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Lilou B. Jacob [Test rp]

Lilou B. Jacob

Friend of the Night
Lilou B. Jacob [Test rp] 1_bmp10

Age : 20 ans
Sexe : Femme.
Race : Pas de taille gigantesque, de nageoire ou d'aile : Humaine, pour sûr.
Rang : /
Métier : Ingénieur
Groupe : Civil, pour l'instant.

But : Découvrir, explorer, repousser les limites de la création. Pour Lilou, rien n'est plus beau que de construire, la raison pour laquelle elle exerce son métier, et elle tient à pousser le vice aussi loin qu'il est possible de le mener, comme elle a pu le faire pour Bee, son robot.
Équipements :étant incapable de se battre au corps à corps à cause de sa maladie, Lilou utilise une arme de substitution. Si elle ne considère pas Bee comme tel à la base, on peut dire que celui-ci est là pour être un véritable garde du corps. Bee, c’est son robot : mesurant près de 3 mètres, imposant, jaune et munis de toute sorte de gadget que Lilou ajoute et améliore au fur et à mesure de ses expériences. Il a aussi mangé un fruit du démon (comme l’épée qui a le fruit de l’éléphant dans l’arc Water Seven) : Le fruit Zoan du Canard (c’est ce fruit qui a conféré à Bee sa couleur, sa capacité (minime) de vol, ainsi qu’une vue très développée. Fruit qu’il n’utilise que très peu, celui-ci lui a surtout et avant tout donné vie). Bee peut aussi devenir une armure d’acier contrôler par Lilou, mais que dans un cas extrême et jamais atteint jusqu’ici, car il devient trop dangereux pour l’humaine de se servir de son corps.

Code règlement (2): ...ou pas ♪

Physique & Psychologie.




Matricule 19921209 échappé 12 ans auparavant. Rassemblement de témoignage sur 19921209, ici appelé Lilou B. Jacob.

Matelots Ohio, tireur d’élite.


« Bah euh... Faut dire que je ne l'ai pas trop vu, mais elle a fait un boulot de folie... C'est hallucinant comme elle a amélioré mon canon en même pas deux heures ! La plupart des ingénieurs de la région font cela en deux jours, mais pas elle ! Et du bref de ce qu'on a parlé, elle a l'air plutôt sympa et très énergique... La plupart des marines qui vont la voir sont plus que satisfaits de son travail et ils veulent tous l'inviter à prendre un café ou à déjeuner, mais elle refuse toujours. Vous pensez qu'elle a un copain ? Non parce que si vous allez la voir, vous pourrez lui dire de ma part que je la trouve vraiment mignonne… »

Mr Harry, dit « Papi Harry ».

« Elle n'aime pas qu'on le lui rappelle, elle a en horreur d'être défini par cette tare qu'elle porte en elle depuis sa naissance et elle serait même capable de se mettre dans une colère noire si on le lui dit. Elle estime ne pas avoir à être défini par ça, mais c'est la vérité : elle a la maladie des os de verre depuis qu'elle a vu le jour... Et c'est bien à cause de ça qu'elle est petite et maigrichonne ! On a toujours l'impression qu'au moindre coup de vent, elle va s'envoler, ou que si on la sert trop fort, elle va se briser ! S'ajoute à ça, sa petite taille et à sa carence musculaire. On pourrait la qualifier de maigre, mais c'est loin d'être la cause de son appétit vorace, capable d'engloutir un buffet entier juste pour un petit creux : c'est un parasite qui dévore tout sur son passage ! Son organisme encaisse le plus gros des repas et aide Lilou à tenir toute une journée et il faut dire qu'elle en a besoin, la gamine ! Parce que vu ce qu'elle peut faire !
Pour moi, c'est comme ma petite-fille, je la considère comme ma petite-fille. Elle est tout ce qui me reste et si un chenapan cherche à l'approcher, ne vous inquiétez pas que je lui fais la tête au carré moi ! Eh ! Vous, le journaliste... Ne louchez pas trop dessus, vous voulez !... Bref, nous disions ? Ah, oui ! Lilou, elle est adorable et très vivante, un peu trop parfois... D'un dynamisme à toute épreuve, qu'on a l'impression qu'elle se fait des piquouses pour bouger autant dans la journée et il faut dire ce qu'elle peut bosser la gamine ! Elle-n'arrête-pas ! C'est grâce à elle que ça marche si bien, parce qu'en plus d'être rapide et efficace, elle est aussi très imaginative et créative ! J'ai rarement vu quelqu'un monter une machine aussi vite, la réparer aussi vite, l'imaginer aussi vite, enfin... Vous voyez ce que je veux dire !
Je crois que chez elle, c'est un peu comme une passion, vous voyez ? Non parce que, déjà petite, elle écoutait tout ce que je lui disais sur ça et puis elle refaisait comme moi, parfois même elle faisait mieux que moi, elle réparait mes bêtises et tout... Elle est impressionnante là-dedans ! J'n'ai jamais vu une femme être aussi douée avec une arme dans les mains, pas tant au niveau de la réparation, mais aussi au niveau des rajouts qu'elle fait, des ajustements. Elle créait de ces trucs ! C'est pour ça que les marines font souvent appel à elle et qu'elle commence à avoir une belle notoriété auprès d'eux ! Ils n'arrêtent pas de la draguer, mais j'crois qu'elle est plus amoureuse de son robot que du reste. Ça n'l'intéresse pas trop, tout ce tintouin des mecs, vous suivez ? »

Mme Inoue, la boulangère.

« Lilou Jacob ? Oh ! Un bout en train cette petite ! La décrire en trois mots ? Eh bien, je dirais... énergique, agréable, souriante. Mais vous savez, ça n'a pas toujours été le cas ! Non, non, non, c'est qu'elle a vraiment bien grandit en fait. Quand elle est arrivée, elle était peureuse de tout, chétive, on avait toujours la crainte qu'elle ne se brise... Faut dire qu'avec sa maladie, ce n'était pas toujours facile pour le vieux Harry. Mais elle est devenue très belle, très vivante, je crois que ce qu'il fait le plus son charme, c'est sa passion, sa détermination. Elle obtient toujours ce qu'elle veut, comme la fois où elle voulait absolument le dernier chausson aux pommes et qu'elle n'a pas hésité à se battre contre son ami Atsu, mais tout le monde l'appelle Jeronimo parce que c'est un véritable casse-cou... Enfin, cette histoire, ça a fini à l'hôpital parce qu'elle s'était cassé la jambe, mais elle l'a eu son chausson aux pommes ! »

Mr & Mme FUNKON, boucher & charcutier.

« HAHAHAHAHA LILOU ! HAHAHAHAHA ! ELLE EST SI MIGNONNE VOUS NE TROUVEZ PAS ?! LA PLUPART DES GARCONS DE L'ÎLE VEULENT L'EPOUSER, MAIS MOI JE CROIS QUE C'EST JERRONIMO QUI Y ARRIVERA EN PREMIER ! FAUT DIRE QU'ELLE A SON CARACTERE LA PETITE ! ET C'EST CA QUI LEUR PLAIT LE PLUS ! HAHAHAHAHA !
- Tu n'es pas obligé de crier comme ça chéri ! Ce qu'il veut dire c'est qu'elle ne laisse personne indifférent. Parfois, je la trouve un peu vulgaire, tu ne crois pas chéri ?
- VULGAIRE ? HAHAHAHA !
- Enfin, un peu... Elle met souvent des habits très provoquant et elle n'a pas la langue dans sa poche, mais je n'irai certainement pas jusqu'à dire que c'est une maryse-couche-toi-là ! ça, certainement pas ! Harry l'a très bien éleve et elle mène les autres avec une main de fer !
- UNE MAIN DE FER, TU PEUX LE DIRE ! AVEC BEE, MÊME SA MALADIE PASSE INAPERCU ! HAHAHAHA !
- Tout à fait, ces deux-là sont inséparables. Je ne sais pas trop comment un robot peut être vivant, c'est l'un des grands mystères de Lilou... Parce qu'elle en a plusieurs, la petite !
- TU PEUX LE DIRE !
- Oui, elle est très secrète sur ce qu'il lui est arrivé avant de venir sur l'île, elle n'en a parlé à personne et à chaque fois que l'un d'entre nous a voulu aborder le sujet, elle s'est contentée de se murer dans un silence infranchissable. Elle est étonnante, mais très silencieuse, on dirait qu'elle souffre un peu, tu ne trouves pas ? ...
- ... ... ...
- Enfin, sur l'île, on s'est tous un peu occupé d'elle, mais c'est Harry qui a tout donné pour elle et qui continue à la protéger, comme Bee. C'est une petite famille maintenant et on est tous content que les choses aillent si bien pour eux. »

Colonel de la Marine, Ganrai.

« Lilou B. Jacob… Hmmm… Connais pas. »

Jerronimo.

