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La bagarre agar dans le bar! C'est pas une algue! [Pv Noah]

Durant mon long périple à la recherche de l'engin de torture qui me sert de frère, il s'en est passer des choses, et c'est rien de le dire! Pratiquement, un an a écumé pas mal d'île dans South Blue, ça en fait pas mal de souvenir ! Je ne vous ai pas encore parlé de cette fois, ou je m'étais rendu sur le royaume de Bliss.

Encore une fois, ne me demander pas comment je suis arrivé ici, car mon moyen de déplacement le plus simple à l'époque, c'était être un voyageur clandestin, me faire embaucher sur un navire en échange d'un trajet, ou encore payer ma place. Ne me demander plus comment ça, c'était passer cette fois-ci, je n'en ai plus le moindre le souvenir. Comme j'ai dit, il s'en passe pas mal des choses en autant de temps ! Mais ce que je peux dire, c'est que la journée débutée pas mal. Nous étions encore très tôt le matin, nous pouvions profiter de la rosée du matin. Je ne vous ai jamais encore dit à quel point j'aime cette fraîcheur du matin, mais ne nous éloignement pas trop du sujet si vous le voulez bien.

Je me souviens que cette fois-là, comme à mon habitude, je m'étais rendu dans une taverne à la recherche d'un bon café. Le café le matin, c'est le plus fabuleux des trésors, et je ne l'échangerais pour rien au monde, cela pouvait même me rendre plutôt sur les nerfs et vous verrait de quoi je parle un peu plus tard. Toujours est-il que cette fois-là, je m'étais tranquillement rendu sur ma petite table de bois bien tranquillement. L'intégralité de cette taverne était faite de bois. Pas vraiment verni, mais plutôt bien sculpté à l'inverse du corps de notre hôte.

Un homme d'âge mûr, pas très grand, plutôt bedonnant, mais qui avait naturellement l'air souriant et plutôt sympathique. Trop heureux pour être honnête à mon humble avis, mais passons encore une fois sur ça. J'avais réussi à me procurer à la bibliothèque quelques heures avant, une collection de trois minis ouvrages sur le détournement d'attention. Que voulez-vous, on est passionné ou on ne l'est pas. En tout cas, me voici avec mon café, mon livre dans les mains.

Un bien étrange groupe en train d'échanger un objet avec le barman qui me semble étrangement narquois d'un seul coup, mais pour le moment, je n'avais pas beaucoup de raison de m'en mêler.... Pour le moment. Je n'avais pas encore trempé mes lèvres dans le café, et il ne faudrait pas grand chose pour perdre mon sang-froid, malgré mon air calme du premier abord.
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La douce espérance d'une matinée calme semblait s'éloigner au fur et à mesure des explications du Colonel Bava. L'ordre de mission, sans présenter une complexité hors de mesure, comportait son lit d'ennui qui n'était pas pour ravir Noah, assis face à son supérieur. Une interpellation en bonne et due forme, au sein d'un bar soupçonné de faire dans le trafic de drogue à petite échelle. Et, si les affaires courantes ne devaient en général pas avoir besoin de l'intervention d'un Commandant pour arriver à résolution, le fait était que la plupart des hommes de la base avaient été missionnés en mer pour une intervention. Selon le Colonel, quelques malfrats allaient se rendre dans le bar « Les Trois Brasseurs » ce jour même, en début de matinée, pour procéder à l'échange. Un bar que connaissait bien Noah, pour y avoir fait quelques inspections lors de ses gardes nocturnes à Portgentil. Le tenancier, bien qu'agréable de prime abord, était suspecté de tremper dans des affaires louches depuis un moment. Il ne fallait donc pas manquer l'occasion de le prendre sur le fait, et de l'interpeller, lui et ses commanditaires, le plus rapidement possible.

