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Autre façon de faire

CHAPITRE 3 :

Cinquième sous-chapitre : Autre façon de faire


- Vous avez fait une rechute monsieur Gudric, le repas a réactivé le plein potentiel de vos fonctions vitales, ce qui fait que vous n’avez simplement pas supporté la douleur.


Ce n’était pas exactement pour ce genre de nouvelle que je m’étais réveillé, un rapide coup d’œil au calendrier poster en face de moi me suffit à deviner que je m’étais rendormi pendant cinq jours, une foutue perte de temps vis-à-vis de la mission qu’on m’avait confiée.


- Je dois partir, le plus vite possible.
- Restez assis je vous prie, nous prenons les dernières mesures vous concernant.
- Je n’ai pas de temps à perdre avec ces conneries médicales.


En disant cela, j’étais entré en état introspectif, j’étudiais chaque recoin de mon corps essayant de deviner quelle partie de ce dernier avait encore besoin de soins, j’avais en effet une déchirure musculaire au mollet, mais tout le reste était en parfait état de marche.


- Attachez deux sacs de glace autour de mon mollet droit, je m’occuperai du reste.
- Je ne peux pas vous laisser partir comme ça voyons.
- Vous direz à vos supérieurs que je ne vous ai pas laissé le choix, faites ce que je vous dis je vous prie.


Elle était dubitative ce qui était normal, je l’obligée à désobéir à un ordre direct, ce qui pouvait signifier un renvoi pour elle, mais j’avais reçu un ordre direct du QG, qui pouvait très bien provenir du Sous-Amiral en charge de la base, en d’autre termes, à part si l’ordre de la jeune fille venait de Vegapunk lui-même, mon ordre primait sur le sien, je ne lui ai donc pas vraiment laissé le choix.

C’est ainsi qu’elle m’a apporté deux sacs de glace qu’elle a solidement attachée autour de mon mollet droit afin de stopper l'irritation due au déchirement. La douleur une fois le pied au sol m’indiquait que la déchirure ne serait pas soignée avant au moins deux jours, ce qui signifiait qu’il serait difficile pour moi de faire quoi que ce soit pendant ses deux jours, mais il fallait que je sorte pour contacter le QG, autrement il serait difficile pour moi d’excuser un tel retard.

En me dirigeant vers l’accueil de l’hôpital, j’observai un peu les alentours, en lui-même, l’hôpital avait un certain charme, il n’était pas fait entièrement de pierre, certaines portes coulissantes en bois à la manière orientale de Shimotsuki servaient d’entrée à la chambre de quelques clients. Visiblement il n’y avait pas de sélection quant à l’attribution de ses chambres, je n’avais juste pas eu de chance. Les dalles en pierre qui servait d'allée principale dans l’hôtel étaient particulièrement bien agencées, mais, qu’est-ce qu’elle pouvait être chiantes pour un blessé …

Une fois arrivé à l’accueil, j’eu affaire à un garçon d’à peu près dix-sept ans, qui venait à vue d’œil d’être juste embauché, les traces de transpirations recouvrant son front alors que la température n’était que d’une vingtaine de degrés trahissait son stress. C’était amusant, à quel point tout le monde donnait de l’importance aux choses qui n’en ont pas, je ne comprendrais jamais cette façon de voir les choses, je pense que de toute façon, c’est incompréhensible, les seules choses importantes sont celles qui peuvent te faire perdre la vie, le reste n’est qu’optionnel.


- Bonjour bonjour, je pourrai avoir accès à votre escargophone s’il vous plaît, je dois contacter le QG au plus vite.
- Le Q, le Q-Q, le QG ? Oui bien bien sûr, allez-y !


Ah le bégaiement, j’avais le même problème, tous les jours, le premier mot que je disais était voué à être bégayé, du coup cela se résumait le plus souvent par une insulte, je ne m’étais toujours pas habitué à cette anomalie de naissance qui me décrédibilisait dans mon intimité, n’ayant pas toujours le réflexe de me cloitrer afin de procéder à ma première prise de parole journalière. Beaucoup auraient ri devant cette scène mais pas moi, j’avais du respect pour les gens différents et pour les plus faibles que moi, tant que ces derniers ne faisaient pas les idiots à me manquer de respect.

