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Passage de flambeau

Sont marrants à North Blue à croire que j'ai que ça à glander de m'occuper de la garderie des nouveaux. Y m'appellent un beau jour sans qu'on se connaisse et pis les voilà à faire mon éloge panégyrique sans que j'ai eu le temps de leur dire allô. Putain, j'aurais dû me méfier. Quand quelqu'un vous passe de la pommade dans le dos c'est parce qu'il a prévu de s'en servir comme lubrifiant à court terme.
Et me voilà baisé comme un pourceau dans un rassemblement de révolutionnaires - ouais, y'a de drôles de rumeurs qui circulent sur eux en ce moment.

«Que vous êtes doué monsieur Oletto, tant de professionnalisme, ça laisse rêveur, et comment arrivez-vous à prendre autant soin de votre peau en dépit de tout ce que vous avez déjà à faire ?» Tout y est passé. Vu que le bureau du C.P 2 sur North Blue a mes coordonnées, y se sont dit qu'y z'allaient pas s'emmerder à former eux-même leur récente recrue, qu'une pauvre pomme allait s'en charger pour eux. Eh ben... y z'ont foutrement raison. Qu'est-ce que je peux dire ? «Non» ? Mon cul «non». Quand on s'engage à faire quelque chose dans notre branche, c'est pas une promesse mais un putain de serment sur je ne sais quel texte sacré, on peut pas revenir dessus sinon on est finis.
Que je regrette le temps où je bossais à la marine d'élite. «On a besoin de renforts» qu'y gueulaient dans l'escargophone, on répondait «Oui, oui, on arrive» et pis on allait boire un café tranquille. Bon après on se prenait un savon parce que ça se fait pas de laisser des pirates piller une côte pendant deux jours entiers sans intervenir, mais ça avait ses bons moments. En tout cas l'enculage administratif était autrement plus câlin qu'il l'est actuellement au Cipher Pol.

Et pis ça me fait une trotte ! Faut pas croire ! Je passe mon temps à cheminer entre tous ces putains de Blues, sauf que la fois là, j'aurai pas de petit bonus en faisant mon boulot. Non, faut que j'aille dire à un merdeux aux joues roses avec le nez qui coule comment y faut turfer comme un grand, et le tout, pour la beauté du geste. Génération de merde moi je vous le dis ! Toujours à devoir les prendre par la main. Bah la mienne, y va se la manger dans la gueule. On va le former à la dure l'autre connard. J'entre dans le Q.G de North Blue où je suis attendu, même pas je dis bonjour et je prends la route des locaux du C.P 2.
Putain, y'a sérieusement personne pour m'arrêter ? Je pourrais aussi bien être un révolutionnaire venu faire péter tout le barda qu'y bougeraient pas une paupière. Moi je dis, la régulière c'est la bonne planque.

Alors, les bureaux où je dois me rendre... y sont où déjà ? Ça fait une paye que je m'y suis pas promené mine de rien. On maquillait ça sous un titre ronflant à l'époque... bureau de... de... de la trésorerie. HaHa ! Oui c'était ça, bureau de la trésorerie. Putain y'en a qui manquent pas de sens de l'humour dans les hautes strates.
Nous y voilà. D'emblée faut que je fasse bonne impression en entrant.

- Où qu'il est le p'tit sagouin que j'dois débourrer ?!

Arrêtez de me regarder avec vos yeux de merlan fris, répondez-moi bordel. La permanence de North Blue... Maintenant je me souviens pourquoi j'évite de faire mes missions dans le coin. Y z'ont tous deux de tension là-dedans. Deux bonnes femmes et une larve, voilà l'équipe de choc pour régenter des agents de terrains qui risquent leur peau et qui se la font généralement calciner parce que ce ramassis d'andouilles est pas foutu de servir à quelque chose.

- Et mais... c'est pas la peine de crier hein.

Aaaaaah, la grognasse en chef qui commence déjà à me mordiller les valseuses, j'attendais que ça.

- JE GUEULE SI JE VEUX ! Mais là j'ai pu envie. Alors Tanchal, où qu'il est mon protégé ? Me dis pas que c'est pu d'actualité, vraiment, j'm'en voudrais de d'voir vous étriper de si bon matin.

Ouais, l'étripage, c'est plus une activité d'après-midi. Alors voilà que la triplette de Buseville commence à fouiller leeeeeentement dans les papiers. Parce qu'évidemment, y savent même pas que je devais passer aujourd'hui. Faut pas trop leur en demander, c'est pas comme si y bossaient dans le renseignement hein !
Faut que je me calme, ça ferait mauvais genre d'avoir un quintuple infarctus devant un nouveau.

- Ah bah... il est pas encore arrivé. Qu'elle me répond sa copine la morue. Regarde-moi le chantier celle-là, percée de partout et peinturlurée comme un bateau volé. Elle a même pas vingt-cinq ans, elle en fait le double.

Bon, pour la défense de mon stagiaire, je suis arrivé un peu en avance. Vérole ! D'ici à ce qu'il arrive toute la colère que j'ai amassée va s'estomper. Bon bah je vais attendre sagement, j'ai pas le choix. Dans le petit bureau, je me trouve un siège qui ploie pour mon gros derche et je reste contre le mur les bras croisés à regarder les marioles travailler. Enfin... travailler... Y font des trucs, ça, je dis pas. De là à dire que ces trucs vont avoir une quelconque incidence pour le Cipher Pol, là, on part dans la prospective hasardeuse.

Et vas y que ça commence. «Machine, je comprends pas pourquoi y faut envoyer le formulaire là et à qui...» Alors y téléphonent, et pis bien sûr à l'autre bout du fil, c'est quelqu'un qu'y connaissent. «Qu'est-ce que tu deviens ? Et les gosses ? Et le chiens ?» Une demi heure après, y z'ont leur renseignement : y se sont gouré de formulaire.
À tous les coups, c'est un formulaire d'allocation de ressources pour un agent qui a besoin de matos pour bosser. Ces buses vont pas y arriver à temps et ce sera un autre brillant échec pour le Gouvernement Mondial.

Un de ces quatre matins je vais me bombarder chef du C.P 2, ça va filer doux, moi je vous le dis. Plus de bureaucratie, je vais recruter des anciens pirates aux dents longues et à la panse vide, pis avec ça, je serai le roi du pétrole.
Tiens, pendant que je suis là à faire des plans sur la comète, y'a la poignée de la porte qui se tourne, on va pas tarder à entrer dans le vif du sujet.
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« Roar ! »



Elric revenait de mission avec Shadrack abord de leur navire, Elric et Shadrack s'étaient disputés pendant le voyage sur un sujet de nourriture. Du coup les deux compères se faisaient la tête, l'équipage quant à lui sembler à son poste. Un vigie remarqua la présence de navire avec un pavillon noir, il alerta ses coéquipiers en hurlant du haut de son poste. Elric étant dans sa cabine n'entendit que les bruits de pas des hommes qui couraient à l'unisson, Shadrack qui lui était sur le pont en train d'améliorer son équipement, prit les devant. Le bateau pirate tira un boulet de canon en essayant de couler le navire du gouvernement, Shadrack ordonna à ses hommes de riposter de même. Une bataille à distance commença, les navires se rapprochèrent de plus en plus. Finalement, l'abordage eut lieu, les hommes du CP 2 et les pirates de seconde zone combattaient avec tous leur courage. Elric entendit les bruits de sabre et de coup de feu, il se leva de son lit, puis il mit l'a main sur la poignet de porte, il commença à la tourner.

