus. L'ère de la station balnéaire débuta pour Narcopia qui devint rapidement une destination de choix pour les portes monnaies, du plus modeste au plus rempli, de North Blue.

• Silica:
  
  
  Silica est la plus grande des îles de Narcopia, la plus vallonnée et la plus au nord. Elle est entourée de grandes falaises et rares sont les endroits donnant accès aux terres intérieures, des plaines boisées jalonnées de collines et de petites montagnes reconnues pour leurs flancs abruptes.
  Tout d'abord colonisée pour l'exploitation forestière et reconnue pour ses villages construits à l'aplomb des falaises de l'île, elle devint, après la crise du mildiou de 1480, la principale station balnéaire et donc la principale source de richesse de l'archipel.
  En effet, les différentes menuiseries et ateliers de scierie furent réaménagés en auberges, hôtels ou lieux de divertissement, alors que nombre d'habitations furent rachetées dans le but de créer des boutiques et commerces pour les touristes.
  La principale ville de l'île, Goho est un port de plaisance au développement erratique et désordonné ayant amené à la création de terres artificielles grignotant sur la mer. Cet enchevêtrement architectural donne à la cité un aspect pour le moins particulier avec une entrée en ville se faisant par le port, empilement de morceaux de roche et de métal recouvert d'un plancher de bois envahi par la populace, locale ou non. Port qui, une fois passé, laisse place à la ville en elle même, beauté architecturale, composées de maisons de murs blancs aux toits colorés semblant avoir étés encastrées dans le flanc même de la falaise. Il va sans dire que le déplacement au sein de la ville est plus que difficile autrement qu'à pieds.
  Les autres villages de Silica, sont presque tous des stations balnéaires, avec établissement de bains et autres spas, et se situent tous à proximité de la mer, à flanc de falaises. Ils disposent chacun d'embarcadères de tailles diverses et variées.
  L'intérieur de l'île est un reste de l'immense forêt la recouvrant autrefois entièrement, transformé depuis en réserve naturelle favorisant le tourisme écologique et agrémenté de quelques sentiers reliant entre eux tous les villages.
  Silica était, et dans l'absolu est toujours, l'île comptant le moins de résidents, hors touristes et vacanciers, soit un peu moins de 2.000 habitants.
  
  
• Broz:
  
  
  Deuxième île par la taille et centre administratif de l'archipel, Broz regroupe la majorité des activités politiques, artisanales et commerciales de Narcopia. Sa géographie n'a rien de particulier, le terrain ayant été nivelé au début de sa colonisation par l'Homme, elle n'était qu'un gigantesque terrain agricole parsemé de bourgades plus ou moins grandes avant de devenir le principal lieu d'habitation et d'activités de l'archipel.
  Runil, la plus grande ville de l'île et capitale de l'archipel, est, à l'inverse de Goho, un exemple d'architecture et d'organisation urbaine. Située au nord de Broz, face à Silica, elle est arrangée en un quadrillage d'avenues, large et aérées, adaptées au transport d'hommes et de marchandises.
  Centrée autour de la Mairie et du port, elle s'étend vers l'intérieur de l'île comme un immense rectangle architectural qui serait parfait s'il n'avait pas à faire avec un littoral déstructuré.
  Les autre bourgades, dont le développement est un copier coller de celui de la capitale, forment avec Runil un réseau urbain, certes peu peuplé en comparaison à sa taille, mais diablement bien organisé à l'image de son centre névralgique. Ainsi se déplacer sur Broz s'avère une tache aisée.
  
  
• : Daraak
  
  
  
  Dernière "grande" île de l'archipel, elle regroupe les dernières traces de l'époque où Narcopia était vue comme une terre agricole. Prenant ses racines à l'est de Broz elle est plus vallonée, boisée et sauvage que celle-ci et en certains endroits seules quelques habitations, posées ça et là, viennent rappeler au voyageur la présence de la civilisation. Zone agricole principale de l'archipel; elle fournit une bonne partie de la nourriture et des matière premières disponibles à Broz et Silica.
  Il y a tout de même un port, seul véritable village de l'île, disposant de quelques embarcadères suffisamment imposants pour accueillir les quelques navires marchands de passage. Nommé Roona et comptant près 200 âmes, le port est le lieu de villégiature principal de l'île avec le Monastère de Dink, gigantesque bâtiment en pierre trônant entre champs et forêts à l'ouest du bourg.
  
  
• Le Monastère de Dink :
  
  
  Erigé vers le début de la colonisation de l'archipel le Monastère de Dink est un édifice de bel facture, à l'allure de place fortifiée, construit avec d'immenses blocs de pierre colorés. Doté de grandes fenêtres et ouvertures l'intérieur est plus lumineux que l'on pourrait le croire.
  La grande porte de bois toujours ouverte et les divers moines cultivant les terres alentours à l'édifice participent à rendre le tout un peu plus accueillant. Près de deux cents personnes peuvent y vivre.
  
  D'obédience bouddhiste, le monastère tient son nom de son bâtisseur: Louis Dink, moine sans autre haut fait que la construction du lieu saint et sur lequel on sait peu de choses. L'histoire veut qu'il resta presque dix ans seul à s'occuper du sanctuaire en attendant que les autorités religieuses reconnaissent le monastère et lui envoient d'autres moines.
  D'abord refermé sur lui même, attitude encouragée par le petit nombre d'habitants résidant sur l'île, le monastère s'ouvrit peu à peu aux relations extérieurs, obligé par la croissance démographique de Narcopia. Ce n'est que quelques siècles plus tard que le monastère endossa les responsabilités d'orphelinat, d'abord officieusement, en recueillant quelques nouveau-nés déposés discrètement sur son palier, avant qu'à force d'habitude l'affaire soit officialisée.
  L'effectif ecclésiastique de Dink est principalement composé d'un conglomérat de moines expérimentés habitués au travail pédagogique et de jeunes aspirants, pour la plupart issus de la ribambelle d'enfants ayant grandi au sein même du monastère. L'éducation au sein du lieu de culte est, évidemment, teinté de mysticisme mais elle se concentre avant tout sur les bases, écriture et lecture, ainsi que la discipline, du corps et de l'esprit. Et comme dans d'autres monastères bouddhistes, certains de ces membres pratiquent, voir enseignent, les arts martiaux et la maîtrise de certaines armes.
  
  Y résident actuellement une centaine de personnes.
  
  

Deux milles marins, la majorité en provenance de la 27ème division, les autres, pour la plupart, sont des militaires affectés temporairement, généralement après une longue mission sur GrandLine ou une convalescence. La Mairie a également mis en place un système de milices, composées d'autochtones volontaires formés à la va vite.
La Marine se charge principalement de la sécurité des routes commerciales et touristiques proches, ainsi que du contrôle des navires arrivant, et quelques hommes seulement restent à terre, à Runil, et sont en charge de la coordination et la gestion des différentes milices.



   ► 1480/1484 : La crise du mildiou


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