Une fois l’escargophone en main, je composai le numéro du standard du QG, il fallait que je contacte le Commandant afin de justifier mon retard quant à l’exécution de ma mission, bien qu’il soit tout à fait possible que ce retard ait déjà été excusé, mais je préférais prendre les devants plutôt que de risquer un renvoi de la Marine, qui jusqu’à maintenant était clairement l’endroit d’où je pourrais le plus facilement retrouver mon frère, ce qui me permettrai d’accomplir enfin ma vengeance. Il ne fallait donc pas que je sois renvoyé et, mieux que ça, que je gravisse les échelons.

*Katcha*


- CA SERAIT PAS MON P’TIT GUDRIC A L’APPAREIL PAR HASARD ?


Et merde.

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-  Alors, ce retard, tu comptes le réparer comment petit con ?
-  Excusez-moi vieux grognon, j’avais pas prévu qu’on subisse une attaque pirate comme celle-là
-  Pas d’excuse pour un marine, c’est pas c'que je te répète depuis qu’t’es sous mes ordres ?
-  Oh c’est bon, j’appelle pour m’expliquer, pas pour m’excuser, j'suis pas responsable de l’état dans lequel je suis !
-  Si t’étais aussi intelligent que tu le prétends, t’aurais pu t’en sortir beaucoup plus facilement en passant par les toits et en t’occupant juste des archers, mais vu qu’t’es con on dira rien !
-  Alors vous êtes au courant ?
-  J’ai reçu l’appel de Paddington, il était pas trop content d'votre petite discussion mais il m’a dit comment tu t’étais démerdé sur place, avec moins de morts et des mouvements plus réfléchis t’aurais peut-être pu espérer une médaille ou un autre grade, mais c’était pas mal mon gars !
-  J’dois dire merci, ou vous vous en passerez ?
-  Dépêches-toi d'rentrer avant que j’me décide à t’ramener par la peau des fesses.

 

*Katcha*


Les discussions avec le Commandant Rammsteil étaient tout ce qu’il y avait de plus revigorant, il débordait toujours d’énergie, il était de ses hommes qui ne lâcher jamais rien, qui se battait jusqu’au bout et qui avait la capacité ainsi que le charisme suffisant pour pousser n’importe qui au combat avec de simples mots. C’était d’ailleurs étrange, venant de celui qui ne recule jamais, de recevoir un conseil de fuite … Surtout qu’il avait de la fuite un des démons de ses hommes, qui savait que leur fuite signifierait leur mort. J’avais toujours dit que la fuite n’était pas une défaite, mais un autre moyen de l’emporter, on s’était beaucoup disputer sur le sujet.


- C’était l’Ironfist ?



La question venait du réceptionniste de l’hôpital qui avait des étoiles plein les yeux, comme s'il venait de voir un ange passer devant lui.



- Oui, c’est mon supérieur direct, pourquoi ?
- Vous pourrez lui demander un autographe pour Cyril . Je suis un grand fan !
- Je suis en mission mon garçon, et le commandant et moi sommes stationnés au QG en ce moment, je ne peux rien te promettre …
- S’il vous plaît !!!



Décidément, avoir un supérieur reconnu était quelque chose de chiant … Pourquoi l’homme ne peut-il pas tout simplement vivre dans l’ombre, ce besoin de reconnaissance est tellement futile. Après tout l’épanouissement personnel ne nécessite pas forcément la célébrité ! Plus le temps passé et moins j’avais envie d’être connu, pourtant il allait falloir que j’enchaîne les coups d’éclat pour être reconnu, et pour que mon frère prenne conscience de ce qu’il a créé. Alors, j’allais devoir devenir quelqu’un, quoi que cela me coûte.



- Je verrais ce que je peux faire, maintenant, excuse-moi mais je dois te laisser !



Je n’attendis pas sa réponse pour me diriger vers la sortie, en sautillant comme un idiot. J’avais faim et j’avais un mollet en état de congélation, autant vous dire que je n’étais pas vraiment au sommet de ma forme, mais au moins j’étais dehors et j’avais récupéré mes affaires. Avec près de 500.000 berries sur moi, je pouvais me permettre un bon repas dans une bonne auberge, encore me fallait-il choisir laquelle ! Mon actuelle vitesse de déplacement m’empêchait de faire quoi que ce soit rapidement, j’allais donc mettre une petite demi-heure avant d’atteindre le centre de la ville, et ce sous le regard amusé des passants.