« Pourquoi vous me parlez d'elle, heiiiiin ? Vous voulez savoir quoi de plus sur cette harpie ?! C'est qu'une garce têtue et égoïste et je ne comprends vraiment pas comment on peut l'aimer ! Pourquoi je la déteste ? POURQUOI JE LA DETESTE ?! Je vais vous dire, moi : elle se sert des gens comme si c'était des jouets, ou des robots et puis après, après les avoir séduit et les avoir dans sa poche, elle les jette comme de vulgaire poupée ! Elle est bien mignonne, hein, la Lilou ! Mais moi, je la connais assez pour savoir que ce n'est pas un ange ! Elle est égocentrique, narcissique, égoïste, j'en passe et des meilleurs ! Avec des penchants menteurs et manipulateurs, mais c'est tout à son honneur vu qu'elle ne se fait pas avoir... Quoi ? QUOI ? Comment ça j'ai mal pris le râteau qu'elle m'a mis ? Tu veux que je t'éclate la gueule, connard ?! J'n'ai JAMAIS voulu sortir avec cette fille ! Jamais ! Vous croyez quoi ? Que c'est parce qu'une fille sait se servir d'une clef à molette que forcément, on a le zizi-en-folie ? Bah non, désolé ! L'amour, c'n'est pas ça... C'n'est pas comme ça !
Si j'avais dû l'aimer, être amoureux d'elle, ça serait certainement pas pour son talent incontestable en mécanique et ingénierie... ça serait plutôt pour son sourire ! Vous avez vu son sourire ? Je n'suis pas le premier à le trouver très beau, ni le dernier. Mais elle sourit si peu ! Et puis, vous l'avez déjà entendu rire ? Parce que moi, oui ! Et chanter ? Bon, elle chante hyper faux, pire d'une casserole qu'on taperait contre un mur, mais c'est quand même sa voix, à ELLE ! Et elle a ce petit quelque chose... Ne t'avise pas de l'approcher toi ! Elle est à moi ! Je suis son ami depuis son arrivée sur l'île, depuis qu'elle a 8 ans et je sais la plupart des choses à savoir sur elle. Je ne m'octroie pas le droit unique de pouvoir la rendre heureuse en amour, mais il me semble être pour l'instant le plus à même de le faire... Reste à voir si quelqu'un peut vraiment me concurrencer sur terre, ce qui m'étonnerait ! Toute façon, elle est trop dure à vivre... »

Dr Fukushira.

« Mlle Jacob, un très bon cas d'Ostéogénèse imparfaite. Sinon, une jeune fille très agréable et sympathique, qui se contente du minimum syndical lorsqu'elle communiquait avec moi. Un psychologue la considèrerait probablement comme un cas de choc post-traumatique intéressant, qui se terre dans le silence pour fuir sa souffrance, un refoulement constant de ce qu'elle a vécu. Au niveau de son corps, mis à part un IMC que beaucoup d'autres diraient comme insuffisant vis-à-vis de la norme, l'on ne peut que constater un corps parfaitement symétrique, une osmose parfaite. Elle est venue se plaindre à moi de la petitesse de sa poitrine, mais cela est dû à du génétique et je ne peux rien y faire. Mise à part des hormones et une sensibilité à fleur de peau, je n'ai rien à dire de particulier sur cette jeune fille. Elle est fraiche, un peu froide de temps en temps et d'une franchise qui en désarçonnerait plus d'un, mais son caractère fait partie intégrante de son charme inexplicable. J'ai souvent noté des signes de stress s'exerçant sur son physique : rougeur, teint pâle selon la situation, elle a la mauvaise manie de se manger les lèvres, ainsi que les ongles des mains. J'ai dû par deux fois lui trouver un traitement contre les insomnies et les migraines, signe d'une grande activité cérébrale. Oui, elle pense trop, c'est bien cela. »

Le groupe d’ado de la ville [Catégorie gros-boulets].

« Lilou… Ouais, elle est bonne.
- Ouais !
- Ouais !!
- Ouais.
- Mais elle n’a pas trop de nichons.
- Ouais !
- Ouais !!
- Ouais. »

Bee. [vous aurez ici une traduction approximative car le langage du robot est constitué de signe en tout genre]

« Lilou, elle est super. Top. Cool. Sympa. C’est mon ami à moi aussi. Elle est ma meilleure amie. Parfois un peu folle et déranger. Je suis là pour la protéger. Je l’aime beaucoup. Je la suivrai partout. Non, je ne vous laisserai pas aller lui parler, elle travaille. »

Compte rendu des témoignages :

Apparait comme une jeune fille simple et dynamique, têtue et sûre de ses capacités. Charmante : petite et chétive à cause de sa maladie, élancée malgré tout à cause de sa taille fine, sa finesse l'agrandit donc en conséquence. Petite poitrine (qui, selon les dires de ses proches, la complexe énormément), ventre plat, jambes longues et musclés (seul membre qui n'apparaît pas comme à peu près normal (à noter une déformation du genou dû à une fracture antérieure, celui-ci dévie légèrement, mais ne l'empêche pas de courir ou de marcher)). Cheveux longs et bruns, tombant sur ses épaules, souvent remonté pour ne pas la gêner. Yeux marron-vert, couleur qui diffère selon la luminosité extérieure. Traits féminins mais airs durs. Épaules courbés vers l'avant à cause d'un dos vouté (cause probable d'une scoliose sous-jacente difficile à rectifier au vu de sa première difformité), bras très fins avec au bout des mains d'artistes : doigts affinés, ongles limés, fais pour le dessin et la création en tout genre. Manque flagrant de force physique (potentialité d'un danger au niveau de son intégrité physique quasi-nul. Potentialité d'un danger au niveau de son psyché conséquent à ses créations). Le sujet n'a pas l'air dangereux, elle arbore un air sympathique et inoffensif, mais il faut se méfier de ses capacités, tant intellectuelle qu'au combat : Professionnel des armes, à feu ou à lame, améliore le plus simpliste des mécanismes pour en faire un outil complexe et souvent agressif.


Il était une fois...


« Waou, vous en avez fait une petite merveille ! Vous avez un de ces talents mademoiselle !... »

Le Hangar était plein, blindé comme à son habitude. Dans tous les coins s'entassaient des accessoires métalliques, passablement ordonnés dans des colonnes de fer. Mon bureau se trouvait au milieu de l'immense pièce et juste à côté de celui-ci se tenait Bee, assis sur un tas d'acier découpé sur lequel il avait l'habitude d'être. Un homme en tenu de Marine était appuyé sur le bureau, me parlant de tout et de rien, de ses fabuleuses aventures, des pirates qu'il avait courageusement combattu, dans le but de m'impressionner. Il contracta par instant son biceps, me prouvant de ce fait sa force incontestable. Il se pencha vers moi, soufflant dans mon cou comme pour me séduire :

« Je me disais, que peut être si vous n'étiez pas trop occupé, on pourrait aller boire un verre ensemble, qu'est-ce que vous en pensez ? »

De l'autre côté du bureau, Jerronimo s'était assis sur la petite chaise en bois, regardant avec des yeux noirs l'Apollon à mes côtés. Ses pensées étaient diverses, mais toutes sur le même sujet : comment est-ce qu'il allait lui faire la peau. Il y songeait depuis que l'autre homme était rentré dans le hangar pour réceptionner l'arme et qu'il avait commencé à me faire du gringue. Il bouillonnait de l'intérieur, rêvant de lui arracher les viscères à coup de dents, de l'énucléait par simple plaisir pour ensuite fourrer ses yeux au fin fond de sa gorge, tandis que moi de mon côté, je n'en avais strictement rien à faire. J'étais concentrée, répondant vaguement à ses questions par des grognements distraits et purement désintéressé. J'étais tellement concentrée que je ne remarquai même pas lorsque Jerro se leva et qu'il s'approcha du Marine. Il posa sa main sur l'épaule du gars, lui soufflant d'un air menaçant :

« Hé, ça ne te dirait pas de te tirer d'ici ? »

L'autre changea de faciès, regardant le jeune garçon de haut en bas, avec dédain. Il enleva d'un mouvement sec la main de Jerro de son épaule solide et lui dit doucement :

« Excuse-moi, minot, c'n'est pas à toi que je parle. Alors, tu dégages...
- Aaaaah ouaaaais ? »

Ils se fixaient tous les deux en chien de faïences, les crocs sortis, se foudroyant du regard sans jamais se quitter. Et puis, la première insulte fusa, venant du Marine, qui se reçu en retour une énorme baffe. La bagarre commença : Jerronimo lui fourra dans la bouche le premier boulon qu'il trouva, tandis que l'autre tentait vainement de lui tirer dessus avec le pistolet que j'avais amélioré. Rien à faire, il ne savait pas s'en servir, ce qui me fit soupirer. Si c'était pour l'user de la sorte, ça valait bien la peine que je me donne tout ce mal. Toujours concentrée sur la visse que je serrais délicatement, je fus contrainte et forcée de sortir de ma torpeur lorsque je reçus à l'arrière d'une crâne un éclat de bois de mesurant pas plus de cinq centimètres.
Ils me mettaient hors de moi, à se battre pour des broutilles pareilles. Jerronimo n'était qu'un crétin, le Marine qu'un abruti fini. Il était de ce fait hors de questions que je sorte avec l'un ou l'autre. Le rouge me montait aux joues, une frustration encore plus grande s'emparait de moi : ils me gênaient, ils me dérangeaient tous les deux avec leurs bêtises. Au début, ça n'avait pas d'importance parce que je savais faire abstraction de tout, mais maintenant qu'ils m'avaient sortis de ma concentration, qu'ils avaient sauvagement saccagés mon idée, je n'en pouvais plus. Ma patience avait des limites.

« VOUS ALLEZ LA FERMER TOUS LES DEUX ! Hurlai-je en me tournant vers eux, balançant ce que j'avais à porter de main pour les assommer. »


Le Marine réceptionna avec sa tête la clef à molette que j'avais lancée, Jerronimo, lui, c'était le tournevis en acier qui le terrassa. Le silence revint d'un coup dans la pièce. Bee émit un bruissement significatif, signe qu'il riait de la mésaventure de ces deux abrutis. Il se leva de son siège de métal, attrapant le jeune marine par le col délicatement. Il le porta jusqu'à son visage et lui asséna une pichenette qui l'expulsa du hangar. Il secoua la tête en signe de satisfaction, tandis que l'homme s'écrasa vingt mètres plus loin contre une montagne de bouts de bois coupés. Il était assommé, inconscient et de ce fait, silencieux...

Ce silence était un soulagement. Un soulagement lourd de sous-entendu à chaque fois, pour les mêmes raisons, mais un soulagement qui m'était à présent nécessaire pour comprendre... Pour comprendre qui j'étais, ce que je faisais, ce que je créais... à ses pensées, mes yeux se posèrent sur Bee, qui lui aussi me fixait comme passionné par ce que je faisais. Il voulait m'aider, m'aider pour tout...