Noah, bien que déçu de n'être qu'un larron dans cette histoire, était tout de même content d'agir seul. Dans la Marine, il était plutôt rare de n'avoir personne avec soit lors des missions. C'était l'adage des membres des renseignements, et non des soldats du service actif. Avoir l'occasion de partir sur une mission – certes dérisoire en l'état – en solitaire lui donnait l'impression de se libérer du joug prospère des relations sociales, qu'il avait bien du mal à entretenir au quotidien. Personne pour le gêner, personne pour venir entraver le bon déroulé de ses actions. Guilleret, Noah prit donc la direction de la ville, non sans avoir au préalable accroché son pistolet à silex à sa ceinture, dissimulé sous d'amples vêtements. Il avait fait en sorte de cacher son habituel uniforme de la Marine sous un ample châle bariolé, de telle sorte qu'il était difficilement identifiable. Mais impossible pour lui de partir en mission sans, puisque c'était l'unique fierté qu'il conservait aujourd'hui.

Portgentil n'avait rien encore de l'émulsion qui la gagnait généralement à l'aube de l'après-midi. Là, à cette heure matinale, seul quelques personnes âgées s'adonnaient à la contemplation des étals sur le marché local. Des joggeurs pratiquaient la course serrée, là où un petit groupuscule de mamies discutait à grands éclats de rire des derniers potins du quartier. La ferveur de la capitale n'était pas encore à son paroxysme, ce qui était certainement la raison pour laquelle les brigands avaient choisi cette heure pour la transaction illégale. Il flottait dans l'air un doux parfum de brise marine, tant et si bien que les poumons du jeune homme gagnaient en vitalité en une seule humection. Il n'avait aucune attirance pour l'océan en lui-même, mais l'air marin lui faisait toujours du bien. Peut-être parce qu'il lui rappelait les douces années passées avec sa mère, dans leur maison non loin du chantier naval ? Sûrement d'ailleurs, mais cette simple pensée suffisait à faire remonter ses sombres démons, aussi faisait-il tout pour la mettre de côté.

Après plusieurs minutes de balade dans le quartier où se trouvait le bar, Noah regardait sa montre. Bientôt l'heure du rendez-vous. Il prit donc la décision de rentrer dans les Trois Brasseurs, pour repérer un peu les lieux. Pas grand monde dans le bistrot, hormis un jeune homme légèrement plus âgé que lui, potassant quelques bouquins sur une des tables en acajou. Des cheveux noirs, ds lunettes, un visage aux traits féminins. En rien semblable à la description des présumés malfrats, aussi Noah détournait-il le regard. Le patron était derrière son bar, à essuyer une pile de verres propres. Il ne connaissait pas outre mesure le visage du jeune Commandant, aussi ne risquait-il pas de le reconnaître et donc d'annuler la transaction.

Une salutation sommaire, et Noah prit la direction d'une table à son tour, celle juste à côté de l'unique client de la taverne, le jeune homme. Ainsi prostré, il fit semblant de feuilleter un journal qui traînait par là pour se faire le plus discret possible. Il n'en était même pas à la lecture des gros titres quand un groupe de cinq individus pénétrait dans le bar, poussant les portes sans politesse. Et vu la dégaine qu'ils avaient, Noah n'avait aucun doute sur le fait qu'il se trouvait face à ceux qu'il était venu interpeller. Ils s'approchèrent du barman, qui les accueillit avec un sourire en biais avant de se saisir d'un petit paquet qui passa de main en main. Autant dire que Noah avait là des preuves suffisantes pour interpeller toute la petite clique. Mais il avait bien envie d'attendre encore un peu, histoire de voir s'il ne pouvait pas tirer encore plus d'informations sur ce fameux échange de bon procédé. Aussi, afin de ne pas éveiller les soupçons, il se tourna vers son voisin de table, l'homme en train en pleine lecture avec son café.

- Il fait beau aujourd'hui, hein ?