- Roar ! Hurla Elric en reculant rapidement loin de la porte.

Des pirates enfoncèrent la porte, trois pirates avec des sabres et des pistolets à silex étaient face à Elric. Les pirates commencèrent à menacer Elric.

- Écoute mon pote, en haut y a plus de vingt de nos compagnons qui sont en train de massacrer les tiens. Je te fais une offre, tu te rends sans problème, et je promets que nous épargnerons les survivants. Alors qu'en dis-tu ?


Elric s'avança lentement vers les pirates, il mit deux coups de poing dans le visage de deux pirates, puis il attrapa par la gorge le pirate restant.

- Urg...L...La...


- Roar ! Vous pouvez tuer mes hommes, s'ils meurent à cause d'incapable comme vous, c'est qu'il ne mérite pas leur place dans le gouvernement.


Après ses paroles, Elric explosa la tête du pirate avec un coup de poing de la main gauche. Il remonta sur le pont, il constata que les cadavres n'appartenaient qu'aux pirates, aucun membre du gouvernement n'avait était blessé sérieusement. Shadrack acheva les derniers survivant, Elric qui s'était calmé tout comme Shadrack, ils se tapaient dans les poings en signe de réconciliation. Le navire arriva enfin à la destination du QG de North Blue, Elric poussa la porte du QG avec violence. Il tenait dans ses mains deux pirates inconscient qui apparemment voulaient venger leur capitaine, il les lâcha devant les secrétaires et autre agent du gouvernement. La secrétaire hurla après Elric, Shadrack arriva par la suite avec plein d'excuse pour calmer la gueularde.

- Écoutez, nous revenons de mission après trois jours et trois nuits passées en mer. Nous sommes très fatigués, je vous présente mes excuses pour mon supérieur.


La secrétaire une fois calmée, informa Elric qu'une personne l'attendait dans un bureau, elle lui donna le nom du bureau, puis retourna à sa paperasse. Shadrack devait aussi remplir la sienne, Elric arriva finalement devant la bonne porte, après avoir couru dix minutes dans les couloirs en cherchant le bon bureau. Il ouvrit la porte puis regarda un homme étrange assis dans un fauteuil, Elric lui demanda s'il s'agissait de son rendez-vous.

- Roar ! Est-ce toi l'homme qui a voulu demander audience au champion !?


Elric ferma la porte derrière lui et s'assied sur une chaise en face de l'homme.



Feat : Derrick Oletto
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Est-ce qu'il a dit «roar» ? Non non, je... je rêve pas. Il a dit «roar». IL A DIT «roar» PUTAIN !
Bon, du calme, du calme. Du calme. Caaaaaalme. Voilà. Cet homme... qui a dit «roar» - parce que parfois les hommes disent «roar» - c'est dans la nature des choses, et pis y faut savoir vivre avec son temps tout  ça ; donc cet homme... qui fait trois mètres et qui se balade torse poil et en sueur avec un... un masque de tigre... cet homme est un agent du Cipher Pol. Le Cipher Pol, une agence de renseignement dont l'une des principales caractéristiques est de former des éléments... discrets.

Je sais bien que c'est l'hôpital qui se fout de la charité, qu'avec mon double quintal et ma tronche de rongeur cannibale je suis peut-être pas le mieux placé pour faire des remontrances sur le sujet, m'enfin... non, là on peut retourner le problème dans tous les sens, ça colle pas. Au moins maintenant je comprends pourquoi on m'a appelé pour faire son éducation à celui-là. Ça sent la formation de la dernière chance pour lui. On va lui parler doucement déjà, parce qu'y m'a l'air un peu émotif.

- Bonjouuuuur.

Tout en douceur, faut pas l'effrayer le pauvre. L'est pas tout fini le bonhomme, on va le ménager gentiment.

- Alors... non, c'pas moi qu'ai demandé à t'rencontrer, c'est l'administration qu'a voulu qu't'ais une formation auprès d'un pro. Que'qu'chose me dit qu'y z'ont eu le nez creux pour une fois.

Ma parole, comment y z'ont pu recruter ça ? Y'avait un quota COTOREP* c'est pas possible autrement. Déjà qu'est-ce qu'y fout avec des pirates sous les bras ? Je vais quand même pas lui mettre une baffe dans le museau, pas déjà. Surtout que mon gogol y fait quand même pas loin du double de ma taille, ça facilite pas la tâche.
C'est qu'il est pas venu tout seul en plus l'animal. Qui que c'est encore que ça ? Son assistante sociale ? On m'a mobilisé juste pour en former un seul, c'est déjà un assez gros chantier comme ça, on va pas me mettre des gêneurs dans les pattes.

- Et toi ? T'es ?

- Je m'appelle Shadr...

- Fascinant.

Hop, j'ouvre mon porte-monnaie et je lui mets cinq berries dans la main avant de lui tapoter sur la tête.

- Et dépense pas tout d'un coup galopin.

Vu la dégaine de celui pour qui y bosse, ce sera déjà un miracle si y s'étouffe pas avec cette putain de pièce. L'a beau protester ce con, je l'éconduis poliment et je ferme la porte derrière lui. Bon ! Revenons-en à notre boulet.

- C'est quoi ça ?


Que je dis en montrant les pirates sous ses bras. Le voilà qui se met à me dire «roar» - putain je m'y ferai jamais - avec un enthousiasme débordant, y me raconte comment qu'il a cassé la bouche à des vilains pirates qu'avaient pas demandé grand chose.
Pour marquer le coup, je lui mets une tape dans le dos - un contact amical quoi - j'ai entendu dire que les gens comme lui, les.... gens qui.... enfin.... les gens qui disent «roar» on va dire, pour créer du lien social faut être un peu tactile avec eux. Pas de bol, vu que l'énergumène fait trois mètres de haut, en essayant de lui claquer le dos, ma main atterrit sur ses fesses qui sont presque à la hauteur de mon nez.

...

Bon, quoi qu'il en soit ça créera de la complicité entre nous, espérons juste qu'en plus d'être du genre à dire «roar» y soit pas non plus de la caste de ceux qui... enfin, évitons d'envisager le pire sinon ça va me travailler toute la durée de son apprentissage.

- C'est bieeeeeen. Que je dis.

Faut le complimenter. J'ai déjà eu un chien quand j'étais môme, fallait lui caresser la tête et lui dire que c'était un bon garçon pour le récompenser. Je pense que je vais faire pareil avec l'autre tête de... tigre.

- Seul'ment mon p'tit Elric, ton travail c'pas d'arrêter des pirates, mais d'trouver des sources d'argent pour le G.M.

D'autant plus que les pirates-là, c'est moi qui les finançait en sous main pour qu'y me remettent une partie de leur butin. Les caisses occultes du G.M vont pas se remplir avec des recettes de vente de limonade. M'enfin pour les combines, l'apprendra ça plus tard, mieux vaut y aller progressivement et doucement. Trèèèèèès lentement même.

- Eh pis tu vas m'expliquer ce que tu fous AVEC UN PUT...

Contiens-toi Derrick, y le fait pas exprès.

- Avec un équipage.

Et y me répond que c'est comme ça qu'on travaille au Cipher Pol.

...

...

...

Dix ans que j'ai pas fumé. Onze même. Jusque là, ça m'avait jamais manqué, mais putain, là faut que je tire une latte. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'y sait comment faire son petit effet lui. Si y survit à la formation, déjà on aura été au-delà des estimations de départ que je me suis fixé à l'instant.
Faut pas le former, faut carrément lui expliquer le concept du bureau du Cipher Pol.
Souffle Derrick, souffle, inspire, expire. Invite-le déjà à s'asseoir. Voilàààà. On lui propose un café - parce que ça se fait - et on pose la question qui fâche.