CHAPITRE o1 - My Name is Hanabi.


Ce Chapitre est une ébauche de ma vie dont je n'aurais certainement jamais connaissance et en finalité, pour ma conscience, vaut mieux que le premier acte de mon existence reste un éternel doute, vierge de tout soupçon. Parce qu'il n'y a aucune fierté à être ce que je suis, à avoir été créé dans de telle condition. Etre pour sa propre mère la preuve même de sa vie ratée, de sa souffrance en finalité. Ma chair est l'antre de ce que Dieu a pu faire de meilleur comme de pire, le sang de deux êtres qui se sont unis sans le consentement de l'un des deux, l'enfant non désiré d'un accident de parcours, d'un accident qu'on préfère nommé « accident » pour soulager les esprits et lever de nos têtes une charge immense.

Comme vous l'aurez malheureusement compris, je suis l'enfant d'un abus, non désiré et surtout abhorré. Et heureusement, je n'en saurais jamais rien. Ma mère, je ne connais pas son nom, mon père encore moins et je ne saurais mettre un visage sur ces termes inconnus. Comment est-ce qu'ils étaient ? Qu'est-ce qu'ils faisaient ? Dans cette optique, je ne peux répondre à aucune de ces questions : mes parents sont d'illustres inconnus qui n'ont pas voulu de moi. C'est ce que j'ai toujours compris, ce à quoi j'ai voulu me raccrocher pendant tout ce temps.
Ma mère était une femme de chambre, plutôt mignonne, qui n'avait de problème avec personne. Elle s'occupait d'une maison pour gagner sa vie et rêvait après une vie sereine et sans histoire : rencontrer l'amour, fonder une famille, se marier et vieillir heureux. Malheureusement, le destin ou le hasard, selon comment vous aimer l'appeler, a mis sur sa route l'homme de tous ses cauchemars. Il n'était pas laid, ni beau, un peu trop violent, refoulant de la colère et de la haine contre le monde entier. Il n'était personne, à part un vulgaire pirate corrompu par le vice. Ce soir-là, il croisa ma mère et eut l'envie de soulager une pulsion. Elle ne fut qu'une de ses innombrables victimes.

Les patrons de ma mère, mis au courant des circonstances de cette fécondation, avaient pris la peine de l'aider dans cette épreuve : ils l'avaient logé et nourri, fourni un emploi pour qu'elle puisse vivre, s'étaient occupés d'elle comme ils l'auraient fait avec une soeur ou une amie, enlevant de ses épaules un autre poids qui n'auraient fait que l'accaparer d'avantage. Ils avaient été des gens bien et elle avait eu la chance de les connaitre. Au bout de neuf mois d'une grossesse douloureuse pour l'esprit, ma mère accoucha. Après ma naissance, elle décida de m'abandonner, pour enlever un poids supplémentaire de ses épaules...

Elle frappa à la porte d'un orphelinat et décida de me laisser ici, car elle n'avait pas la force de me garder, de m'éduquer. Ma vue lui était insupportable, insoutenable. J'incarnai pour elle la cruauté du monde et de l'espèce humaine et en mon être résidait un vice caché qu'elle préférait largement abandonner plutôt que de le voir grandir. Elle ne laissa qu'un nom, « Hanabi », et la certitude qu'elle ne reviendrait jamais me chercher. Elle me posa dans les bras d'une bonne soeur qui la supplia de ne pas faire ce qu'elle faisait... Cette femme sans visage et sans prénom fit volte-face, se gardant d'écouter les demandes de la nonne et à travers cette nuit triste, s'évanouit définitivement, sans laisser une once d'espoir...
Là ne perçait que les cris d'un bambin fraichement laissé, qui ne pleurait pas parce qu'il venait de perdre la raison de son existence, mais parce que dans son corps, quelque chose s'était brisé avec son âme. Selon les dires de soeur Hina, j'avais passé la nuit entière à hurler, sans m'arrêter, m'époumonant sans cesse, réclamant quelque chose qui ne venait pas. Selon elle toujours, ils avaient tout essayé pour me calmer, absolument tout, jusqu'à se décider de faire venir un médecin pour venir à bout de mes cris incessants... Le diagnostic tomba quelques jours plus tard : Ostéogenèse imparfaite, maladie des os de verres de niveau 1.

« Lorsqu'on n'est pas destiné à être heureux, rien ne sert d'essayer. »

En ce qui concerne mes parents : ma mère se reconstruisit comme elle le put, bouchant les fissures de sa vie avec ce qu'elle avait sous la main. Elle épousa un Marine quelques mois après ma naissance (mis au courant de mon existence), avec qui elle eut un fils, qui devint marin à son tour. Mon père continua ses frasques douteuses durant toutes ces années, sans jamais se soucier du mal qu'il faisait, se détruisant progressivement avec l'aide de l'alcool et de la cigarette.


CHAPITRE o2 – Something to Believe In


A vous dire la vérité, lorsqu'on a trois ans et qu'on est privé de tout contact avec les gens pour des raisons de santé, on a plus l'impression d'être puni plutôt que d'être malade. Toutes ces années à l'orphelinat avaient été pour moi comme une punition sévère : j'étais sans arrêt chez le médecin, qui devait surveiller les évolutions de ma maladie (maladie dont je ne comprenais rien à l'époque, qui me paraissait bénigne et sans importance), ou dans le plâtre après m'être casser un bras, une jambe, une côte ou tout ça à la fois. Je n'avais qu'une envie : apprendre auprès des autres et découvrir, mais les autres me fuyaient comme la peste, disant que c'était trop dangereux pour moi de rester avec eux.
J'étais alors destinée à une solitude pesante, s'ajoutant à sa compagne de toujours : l'absence. Personne n'avait l'air de comprendre mon malheur, personne ne voulait comprendre finalement. J'étais en quarantaine, de tout, de rien, de l'homme et de ces enfants. J'avais l'impression de ne pas avoir le droit de connaitre la douceur de l'amitié, des accolades entre copains, des jeux d'enfants, des joies de la vie. Si l'orphelinat à la base n'était pas un endroit plaisant parce qu'il était porteur de souffrance, il était pour moi une sorte de prison sans issue, dans laquelle j'étais obstinément seule.
Quand d'autres avaient des compagnons de cellule, j'avais, quant à moi, mes yeux pour pleurer et une vague peluche qui ressemblait à un lapin. L'on se refusait à admettre que j'allai mal, parce que les sœurs et les médecins s'occupaient de mon cas, mais au fond, je n'étais pour eux qu'une simple maladie, comme définit par celle-ci plus que par l'existence de son hôte. Résignée, obligé de l'être, je perdis ainsi l'espoir de connaitre les bases d'une enfance simple. Dès que j'eus l'âge de me réfugier dans un autre monde que celui des humains, je saisis l'occasion. L'irréel était tout ce qui me restait et tout ce que l'on ne pouvait pas m'enlever.

Ainsi, à l'orphelinat, j'étais la « petite-fille-bizarre-qui-ne-peut-rester-avec-personne-sans-se-casser-un-os », ou encore « celle-qui-dessine-des-machines-étranges-sur-des-bouts-de-papiers ». Des bouts de papier qui commençaient progressivement à avoir du sens. A devenir ce que j'avais de plus cher, qui pouvait un jour exister. J'étais précoce à ce niveau, ça, on ne pouvait que l'admettre. Mon imagination était fertile, elle créait des tas de choses utiles, à un tel point que Soeur Hina commença à s'intéresser à mon cas.
A quatre ans, elle m'enseigna les maths et commençait à approcher des sciences (1+1=2 et comment on fait des bébés), m'expliquant tout ce qu'elle savait à ce sujet. Auprès des médecins, je compris le fonctionnement du corps humain, grossièrement à l'époque, et mon esprit ne put que faire le rapprochement avec les machines que j'imaginai : mon corps n'était qu'un robot ! J'étais un robot ! J'avais cette conviction ! Bon, il fallait l'admettre: un robot défectueux, avec des pièces rouillées, en piteuse état, mais un robot qui marchait, qui parlait, qui pensait et ça suffisait à chaque fois pour faire germer dans ma tête d'autres idées encore plus folles.
Dans la petite bibliothèque de la ville, je ne cherchai que dans les rayons sur la mécanique et ce qui touchait aux moteurs. Parfois aux réactions chimiques, pour mieux les comprendre. Je n'y comprenais rien, mais j'appris tout par cœur, persuadé que ça me servirait un jour. Et à cinq ans, quand vous apprenez par cœur une phrase comme « système destiné à limiter, voire supprimer les oscillations d'un objet ou à isoler un objet de vibrations par dissipation d'énergie. Les vibrations libres ou forcées correspondent au mouvement d'une masse sur un ressort », je peux vous assurer que le tchécoslovaque à côté vous parait beaucoup plus simple.

J'étais assez éprise du sujet pour accepter ces gymnastiques de l'esprit, sans même savoir qu'un jour, ces définitions farfelues me sauveraient la vie.