Il n'avait rien de mieux en réserve, surtout qu'enclencher la conversation avec cet inconnu ne l'intéressait guère. C'était simplement un moyen pour lui de faire diversion, tout en gardant une oreille plus qu'attentive sur l'étrange trafic qui se déroulait sous ses yeux, à la vue de tout le monde. Le tenancier était-il donc si sûr de lui au point de baigner dans la criminalité aux yeux de tout le monde ? Peut-être y avait-il quelque chose de bien plus louche là-dessous ? En soi, ça n'intéressait pas plus que ça Noah, qui n'avait pour seule mission que de mettre aux arrêts ceux impliqués dans cette transaction. Mais, tant qu'à être là, autant faire durer les choses pour engranger un maximum d'informations. Plus c'est long, plus c'est bon comme direz le plus rustres des paysans.
    Voici qu'un gus qui me semblait lourdement habiller pour pouvoir profiter d'un si bel air matinal, mais qu'importe. Pour le coup, j'étais bien absorbé par mon livre pour bien attention à lui dans un premier lieu. De plus, mon café n'était pas encore servi au moment de son arrivé, autant que rien de bien important ne s'était réellement passer à ce compte-là. Le petit groupe toujours a discuté, a lancer quelques petits regards indiscrets vers nous. Visiblement, celui-ci ne voulait pas qu'on l'écoute.

    De mon côté, je n'avais pas grand chose à faire de toutes leurs histoires. Je sais combien de temps un café reste chaud, et je connais aussi l'odeur d'un bon café. Pourtant, alors que j'allais tremper mes lèvres dedans, je fus interrompu par un "Il fait beau aujourd'hui". Je déposais ma tasse. Un camarade en manque de compagnie ? Et bien, un peu de civilité ne peux pas nous faire de mal, alors que je reprenais :


    " Effectivement, c'est le meilleur moment de la journée. La brise légère et fraîche de la mer fait toujours un bien fou. "

    Je sentais l'odeur du café. Je prenais un air grave.... Il pensait vraiment que ça marcherait sur moi ? Qu'on pouvait me la faire à l'envers à moi? Il y avait clairement l'odeur du Mare de café ! Tout le monde sait qu'on ne boit jamais le premier café servi d'une machine à café ! Je le sais ! Il le sait ! Même sa grand-mère devait le savoir ! Alors que je prenais la parole :

    " OI ! Tu peux me refaire un café, pas avec du mare de café cette fois!"

    Je rigole avec beaucoup de choses, mais pas avec le café. Alors que j'avais l'air pour le moins contrarié pour le coup, alors que je regardais mon comparse au journal en prenant la parole :


    " C'est vrai quoi, même dans des biens plus petits villages, on sait que le café, ce n'est pas juste servir un café bêtement, c'est tout un savoir faire. "


    Je remettais ma tête dans mon livre, autant dire que je n'avais toujours pas eu mon café. Et qu'il y aurait un mort si je n'avais pas un bon café. On ne rigole pas avec les choses sacré, et le café, c'est la plus sacrée des choses après la magie ! Après quelques minutes, j'avais enfin un vrai bon café de servi.

    Celui-ci rapprochait de mes lèvres, plus rien ne pouvais se mettre entre lui et moi, c'était ma destinée ! Mon moment préféré de la matinée. Le saint Graal d'un mâtiné réussis. Plus rien ne pourrait m’empêcher de boire mon breuvage, du moins c'est ce que je croyais. Un choc dans ma main, mon café renversé sur le sol. Je n'avais pas encore vu ce qu'il venait de se passer, mais une chose était sur.... Le sang allait couler.
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    L'amertume d'un café mal-fait était aussi obséquieuse qu'une envie de se satisfaire sans réussir à y arriver. En ce sens, Noah comprenait plutôt facilement la difficulté que semblait éprouver le jeune comparse à ses côtés. Il avait commandé un simple breuvage torréfié, mais se retrouvait avec un produit non fini. Il aurait dû s'en douter, puisque les Trois Brasseurs avait une fort mauvaise réputation en ce qui concernait le service client. Même les quelques chopes de bière qu'on y servait avaient un goût atroce d'urine et la chaleur du béton fumé. Savoir désormais que le gérant trempait dans quelques affaires illégales n'étonnait donc pas outre mesure le jeune Commandant. Entre un café raté et le trafic de drogue, il n'y avait qu'un pas. Du moins, aux yeux de Noah et de sa vision absolument parfaite et sans faille de la droiture, de la justice et du savoir-vivre.