- Juste pour savoir mon p'tit Elric... pour toi, ç'veut dire quoi d'travailler au C.P 2 ? C'mment tu organises tes journées j'veux dire.

Rien qu'en posant la question, je sais bien que je m'expose à une rupture d'anévrisme en écoutant la réponse. Mais faut que je sache à partir d'où je dois le reprendre pour en faire un vrai agent du bureau. Parce qu'à ce rythme là, y vont le cataloguer comme élément nuisible et y va se faire dessouder par le CP 9. Au fond, je lui sauve la vie à l'autre andouille, y pourrait faire un effort.


*Cipher Organisé à Tête d'Olibrius Rugissant En Public
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Passage de flambeau  B109c87a0876791278a82eecf77f32ea5bf7134c_hq
« Roar ! »


Le truc qu'on va appeler homme, engagea la conversation. Elric se leva de sa chaise pour s'étirer les muscles, il regarda l'homme qui semblait très décontracté.

- Bonjouuuuur.


Il prit notre Champion pour un idiot, ce qui n'était pas faux dans un sens, Elric n'avait pas la lumière à tous les étages. L'homme répondit finalement à la question du Champion, depuis le temps.

- Alors... non, c'pas moi qu'ai demandé à t'rencontrer, c'est l'administration qu'a voulu qu't'ais une formation auprès d'un pro. Que'qu'chose me dit qu'y z'ont eu le nez creux pour une fois.


Elric répondit avec assurance.

- Roar ! Mon nez est aussi dur que le fer monsieur, pas de problème à ce niveau. Mais votre apparence ne ressemble à rien de ce que je connaisse, qui vous a fait ça !


Shadrack qui avait fini sa paperasse, écoutait derrière la porte pour vérifier qu'Elric ne disant pas de connerie. Il entendit la réponse du Champion, Shadrack entra rapidement dans le bureau. Mais l'homme lui demanda qui il était avant même qu'il ne puisse défendre la maladresse de son compagnon.

- Et toi ? T'es ?


Shadrack se mit en garde à vous, puis commença à se présenter.

- Je m'appelle Shadr...


L'homme coupa Shadrack dans son élan, Shadrack fit déconcerter.

- Fascinant.


L'homme ouvrit son porte-monnaie et donna cinq berries à Shadrack avant de lui tapoter la tête.

- Et dépense pas tout d'un coup galopin.


Shadrack outré par se procéder honteux, il disait à l'homme ce qu'il pensé de ses manières honteuses d'acheter les gens. Mais Shadrack se rendit compte qu'il était déjà derrière la porte, il ne l'avait pas vu venir celle-la. Mais dans le bureau ça commencé à chauffer, l'homme remarqua les pirates toujours autour des bras d'Elric, il les lâcha par terre.

- C'est quoi ça ?


- Roar ! Une prise de guerre, ils n'étaient pas de taille mon gros.


Le gros arriva près d'Elric et lui mit une tape sur les fesses, le Champion se retourna tout de suite en regardant le gros avec des yeux étonné.

- C'est bieeeeeen.


Elric répondit au gros.

- Roar ! Vous m'avez touché les fesses, je suis navré pour vous, mais je ne suis pas de ce bord.


Le gros répondit à Elric toujours aussi décontracté, il était horrible à regarder, Elric avait du mal à soutenir son regard dégueulasse.

- Seul'ment mon p'tit Elric, ton travail c'pas d'arrêter des pirates, mais d'trouver des sources d'argent pour le G.M.


Elric répondit.

- Roar ! Ils avaient un butin sur leur navire, il est au fond de l'océan maintenant.


Mais ce ne fut pas la perte du butin qui énerva le gros, non, ce fut le fait qu'Elric avait un équipage.

- Eh pis tu vas m'expliquer ce que tu fous AVEC UN PUT...


Il se calma en prenant une grande respiration.

- Avec un équipage.


Elric lui répondit.

- Roar ! C'est à cause de mon charisme, mais ça vous ne pouvez pas comprendre.


Le gros posa la question qui fâche, apparemment, il voulait en savoir plus sur Elric et ses motivations.

- Juste pour savoir mon p'tit Elric... pour toi, ç'veut dire quoi d'travailler au C.P 2 ? C'mment tu organises tes journées j'veux dire.


Elric resta quelques minutes immobiles sans dire un mot, puis il prit la parole.

- Roar ! C'est dur de réfléchir, mes journées je les passe soit à dormir ou à casser du pirate ou toutes sortes d'individu potentiellement dangereux. La dernière fois, un boulanger m'a demandé si je voulais un bâtard. Je l'ai attrapé puis lancer contre sa vitrine, je lui ai répondu. Roar ! Non monsieur, je veux des enfants légitimes.


Puis Elric posa à son tour une question à son formateur, elle aussi était dérangeante.

- Roar ! Monsieur, je voudrais savoir qu'elle est votre but dans le gouvernement, surtout dans une affectation du CP 2 ?



Feat : Derrick Oletto
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Y'a eu maldonne. À un moment donné, le gugusse a pris le mauvais aiguillage. Faudra dire à sa conseillère d'orientation de démissionner. De démissionner puis de se foutre par la fenêtre. "Casser du pirate" ? Mais... mais... ce type qu'est-ce qu'y fout au Cipher Pol ?
Casser du pirate, c'est stricto sensu le boulot des marines. Va falloir que j'en cause à l'administration quelque part, parce que le gars... c'est pas un agent du Cipher Pol. Jamais vu un malentendu pareil.
Quand bien même y voulait rejoindre le bureau parce que ça le faisait mouiller d'être dans dans une organisation secrète ou je ne sais quelle connerie, y'a des brigades du C.P qui se spécialisent dans l'assassinat... ce qu'est pas le cas de la nôtre.
Bon, d'ici à ce que l'état major lui file une autre affectation - parce que là ça va pu - on va essayer de le formater, le mettre dans des cases, des cases si étroites qu'y pourra pas trop en bouger. Comme ça on va éviter les dégâts.

- T'apprendras mon minet qu'au sein d'gouvern'ment, on n'a pas d'but. On obéit aveuglément et on fait c'qu'on vous d'mande. Réfléchir, c'est trahir.

Ouais, je vais partir avec mon minet comme surnom. De toute façon y pouvait pas y couper, il y aurait eu droit tôt ou tard, mieux vaut qu'y s'y habitue dès maintenant. Me demander mon but dans le gouvernement franchement... «Bah le devoir de l'état et l'amour de mon prochain enfin». Triple buse ! Si on bosse comme des forcenés à escroquer notre monde pour financer des caisses secrètes qui serviront à Dieu sait quoi, c'est pas par vocation. J'aime mon boulot, alors là, c'est pas le problème. Mais je sais que mon attribution se limite à prendre le grisbi là où y se trouve et pas poser de question sur sa destination.
De ce que j'en sais, y'a probablement eu des changements de régimes qui se sont fait sur les deniers de l'oncle Oletto. Des putains d'artilleries qu'on dû pilonner des villages remplis à ras bord de mômes qu'ont rien demandé et qu'ont dû dégusté. Tout ça grâce à moi.

- Bon, vu qu'on t'a laissé North Blue pour t'faire la dent - pauv' gosse - j'vais t'présenter tes bourreaux.