« Ils n’ont jamais vu d’infirme ou quoi . »

Ces regards hautains étaient de nature à m’irriter, mais je ne pouvais pas me permettre de faire exploser ma colère sur des civils, qui en soit, s’amusais de moi comme il pouvait s’amuser d’eux-mêmes, il me fallait juste apprendre à être moins susceptible, ce qui était quelque chose de difficile à faire, mais bon … La majeure partie des gens étaient bons, et je n’oublie pas la dette que je dois envers le bien, j’ai suffisamment fait de mal.

En arrivant sur la place centrale de la ville, j’entendis quelques applaudissements, qui m’étaient directement concernés, puis les quelques applaudissements se transformèrent en une foule. Une cinquantaine de personnes s’étaient regroupés afin de mettre en valeur mes actions, c’était un moment quelque peu gênant, mais j’imagine que tous les officiers ayant réussi leur mission ont était récompensés de la sorte. Cela dit c’était quelque chose de plaisant d’être reconnu.


-
Pourquoi vous applaudissez ?
cria un jeune homme


Un jeune homme, visiblement très en colère et en pleurs venait d’apparaître.


-
J’ai perdu mon père, et vous applaudissez le responsable ?
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Alors ce petit me considérer comme étant le responsable de la mort de son père ? Il ne voyait en moi que l’artisan de la mort de l’un des siens. Il était donc possible d’avoir aussi peu de jugeote. Incroyable. Heureusement, je n’ai pas eu à lui faire remarquer, les habitants du quartier s’en sont chargés bien avant que je n’ouvre la bouche pour répliquer mais le petit faisait la sourde oreille et continuer à m’invectiver, en m’insultant de tous les noms d’oiseaux qu’un gamin de treize ans soit en mesure de maîtriser, autant dans la prononciation que dans la définition de ces derniers. Alors je fis taire l’ensemble de l’assemblée d’un unique :


- Ça suffit.


Puis, regardant fixement le petit de mon air le plus sévère qui soit, j’ai ajouté :


- Tu vois cette jambe petit ? C’est la dernière blessure qu’il me reste de l’affrontement, cela fait maintenant huit jours que je suis cloisonné dans l’hôpital de l’île, et tu sais quoi ? Je ne me rappelle d’aucun de ces jours, parce que j’étais inconscient !
- J’men fou.
- Et bien moi, j’men fou que tu t’en foutes, j’vais te dire les choses tel quel, j’en ai rien à foutre que tu pleures, rien à foutre que tu perdes du temps à m’insulter, rien à foutre que dans ta cervelle de moineau, se mettent en place des plans de vengeance dans lesquels je me retrouve décapité, tu m’entends, RIEN A FOUTRE.


La foule s’étant tu pour écouter la suite de mon discours, je n’ai eu qu’à sortir ce que j’avais sur le cœur face à un tel manque de respect.


- J’ai perdu des amis cette nuit, j’ai perdu des frères d’armes et des gars à peine plus vieux que toi se sont battus cette nuit, sans pleurer ! Certains d’entre eux n’ont jamais connu leur père, j’ai perdu le mien, j’ai aussi perdu tout le reste de ma famille, REGARDE MA TETE, OU SONT MES LARMES ?


Et il me regardait, les yeux remplis des larmes de rancœur et de haine, des yeux qu’on n’oublie pas et qui seraient en mesure d’émouvoir n’importe qui, mais pas moi, pas moi.


- Regarde autour de toi, ces gens ont tous perdu quelque chose. Leur maison, leur femme, leurs enfants, que sais-je encore. Et ils m’applaudissent, sais-tu pourquoi ?
- Non.
- Parce qu’ils savent que même si des idiots tels que toi viennent m’insulter, ou me planter un couteau dans le dos, je serais toujours là pour les protéger et, dans la mesure du possible, leur rendre service, parce qu’être de la marine, c’est avant tout aider les autres. Il y a huit jours, je me suis battu au même titre que toutes les marines que tu as vues patrouiller depuis le début de la semaine pour éviter que ton père ne meure. Mes excuses ne serviraient à rien, elles ne ramèneront pas ton père, j’ai tort ?
- Non …
- Alors arrête de pleurer, et va t’entrainer, engages-toi avec nous ou devient chasseur de primes, je ne sais pas, active-toi, venge ton père en devenant quelqu’un qui se bat pour le bien. Deviens un homme, et si après ça tu me considères encore comme responsable de la mort de ton père, alors nous parlerons d’homme à homme, en attendant j’ai pas de temps à perdre avec un gosse.