    Le Grantz, les yeux rivés sur la transaction qui s'éternisait devant lui, observait donc le manège fleurissant du patron et de ses interlocuteurs. Ils n'avaient pas l'air d'avoir envie de s'étendre sur le sujet de l'échange qu'ils venaient de faire, aussi n'allait-il pas devoir tarder à agir. Le cœur à son palpitant maximal, Noah passait une dernière fois ses yeux sur le journal qu'il tenait entre ses mains. Les gros titres parlaient d'une invasion de punaise de lit au nord de l'île. Autant dire que l'actualité devait être bien mince pour avoir de pareilles informations. Mais peu importait, puisque Noah n'avait pas affaire à des punaises de lit, mais bien à des cafards trafiquants de drogue.

    Il allait se lever. Il n'était mû que par l'envie de se redresser, d'envoyer valser sa chaise et de pointer nonchalamment son pistolet en silex en direction des mécréants. Il s'imaginait déjà, flamboyant dans sa tenue de la Marine, à jouer les sauveurs de la veuve. Peut-être justement, était-ce à cause de ce court moment de fantasme qu'il ne remarqua qu'au dernier moment les cinq brigands en train de prendre la poudre d'escampette. Il venait de manquer son coup, mais heureusement, ceux-ci se dirigeaient dans sa direction pour atteindre la porte de sortie. Pas d'attaque dans le dos, il lui allait falloir agir frontalement. Une main sur son arme, l'autre prête à saisir la moindre main un peu trop leste qu'on pourrait lui envoyer. Il attendait, patiemment, que les hommes arrivent à sa hauteur.

    Bientôt. Bientôt. Bientôt.

    Un bruit de verre brisé, un doux son qui éveilla les sens du jeune Noah. Il se perdait par ailleurs à la contemplation de la colère sourde qui commença à se peindre sur le visage de l'homme à ses côtés, à qui les malfrats venaient de renverser le café. Après tous les efforts qu'il avait faits pour en avoir un bon, Noah comprenait la rage qu'il pouvait ressentir, même si légèrement exacerbée pour un simple nectar opaque. Mais peu importe, puisque cela lui fournissait une distraction des plus bienvenue.
    Noah a longtemps été le type de jeune homme à essayer de tout faire pour épargner les autres, à agir par lui-même tout en écartant les autres du danger. Et puis, il avait fini par comprendre que le meilleur moyen pour arriver à ses fins, c'était bien souvent de se servir des erreurs de ceux qui l'entouraient. En mission, l'imprévu et l'opportunisme avaient une place supérieure à celle de l'organisation et de la planification. Autant dire que cette simple tasse versée lui donnait l'occasion d'agir avec encore plus d'aisance, si tant est que l'homme à ses côtés daigne se rebeller face à cinq brigands.

    Noah, sans attendre qu'on ne pose l'attention sur lui, sorti son arme de dessous son ample manteau. Bien cachée sous la table, les hommes à l'apparence si caractéristique des voleurs étaient bien trop occupés à observer le fascinant manège d'un simple café sur le sol pour remarquer sa présence. Ce n'était pas encore le moment d'agir. L'odeur âcre des bandits lui assaillait les naseaux, mais il se devait de rester le plus concentré possible. Si jamais la situation venait à dégénérer, il pourrait profiter de la cohue pour agir.
      Quelqu'un venait de faire une lourde erreur. On ne renverse pas mon café impunément. Je ne suis pas quelqu'un de cholérique en règle général, je suis doté d'un plutôt bon sens de l'humour et je me veux être quelqu'un de plutôt sociable en règle général. Pourtant, malgré ma gentillesse... Personne, je dis bien personne, n'avait encore eu l'audace de se mettre entre moi et mon café. Je regardais le type qui avait plongé son regard sur moi, certainement le coupable. Une espèce de maigrichon dont on pouvait deviner le serpent tatoué sur le corps. Un petit regard vicieux, et la taille aussi insignifiante que son existence à ce moment précis pour moi.