Les trois dactylos bougent même pas une oreille. Leurs états de service administratifs leur ont permis d'atteindre un niveau de transcendance spirituelle si élevé qu'y z'en oublient jusqu'au monde qui les entoure. C'est en tout cas comme ça que je justifie leur foutue manie de laisser leurs agents dans la panade chaque fois qu'y z'ont une occasion de servir à quelque chose.
Mon minet l'est pas bien finaud, mais y mérite pas d'y passer. Pas à cause des trois cons là en tout cas.

- Ça c'est César le mal-nommé. T'sais comment qu'on peut voir que c'est un bon espion dissimulateur ? Bah ça fait dix ans qu'l'est ici et jusque là, le G.M a jamais capté qu'il avait jamais bossé.

C'est ça César, lève le majeur en ma direction et celle du gamin. C'est du propre ça, pour quoi on va passer enfin ?

- Rien que d'lever son bras, ça lui a d'mandé un effort surhumain. Avec un peu d'chance y prendra un congé à durée indéterminée pour r'prendre des forces.
Bon, les deux morues là.


- Qui tu traites de morue espèce de gr...

- J'traite pas ! J'qualifie ! Alors les deux morues là j'disais, c'est Ginette et Cunégonde.

Voilà t'y pas que l'autre laideron percée de partout hausse le ton pour dire que c'est pas leur nom. Dans le fond, elle a pas tort, y'en a même qui diraient qu'elle a carrément raison. Mais ni elle ni l'autre méritent qu'on les appelle par leur nom propre. D'ailleurs faut jamais les appeler. JAMAIS !

- Si jamais t'as un pépin, b'soin de r'ssources, de renforts, d'informations, quoi qu'ce soit.... bah t'pourras pas compter sur eux. C'est bon à savoir hein ?

D'un signe de la main, je lui fais signe de cheminer dans mon sillage. J'ouvre la porte, j'écarte de la main l'autre merdeux qu'attendait derrière depuis que je l'ai foutu dehors pis on continue la route jusqu'à ce qu'on arrive aux quais où je monte du doigt le bateau que j'avais pas vu quand je suis arrivé. Parce que faut pas croire, j'ai l'air de rien, mais je suis un bon observateur, un champion du jeu des sept différences.

- C'est à toi ça ?

Même pas j'attends sa réponse.

- Va falloir le désosser. Un agent du C.P, ça n'a pas d'bateau attitré. Première leçon mon minet, t'es un nomade. Un nomade ça n'a pas d'attache, y possède rien. Tu veux t'déplacer d'un point A à un point B ? T'fais comme le péquin moyen, t'prends les transports en commun.

Je vais essayer de lui mettre du plomb dans la cervelle sans lui tirer dessus. En tout cas je vais essayer.

- Parce qu'au fond un agent du C.P... Ça a l'air clinquant c'mme ça, mais t'es à mille lieux d'la réalité. Ton boulot c'est pas d'rouler des mécaniques et monter des gros bras en disant....

Je vais le dire sans m'étrangler, allez Derrick, un effort.

- En disant... groar. C'est même tout l'contraire ! Ton boulot c'est d'ressembler à n'import' qui, d'pas avoir l'air menaçant pour un sou, d'êt' une larve, t'm'entends ? UNE LARVE !
Un espion, personne doit l'voir v'nir. Et pour passer inaperçu, faut ramper.


Encore un qu'a dû lire des illustrés à la con gavés de propagande du G.M où super C.P sauve la veuve, l'orphelin, l'ordre établi et le chat dans l'arbre. En vérité le C.P c'est un type qui rase les murs et qu'attaque de dos des types désarmés parce que... sait-on jamais... y peuvent être dangereux. Et encore ! Là je parle que pour les bureaux les plus reluisants du C.P. Parce que par chez nous, c'est en dessous de ça.

- Nous not' boulot, c'est d'récolter des sous.

Avant même qu'y l'ouvre je l'interromps. Faut quand même qu'y fasse au moins l'effort de comprendre notre boulot.

- Pas en cassant des gueules ! T'as récolté quoi en fouillant leur cale ? Trois berries et d'mi ? La belle affaire. Moi j'te cause millions. Des millions intraçables, obtenus d'manière quasi légale au nez et à l'barbe de tous.

J'ai son intention.

- En gros, faut êt' diplomate, avoir des réseaux, discuter 'vec des types pas très r'commandables et leur serrer la main. La veuve et l'orphelin tu m'diras ? Baise-les ! Mais alors... jusqu'au trognon et sans vas'line.
Pas littéralement hein !


Je me sens obligé de préciser, parce qu'y serait capable de le faire.

- Tu sais c'est qui qu'a pillé l'plus gros magot cette année mon minet ? Non, tais-toi, t'sais pas ! Moi j'vais t'le dire, ce putain d'enfoiré de voleur.... y s'appelle le G.M. Des milliards de milliards de berries d'impôts chaque année pour sa gueule, et ça lui suffit pas ! Sont voraces les p'tits pères du conseil des cinq étoiles !

Tiens, je vais briser ses rêves de gosses parce que... ça mange pas de pain déjà et faut bien dire que ça me démange un petit peu. On va y aller en douceur évidemment. Mais bon, la vérité ça fait pas autant plaisir à dire qu'à entendre.

- Si y'a pu de pirates... si y'a pu de révos... Y sert à quoi le gouvern'ment mondial ?

On va vite lui donner la réponse parce que si y réfléchit trop y risque la rupture d'anévrisme.

- Bah j'te l'dis... à rien. Sans menace, pu personne a b'soin d'payer un protecteur. Pour que l'gouvern'ment mondial puisse maint'nir l'ordre, faut d'abord qui génère du chaos.

Et je me pointe du pouce en souriant comme un gros - que je suis - fumier - c'est plus discutable - parce qu'au fond, cet état de fait, je m'en contente pas mal.

- Et not' boulot mon minet, c'est pas d'éradiquer la pirat'rie... au contraire. Nous ? On doit trouver l'pognon qui servira à maint'nir l'merdier qui justifiera l'existence du G.M.

En ce bas monde, une fois qu'on a un peu graissé les rouages de la machine et capté comment tout ça s'agence, bah on apprend la dure réalité. Là-dessus, soit on l'ignore, soit on la combat - vainement - ou alors on s'en accommode. La cohésion sociale repose sur des paradoxes plutôt perchés. Si on veut la paix, faut préparer la guerre, si on veut instaurer l'ordre, faut entretenir le chaos.
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« Roar ! »


- T'apprendras mon minet qu'au sein d'gouvern'ment, on n'a pas d'but. On obéit aveuglément et on fait c'qu'on vous d'mande. Réfléchir, c'est trahir.



Elric et son "mentor" sortaient du bureau, ils se dirigeant vers d'autres bureaux où l'on pouvait entendre des bruits sur un clavier.

- Bon, vu qu'on t'a laissé North Blue pour t'faire la dent - pauv' gosse - j'vais t'présenter tes bourreaux.


Il y avait trois personnes en train de taper au clavier sans bouger une oreille, ils étaient si concentré que même une attaque de la base leur seraient égales. Le Mentor présenta à Elric les vrais travailleurs du gouvernement, pas ceux qui font bonne figure en costume, mais ceux qui travaillent à plein temps.

- Ça c'est César le mal-nommé. T'sais comment qu'on peut voir que c'est un bon espion dissimulateur ? Bah ça fait dix ans qu'l'est ici et jusque là, le G.M a jamais capté qu'il avait jamais bossé.



