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Bataille Glaciale


Sergent ! Sergent ! Terre en vue ! C’est Sanderr !

La voix puissante du Marine d’élite Lang frappa à mes oreilles. J’ouvris un œil. Puis le deuxième. Un vent glacial soufflait et une nuée de flocons de neige venaient se déposer sur le pont de notre embarcation. Le froid me glaça instantanément les os et le soldat d’élite Lang eut la gentillesse de me confier un manteau de fourrure et des gants de laine. Ce nouvel accoutrement ne reflétait pas un grand charisme mais il était préférable de s’habiller convenablement plutôt que de mourir bêtement de froid. Je redressai mes fidèles lunettes sur le sommet de mon crâne et adressai un bref sourire à Lang pour le remercier. Au loin, dans un épais brouillard, se dessinait peu à peu notre objectif. Le Royaume-Archipel de Sanderr.

Préparez-vous les gars, on va bientôt accoster. Lançai-je à mes hommes.

Pour cette mission, le Commandant Toffel m’avait mis à disposition une section de trente soldats d’élite. J’avais retrouvé dans celle-ci certains de mes subordonnés, comme Lang, qui m’avaient auparavant accompagné sur quelques théâtres d’opération. Mais il y avait aussi des nouveaux, fraîchement sortis de l’enfer du BAN et qui n’attendaient qu’une seule chose : se frotter à la criminalité et mettre en pratique tout ce qu’ils avaient appris. Et cette mission allait nous donner l’occasion à tous de montrer nos talents de combattants, c’était certain.

Notre drapeau à la mouette se tortillait au gré du vent, tandis que notre embarcation glissait vers le port d’Ykhion. Là où nous attendait notre nouvelle mission. Nous accostions donc aux longs quais qui composaient ce port immense et impressionnant. Des travailleurs grouillaient un peu partout, concentrés dans leurs tâches. Le froid n’avait pas l’air de les déranger, certains étaient vêtus simplement, réchauffés uniquement par l’effort du travail. Contrairement à moi, ces habitants étaient habitués au froid, l’archipel étant en effet enneigé six mois par an.

Le gel me comprimait les muscles et me faisait serrer les dents. Il faut bien avouer que je n’étais pas familiarisé avec une température aussi négative. D’un bond, je passai par-dessus notre petit navire militaire et atterris sur le quai. Je replaçai mes lunettes sur mon nez et pris une pose impeccable les mains sur les hanches, tout en affichant un grand sourire. Quelques personnes se stoppèrent dans leurs activités et posèrent un regard perplexe en ma direction. Ils devaient certainement se demander qui était cet énergumène.

Sergent… Vous n’auriez pas pu descendre normalement ?

Les mots de Lang me firent grincer des dents. Moi qui pensais que mon entrée en scène était sensationnelle, j’étais tout bonnement déçu. Dégoûté de ma prestation, la tête baissée et le dos courbé, je demandai à mes hommes de me rejoindre. Ils s’exécutèrent en pouffant de rire et certains vinrent me réconforter en me donnant une tape sur l’épaule.

Durant de longues minutes, nous attendions un certain Lieutenant qui était chargé de nous briefer sur l’opération. Je ne savais effectivement pas grand-chose de cette mission et mes gars encore moins. Lorsque le Commandant Toffel m’avait mis sur l’affaire, j’étais parti à toute vitesse, impatient de me confronter à de nouvelles choses. C’était l’avantage de l’Elite, éviter l’administration barbante et foncer dans le tas.

Je fis volte-face lorsque j’entendis des bruits de pas. Un homme vint à notre rencontre, accompagné d’une escorte de soldats qui ressemblaient plus à des robots qu’à de véritables personnes. L’homme était d’une taille moyenne, des cheveux blonds plaqués en arrière à l’aide d’une tonne de gel, une carrure athlétique, des muscles dessinés, une mine sérieuse et mauvaise, un manteau d’officier trônant sur ses épaules. Il s’arrêta net devant nous et ses suiveurs firent de même tout en se mettant machinalement au garde-à-vous, sans exprimer la moindre once d’humanité. Ce type devait dresser ses hommes, je ne voyais pas d’autre explication. Il se racla ensuite la gorge et prit la parole.

Vous êtes le Sergent d’élite Cinco n’est-ce pas ?

Bingo. Et vous, je suppose que vous êtes le Lieutenant… Kobom ? Kolonne ? Kaboum ?

Kobold.

Voilààààà !

Apparemment Sergent, je dois vous faire un topo. Parce que d’après le Commandant Toffel, vous êtes « parti comme un éclair » quand il vous a assigné à cette mission.

Je vous cache pas que j’étais impatient à l’idée de retourner sur le terrain… Répondis-je en me frottant les mains, le sourire aux lèvres, masquant difficilement mon excitation.

Mh, j’comprends. Bon, messieurs, laissez-moi tout vous expliquer. Depuis un moment, nous avons constaté différentes activités et actions révolutionnaires à divers endroits de l’archipel. Ces types sont bien organisés et leur influence ne cesse de grandir. A leur tête, Diaz, un révolutionnaire primé à 15 millions de berrys. Je crains que des habitants se soient rangés à leur cause et que des soulèvements ne surviennent dans quelques temps. Il faut absolument mettre un terme à ces activités et en finir définitivement avec ces révolutionnaires. J’ai donc demandé l’intervention de l’élite, et vous voilà, enfin. Malheureusement, sur cette affaire nous n’avons pas le soutien des Givrelames, la milice locale. Nous sommes seuls pour régler ce problème.

Ils servent à quoi ces miliciens alors ?

Il y a des rumeurs qui circulent concernant des liens potentiels entre le Roi Ksernia et la Révolution. Du coup quand on a demandé l’aide de celui-ci, il nous a tout simplement répondu que les Givrelames n’étaient pas disponibles. Du coup, voilà qui explique pourquoi la Marine soit la seule à pouvoir réprimer toute cette agitation révolutionnaire.

Mh... Je vois. Bon, les gars, on a plus qu’à se mettre au boulot.
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