Et pendant près de cinq minutes, il n’y eut aucun bruit, les mouches virevoltaient autour des manants et c’en était presque bruyant. Le soleil était à son zénith, réchauffant mon dos d’infirme, je me dirigeai vers l’auberge « Au bon point » en sautillant, mécontent d’avoir eu à me mettre en colère contre un pauvre gosse qui venait tout juste de perdre son père. Je n’étais pas sans cœur, j’étais devenu dur, beaucoup plus que la normale, mais je comprenais ce qu’il pouvait ressentir, cela dit, j’étais de la marine, et un soldat ne s’excusait pas, parce que les excuses sont les armes des faibles. On ne fuit pas devant ses responsabilités, je faisais évidemment partie des coupables de la mort de ce garçon, par mon incapacité à réagir de la bonne manière, mais je n’en étais pas à l’origine. Je m’étais battu pour eux, et je continuerai à le faire tant que mon corps me le permettrait.


- JE NE SUIS PAS UN GOSSE, ET QUAND JE SERAI ADULTE, JE TE RETROUVERAI ET NOUS DISCUTERONS ENTRE HOMME.


C’était à peu près ce que je voulais entendre alors forcément, le sourire se dessina sur mon visage, et ma réponse vint instantanément :


- Vice-lieutenant Ersten Gudric petit, n’oublie pas mon nom.



Et le gosse parti en courant, surement rejoindre le reste de sa famille pour leur annoncer ses nouveaux projets de carrière, ou pour leur dire qu’il allait devenir pirate. A vrai dire, je ne pouvais savoir à l’avance les conséquences de ce que j’avais dit, mais je savais que j’avais influé sur l’avenir de ce gosse, et je voulais que cela soit en bien, du plus profond de mon être, je voulais que cela soit en bien.
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La folie du moment était passée, la plupart des habitants présents m’ont allègrement remercié et se sont excusé vis-à-vis du comportement du garçon, m’assurant qu’il serait puni pour ses exactions. Le mot était d’ailleurs plutôt fort à mon goût, et puis je ne voulais pas que ce petit paie pour sa tristesse, alors je leur ai intimement demandé de le laisser tranquille, il en avait besoin, c’était d’ailleurs la seule chose dont il ait besoin.

C’est ainsi que j’ai finalement réussi à m’installer à l’auberge et à commander un repas pour deux personnes tellement mon ventre me faisait souffrir. En attendant d’être servi, je me devais de rester aux aguets, sait-on jamais. La majeure partie de la population baisse la garde en pleine journée s’imaginant que les démons n’apparaissent que la nuit, c’est ainsi que certaines villes sont mise à feu et à sang, par l’effet de surprise.

J’avais décidé qu’il s’agirait là de mon seul et unique échec, refusant tout simplement de laisser mourir d’autres innocents par ma faute. Comme je l’ai répété de nombreuses fois dans ce livre, donner la mort au coupable était un vrai délice, mais permettre la mort de personne qui ne s’était pas encore révélé comme coupable me mettait hors de moi. On ne pouvait décemment pas laisser en vie un meurtrier de masse.

En réfléchissant à tout ceci, je ne vis presque pas le repas arrivé, perdu dans mes pensées.

Il s’agissait d’un poisson de deux bons kilos, accompagné de son lit de patates douces et d’un zeste de citron. Un véritable régal pour quiconque avait du gout, cela dit, je ne pensais pas que le coût d’un tel animal était aussi élevé, je dois avouer qu’à 8.000 berries le repas, je me serais bien contenté de la cantine du QG. M’enfin bref, ne chipotons pas sur les bonnes choses, le repas fût excellent et je dois avouer que l’ambiance de l’auberge également !

Les rires étaient forts, les histoires des uns comme des autres étaient aussi drôles qu’intéressantes et surtout, ce mélange d’odeur, entre la bière, le tabac et la nourriture, qui mélangé, donnait à l’endroit un cadre chaleureux et véritablement plaisant, j’aimais quand le monde tournait rond et que les choses allaient de bons trains. J’aimais la vie simple des gens simple. Bien que je continue à les considérer comme inférieur à moi sur bien des points, notamment sur leur intellect désarmant de par leurs manques de logique, ses gens-là, au moins, savaient profiter des petites choses.