      Sans même réfléchir un instant, me voici à lui choper la tête, à lui plaquer contre la table, et lui choper le bras afin de lui bloquer l'épaule vers le haut. J'étais d'un air furieux, alors que je prenais la parole encore une fois :


      " OI ! C'est toi le blaireau qui a fait ça ? "

      Je regardais ma tasse de café sur le sol, ainsi que mon breuvage qui s'étalait doucement, mais sûrement.... C'était d'une profonde tristesse, alors que celui-ci crier en appelant au secours ses collègues qui ne tardaient pas à se retourner vers moi. Très rapidement, je lui lâchais la tête, puis je prenais un poignard de mon veston, avant de le planter dans la seconde main de celui qui je nommerais le blaireau. Je prenais encore une fois la parole :

      " - Je ne vous conseille pas de me chercher ! Ça pourrait que mal se finir pour vous ! Bande de ruineur de café! Vous n'avez donc aucun principe ? "

      Un s'exclama immédiatement en réponse :

      " Mais c'est qui ce malade ! "

      Avant de sortir un pistolet de sa poche, puis me braquer avec la ferme intention de tirer. J'eus à peine le temps de retourner la table, afin de me protéger, ce ne manquait pas de propulser l'empoignarder sur le sol en hurlant, sa blessure bien immédiatement aggraver. Je vois, ça partait directement comme ça ? À coup de balle ? Bon... Et bien, je suppose que je l'avais bien cherché, c'est de bonne guerre. J'ai toujours eu le talent de me mettre dans des situations difficiles, mais comme je le dis souvent, un vrai magicien s'en sort toujours.

      Je prenais quelques couteaux dans les mains, je supposais que j'allais devoir la jouer, serrer, alors que le barman avait sorti son fusil à canon scié, et que les autres sortais d'autres armes à feu. Bon, et je bien, je suppose qu'un peu d’exercice ne pouvait pas me faire de mal, et puis j'étais sûr qu'une fois blesser et fatiguer, nous finirions par rire de tout ce ratam. Ou peut-être étais-je un peu trop optimiste ? C'était peut-être vrai aussi me direz-vous !
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      Une gangue de violence dantesque déferlait sans commune mesure sur l'aube glacée qui se levait fièrement. L'homme à côté de Noah avait perdu son calme avec une rapidité si soudaine que les malfrats n'eurent même pas le temps de se faire à la simple idée qu'un café renversé pouvait déclencher leur perte. Et une main trouée par la même occasion, puisque le client s'était muni d'un couteau pour le planter dans la paume d'un des brigands, non sans l'avoir maîtrisé d'une clef de bras habile en parallèle. En quelques instants, il tenait en joue deux d'entre eux, s'exposant au passage aux représailles chauffées à blanc de la bande. Autant dire que le jeune commandant ne s'attendait pas à une telle explosion, même s'il devait reconnaître que ça arrangeait ses petites affaires.

      En un simple moment suspendu dans le temps, le bar s'était transformé en véritable traquenard, et Noah se rendait bien compte qu'il n'avait plus affaire seulement à la gestion d'un trafic de drogue, mais bien à l'attaque à main armée d'un groupuscule contre un homme de peu de foi. Autant dire qu'il allait devoir la jouer directe s'il voulait mener à bien sa mission et réussir à mettre aux arrêts ceux pour qui il était là. Mais en même temps, cet homme qui s'en était prit aux brigands semblait louche lui aussi. Un homme sain d'esprit n'aurait pas poignardé un inconnu pour une histoire aussi dérisoire que celle d'un breuvage chaud. Peut-être allait-il devoir l'interpeller lui aussi ? Pour l'instant, il valait mieux s'en faire un allié de circonstance, profitant du tumulte malsain dans la taverne pour tenter de prendre à revers les ennemis.

      L'homme aux couteaux était visé par une armada de fusils, aussi Noah décida-t'il de se faire le plus discret possible, même si l'un des malfrats l'avait prit en joue à son tour, sûrement pour s'assurer qu'il ne poserait pas de soucis. Toujours assis calmement sur sa chaise, son pistolet à silex bien à l'abri sous son ample châle cachant son uniforme de la Marine, le commandant attrapa le bord de la table derrière laquelle il était. D'un mouvement sec et rapide, il la retourna pour la faire voler en direction de celui qui braquait son canon sur lui. Percutait nonchalamment par le mobilier en bois lourd, l'homme tombait à la renverse, libérant Noah de la menace tacite d'une balle en pleine tempe. Puis, une fois sur ses deux jambes, le jeune garçon en profita pour retirer son vaste manteau et le jeter au loin, dévoilant son affiliation avec les forces de l'ordre par sa tenue d'un blanc nacré, floqué de l'insigne de la Marine. Son pistolet, lui, il le tendait en direction du tenancier du bar.