Je créais des schémas et les montrai aux autres en leurs expliquant que c'était ce que je voulais créer : des poivrières qui servaient du poivre et qui épluchaient les oignons sans pleurer, des cadenas sans clef qui ne s'ouvraient qu'à la voix de leur propriétaire, des ventilateurs qui faisaient de la musique en tournant. On me disait que j'étais bizarre, voir un peu folle, mais pour moi, ces folies n'étaient que des projets fantastiques. Je leurs prouvais alors que j'étais capable de tout et que ce n'était pas une maladie en bois qui allait m'arrêter.
Enfin, je me destinais à l'ingénierie, sans savoir ce que la vie me réservait. J'avais hâte d'être grande. Et j'y croyais.
Un soir de Mai, l'horizon s'assombrit pour tout notre village. Un bateau fit escale à notre port, déchargeant sur nos terres une horde de mercenaires assoiffés de sang. Ils pillèrent le village dans un premier temps. L'Orphelinat étant plus en retrait, les enfants et les Sœurs pensèrent avoir le temps de se préparer, mais ces Hommes arrivèrent très vite à la porte du bâtiment, la défonçant à coup de canon. Je ne me souviens pas de grand-chose, ma mémoire étant troublée. Je me souviens avoir eu très peur, de mourir, de me perdre, d'oublier. Je me souviens aussi du sang qui avait giclé sur mon visage lorsqu'un mercenaire tira sur un gamin à côté de moi. Je me souviens m'être fait trainer force dans les longs couloirs froids. Sœur Hina me cacha dans la petite bibliothèque, me priant de ne surtout pas bouger et je fis ce qu'elle me dit, trop terrorisée.
On me retrouva pourtant des heures après, alors que tout avait été dévasté par cette marée humaine. Un gros puant me tira de sous ma table, m’attrapant par le bras sans se gêner pour me brutaliser un peu. Je sentis mon épaule se déboiter sous cette pression, tandis qu’il me soulevait sans gêne, me demandant si je voulais vivre ou mourir. Pour moi, les bruits étaient différents à ce moment-là, me parvenant comme étouffer. Je ne sentais que la douleur dans mon épaule, comme si on enfonçait des aiguilles sous la peau et qu’on s’amusait à me bouger pour qu’elles me transpercent un peu plus. Rien ne put sortir de mes lèvres, ni cris, ni mots, tant j’avais envie de vomir…
Je craignais juste que mon bras ne se casse. Voyant que je ne répondrai rien et surtout, que je n’avais visiblement pas peur de lui, il décida de m’amener sur son navire, espérant nourrir de la peur pour mieux me torturer. Il me reposa à terre, m’attrapa par les cheveux et me tira sur plusieurs mètres. Je ne pouvais ni me défendre, ni me débattre. Ma main tenait celle de mon ravisseur pour m’éviter de trop souffrir, mon autre main était inactive, comme morte. Je n’imaginai même pas ce qui pouvait arriver, je voyais juste sur le chemin défilé les cadavres et les gravats. Il me somma de le suivre et je m’exécutai. Le village n’était plus que sang et feu, les derniers survivants se résignaient à n’être qu’esclave…

CHAPITRE o3 – Get outta my Way.


J'avais définitivement mal commencé ma vie. J'osai encore espérer une enfance normale, mais c'était impossible à présent. J'étais enrôlée sur un bateau affreusement grand, en direction d'une île non loin. Pendant les dix jours sur la mer, on me demanda de récurer le pont, de le laver, sans cesse, jusqu'à ce qu'il brille, puis aussi de faire la vaisselle pour les mercenaires. J'avais cinq ans, je savais récurer comme personne. Les quelques adultes encore vivant me protégeaient des coups, mon ancien docteur, qui avait échappé à la mort, remit mon épaule en place et s'occupait des survivants pour les soigner.
Nous nous organisions comme nous le pouvions, pliant aux exigences de ces monstres pour survivre, avec un espoir qui s'amenuisait au fil des jours : celle d'être sauvé. Au bout de dix jours, on savait d'ores et déjà que c'était fichu pour nous : nous étions sur l'île des malfrats, il n'y avait ni justice ni lois là-bas, autant dire qu'on ne nous considérait même pas comme la crotte du chien sur laquelle l'on pouvait marcher par erreur. On n'était plus bas encore que ça. On n'était rien, personne, finalement, un simple matricule. Mon espérance de vie venait de réduire considérablement : si à la base je pouvais aisément aller jusqu'à quatre-vingt-dix ans facilement, là, chaque jour était une « chance ».
Sur l'île, un homme me prit comme boniche, m'ayant acheté à bas prix. C'était un Pirate lui aussi, mais avant d'être un Pirate, c'était un ingénieur. Il était celui qui construisait les armes et les canons de ses camarades de combat, un homme apprécié pour ce qu'il était là-bas : un génie du mal. Il me prit moi, parce que j'étais, selon lui et son sadisme extraordinaire, la plus chétive de toute et qu'il « aimait bien voir des petits êtres se tordre de douleur ». Autant dire que j'étais sacrément mal barrée. Mon arrivée dans son taudis le prouva : il m'asséna un coup de pied au cul comme on n'aime pas en recevoir, m'envoyant valser à travers la pièce où je m'écrasai. Bilan ? Deux côtes cassées, une fêlée.

J'étouffai un cri de douleur tandis qu'il se marrait.

« Maintenant, récure, ferme ta gueule et surtout, ne viens pas me déranger. »

Il s'enferma dans une pièce adjacente, me laissant seule avec un saut de javel, une serpillère et ma douleur. J'obéissais malgré les signaux de douleur que m'envoyaient mon corps, je n'avais pas d'autre choix. Alors s'installa une drôle d'habitude dans la maison de l'homme : à chaque fois qu'il était contrarié par une de ses créations, il me balançait à travers la pièce. Les premières fois, j'en fus surprise et puis j'eus l'occasion d'apprendre à me réceptionner en me faisant le moins de mal possible.
Il m'interdisait d'aller dans sa pièce, mais un jour, je passai son interdiction alors qu'il était sorti boire avec ses copains. J'entrai et découvris une antre à la création, un endroit entretenu et propre, dans lequel s'entassait des machines en tout genre qu'il avait créé. Pour la plupart, des armes, mais parfois, des gadgets sans intérêt. Le dernier objet sur lequel il était en train de plancher était une arme à feu sur lequel il fixait un système de recul particulier, système que j'avais déjà étudié par le passé. Elle ne marchait pas à cause d'un ressort manquant, comme je l'avais vu dans un schéma étudiait il y a quelques temps.
Je fouillai dans ses affaires et en sorti l'outil à la taille idéal. J'attrapai visses et tournevis, plaçant l'objet à l'endroit à adéquate. Puis une fois cela fait et construit comme il le fallait, je pris l'arme en main et testai le recul à plusieurs reprises d'une façon manuelle, sans jamais tirer ni faire de bruit, vu qu'il n'y avait pas de balles à l'intérieur. Ça marchait parfaitement bien, sans accro ni rien. Je la reposai ensuite sur son socle, rajoutant de l'huile pour éviter que le chargeur ne soit trop lent à tourner. Et puis, sans que je ne comprenne comment ni pourquoi, une main immense s'écrasa sur ma joue, me faisant lâcher tout ce que j'avais et voler une fois de plus à travers la pièce.

Je ne l'avais pas vu rentrer et il m'avait surprise en train d'être dans sa pièce.

« SALE GARCE ! JE T'AVAIS DIT DE NE PAS RENTRER ICI ! TU VAS CREV-... »

Il se stoppa net en regardant l'arme qu'il fabriquait. Il posa un doigt dessus, me jetant ensuite un oeil surpris.

« Tu y as touché ? »

J'avais peur, mais je lui fis un « oui » de la tête, ma main tenant ma joue.

« Et... Il marche ? »

De nouveau, j'affirmai. Il avait manqué un petit détail de rien du tout. Un sourire perça son regard, un sourire qui dévoilait des dents noires et sales. Il était content, parce qu'il avait fait un très bon achat. Il vint vers moi et me releva, tapotant sur mon épaule avec toujours ce même sourire qu'il voulait rassurant. Il me demanda si j'allai bien, s'excusa platement de m'avoir fait du mal et me dit alors qu'à présent, je n'aurais plus cas l'aider dans ses inventions.

Cette perspective me rendit folle de joie, même si c'était vraiment étrange de sa part. J'étais une gamine, j'avais cinq ans et j'étais à présent sûre que ma passion me sauvait la vie.

CHAPITRE o4 – Like the Sunshine


Nous nous mimes au travail rapidement tous les deux, nous formions une assez bonne équipe. J'étudiai à ses côtés ce qu'il faisait, travailler rapidement pour le satisfaire et parfois l'aider à résoudre des problèmes. Au bout d'un an, je savais la quasi-totalité de ce qu'il savait lui et avec les quelques livres de mécaniques qu'il ramenait de ses pillages, j'en apprenais encore plus. Il m'apprit à me servir de ces armes, à tirer, à viser, à atteindre ma cible, à me défendre du mieux que je le pouvais (avec l'espoir de m'amener piller avec lui, comme un père amène son enfant à la pèche). Lui ne savait pas lire et avait appris tout ça seul, moi, j'avais cet avantage non négligeable. Peu à peu, je lui suggérai des idées, des inventions, pour tester. C'était toujours des idées en rapport avec les armes, parce qu'il n'avait que ça à travailler.
Puis un jour, il vit grand en observant l'un de mes dessins. J'avais dessiné un robot, que je ne lui avais pas montré, mais qu'il avait découvert. Il décida alors que nous devions le construire, en faire une machine à tuer, une arme surpuissante pour terrasser les ennemis. Je n'étais pas spécialement emballée par cette idée, mais il me somma de faire les plans de la machine pour qu'elle fonctionne : lui la monterait selon mes indications, avec mon aide. On se mit au travail et très vite la rumeur se répandit que l'on construisait une arme indestructible sur l'île. Beaucoup voulurent l'acheter, persuader des compétences de mon ravisseur, Yumen.
Il passa un an et demi avant de le finir, constatant alors qu'il ne marcherait pas comme ça. Nous n'avions pas assez d'avancée technologique pour le créer, le parfaire, ce pourquoi j'émis l'idée de trouver un fruit du démon. Les dernières expériences montraient que des scientifiques avaient réussi à coupler un objet avec un fruit du démon, lui donnant alors les propriétés du fruit, ainsi que la capacité d'exister. Yumen trouva l'idée excellente et alors, nous montâmes ensemble une machine pour pouvoir lui donner vie.