- Rien que d'lever son bras, ça lui a d'mandé un effort surhumain. Avec un peu d'chance y prendra un congé à durée indéterminée pour r'prendre des forces.
Bon, les deux morues là.


César essaya de lever la main, Elric lui saisi pour lui serrait, mais un craquement se fit entendre. L'homme n'avait pas réagi, Elric regarda autre part en reculant derrière Derrick. Les paroles énervèrent les deux femmes, elles n'étaient pas d'accord avec leur surnom.

- Qui tu traites de morue espèce de gr...


Derrick répliqua.

- J'traite pas ! J'qualifie ! Alors les deux morues là j'disais, c'est Ginette et Cunégonde.


Elric regarda leur travail et dérangea leur paperasse, il voulait se rendre utile.

- Si jamais t'as un pépin, b'soin de r'ssources, de renforts, d'informations, quoi qu'ce soit.... bah t'pourras pas compter sur eux. C'est bon à savoir hein ?



Sur le chemin du quais Elric et Derrick croisent Shadrack, Derrick d'un geste de la main l'écarta sans lui prêter grande attention, Shadrack fou de rage serra des poings devant tout le monde. Une fois arrivait au quais Derrick montra du doigt le Bateau de Elric, il en était fier de son bateau faut dire.


- C'est à toi ça ?


Derrick n'attendit même pas la réponse d'Elric.

- Va falloir le désosser. Un agent du C.P, ça n'a pas d'bateau attitré. Première leçon mon minet, t'es un nomade. Un nomade ça n'a pas d'attache, y possède rien. Tu veux t'déplacer d'un point A à un point B ? T'fais comme le péquin moyen, t'prends les transports en commun.


Elric entendit le mot désosser, il prit la mouche. Il commença à s'énerver, il tapa des poings l'un contre l'autre.

- Parce qu'au fond un agent du C.P... Ça a l'air clinquant c'mme ça, mais t'es à mille lieux d'la réalité. Ton boulot c'est pas d'rouler des mécaniques et monter des gros bras en disant....


Derrick avait dit le mot de trop.

- En disant... groar. C'est même tout l'contraire ! Ton boulot c'est d'ressembler à n'import' qui, d'pas avoir l'air menaçant pour un sou, d'êt' une larve, t'm'entends ? UNE LARVE !
Un espion, personne doit l'voir v'nir. Et pour passer inaperçu, faut ramper.


- Roar ! Ce cri manifeste la puissance d'un animal que je respecte, ce n'est pas un homme morve qui va me faire la morale sur ma façon de vivre ! Disait Elric avec des muscles contracté.

Sur ces mots Elric sauta dans les airs en direction de son bateau, puis il mit un coup de poing dans la coque de ce dernier, il coula au fond du quai.

- J'ai obéi a vos ordres, Roar !


- Nous not' boulot, c'est d'récolter des sous.


Il continua de parler.

- Pas en cassant des gueules ! T'as récolté quoi en fouillant leur cale ? Trois berries et d'mi ? La belle affaire. Moi j'te cause millions. Des millions intraçables, obtenus d'manière quasi légale au nez et à l'barbe de tous.


Derrick avait son intention.

- En gros, faut êt' diplomate, avoir des réseaux, discuter 'vec des types pas très r'commandables et leur serrer la main. La veuve et l'orphelin tu m'diras ? Baise-les ! Mais alors... jusqu'au trognon et sans vas'line.
Pas littéralement hein !


Elric commençait a l'écoutait plus sérieusement, il n'ouvrit pas la bouche pour lui couper la parole.

- Tu sais c'est qui qu'a pillé l'plus gros magot cette année mon minet ? Non, tais-toi, t'sais pas ! Moi j'vais t'le dire, ce putain d'enfoiré de voleur.... y s'appelle le G.M. Des milliards de milliards de berries d'impôts chaque année pour sa gueule, et ça lui suffit pas ! Sont voraces les p'tits pères du conseil des cinq étoiles !


Derrick décida de frapper fort.

- Si y'a pu de pirates... si y'a pu de révos... Y sert à quoi le gouvern'ment mondial ?


Elric réfléchissait à ses paroles, il savait qu'il n'était pas dans le bon Cipher Pol.

- Bah j'te l'dis... à rien. Sans menace, pu personne a b'soin d'payer un protecteur. Pour que l'gouvern'ment mondial puisse maint'nir l'ordre, faut d'abord qui génère du chaos.


Puis il pointa du doigt Elric avec un sourire arrogant.

- Et not' boulot mon minet, c'est pas d'éradiquer la pirat'rie... au contraire. Nous ? On doit trouver l'pognon qui servira à maint'nir l'merdier qui justifiera l'existence du G.M.


Elric avait déjà détruit son navire, et mit Shadrack à l'écart. Normalement c'était Shadrack qui s'occuper de ce genre de demande, Elric voulait intégrer un autre Cipher Pol.

- Roar ! Je suis prêt à laisser ma place à une personne plus compétente que moi dans l'espionnage et l'infiltration, je voudrais si c'est possible rejoindre le Cipher Pol Number 8. L'aspirant Shadrack, me suivra évidemment.

Elric attendit la réponse de Derrick.


Feat : Derrick Oletto
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Impressionnant. Le gars, d'un coup, y coule son navire. Pas une larme, pas un regret, pas un remord. Ça c'est du gugusse solide. Peut-être bien pour ça que je vais éviter de lui dire que je lui avais demandé de faire ça pour plaisanter. Franchement, j'aurais pas cru qu'y l'aurait fait. Restons digne, droit et faisons comme si on s'attendait à ce qu'y m'obéisse. Y serait capable de mal le prendre autrement.
Le second degré avec lui on va éviter, y serait foutu de se brûler. Putain... l'a quand même carrément coulé son bateau sur une injonction... un malade ce type.Bon ! Ne nous laissons pas distraire.

Ah tiens, y veut pu être dans l'infiltration et l'espionnage. Je fais souvent cet effet là aux nouveaux. Sûrement mon charisme qui les intimide. Quand même, comment l'a pu se démerder pour se retrouver au C.P 2 alors qu'y peut pas blairer l'infiltration ? Moi je vous le dis, ça merde en hauts-lieux, tout fout le camp ma bonne dame. Pauvre minet, l'en a des malheurs. Surtout que quand je vais lui dire que maintenant qu'y veut se réorienter, y va lui falloir un bateau.
Mieux vaut repousser l'échéance le plus loin possible. Me faudra une approche tactique. Je fais mine d'aller aux toilettes, je nage à dix ou vingt lieux d'ici et là je sors l'escargophone pour lui dire «Au fait, fallait pas couler ton bateau».
C'est très subtile dans l'idée, très Cipher Pol même. On croirait pas, mais j'ai vraiment du savoir faire quand y s'agit de foutre le dawa et refiler le bâton merdeux à d'autres. Ça s'apprend.

- Ah la bonne heure que je dis. Sauf que le C.P 8 c'est aussi de l'infiltration. Non, toi ce qu'y t'faut. C'est la marine !

J'aurais jamais cru formuler ces mots là un jour, encore moins dans cet ordre précis. On a jamais besoin de la marine, y vous font chier pour un rien. En tout cas dans ma profession, y me mettent pas mal de bâtons dans les roues, un comble quand on sait qu'on a le même employeur. Tout fous le camp ma petite dame. M'enfin, y faut bien deux trois guignols en uniforme pour donner le change et faire croire aux vieilles dames que le G.M veille sur elles avec bienveillance. La protection des braves gens a plus à voir avec de l'illusionnisme que de la défense concrète.
Mais ne crachons pas sur cette si glorieuse institution qu'est la marine, j'y ai bossé dix ans et je m'apprête à lui jeter mon minet en pâture. Pauvre bête, si y savait.