      - Qui baisse les armes en premier ?

      Il espérait que le simple fait d'avoir face à eux un représentant de la loi suffirait à apaiser les tensions. Mais il était bien conscient qu'une simple balle perdue pouvait mettre à mal son plan, et que l'action, aussi suspendue soit-elle à l'instant, pouvait dégénérer à tout moment. Et même le réconfort de se dire qu'un bon lit chaud l'attendait à la base ne suffisait pas à lui remonter le moral, puisque sa journée venait d'être foncièrement gâchée par une attaque de sang froid dans un bar miteux.

      Par unique précaution de ne pas être démuni en cas de déchainement plus violent que ce qu'il n'était déjà, Noah se saisit discrètement d'un couteau qu'il avait dans la poche arrière de sa tenue. il n'était pas particulièrement doué dans le maniement de cette arme - ni des autres d'ailleurs, puisqu'il n'excellait dans rien mais était moyen dans tout - mais c'était toujours un moyen de se défendre non-négligeable. Surtout quand on avait affaire à des hors-la-loi sans scrupule, qui n'avait rien à faire des consignes et des règles de bienséances. Peut-être était-il même le seul ici à n'avoir jamais enfreint la ligne imaginaire qui séparait les criminels des idées morales.
        Nous voici plus ou moins embarquer dans la fusillade, alors que nous voilà maintenant dans une situation délicate. Pourtant comme un éclair de salut, voici que le second client était en réalité un agent de la marine ! Et bien, peut-être que j'aurais un coup de main inattendu au final. Parce que tout a, fais entre nous, s'il pensait pouvoir calmer un groupe en furie avec une simple marque d'intimidation, il était pour le moins mal embarqué ! Bon... Et bien le voici a tout de même essayer, je soupirais, cela dit, il ferait un excellent détournement d'attention.

        Alors que le barman s'exclamait d'un air pour le moins paniqué, même si pour le coup, le timing jouais plus ou moins en ma faveur.... Enfin, je suppose que je devrais faire attention tout de même, après tout, je n'y avais pas été de main morte non plus, mais peut-être que le fais que ça soit un groupe de criminel jouerais en ma faveur, non? :


        " ATTENTION, C'EST LA MARINE! "


        Alors que le voilà avec ses bras boursouflés à tenir en joue le marine avant de tiré une balle directement dans sa direction ! Je ne regardais pas vraiment s'il avait réussi à atteindre sa cible, mais celui-ci avait pour le moins une bonne posture, on pouvait voir a celle-ci qui n'était pas à son coup d'essai. La situation semblait avoir encore plus dégénéré, alors que de mon côté je profitais de l'ouverture pour lancé un poignard afin de couper la corde d'un lustre qui se trouvait au-dessus de la tête de l'un des tireurs. Celui-ci lui tombait droit sur la tête, un choc pas assez violent pour le blesser gravement, mais suffisant pour le faire dormir pendant quelques minutes. Le troisième tirais des balles en ma direction amorties par la table qui ne tarderait pas à céder, cela dit je prenais le temps d'ouvrir la bouche :

        " OI! Tu es encore vivant le marine ? "