Il nous fallut un an et des innombrables tests, tous foireux, avant d'atteindre ce que nous voulions atteindre. La machine n'était pas encore parfaite, mais je pensais qu'il était temps de la faire marcher sur le robot. Yumen refusa, disant qu'on n'en connaitrait pas les conséquences et qu'il fallait faire en sorte que le Robot nous obéisse impérativement avant toute chose. Je n'étais pas de cet avis et j'attendis la nuit pour faire ce que j'avais à faire : Yumen parti dormir, je me relevai pour aller mettre en marche mon plan d'action. Je plaçai le fruit qu'il avait ramené dans une partie de la machine, puis plaçai l'autre parti autour du robot. J'appuyai sur un gros bouton vert. Il ne se passa rien au début, ce qui me fit soupirer, mais alors, il y eut comme un gros bruissement assourdissant, une vive lumière et puis le noir complet. Je ne voyais plus rien, je cherchai à tâtons une solution. Puis, il y eut un cliquetis étrange, qui me fit me stoppai net : dans la pénombre, deux yeux turquoises me fixaient. La lumière revint, le Robot bougeait.

Lilou B. Jacob [Test rp] Bumble10

« Tu... Tu vis ? »

J'étais interloquée, regardant l'immense machine jaune me fixer de toute sa hauteur, encore plus terrifié que ce que je ne l'étais.

« C'est génial ! WAOU ! Je suis si contente, ça a marché ! »

Je me mis à entamer une danse, pleine de joie. Le Robot me regardait, hébété, surpris, essayant de m'imiter. Mon bonheur explosait littéralement, le fruit du démon lui avait donné vie. C'était fantastique. Il poussa un gémissement étrange, signalant son incompréhension. Je saisis alors qu'il n'avait pas la possibilité d'articuler des mots, ni quoique ce soit d'autre...

« Oh... tu ne peux pas parler ? On va arranger ça, attends ! »

J'attrapai un tournevis, m'avançant vers lui, mais à peine avais-je fais cela qu'il sortit ses canons et me pointa, se plongeant dans la pénombre de la pièce peu après pour me fuir...

« Non, non reviens, je ne te ferais pas de mal... »

Je reposai le tournevis en vitesse, allant jusqu'à lui doucement. Je m'asseyais, lui parlant de tout, de rien, pour qu'il s'habitue à moi...

« On a cas te trouver un nom pour commencer. Qu'est-ce que tu penses de Bubulle ? Non, Bee ! Bee, c'est bien ! »

Il me regardait, toujours perplexe. Mais secoua la tête pour accepter. Je lui tendis la main comme pour le saluer, droite et franche. Il se saisit du bout de mes doigts doucement, comme pour regarder, curieux, puis releva les yeux vers moi en essayant de comprendre ce que je voulais lui dire, ou lui donner...

« Enchanté, Bee ! Je m'appelle... Lilou (Je lui dis le premier nom qui me passa par la tête, mais qui n'était pas le mien. Il répéta ce nom d'une curieuse manière et ce fut assez ressemblant) Hihi... Tu as le fr-AH !... »

Bee venait tout juste de lâcher ma main, nous venions de nous lier d'amitié, de faire connaissance, je venais de trouver un nom et Yumen avait tout entendu, encore une fois. Il s'était tenu dans l'ombre jusqu'à m'attaquer avec son canon à air que nous avions fabriqué ensemble. Celui-ci m'envoya valser purement et simplement, me faisant m'écraser sur le carrelage deux mètres plus loin. Bee me regarda, encore plus surpris, tentant de m'approcher pour voir si j'allai bien, mais Yumen l'avait pris de vitesse et lui avait tiré dessus, l'obligeant à reculer. L'Homme m'attrapa à la gorge et me leva, sur le coup, j'avais senti alors que mon poignet s'était brisé, tout comme trois de mes côtes, ainsi que mes deux genoux qui s'étaient enlever de leurs axes...

« Je t'avais pourtant dit de ne pas y toucher ! Regarde ce que tu as fait ! Il ne sera jamais obéissant si tu le traites comme ça ! Il ne sera jamais une arme et il n'est plus bon pour être vendu ! »

Il hurlait, me rejeta à terre en me donnant un coup de pied dans les côtes. Trois d'entre elles se brisèrent sur le coup, mon avant-bras qui me protégeait aussi. J'avais mal, les larmes me montaient aux yeux, je ne comprenais pas ce que j'avais fait de si répréhensible. Sur le coup, je n'avais qu'une envie : mourir...

« Sale gamine ! »

Je ne m'attendais pas à ce que ce voeu ne se réalise, mais c'était tant mieux. Je n'étais personne, qu'un matricule, j'avais osé me donner un nom, j'avais oublié ce que j'étais, les gens qui voulaient m'aider, j'avais trahis, j'étais un monstre. Alors, autant en finir... Le canon à air se chargea dans un bruit aigu et métallique, il était prêt à tirer. L'on voyait une lumière blanchâtre apparaitre, signe qu'il était prêt à envoyer la sauce, mais le coup parti au-dessus de mon corps déjà meurtri, ne m'atteignant pas.

« ARGH ! »

Yumen s'écrasa contre un mur après que Bee l'ait attrapé. Il s'évanouit sur le coup tant le robot avait mis de coeur à la tâche. Celui-ci m'attrapa dans ses mains d'acier, en étant le plus délicat possible. Il attrapa le canon à air et tira dans le mur qui éclata sous la pression. Il sortit par celui-ci, alla dehors et s'envola.

CHAPITRE o5 – Everybody’s got to learn Sometime


Il vola la nuit entière, en cherchant du secours, un endroit ou arriver. Je perdis conscience à plusieurs reprises, revenant puis repartant rapidement tant la douleur était grande. Lorsque le soleil se leva, j'aperçue au loin une petite île, puis retombai presque immédiatement dans cette douce léthargie...

Ce matin-là, Monsieur Harry se leva plus tôt que prévu, parce qu'il avait quelque chose à faire au hangar. Il se lava, enfila ses vêtements, ses chaussures, prit son petit-déjeuner rapidement et parti de chez lui. Il était vieux, élancé, musclé grâce à son travail. Il n'avait jamais eu de femme, ni d'enfants, non pas parce qu'il n'en voulait pas mais parce que sa passion lui avait pris toute sa vie. Le soleil se levait à peine au loin lorsqu'il arriva à son hangar. Il l'ouvrit, pénétra à l'intérieur mais un bruit sourd le fit sortir presque immédiatement des lieux. Devant ses yeux se tenait un Robot immensément grand, les mains tendues vers l'avant. Il n'avait pas l'air violent, ce pourquoi Monsieur Harry ne s'éloigna pas. Le Robot déposa au sol le corps sans vie d'une petite fille. Harry se précipita sur elle, l'attrapa dans ses bras et somma le Robot de le suivre immédiatement. Il allait l'emmener chez un médecin.

Je me réveillai des heures plus tard avec le bras dans le plâtre (encore !) et immobilisé. Les médecins s'affolaient autour de moi, allant et venant pour observer mon cas et voir comment me guérir vite. Le docteur Fukushima m'immobilisa pendant trois semaines, durant lesquels je n'eus la visite que du vieux monsieur qui m'avait amené ici et celle de Bee, à la fenêtre, qui m'attendait sans savoir où aller. Monsieur Harry se présenta à moi et me posa des tas de questions, comme : qui est-ce que j'étais ? D'où est-ce que je venais ? Qu'est-ce que je faisais ici ? Qu'est-ce que c'était que ce grand robot jaune ?

Je lui répondis alors, lui disant tout ce que je me souvenais. Durant ces années avec Yumen, j'en avais oublié qui j'étais avant. Hanabi ? Connais pas. Ça n'était personne pour moi, cette Hanabi. J'étais Lilou et c'était tout ce que mon esprit voulait bien me rappeler. Bee était ce que j'avais de plus précieux. Dans les jours qui suivirent ma sortie de l'hôpital, Monsieur Harry m'invita chez lui et me donna un nom : Lilou B. Jacob. Il s'appelait lui-même Harry Bennett Jacob et m'accueillait dans sa maison, me promettant de s'occuper de moi.
J'eus des réticences au début, voyant le schéma de Yumen se reproduire, mais je constatai rapidement que Monsieur Harry était très différent de Yumen. Il m'inscrivit à l'école et lorsque l'école était finie, il me menait dans son hangar où il me faisait travailler avec lui. C'est là que je rencontrai Jerronimo, qui devint très vite l'un de mes meilleurs amis, voir un peu plus. Se construisait autour de moi un environnement familial jusqu'ici inconnu, que je me mettais à apprécier. Il me fallut huit ans pour enfin avoir un « chez moi ». Et ça faisait un bien immense.
Monsieur Harry m'accueillait sans me demander quoique ce soit en retour, ni de récurer son salon, ni de laver ses affaires. Je le faisais quand même, même s'il me disputait toujours après. Les vieilles habitudes ont la vie dure. Il était lui aussi ingénieur, mais quelqu'un de respectait pour des choses biens. Il me fit construire des moteurs, des machines de cuisines et pas d'armes. J'apprenais tout, mêlant ce que je savais déjà à ce que j'apprenais. J'aurais pu créer une machine à café qui tira des balles de 9mm si je le voulais (même si son utilité aurait pu être remise en question). La vie devenait enfin seine.

Ma relation avec Jerronimo évolua rapidement. Nous étions copains comme cochon, ennemi comme chien et chat. Je sentais en sa présence des papillons dans mon ventre qui remontait à mon cœur. J'en parlai à Bee, qui commençait à mieux nous comprendre, à communiquer avec nous. Monsieur Harry suspectait mon amour pour Jerronimo, mais je n'étais pas prête à avoir qui que ce soit dans ma vie...