Prestance oblige, je claque des doigts sous le nez d'un marine qui passe sur les quais et qui vient s'assurer que les nœuds sont fait correctement pis accessoirement pour savoir pourquoi y'a un bateau qu'y vient de couler. On sent le gars consciencieux dans son travail à la manière dont l'a ses mains dans les poches. Le voilà t'y pas qu'y met juste un petit coup de pied dans les nœuds en guise de check up. Un vrai branleur, blasé et fainéant, je.... ça me rappelle moi quand j'étais plus jeune.

- Qwâââ ? Qui me fait.

Désagréable en plus, tout pour plaire.

- Dis voir pisseux. «Pisseux» c'est pour bien montrer à mon minet que je peux tout me permettre vu mes accréditations. Pourquoi que je me priverais après tout ? Y'a une recrue en or qu'y v'z'attend, j'aimerais bien savoir p'rquoi v'vous empressez pas de l'recruter ?

Et du pouce je lui montre Elric en leur présentant comme si c'était la huitième merveille du monde. C'est pas un cadeau pourtant. Le marine traîne les savates puis sort une main de sa poche pour s'essuyer sous le nez avant de la remettre au chaud.

- Qu'est-ce que j'en zais moi ? L'a qu'à pazzer au bureau comme tout le monde. Zi c'est un concours interne ça devrait ze faire vite-fait.

Un accent de West Blue bien prononcé, le gars nous enverrait presque chier. Bah tiens, le voilà même qui part comme s'il en avait rien à carrer de nos tronches. Je le chope à l'épaule pour le ramener à nous.

- Et mais, montre-nous l'chemin au lieu de l'ignorer c'mme si c'était un blaireau.

C'est pas un blaireau, c'est un minet.
La jeune recrue soupire bien fort pour nous faire comprendre à quel point ça l'emmerde pis y demande le nom à Elric. Faut que l'autre lui réponde évidemment.

- Groar, je m'appelle Elric.

Là-dessus mon marine le regarde tétanisé.

- Est... Est-ze qu'y vient vraiment de faire Groar ?

- M'sieur, n'nous rendez pas les choses plus difficiles qu'elles l'sont déjà et emm'nez nous à un d'vos supérieurs pour qu'y m'recrute mon stagiaire histoire que j'puisse retourner bosser.

De la manière dont je formule ça, on jurerait que je cherche à me débarrasser du pauvre matou. C'est un peu vrai, ça, faut pas se le cacher, mais bon, on m'a demandé de le former, je vais au moins l'accompagner jusqu'à ce qu'il ait son rang. Bientôt y pourra casser la gueule à tout plein de gens sans qu'on le lui reproche. Le tout ce sera de lui faire comprendre qui que c'est qu'il a le droit de taper, et qui y faut pas. Mais ça... c'est leur problème.

On suit le marine qu'est un peu déstabilisé - comme quoi le «Groar» c'est quand même vachement traumatisant quand on s'y attend pas - et y nous mène jusqu'aux locaux où y'a le bureau des gradés pour nous mener à l'office de son supérieur. Après y nous envoie chier en faisant croire qu'il a du travail - du travail à la marine, je t'en foutrais petit con - et à nous de nous démerder avec le lieutenant.

- D'vinez l'joli cadeau que j'vous amène ?!

Sans frapper à la porte, sans me présenter, je fais irruption comme le diable. Pour lui refourguer le Elric, faut que je le prenne au dépourvu, qu'il ait pas le temps de réfléchir. C'est ça aussi de bosser au C.P 2, faut savoir baratiner comme un commercial aux dents longues.
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« Roar ! »


- Ah la bonne heure, sauf que le C.P 8 c'est aussi de l'infiltration. Non, toi ce qu'y t'faut. C'est la marine !


Derrick claque des doigts sous le nez d'un marine qui passe sur les quais et qui vient s'assurer que les nœuds sont faits correctement fait, le marine se demande pourquoi est-ce qu'il y a un bateau qui vient de couler.

- Qwâââ ? Qui fit a Derrick.


- Dis voir pisseux. Y'a une recrue en or qu'y v'z'attend, j'aimerais bien savoir p'rquoi v'vous empressez pas de l'recruter ?


Elric était fier que son mentor le nomme recrue en or, il avait sûrement reconnu en lui, un certain charisme. Du pouce Derrick montre Elric en leur présentant comme s'il était une personne exceptionnelle. Le marine traîna les savates puis sorti une main de sa poche pour s'essuyer sous le nez avant de la remettre au chaud.

- Qu'est-ce que j'en zais moi ? L'a qu'à pazzer au bureau comme tout le monde. Zi c'est un concours interne ça devrait ze faire vite-fait.

Elric sorti ses muscles avec une huile qui appliqua dessus, il était devenu huileux, il regarda le marine droit dans les yeux et il lui dit.

- Roar ! C'est un honneur de pouvoir rentré dans les force navale de la marine, je serais faire honneur a nos frère disparut. Disait Elric en prenant une pose de catcheur.

Il ignora Elric et Derrick et part, mais Derrick le saisi par l'épaule.

- Et mais, montre-nous l'chemin au lieu de l'ignorer c'mme si c'était un blaireau.


- Roar ! Je suis un tigre !


- Votre nom s'il vous plaît. En disait cela avec une voix blasé.

Elric répondit une seconde fois, il s'approcha près de lui.

- Groar, je m'appelle Elric.


Il fut tétanisé devant le cri du champion.

- Est... Est-ze qu'y vient vraiment de faire Groar ?


Derrick sauva la mise à Elric, enfin surtout au marine.

- M'sieur, n'nous rendez pas les choses plus difficiles qu'elles l'sont déjà et emm'nez nous à un d'vos supérieurs pour qu'y m'recrute mon stagiaire histoire que j'puisse retourner bosser.



Derrick et Elric suivirent le marine un peu tremblotant jusqu'à ses locaux, ils les laissent devant le bureau de son supérieur, en prétextant qu'il avait du boulot.

- D'vinez l'joli cadeau que j'vous amène ?!


Le lieutenant est prit au dépourvu, il voit Derrick et un type qui ne faisait pas moins de 310 cm de haut pour plus de 100 Kilos de muscle, Elric passe la porte et s'assied tranquillement sur une chaise en attendant les ordres de la marine.

- Roar ! Je suis Elric, futur marine, je suis heureux de vous rencontrer ! Il serra la main au lieutenant si fort qu'un craquement se fit entendre.


Feat : Derrick Oletto
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- Courage ronron ! Pu qu'trente tours de piste pis ce s'ra bon !

C'est un bon ronron. Je sais bien, c'est pas des manières de l'appeler comme ça devant un gradé, mais j'ai oublié comment y s'appelle. Me demande même s'il m'a jamais dit son nom. Quelque part, le triste sentiment que je ne paie jamais attention aux autres m'effleure l'esprit. Et pis après je me souviens que les autres, au fond, j'en ai pas tellement grand chose à carrer.
Je lui ai dit qu'il avait encore trente tours de piste à faire, mais si ça se trouve il les a déjà fait depuis belle lurette. Seulement là on discute avec le lieutenant Ercli - c'est marrant, lui je me souviens de son nom par exemple - y vient aussi de la marine d'élite, alors forcément on a des choses à se raconter.