        Nous avions encore trois ennemis prêts à tirer, la salle était bien trop petite, il était dangereux de s'exposer trop longtemps. Je devais changer de planque, alors que me voici à me lancer d'un plongeon vers une autre table, afin de la retourner afin de me créer une nouvelle protection sous les tirs ennemis. Encore heureux, qu'ils ne furent pas vraiment précis sur le coup. J'avais encore assez de couteaux, la situation était dur, mais nous avions encore moyen de s'en sortir sans trop de dégâts. Eux aussi ne pouvaient pas vraiment rester a découvert trop longtemps non plus, à voir qui s'exposera en premier.
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        Toute la bonne intention du monde ne suffisait pas à apaiser les esprits les plus courroucés. Ça, Noah l'avait appris à ses dépens lors de ses classes pour le compte de la Marine. Entouré de gros bras, pour certains écervelés et avec la seule vocation de taper sur des criminels, il avait souvent eu à tenter de calmer les bagarres. Un travail bien inutile, puisque l'âme colérique n'avait plus accès à aucune raison quand bien trop empêtré dans les conflits. Quoiqu'il en soit, ces quelques expériences en la matière ne l'avaient pour autant pas rendu plus habile dans cet art, aussi ne s'attendait-il pas à ce que cela fonctionne face à ce huit-clos armé. Mais, la situation dégénéra bien plus rapidement qu'il ne l'avait imaginé.

        Une balle, tirée par le propriétaire de l'établissement, fusa dans sa direction. En seule et unique réponse, Noah trouva réconfort derrière la table qu'il venait de balancer sur l'un des brigands. À l'abri derrière cette barricade de fortune, qui subissait déjà l'assaut d'une mer de métal insidieuse, le jeune commandant se recroquevilla sur lui-même, afin de réduire la surface où les balles pourraient l'atteindre. L'homme à ses côtés, lui aussi ayant opté pour la même solution de repli, semblait cependant bien moins dérangé par la fusillade, puisqu'il réussit tout de même, par un tour de force que Noah n'avait pas le temps d'analyser, à faire tomber un lustre du plafond droit que l'un des criminels. L'homme à ses côtés, lui aussi ayant opté pour la même solution de repli, semblait cependant bien moins dérangé par la fusillade, puisqu'il réussit tout de même, par un tour de force que Noah n'avait pas le temps d'analyser, à faire tomber un lustre du plafond droit que l'un des criminels.

        Plus que trois ennemis.

        L'homme aux côtés de Noah s'était lui aussi caché derrière l'une des tables, et s'empressait de s'enquérir de la situation actuelle du jeune commandant. Il devait avoir conscience, lui aussi, que la maigre protection du bois verni n'allait pas être une solution sur du long terme. La seule raison pour laquelle les deux avaient survécu aux assauts du métal, pour l'instant, était le manque de précision flagrant dont faisait preuve les bandits. Une bande bien peu organisée, surprise sur leur lieu d'échange, mais surtout sûrement mal entraînée. Inutile de dire que la chance avait grandement joué dans le fait que Noah n'avait toujours pas reçu de balle dans le corps, même si la table derrière laquelle il se trouvait commençait déjà à être aussi parsemée qu'un vieux gruyère. Aussi, imitant le lanceur de couteau, il changea à la hâte d'abri, non sans essuyer une nouvelle nuée de projectiles furieux.

        - Tout va bien par ici ! T'as un plan pour nous sortir de là ?

        Noah, lui, avait du mal à voir comment se sortir de ce traquenard. Son arme toujours à la main, il tentait de temps à autre de répliquer par une balle bien placée. Et, s'il était plus précis que les criminels, il ne pouvait s'exposer trop longtemps, ce qui entravait grandement l'impact qu'il pouvait avoir dans cette bataille.

        Dans le feu de l'action, Noah se saisit du châle qu'il avait retiré quelques instants plus tôt. Dans un geste ample, il le jeta en l'air, le rendant visible une seconde pour ses ennemis. Comme il s'en doutait, les trois se mirent aussitôt à concentrer leurs tirs en direction du vêtement, sans même chercher à réfléchir une seule seconde. Le jeune commandant, lui, profita de cette diversion pour jeter un coup d'œil sur le côté de son abri de fortune, repérant au passage la position des trois hommes restant. Son couteau toujours dans son autre main, il le lança en direction du patron du bar, bien à l'abri derrière son présentoir. Trop peu précis dans ce domaine, l'arme se perdit au milieu de la masse de bouteilles d'alcool vieillissant derrière l'homme tout aussi âgé.