CHAPITRE o6 - Always


Il y eut quelques évènements marquant dans ma vie... comme mon adolescence où je devins une vraie furie violente et dangereuse, où j'appris tout ce que je pus apprendre. Mais le pire, le plus marquant pour moi fut la déclaration que me fit Jerronimo, à mes 18 ans. Je sortais à peine de ma crise d'ado, je devenais une femme... Il me disait des mots doux, des mots gentils. Lui aussi était devenu un homme et se disait prêt à m'aimer :

« Tu es celle que j'ai envie de prendre dans mes bras, à chaque fois. Pourtant, t'es chiante et tu chantes hyper faux, mais moi, j'ai qu'une envie, c'est de t'écouter pendant des heures et d'être juste avec toi. Je pourrais passer des journées entières à te regarder, juste à te regarder tellement je sais que je t'aime. T'es pour moi un peu comme la femme de ma vie. Et j'ai qu'une envie, là, c'est de t'embrasser. Alors je vais le faire. »

Et il le fit, le salaud. Mon coeur explosa dans ma cage thoracique, j'eus l'impression que toutes mes côtes s'étaient brisées tellement j'avais mal, je me sentais bizarre, un peu folle, j'aimais ça en détestant. Je n'étais juste pas prête à vivre quoique ce soit avec qui que ce soit. Je n'avais pas besoin de ça, non, ça non...


Why don’t you let me go ?

Après tout ça et toutes ces années passées, il ne me semblait n'avoir plus rien à faire ici. J'avais posé ma pierre à un édifice immense, celle de mon âme. Sûrement était-il temps à présent de céder ma place et de construire quelque chose d'autres,... Ailleurs...


HRP


Like Herod
Lilou B. Jacob [Test rp] 2_bmp10
    Prénom : Juu
    Age : 18 ans mais 2 ans d'âge mental
    Personnage préféré de One Piece : Luffy, Shanks & Franky.
    Fais du RP depuis : 4 ans, a peu près.
    Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif)Pratiquement tous les jours.
    Comment avez vous connu le forum ?


Dernière édition par Lilou B. Jacob le Mer 20 Juil 2011 - 1:52, édité 20 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t3945-fiche-technique-de-lilou#4
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Bonjour et bienvenue ;)
Bonne chance pour la suite !
    Bonsoir et excusez moi par avance pour ces petites questions que j'ai à vous poser.
    Ne pouvant pas envoyer un message privé pour l'instant à cause du nombre trop peu important de mes messages, je vous poste des questions ici :
    J'aimerai savoir avant tout si, en ayant pris conscience de l'ébauche que je fais des compétences de Lilou (et donc de son arme), si elles seront acceptés ou non ? Je m'explique : l'histoire est beaucoup tournée autour de cette capacité, de cette arme (Bee) qu'elle s'est appropriée, je voudrais savoir si cela peut être possible sur le forum ou s'il faut que je réfléchisse à autre chose (dans ce cas, j'aimerai savoir cela assez tôt, avant de commencer d'écrire mon histoire pour rien dans le cas d'un refus).
    Aussi, j'ai pris en compte le fait que le chef du CP9 (l'autre moche défiguré par Franky et souffre douleur d'un peu tout le monde) a fait cela avec son épée (qui a donc le fruit de l'éléphant).
    J'aimerai signaler à présent que ça fait près de trois fois que je lis et relis le règlement, et pas faute de chercher, je ne trouve pas votre foutue code en bois ! C'est important? ><
    • https://www.onepiece-requiem.net/t3945-fiche-technique-de-lilou#4
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2202-
    Oui c'est important le code du règlement ^^"
    Ta manière de présenter les choses est très originale, mais il faut séparer description physique de description mentale, sinon, tu évites des difficultés. Ce que tu peux faire, car je pense que tu ne veux pas tout recommencer, c'est de faire une description physique de la taille minimale, les avis sur ton personnage seraient la description morale et donneraient d'autres infos sur son physique.

    Pour l'armure vivante, tu peux l'intégrer à ton histoire, je n'y vois pas d'inconvénient. Mais comme il n'y a pas de raisons que tu commences avec quelque chose en plus par rapport aux autres, il te faudra faire une demande ici :
    http://onepiece-requiem.forums-actifs.net/f14-creation-d-armes-d-inventions-scientifiques-ou-d-autres-capacites-speciales
    Une fois validée. Vu la demande, ce sera bon, mais on te demandera plusieurs quêtes en flash back pour expliquer sa création, plus d'autres trucs. Car une armure de 3 mètres de haut ayant mangé un fdd (d'ailleurs je ne retrouve plus le fdd, je sais que quelqu'un l'avait créé mais je ne le vois plus, même après la remise à niveau de la base de donnée, il serait créé en normal par contre, car sinon ce sera trop cheaté.) on n'en trouve pas à tous les coins de rues.
    Donc oui, mais évite de trop en parler, ton histoire ne doit pas être construite que sur ça, sans quoi, nous n'aurons plus rien à te demander dans les créations d'armes et serions obligé d'"annuler" ton robot ^_^'', et il faudra quand même faire une demande par la suite.

    J'espère avoir répondu à tes questions Very Happy
      Je ferais une partie plus approfondie pour la description physique (je savais qu'elle n'était pas assez conséquente, je pensais en rajouter de toute façon) en faisant en sorte que ça ne soit pas un gros pavé immangeable (à votre service, chef !)
      Ensuite, en ce qui concerne Bee, même s'il n'apparait dans le plan de mon histoire qu'assez tard, il est une sorte de compagnon de route dans mon idée, et n'intervient pas qu'en tant que simple "armure" (c'est un ami, si on veut). Je ferais en sorte de ne pas le rendre plus encombrant qu'il ne l'est déjà, j'ai pas mal de chose à approfondir dans le reste de la biographie de Lilou déjà.
      En ce qui concerne le FDD de Bee, ce n'est ni plus ni moins que la seule solution que j'ai pu lui trouver pour le rendre "conscient", pour moi, il n'a pas un intérêt majeur (j'avais besoin d'un machin jaune et pas trop violent, la libellule s'est donc imposée à moi, surtout que niveau "combat", "défense", tout ça, c'est pas une championne, disons le).
      Je ferais des choses concises et simples donc, pour vous facilitez la tâche.
      Merci pour vos réponses !
      • https://www.onepiece-requiem.net/t3945-fiche-technique-de-lilou#4
      • https://www.onepiece-requiem.net/t2202-
      Ok ! Bonne chance pour le reste de ta présentation, et si tu as d'autres questions, je reste à ta disposition ;)
        Code trouvé, fiche terminée ! Smile
        Bonne lecture à vous !

        PS : Je m'excuse par avance pour les fautes, je les corrigerai plus tard, j'ai la tête comme une pastèque actuellement What a Face
        • https://www.onepiece-requiem.net/t3945-fiche-technique-de-lilou#4
        • https://www.onepiece-requiem.net/t2202-
        Et bien il vaut mieux attendre que tu les aies corrigées car sinon elles vont te pénaliser ;)
          Voilà qui est fait, monsieur !
          • https://www.onepiece-requiem.net/t3945-fiche-technique-de-lilou#4
          • https://www.onepiece-requiem.net/t2202-
          Chouette perso que voilà, une enfance bien sombre avec de quoi alimenter les feux de camp, bien joué. Tu n'as pas beaucoup de fautes, mais celles qui restent sont parfois très grosses, ne te relâche surtout pas. Tu faisais aussi quelques répétitions lourdes au début, mais ce petit défaut s'est résorbé au cours de l'écriture et c'est plaisant de te suivre vu ton style plutôt bien maîtrisé. Je te donne tout de même quelques conseils avant de passer au test.

          Concernant ta maladie, corrige vite cette phrase: "Ostéoporose imparfaite, maladie des os de verres de niveau 3.". Tu as l'ostéogenèse, l'ostéoporose ça viendra quand tu vieilliras. Very Happy Je te conseille aussi vivement de passer au stade 1, le moins grave. Au stade 3, ton personnage serait déjà mort plusieurs fois au cours de ton histoire. Il serait né avec des fractures multiples, n'aurait probablement pas survécu au voyage avec les pirates et serait mort de toute façon suite au traitement de Yumen. Type 1 c'est bien, ça sera déjà un handicap bien notable pour toi. En plus ça te permet d'éviter la surdité et tu peux te permettre quelques actions comme courir ou danser (dans une certaine limite bien entendu).

          Tant qu'on est dans les changements, je suggère à Bee le FDD du Canard et non de la libellule. Le caneton considère comme sa mère la première personne qu'il voit et il peut devenir violent (une fois adulte) si on approche son nid ou si on attaque sa famille, ce qui expliquerait son intervention. Avec un FDD de la libellule, ou bien ton perso se serait fait pulvériser, ou Bee se serait tiré pour retrouver la nature en te laissant avec Yumen. Le Canard a une bonne raison de te sauver et il t'assure une grande fidélité. En plus il est aussi jaune et il vole, tout bénef'. ^^

          Niveau histoire, j'ai très peu de choses à reprocher, si ce n'est l'intelligence de Lilou. Elle lit parfaitement des bouquins scientifiques à 5 ans et mémorise les phrases qu'elle ne comprend pas, soit, mais elle comprend comment fonctionne une arme et trouve le moyen de la réparer au même âge. C'est déjà plus gênant ça, d'autant que tu écris: "Puis une fois cela fait et construit comme il le fallait, je pris l'arme en main et testai le recul à plusieurs reprises, sans jamais tirer ni faire de bruit, vu qu'il n'y avait pas de balles à l'intérieur. " Il ne risquait pas d'y avoir beaucoup de recul sans charge de poudre à faire exploser au derche des munitions, ton personnage comprend des choses qui devraient lui échapper et a des lacunes sur des données élémentaires, c'est dommage.

