La barque tranchait les vagues, une corde terriblement tendu plongeant dans le grand bleu. Crow, lunettes fumées sur le nez, fumait sa pipe, buvait son saké, les cheveux au vent. Bien étendue, elle profitait de son voyage, n'ayant pas besoin de forcé bien gros. On la traînait vers l'île de Baterilla, où la rumeur circulait qu'on demandait des bénévoles pour la cuisine. Et qui disait bénévole, disait boisson gratuite ! Ça sonnait ainsi entre les deux oreilles de la belle...
Puis, le vent tomba, la vitesse de l'embarcation également. La corde du bateau se détendit, coulant d'avantage. Quelques coudées encore, et bien que l'île était au loin (Crow la voyait à oeil nu), toutes machines s'arrêta. Une mouette piailla. Une ombre immergea au côté de la barque.
L'eau ruisselant sur sa tête d'enfant, la petite sirène regarda de ses grands yeux sa mère. Les mains sur la rambarde, elle haletait. Old Crow ne la regardait pas, préférant fixer le ciel.
« Ma... Maman ? J'suis fatiguée... On pourrait faire une pau ~ »
« Baka ! On f'ra pas d'pauses avant d'être arrivés ! Allez au boulot, c'pas moi qui vais la tirer, gueula-t-elle, son poing venant cogner le coco de sa fille. »
Cri suraiguë, la petite retombait dans l'eau, venant récupérer sa corde. Mais sa tête ressortit, et elle fixa sa mère, qui en faisait de même. Puis elles éclatèrent de rire, et Rosianne tira à nouveau sa matrice, la portant jusqu'à bon port.
Dans les cuisines du chantier, on était débordé. La vapeur, la fumée emplissaient toutes les cuisines, alors que le bruit chaotique des couteaux et le beuglement des cuisiniers en chef cassaient les oreilles. Les charpentiers bouffaient comme des porcs, en laissant la moitié joncher le sol, les couverts revolants. Ça n'arrêtait pas de grouiller, et un chaos monstre régnait. La pagaille, ils manquaient de main d'oeuvre, et ça paressait sur les bords. Un bon coup de pied aux culs, voilà ce qu'il faudrait pour réveiller un peu ces flancs mous !
Entre deux groupes d'affamés, la porte s'ouvrit. Le chef, débordé, se retourna, n'étant pas prêt pour accueillir de nouveaux charpentiers. C'était à peine si il finissait de coordonner pour débarrasser les tables et s'apprêtaient à charger les nouvelles assiettes... Du temps, un sursis, c'est tout ce qu'il demandait ! Pourquoi on ne voulait pas le lui accorder...
Au travers du rideau de fumée, dont il immergea, son mécontentement tomba. Il ne faisait pas face à un énième groupe, mais à des bénévoles ! Le bonheur ! Ils étaient là à point nommé ! Ouvrant les bras grand, il cria sa joie et les accueillis aux cuisines. Bien que tous ne le suivirent pas...
Se posant brusquement à une table, la belle défit son bagage, le posant sur la table. Elle descendit également des épaules sa petite sirène adorée, et la posa aux côtés du sac de toile contenant des ingrédients secrets. Elle se tourna vers le vieux monsieur, gestionnaire du tout. Un sourire se dessina sur le faciès de la brute, alors que celui de l'autre se décomposait. Si Si ! Il faisait face à Old Crow. Réputée pour massacrer ceux qu'elle ne voulait pas connaître dans les bars. Une vraie brute quoi, loin d'être la finesse même de la cuisine moderne. C'était à se demander ce qu'elle faisait là. Charpentier ?
Pourtant, elle était réputé dans sa région comme très sympa...
On juge toujours selon l'apparence, jamais pour ce que les gens sont vraiment...
« Yo, l'vieux ! Ma fille a faim ! Donnes-lui d'quoi, puis montre-moi nos cuisines ! Baka !, pas moyen d'être bien accueillis dans c'bled d'merdeux... Hein ma choupinette ? »
« Yep ! »
Et elles éclatèrent de rire. Une longue journée en perspective...