- Et le bordel d'Saint-Uréa ? Hein ?! T'le connais pas çui là j'suis sûr !

Tout en continuant à regarder le tigrou faire sa promenade, y me répond, l'air détaché, sûr de lui, arrogant, mais dans le bon sens du terme :

- Celui tenu par la mère Ovide ou l'autre avec les tableaux de nobles de l'époque ?

Ah l'enfoirééééééé. Lui c'est un vrai, un pur de chez pur. Ça fait une...non attends, deux heure qu'on cause de nos affectations respectives, de nos permissions tout ça - d'ailleurs l'autre doit commencer un peu à tirer la langue à force courir au pas de course comme ça - et bah le Ercli il a écumé tous les bordeaux des mers. Je le soupçonne même d'en connaître plus que moi. Et pourtant, j'ai donné ! Ah ça ! Le grand chelem de la bite, le guide du queutard, je connais tout sur le bout des doigts, mais lui, on sent qu'il a pas fait cracher que le fusil du temps où y bossait à l'élite.
Tout à l'heure quand on est entrés, j'ai pourtant senti qu'on allait en venir aux mains. L'autre buse qui lui sert la pogne comme un sagouin et pis aussi mon entrée un tantinet invasive, c'est limite s'il avait pas dans l'idée de nous faire passer au peloton d'exécution. Bah au final, l'a renoncé, et c'est tant mieux. Pour nous d'une part, pis aussi parce que maintenant on est copains comme cochons.

Faut dire, dès que j'ai vu la photo de sa division sur son bureau, là j'ai compris qu'y avait méprise, que je causais pas à un fonctionnaire mais à un homme. Tout de suite que je me suis excusé, limite si j'ai pas opté pour la révérence. Avec mon bagout, ça a pas été bien dur de désamorcer la situation. Le temps que je le prenne par les sentiments, et hop ! Emballé c'est pesé, y nous avait à la bonne et on se mettait des claques dans le dos.
Comme quoi le C.P, quand le travail est fait correctement, c'est plus une affaire de savoir causer que de savoir buter. C'est bien pour ça que mon minet l'avait aucune chance dans la profession, l'est éloquent comme une poignée de porte et subtile comme un cul de nymphomane.

Tout de suite qu'y nous a organisé une session de recrutement extraordinaire le Ercli. Y sait rendre service y'a pas à chier. Faut dire qu'y cherchait un prétexte pour pu avoir à faire de la paperasserie. Me demande quand même comment un vétéran de la marine d'élite peut se retrouver à mettre des coups de tampons et gérer le budget cantine d'une base de second ordre. J'ose à peine lui demander. À peine hein !

- Mais dis voir l'arsouille, comment qu'on a transformé un lion de l'élite comme toi en mouette rampante ? Parc'que c'pas pour dire mais niveau déchéance... tu t'poses là.

C'est vrai ça. Moi on m'a recadré parce que je magouillais, mais au final mon boulot est encore meilleur - comme quoi, l'honnêteté ça paie aussi longtemps que tu bosses pas pour le gouvernement - mais lui, on l'a fait passer lieutenant pour le foutre en cage, tu parles d'un gâchis.
Je vois Félindra qui commence à flancher un peu, faut dire qu'un marathon de deux heures à la vitesse de sprint ça use son homme. En fait ça fait un moment qu'il aurait dû être bombardé marine quand j'y pense. Pas besoin d'examen interne vu ses états de service.

...

Baaah, ça lui fait du bien de prendre l'air.

- Allez ! T'tiens l'bon bout grosminet ! Pu que quarante tours et ce s'ra bon !

Pour en revenir à ce qui m'intéressait, je tends un peu l'oreille à ce que va me répondre le lieutenant. L'a l'air vaguement gêné derrière son petit air chafouin.

- Tu sais Oletto, quand on lutte comme j'ai lutté, après avoir perdu tous les copain qu'on a perdu, on finit par s'assagir, se dire qu'il faudra décrocher tôt ou tard avant qu'on nous décroche d'un coup de sabre dans le dos.

Si y mentionne dans le dos c'est parce qu'y m'a dit qu'il était mobilisé face aux mouvements révolutionnaires.

- Alors on ravale son estime, on baisse les yeux, et puis on demande poliment à rentrer dans le rang.

Mes aïeux, c'est que ce serait presque un poète l'ami Ercli. En vérité, j'y aurais peut-être bien été de ma petite larme si mon métier prévoyait pas que je sois capable de dire quand on me délivre la vérité nue ou quand on se fout de ma gueule. L'a beau être droit dans ses bottes, je sens l'embrouille.
Allez Ercli, regarde-moi... tiens le regard.... allez.... je te tiens.

- Et l'vérité ?

- Je me suis pris deux balles dans le cul à Kage Berg, depuis je peux plus courir, donc voilà pour ma retraite dorée.

Même pas que je rigole. Ou si, mais pas trop. Oui, là ça fait sens. Même lui y se marre, c'est dire si y s'en fout. Mais c'est sûr que ça doit pas le faire marrer tous les jours, l'avait l'air foutrement en rogne dès qu'on est arrivé dans son bureau avant même qu'on le fasse chier. Me demande comment y fait pour se retenir de tuer toutes ces putains de mouettes de la régulière.

Bon, le soleil commence à se coucher, on va dire que ça ira pour l'examen de recrutement.

- Allez minou ! T'peux arrêter d'cavaler, l'monsieur y va te dire si t'es accepté.

Honnêtement je sais pas comment il a pu courir autant sans crever d'épuisement. Mine de rien c'est quand même une bonne recrue.

- Bon alors lieut'nant ?... Z'en pensez quoi d'ma recrue ? L'est valable ?

On fait durer le suspense comme ça, pour déconner. En fait les papiers sont déjà remplis. Ercli l'a même nommé caporal, comme ça, pour la beauté du geste. C'est un chic type quand même.

- Allez... on va l'accepter mais... hein... c'est limite limite.

Y dit ça en souriant à moitié. Limite, mon cul. Ce bestiau de tigrou doit être le plus endurant et le plus costaud des mouettes de North Blue, m'étonnerait pas qu'y gagne du galon à force d'enfoncer ses patounes dans la tronche de pirates qui passent par là. M'étonnerait pas non plus qu'y se fasse rétrograder parce qu'il aurait cogné un gradé en le confondant avec un pirate. L'est costaud mais faut éviter de le laisser trop longtemps au soleil ou de lui demander de compter au-delà du chiffre six. Ça l'empêche pas d'être un bon gars.

M'enfin je dis ça je le connais même pas ce gars là. Tout ce que je sais c'est qu'il prend tout au pied de la lettre et qu'y fait «Groar». Enfin là y fait pu rien, y souffle comme un bœuf. Tant mieux, c'est encore quand y se tait qu'y dit les choses les plus intéressantes qu'il a en tête.

- L'est content le caporal matou ?
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« Roar ! »


- Courage ronron ! Pu qu'trente tours de piste pis ce s'ra bon !

Il ose appeler Elric Ronron, ce qui fit grogner Elric. Elric était devant le lieutenant assez chétif, notre champion laissa parlementé Derrick. Ce dernier lui avait dit de faire des tours de piste, Elric n'était pas homme a refusé un défi.

- Et le bordel d'Saint-Uréa ? Hein ?! T'le connais pas çui là j'suis sûr !


Le lieutenant répondit à Derrick.