          Elle s'en sort juste avec 3 côtes abîmées contre une arme à air capable de détruire un mur au passage, même sans la maladie des os de verre je pense que j'aurais eu quelques fractures en plus. Surveille la cohérence générale de ton récit, il gagnera en qualité.

          Test rp:

          Lilou aime Jerronimo mais elle compte partir à l'aventure, je veux comprendre pourquoi cela prime sur une vie à ses côtés. Tu vas donc me raconter la scène du départ sachant que:

          - Jerronimo sera là et opposé à ce que la femme qu'il aime parte se faire briser la nuque sur une terre hostile.
          - Yumen a un rapport avec le départ de Lilou.
          - Yumen n'avait pas que des défauts, ce post doit explorer un autre aspect qu'un simple tyran arriviste.

          Que le post soit avec toi.
          • https://www.onepiece-requiem.net/t985-techniques-de-minos
          • https://www.onepiece-requiem.net/t956-minos-kahezaro-en-cours
          Je corrige ce que tu m'as dit et je fais le test RP ;)
          • https://www.onepiece-requiem.net/t3945-fiche-technique-de-lilou#4
          • https://www.onepiece-requiem.net/t2202-
          Test RP.


          Le soleil pointait enfin le bout de son nez. Au loin, une vive lumière rougeâtre illuminé le village encore endormi, les maisons verrouillées aux volets clos, les commerces fermées pour l'instant, perçant derrière la colline qui surplombait la cité. C'était un très beau tableau, une image que je voulais garder, graver dans ma tête comme la dernière. La dernière avant longtemps, me répétai-je en tournant les talons, car pour l'heure, il me fallait oublier de nouveau et me hasarder vers ce que beaucoup appeler « Avenir » et ce que, moi, je nommais « Aventure ».
          C'était un appel du coeur, un appel insensé, qui sonnait à mes oreilles depuis des années. Une sorte d'invitation que je n'avais pas accepté plus tôt, ou tout du moins, que je n'avais pas eu la force d'accepter et à laquelle je répondais, enfin. Le hasard des rencontres m'avait mené sur cette île où j'avais pu me reconstruire, posant les bases de mon âme sur les ruines de mon passé, mais maintenant, ce qui me retenait ici restait vague et incompris, irréaliste pour moi. J'avais une pulsion qu'il me fallait satisfaire, une soif à étancher.
          Qu'est-ce qui m'avait amené à partir ? Je ne saurais vraiment l'expliquer sans passer pour une folle, mais j'avais des images, dans ma tête, à vérifier, à découvrir ; des images que je voulais graver aussi pour qu'elles me restent comme des souvenirs. Des images qui n'avaient été que de l'ordre de l'imaginaire et qui me fallait concrétiser, après tout ce temps « perdu » à rêver. Je prenais cette vie comme une Aventure, tout comme chacun de mes choix et de mes actes : je m'étais risquée maintes fois par le passé et il me fallait recommencer. De nouveau.

          C'était sans aucun doute ma curiosité naturelle qui me poussait à faire cette expérience, de voir de mes propres yeux ce que lui m'avait décrit. Des terres inexplorés sur lesquels se trouvaient des fruits de mille couleurs, des tonalités brutes, des monts jusqu'ici insurmontés, des randonnées longues de plusieurs jours et parfois périlleuses, des rochers sur lesquels c'étaient écrasés les plus grands savants de ce monde, ces savants qui avaient simplement osé prendre la mer. Mais surtout, mise à part ces paysages magnifiques à découvrir par-delà les mers du monde, les Blues...
          Des quantités d'humains qui innové, créés et qui avaient des choses à m'apprendre. Des gens qui l'avaient aimé, haïs, maudis, mais des personnes qui savaient et qui pouvaient m'enseigner ce que je rêvais de savoir ; il m'avait donné des noms, quelques surnoms parfois sans importance, auxquels je m'étais attachée avec le temps et que je voulais rencontrer à présent. Jamie, Willy, la Chèvre, Papi Bunny, Atsuhiro, Warao, la Vierge, le Maitre de Musique et tant d'autres encore dont j'avais noté les noms dans un coin de mon esprit.
          Des « personnages » comme il les décrivait lorsqu'il m'en parlait entre deux visses et deux armes à fabriquer. Pas tous des gens de bien, c'était certain, mais des gens qui valaient la peine d'être connu selon lui. Même si son avis m'apportait peu quant à ce qu'il en pensait d'eux, j'en avais après leur savoir. Peut-être n'avaient-ils rien de particulier à m'apprendre et dans ce cas je perdrais mon temps en courant après des chimères, mais de ce que j'avais compris de l'Aventure, c'est qu'elle amenait à d'autres rencontres... Comme lui avait eu la « chance » de faire durant son Aventure.

          C'était la mienne qu'il fallait mener à présent.


          Yumen. En pensant à ce nom, à ce visage si rustre, la bile me montait aux lèvres. Je ne me comprenais plus, je me demandai ce qu'il avait bien pu m'arriver à ce moment-là. Avec le recul, je me décevais d'avoir choisi la facilité d'accepter mon sort, d'avoir cessé de me battre pour profiter. D'avoir adopté un monstre comme père, sans jamais me dire que cela pouvait être malsain, ou dangereux, ou destructeur. Je m'étais perdue là-bas, dans l'antre de mon bourreau, auquel je m'étais attachée naïvement.
          Je l'avais vu comme un père quand il était mon « syndrome de Stockholm », sans me poser de questions. C'était sans doute parce que je n'avais jamais su ce que pouvait être un vrai père, un homme que j'aurais pu appeler « papa ». Je n'avais jamais osé ce sobriquet avec Yumen, mais j'y avais pensé, parce qu'à cinq ans, le mercenaire était ce qui se rapprochait le plus de la définition du père qu'on lisait dans les dictionnaires. Le Créateur, l'Inventeur. Il était celui qui m'avait fait oublier les premières années de ma vie, devenues aujourd'hui vagues et obsolètes.
          J'avais attaché mes cheveux en une natte haute et je portais sur moi un short en jean, tenu par une ceinture en cuir, ainsi qu'un T-shirt un peu trop ample pour ma taille fine. Sur mon dos trônait fièrement un petit sac dans lequel était fourré l'attirail « kit-de-survie-pour-un-ingénieur ». Je venais d'arriver sur le port, Bee sur mes pas tenant un autre immense sac plein à craquer. Il tira la corde qui tenait une barque dans laquelle nous devions nous embarquer, qui supporterait mon poids et celui du robot au moins jusqu'à la prochaine île. Bee monta à l'intérieur et s'installa, moi, je jetais un dernier regard dans mes provisions, m'apprêtant à embarquer.

          « Tu fais quoi, là ? »

          Ce ténor derrière moi me stoppa net dans mon avancé, alors que mon pied allait se poser sur la grande barque que j'avais acheté il y a quelques jours. Bee était déjà à l'intérieur et attendait, regardant l'horizon en semblant ne se soucier de rien. Je me retournai vers le possesseur de cette voix avec une mine triste et confuse :

          « Ne rends pas les choses plus difficiles...
          - Attend, moi, je ne fais rien du tout ! C'est toi qui te tire, sans même dire en revoir, sans même que l'on puisse en parler... »

          C'était justement parce que je ne voulais pas en parler. Mais ça, l'aurait-il compris ? Il fronçait les sourcils, comme il avait l'habitude de le faire lorsqu'il était en colère après moi et qu'il se contenait pour ne pas exploser. Je sentais au bord de ses lèvres des mots qui ne pouvaient sortir, qu'il retenait tant bien que mal et qui étaient prêts à s'échapper à tout instant...

          « ... Tu fous quoi, alors ? Répéta-t-il encore plus fâché. »

          Il n'avait franchement pas l'air content et je ne savais pas quoi lui répondre. Lui sortir un mensonge ? Hors de question ! Ce n'était pas le moment, c'était une conversation sérieuse, importante et je lui devais au moins la vérité...

          « Franchement, tu t'attendais à quoi ? Repris-je en haussant les épaules avec dédain. Que j'allai rester ici pour toujours ? Ou encore, que j'allais te sauter dans les bras un beau matin, comme ça, guéris de tout ? Et puis quoi, qu'on allait vivre heureux et avoir des enfants ? Tu me vois dans cette vie-là ? »

          Dans son idéal, c'était ce qu'il avait dû imaginer.

          « Moi, élevant nos enfants, alors que tu bosses au hangar, ou peut-être dans la marine et qu'on mènerait une vie tranquille ? Sérieusement ? »

          Ma rhétorique le laissait pantois : il me regardait avec des yeux ronds, choqué par le coeur de pierre qu'il apercevait actuellement. Il était hébété parce que j'en venais directement au fait, ne passant par aucun détour pour ce que j'avais à lui dire. Jerronimo n'avait jamais eu à faire à autant de franchise d'un coup, surtout pas venant d'une jeune fille secrète comme moi...

          « Sérieusement,... Je n'ai pas ma place dans ce genre de rêves, ni dans ce genre de vie... Je... Je ne suis pas une fille qui attendra bien sagement chez elle que son petit homme rentre, je ne sais pas comment on fait... Je fais donc ce que je sais faire de mieux : fuir et partir créer d'autres choses... »

          Des souvenirs, dans ce cas. Je fuyais pour des souvenirs.