Puis, le vent tomba, la vitesse de l'embarcation également. La corde du bateau se détendit, coulant d'avantage. Quelques coudées encore, et bien que l'île était au loin (Crow la voyait à oeil nu), toutes machines s'arrêta. Une mouette piailla. Une ombre immergea au côté de la barque.
L'eau ruisselant sur sa tête d'enfant, la petite sirène regarda de ses grands yeux sa mère. Les mains sur la rambarde, elle haletait. Old Crow ne la regardait pas, préférant fixer le ciel.
« Ma... Maman ? J'suis fatiguée... On pourrait faire une pau ~ »
« Baka ! On f'ra pas d'pauses avant d'être arrivés ! Allez au boulot, c'pas moi qui vais la tirer, gueula-t-elle, son poing venant cogner le coco de sa fille. »
Cri suraiguë, la petite retombait dans l'eau, venant récupérer sa corde. Mais sa tête ressortit, et elle fixa sa mère, qui en faisait de même. Puis elles éclatèrent de rire, et Rosianne tira à nouveau sa matrice, la portant jusqu'à bon port.
Dans les cuisines du chantier, on était débordé. La vapeur, la fumée emplissaient toutes les cuisines, alors que le bruit chaotique des couteaux et le beuglement des cuisiniers en chef cassaient les oreilles. Les charpentiers bouffaient comme des porcs, en laissant la moitié joncher le sol, les couverts revolants. Ça n'arrêtait pas de grouiller, et un chaos monstre régnait. La pagaille, ils manquaient de main d'oeuvre, et ça paressait sur les bords. Un bon coup de pied aux culs, voilà ce qu'il faudrait pour réveiller un peu ces flancs mous !
Entre deux groupes d'affamés, la porte s'ouvrit. Le chef, débordé, se retourna, n'étant pas prêt pour accueillir de nouveaux charpentiers. C'était à peine si il finissait de coordonner pour débarrasser les tables et s'apprêtaient à charger les nouvelles assiettes... Du temps, un sursis, c'est tout ce qu'il demandait ! Pourquoi on ne voulait pas le lui accorder...
Au travers du rideau de fumée, dont il immergea, son mécontentement tomba. Il ne faisait pas face à un énième groupe, mais à des bénévoles ! Le bonheur ! Ils étaient là à point nommé ! Ouvrant les bras grand, il cria sa joie et les accueillis aux cuisines. Bien que tous ne le suivirent pas...
Se posant brusquement à une table, la belle défit son bagage, le posant sur la table. Elle descendit également des épaules sa petite sirène adorée, et la posa aux côtés du sac de toile contenant des ingrédients secrets. Elle se tourna vers le vieux monsieur, gestionnaire du tout. Un sourire se dessina sur le faciès de la brute, alors que celui de l'autre se décomposait. Si Si ! Il faisait face à Old Crow. Réputée pour massacrer ceux qu'elle ne voulait pas connaître dans les bars. Une vraie brute quoi, loin d'être la finesse même de la cuisine moderne. C'était à se demander ce qu'elle faisait là. Charpentier ?
Pourtant, elle était réputé dans sa région comme très sympa...
On juge toujours selon l'apparence, jamais pour ce que les gens sont vraiment...
« Yo, l'vieux ! Ma fille a faim ! Donnes-lui d'quoi, puis montre-moi nos cuisines ! Baka !, pas moyen d'être bien accueillis dans c'bled d'merdeux... Hein ma choupinette ? »
« Yep ! »
Et elles éclatèrent de rire. Une longue journée en perspective...
- Spoiler:
- J'avais pensé à un épéiste pour l'autre cuistot, de quoi qui coupe net, précis et rapidement les aliments. Moi, je serais sûrement plus du genre à mélanger et pétrir... Pour le p'tit homme, je sais pas x)
Aussi, trouves un moyen d'intervenir ! Mais bon, je peux me charger de la rencontre, et toi, tu peux faire un post d'entrée tout comme moi ^^"
J'espère ne pas te décevoir ><
Dernière édition par Old Crow le Lun 11 Juil 2011 - 20:15, édité 1 fois