- Celui tenu par la mère Ovide ou l'autre avec les tableaux de nobles de l'époque ?


Elric commença à fatiguer, mais la fatigue n'était qu'un obstacle dans sa formation pour devenir un champion de premier ordre, le lieutenant et Derrick se tapèrent dans le dos en signe amical. Elric se posa les bras écartés les mains sur la tête contre le mur, il rigola devant ce spectacle.

- Mais dis voir l'arsouille, comment qu'on a transformé un lion de l'élite comme toi en mouette rampante ? Parc'que c'pas pour dire mais niveau déchéance... tu t'poses là.


Il s'adressait au lieutenant, qui apparemment avait gagné son respect. Elric reprit la course, il continua de courir. Derrick s'adressait a Elric, qui continua a courir sans cesse.

- Allez ! T'tiens l'bon bout grosminet ! Pu que quarante tours et ce s'ra bon !



Elric répondit.

- Roar ! Bien chef, je serais vous faire honneur. Disait-il d'une voix épuisée.

Elric n'écoutait pas leur conversation entre le lieutenant et Derrick, il finissait enfin ses quarante tours, il voulut pousser jusqu'à quatre-vingts, mais Derrick l'arrêta aussitôt.

- Allez minou ! T'peux arrêter d'cavaler, l'monsieur y va te dire si t'es accepté.


Elric répondit avec un Roar ! Majestueux, fier de lui.

- ROAR ! Je peu faire mieux, mais merci de m'avoir accepté ! Le Raor avait fait tomber plusieurs soldat de la marine a l'extérieur du bureau.


Elric avait été accepté entant que caporal dans la marine, Derrick lui annonça la bonne nouvelle.

- Bon alors lieut'nant ?... Z'en pensez quoi d'ma recrue ? L'est valable ?


Le lieutenant prit un temps de réflexion pour mettre du suspens, Elric était très calme, mais épuisé.

- Allez... on va l'accepter mais... hein... c'est limite limite.


Derrick s'adressa à Elric qui soufflait comme un boeuf, finalement la course l'avait fatigué.

- L'est content le caporal matou ?


Elric leva le pouce en l'air en direction des deux hommes qui lui étaient supérieurs en terme de hiérarchie, mais le lieutenant s'intéressa de plus en plus a Elric, il voyait en lui un grand potentiel. Le lieutenant soupira, il décida de modifier le grade d'Elric, il prit un tampon et tapota avec sur une feuille d'admission ainsi que sur l'ancien coup de tampon déjà dessus.

- Bon... Je te donne une chance, mais ne me déçois pas, caporal Elric de la marine d'élite.


Elric était devenu un caporal d'élite en même pas dix secondes, le champion afficha un sourire de joie, il serra la main à Derrick, tout ça c'était grâce à lui et au lieutenant, il demande à ce dernier si son aspirant Shadrack pouvait rejoindre lui aussi les forces de la marine.

- Roar ! Merci pour cette affectation chef ! Mais j'ai une faveur à vous demander, mon aspirant un jeune prometteur du nom de Shadrack qui bosse au C.P pourrait-il lui aussi rejoindre mon unité dans la marine d'élite ?


Le lieutenant soupira, il prit un second papier et le remplit, puis vint le coup de tampon.


Feat : Derrick Oletto




HRP :

Avec l'accord de Joe Biutag, Elric passe de Caporal à Caporal d'élite.
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L'est tout content le caporal. Caporal. Je t'en foutrais moi du caporal. Tu prends un gigolo déguisé en marin, tu lui mets une médaille en chocolat sur la poitrine : t'as un caporal. Bon, on va pas nous plus lui bousiller sa bonne humeur à celui-ci, ses supérieurs s'en chargeront très bien à notre place. Caporal dans l'élite en plus. Y va se faire bouffer tout cru. M'enfin, ce que j'en dis...
On m'a mobilisé pour le former, maintenant qu'il est pu au Cipher Pol, y peut bien jouer à la marelle sur des mines anti-personnelle, c'est pu mon affaire. Tant pis si y canne. On enverra un jambon à sa veuve pis le monde reprendra son cours normal.

Même pas eu le temps de lire sur son contrat à quelle division on l'avait affecté. J'espère que lui il a fait gaffe, ça ferait mauvais genre de se présenter à la mauvaise garnison. Maaaais... comme je le disais : c'est pu mon problème. Ça l'a jamais trop été en fait si on y réfléchit.

- Bon allez ronron, j'te laisse te démerder maint'nant. J'ai pris ton numéro d'escargophone, comme ça... si jamais un jour t'as besoin d'aide, tu demandes à papa hein ?

Mon cul oui. Moi j'ai son numéro, lui l'a pas le mien. Mais le temps que ça monte jusqu'au cervelet je serai loin.
Vais pas non plus lui rendre d'autres services au con là. Prochaine fois que je lui cause, ce sera à lui de venir me filer un coup de main. Sait-on jamais si un jour j'ai besoin de renfort... ou d'un bouc-émissaire sur lequel rejeter quelques malversations... Faudra pas qu'y m'en veuille, c'est le boulot qui veut ça. Sacrifier un marine pour un gros tas de pognon, c'est un aléa à inscrire dans la colonne pertes et profits. Rien de personnel.

Bon, je suis là à déjà envisager un scénario où je pourrais faire mon beurre sur son cadavre, mais on y est pas. Non là, la priorité, c'est de foutre le camp, j'ai du travail en retard.
Je dis «Au revoir», je pars comme un héros sans but, démarche lente pis je monte dans la frégate qu'a été affrétée pour moi par Ercli. On va s'en retourner aux choses sérieuses. Prochain arrêt : Poiscaille.
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Passage de flambeau  B109c87a0876791278a82eecf77f32ea5bf7134c_hq
« Roar ! »



- Bon allez ronron, j'te laisse te démerder maint'nant. J'ai pris ton numéro d'escargophone, comme ça... si jamais un jour t'as besoin d'aide, tu demandes à papa hein ?


Elric répondit à Derrick.

- Roar ! Au revoir, j'espère que nos chemins se recroiseront.


Derrick quitta le bureau en disait au revoir aussi au lieutenant, ce dernier ferma la porte derrière lui. Le lieutenant sorti un dossier de son tiroir, il le posa sur le bureau et commença expliquer à Elric où il serait envoyé avec son coéquipier Shadrack.


- Bon... Voici East Blue, toi et ton coéquipier vous serez affecté à la 102ème division de l'élite à Logue Town, vous serez sous les ordres du colonel en charge de la sécurité de l'île.

- Roar ! Je ferai de mon mieux, merci lieutenant, par contre je n'ai plus de navires.


Le lieutenant prit une longue une pause, il soupira et répondit à Elric avec un ton consciencieux.

- Bon... À la rigueur, tu auras le droit à un petit navire où t'es hommes pourrons faire leur devoir dessus, mais ce navire sera utilisé que dans l'urgence d'une poursuite en mer, compris.

- Roar ! Bien mon lieutenant ! Disait Elric avec un ton enthousiasme.


Elric sortit du bureau est parti avec un marin pour voir son petit bateau, le lieutenant avait pris soin de transmettre le message a Shadrack, comme quoi il changea lui aussi de division. Elric arriva enfin au quai, il repéra un petit bateau standard comme tous ceux de la marine, Shadrack qui était le navigateur de leur duo arriva après quelques minutes d'attente. Ils partaient enfin en direction de Logue Town East Blue, durant le voyage Shadrack engueula Elric à cause du changement.


Feat : Derrick Oletto
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