          « Je n'ai plus grand-chose à prouver ici, Bee est là pour me protéger en cas de problème et je n'ai pas l'impression d'avoir une autre pierre à poser sur l'édifice...
          - Alors tu fuis lâchement ! Logique ! Et puis c'est clair qu'abandonner tout le monde sans donner d'explications, c'est pas grand-chose, au cas où on s'inquiète... En tout cas, avoir des raisons aussi minables pour partir, j'trouve ça génial, non, vraiment... »

          « Ecoute Jerro-
          - Non, toi écoute. T'es qu'une abominable chieuse, une fille parfois égoïste, arrogante et quand t'as quelque chose en tête, tu ne l'as pas ailleurs ! Mais tu es l'abominable chieuse dont je suis amoureux, c'n'est pas de bol. Alors tu vas me faire la plaisir de descendre de ce bateau et de rentrer chez toi... »

          Il tendit la main pour que je l'attrape et que je revienne sur le bitume du port. Je fixai cette main avec envie de la saisir, non pas pour rester, mais pour pouvoir la toucher une dernière fois. Ce plaisir pourtant me semblait au-dessus de ce que je pouvais obtenir et mériter. Je pinçai les lèvres, hésitante : si j'avais pu, je l'aurais amené avec moi, mais prendre le risque le perdre pour mes rêves étaient au-dessus de mes forces... Comme celui de le perdre pour un amour égoïste : qu'importait la situation, je savais que je le briserai d'une façon ou d'une autre...

          « Je suis clairement prêt à faire n'importe quoi pour ne pas que tu partes... Même te supplier, te casser les deux jambes, ou pire encore, genre t'épouser ! Reprit-il avec un sourire charmeur. »

          Je levai les yeux vers lui, les posant sur ses lèvres. Je me rappelai alors le goût qu'elles avaient lors de notre premier baiser. Le premier et certainement le dernier. Un cadeau bien assez grand, le plus beau qu'il ait pu me donner jusqu'ici.

          « T'es pas décidé à rester, pas vrai ? dit-il comme pour lui-même en lâchant un long soupir.
          - Je ne suis pas comme ces marines qui font promettre à des femmes de les attendre toute une vie, alors...
          - Perds pas ton temps avec ça, me coupa-t-il. »

          Il semblait vexé, frustré. Du moins, c'était l'impression que j'avais en le regardant. Je me sentais obligé de me justifier auprès de lui, mais je ne voyais pas quoi ajouter de plus. Si une vie à ses côtés me semblait absolument extraordinaire, bien au-delà de tout ce qu'une femme qui aime pouvait imaginer, elle me semblait aussi beaucoup trop bien pour une personne comme moi. Et ça, je n'aurais jamais pu lui dire, je n'aurais jamais pu lui faire comprendre ce que ça voulait dire. Je n'avais pas ces mots, je me contentai juste de rejeter la faute pour qu'on me laisse en paix...

          « M'as-tu, au moins, aimé ? »

          Une fois oui. Et même plusieurs autres fois. Un peu plus à chaque fois que je le voyais.

          « Oui...
          - Alors, reste. »

          Sa mine se mua en un masque de détermination, il avait croisé les bras sur son buste, renchérissant de plus belle avec un air confiance :

          « Et j'en ai strictement rien à foutre de tes excuses de 'je ne te mérite pas, je ne suis pas assez bien pour toi', c'est du pipo ! Ou alors, je viens avec toi !
          - Je finirai par te détruire, Jerro ! Enchainai-je brutalement en le regardant droit dans les yeux. »

          J'étais sérieuse. On ne peut plus sérieuse. Et surtout en colère qu'il insiste autant pour me suivre, qu'il soit attaché à moi comme si ce simple fait m'était insupportable. Il n'était pas de ces machines que je pouvais réparer si elles étaient cassées : si lui se brisait, je le perdrais pour toujours. Fuir, Abandonner, « partir pour mieux revenir ». C'était la seule chance que j'avais de le préserver...

          « Alors, laisse-moi ! Laisse-moi et oublie-moi ! C'est ce qu'il y a de mieux pour tout le monde ! Si tu venais à mourir, je ne pourrais jamais me le pardonner, je ne pourrais plus jamais me regarder en face ! Dis pas de bêtise en promettant la lune, dis pas des conneries de ce genre sans savoir ! Si à toi, l'amour te donne des ailes, moi, ça me pèse, tu comprends ? T'aimer est le truc le plus ingérable que j'ai jamais pu ressentir ! J'ai pas ce courage-là, on n'apprend pas ça dans les livres, un coeur n'est pas une machine et j'ai franchement la trouille de tout ça ! Alors, pour ça, pour éviter de te détruire en t'aimant mal, je préfère largement me tirer d'ici et puis... Et puis... Et puis revenir plus tard, quand je serais prête, quand j'aurais appris à le faire... »

          J'étais piteuse, lui encore plus de ce qu'il entendait. Bee écoutait depuis tout à l'heure, il profita de ce moment de répit, de ce silence, pour me tirer à l'intérieur de la barque et pour couper la corde qui nous attachait encore. De son immense main d'acier, il poussa le bord du quai pour nous mener au loin et progressivement, nous nous éloignâmes dans un silence que je trouvais, pour la première fois de ma vie, désagréable. J'étais sur les fesses, assise à l'intérieur, regardant le port s'éloigner de nous. Bee semblait ravi, faisant de grands signes à Jerro en imitant les Hommes qui se disent « au revoir ». Je remarquai alors que Jerro levait la main aussi, pour nous saluer. Et puis, il dit :

          « Si tu as la moindre prime sur ta tête, je viendrais te traquer moi-même ! »

          Assurément, il mit ses mains dans ses poches et tourna les talons, retournant vers le hangar de Papi Harry. Bee regardait l'horizon avec beaucoup d'intérêt, moi, c'était le quai que je mirais et la silhouette qui s'effaçait de mon ami, jusqu'à ce que l'île disparaisse de notre vue et qu'elle ne devienne qu'un point sur la mer... Une drôle de sensation saisissait mon cœur, comme de l'excitation, de la curiosité, un peu de peur aussi, qui se mélangeaient en un cocktail explosif : l'Aventure débutait.

          « Quand à ce que tu as dit, j’ai entendu, j’ai compris et je le pense aussi. »

          • https://www.onepiece-requiem.net/t3945-fiche-technique-de-lilou#4
          • https://www.onepiece-requiem.net/t2202-
          Alors, quand j'ai lu ton histoire, me suis dit que t'allais avoir au moins 600 dorikis de base, mais là depuis que j'ai lu ton test, je mise plutôt sur le 700.

          Je n'ai vraiment pas grand chose à te reprocher. Tu écris bien, tu as de bonnes idées, un personnage très bien géré et tu as parfaitement rempli les défis. Yumen est traité de façon très intéressante et le fait que ton perso le considère malgré tout comme une sorte de père est logique et appréciable. L'épaissir en en faisant un homme bavard et généreux sur les beautés du monde marque une très bonne très bonne transition au désir de départ de Lilou. Je me demandais si tu n'allais pas faire une scène naïve avec Jerronimo et pas du tout, à plusieurs reprises il tente de récupérer Lilou, il y a de l'amour et du rejet, une véritable bonne raison de ne pas le prendre avec elle. même Bee par son simple salut enthousiaste alors que la scène est plutôt dramatique est bien pensé. Un plaisir à lire quoi.

          Niveau trucs moins chouettes, je dirais, en chipotant, que tes passages en discours directs sont parfois un peu rudes, je pense notamment à:

          « Je n'ai plus grand-chose à prouver ici, Bee est là pour me protéger en cas de problème et je n'ai pas l'impression d'avoir une autre pierre à poser sur l'édifice...
          - Alors tu fuis lâchement ! Logique ! Et puis c'est clair qu'abandonner tout le monde sans donner d'explications, c'est pas grand-chose, au cas où on s'inquiète... En tout cas, avoir des raisons aussi minables pour partir, j'trouve ça génial, non, vraiment... »

          Ici ça va un poil vite je trouve, on sent que Jerronimo encaisse ce que lui dit Lilou, le lecteur a aussi besoin d'un peu de temps pour marquer la transition et coller à la réponse.

          Le vrai point faible qui te concerne, c'est que tu fais de grosses fautes en fait. Pas nombreuses, mais quand elles sont là, on les voit. Relis-toi bien ou fais-toi relire par quelqu'un d'autre. On voit moins facilement ses erreurs quand on a écrit soi-même un texte.

          A part du micro-détail et l'orthographe, je n'ai rien à redire. Je te conseille de te documenter un peu sur les choses que ton personnage va être amené à fabriquer parce qu'en plus de t'aider à avoir de bonnes idées, tu éviteras les petites bourdes comme l'histoire du recul. Veille bien à tenir compte des handicaps de ton perso et t'es partie pour briller sur ce forum.

          Ton test m'a montré que tu maîtrisais bien Lilou, je te donne 740 dorikis pour ma part.
          • https://www.onepiece-requiem.net/t985-techniques-de-minos
          • https://www.onepiece-requiem.net/t956-minos-kahezaro-en-cours
          Comme je te l'avais déjà dit, j'ai beaucoup aimé les descriptions physiques et morales, la biographie, je l'ai appréciée, et les difficultés du test rp ont été très bien surmontées, comme te l'a fait remarqué Minos.

          Tu écris bien, c'est plutôt original et il y a très peu de fautes de syntaxe etc...
          Donc je suis d'accord avec Minos et te donne ma voix pour 740 dorikis =)
            Au niveau des descriptions c'est pas mal, c'est facile à lire avec des touches d'humour, t'as bien géré niveau style, la décrire par quelqu'un d'autre c'bien trouvé et original, que du bon ^^' En plus le faire par différente personne c'le bien ;D

            L'histoire commence super bien, tu nous mets dedans en imposant ton rythme, commencer par un dialogue te fait marquer un point j'aiime ^^'

            Ton orthographe. Alors ouais sur tout le récit en général c'parfait, malgré quelques unes mais bon, passons.

            Donc j'rejoindrais l'avis des deux autres sur un 740 ;D
            • https://www.onepiece-requiem.net/t109-greed#772
            • https://www.onepiece-requiem.net/t100-termine-satoshi-noriyaki
            Donc je valide cette présentation ;)
            Bon rp !