L’auberge en elle-même était tout ce qu’il y avait de plus basique mais l’ambiance qui y régnait rendait le tout magique.

Une fois ce repas des plus plaisants terminé, je dû me diriger en direction du port, ce qui allait certainement me prendre une autre bonne demi-heure, mais cette fois-ci, la demi-heure fût agréable car j’avais le ventre plein et la tête vide, ce qui signifiait qu’une bonne journée était sur le point de se dérouler, il devait être treize heures et j’étais celui qui déciderait de l’heure de départ de notre, désormais, petite troupe. En effet, de par la mort du Lieutenant, j’étais devenu l’officier responsable. Je me demandais d’ailleurs comment cet idiot était mort, surement en essayant de se mettre en valeur ou en rappelant à l’ordre un autre garçon.

Tss, tout ceci est tellement futile.

En arrivant aux alentours du port, trois hommes et une femme m’accostèrent pour me demander si j’étais bien le vice-Lieutenant Gudric, j’ai donc répondu à l’affirmative, quelle ne fut pas ma surprise de les voir me demander de les embaucher. Je n’étais pas recruteur, et donc pas en mesure de répondre à leur demande par l’affirmative.

Ils m’expliquèrent alors leur problème, ce qui en soi était inutile, car en tant que Marine je me devais d’être le plus objectif et impartial que possible, mais je ne pouvais pas rester muet face à leur problème. Il s’agissait de trois pêcheurs qui avait perdu leur navire dans l’attaque et qui, selon leurs termes, auraient étaient tués sans mon intervention puisqu’ils faisaient partie des civils capturés. Je leur ai donc donné quarante mille berries pour les dédommager, leur précisant que c’était le maximum que je pouvais faire, puis je leur ai également conseillé d’aller parler au lieutenant-colonel Paddington de leur problème. Il allait avoir besoin d’homme et de femme de métiers dans les jours qui allaient suivre.

Je leur ai également demandé de préciser qu’ils venaient de ma part, en précisant que cela faciliterait la démarche, il s’agissait surtout de me racheter de ma conduite envers lui du mieux que je pouvais. Mon premier réveil avait été difficile de par mon incompréhension, ma douleur et ma faim, je ne le tenais aucunement responsable de l’échec du Colonel, en revanche, j’en toucherai deux mots au QG, sait-on jamais.

Ils me remercièrent, puis s’en allèrent.

En arrivant au niveau du port, tous mes hommes m’attendaient au garde-à-vous, la tête haute. Et l’image me fit sourire, sans pour autant me faire rigoler. Cet ordre martial était toujours aussi beau à voir, mais surtout, j’étais le chef, et ça n’avait pas de prix. Tous ces hommes s’étaient battu comme des acharnés, et certains avaient perdu des amis de longue date dans cette bataille, il me fallait leur rendre honneur.
Alors, je les ai salué, chacun leur tour, puis, sans un mot, je les ai enlacé du mieux que je pouvais, vis-à-vis de ma blessure qui ne me garantissait pas un équilibre parfait.


- Messieurs, merci.



C’était cet après-midi, 23 avril 1627.
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Ce soir, je vous parle d’un petit hôtel d’où je fais mes comptes tout en vous écrivant, aujourd’hui j’ai perdu à peu près 60.000 berries, ce qui en soi ne me dérange pas tant que ça puisqu’en temps normal notre argent n’est voué qu’à dormir dans un coffre. Nous prenons la mer demain matin, j’ai donné quartiers libres à mes hommes, ils en ont bien besoin.

On m’a dit que pendant une semaine, ses derniers se sont affairés à aider les habitants de Shell Town et quand on leur demandait pourquoi, ils répondaient :

« En l’honneur de ceux qui sont mort et du Lieutenant Gudric »

Je sais parfaitement qu’une fois de retour au QG je vais me faire descendre par tout le monde, cette mission n’étant qu’une de mes toute première, elle m’a été donnée afin que je puisse faire mes preuves. Au final, je vais revenir avec sept hommes au lieu de quinze et notre officier manquant à l’appel, autant dire que le résultat n’est pas excellent. Mais je peux compter sur le commandant pour couvrir mes arrières ! Je croise donc les doigts et nous verrons bien ce que ça donne !

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