        Maudissant son propre manque de précision, Noah se mit à tenir fermement son propre pistolet. Il avait une fenêtre de tir très limité, mais il savait maintenant où se trouvaient les trois hommes dans l'espace clos. Il leva la main au-dessus de son abri de fortune, et pointa son arme un peu à l'aveuglette en direction du tenancier. Une détonation, un cri. Il ne sut pas trop s'il avait fait mouche, incapable de vérifier puisque bien trop occupé à observer son maigre bouclier s'effriter. Mais la langue de fer semblait avoir diminué, possible signe que l'homme à la carabine venait d'arrêter son assaut. Plus que deux ennemis.
          La fusillade ne voulait pas cesser, alors que pour le coup, notre situation était loin d'être la plus belle. Cependant, j'étais dans l'attente d'une petite ouverture qu'ils seraient forcés de me donner un moment ou l'autre. Je devais faire attention, me focaliser sur le bruit des armes. Attendre et entendre un moment où les deux rechargeraient sensiblement au même moment, ce serait l'occasion idéal pour frapper. Sauf que beaucoup de monde, moins de chance que cela arrive. J'entendais enfin mon camarade d'infortune me donner quelques nouvelles.

          Un plan pour sortir d'ici ? Il en avait de bien bonne celui-ci ! Aucun moyen de sortir de la pièce devenir des véritables gruyères sur patte. Pour moi il n'y avait qu'une seule option valable, les descendre avant qu'il ne nous descende eux. Une véritable galère en soit. Cela dit, je n'ai jamais eu peur de l'impossible, et parfois pour s'en sortir, il fallait savoir attendre, et prendre quelques risques.

          Le marine jetait un vêtement, permettant de lever la tête afin de pouvoir observer leurs positions, et prier qu'ils ne bougent pas trop. Soudainement un cri, le barman ? Il s'était fait avoir ? Peut-être que cela était l'ouverture que j'attendais. Et bien quand il faut y aller. Je prenais une large inspiration, avant de remplir mes deux mains de couteaux, j'allais jouer le tout pour le tout. Et voir si j'étais aussi habile que je voulais le croire avec des couteaux.

          Je sautais d'abord en arrière pour arriver au-dessus de la largeur de table, reprendre appuie sur ce même côté. Puis plongeait vers l'arrière en lançant des couteaux dans les deux directions des restants. Un véritable coup d'acrobate ! Et d'un que je voyais s'effondrer et de!

          *PAN*

          Je tombais de manière nette au sol, celui-ci venait de me toucher droit dans l'omoplate droite. Ce salopard n'avait pas commis la même erreur que son pote et n'étais pas rester statique. Une bonne idée, seulement, j'ai un détail plutôt rare... C'est que je suis gaucher ! Me voici à lui lancer en grimaçant de douleur un poignard droit dans les côtes. Pas de quoi le tuer, mais il serait maintenant incapable de se battre.

          Je me redressais, plus ou moins décoiffé, la chemise blanche maintenant teinté de rouge en prenant la parole :


          " Désolé ! Je n'avais pas de meilleur plan pour nous sortir de là. "

          Ça faisait un mal de chien, cependant, je devais user de me plus grands talents. Le détournement d'attention, en me jetant de cette façon, j'étais sûr d'être la cible. En tirant de la main droite mes premiers couteaux, certains qu'il ne chercherait pas à immobiliser mon bras gauche. Je riais très légèrement en me tenant le dessous-de-bras :


          " On s'en sort plutôt bien, tu ne crois pas ? Et un groupe de criminel arrêté, un !


          Je prenais le sourire, j'étais quand même curieux de connaître la réaction du marine. Pourtant, voici encore un homme sortant de la cave armé d'un fusil. Celle la, je ne l'avais pas vu venir! En joue, prêt a tiré.
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          Clairement, le jeune partenaire de Noah avait pour lui une habileté et une adresse surhumaine. Non sans s'exposer à l'assaut flamboyant du métal chauffé à blanc, l'homme s'empressa de réaliser pirouette sur pirouette, se rendant aussi agile qu'un chimpanzé en cage à qui on jetterait des bananes mûres. Et, malgré les locaux plus qu'exiguë, il réussit la prouesse fantasque de balancer des poignards sorti de ses manches sur les criminels restants. Au passage, il essuyait une balle en plein torse qui, au demeurant, ne semblait pas avoir d'effet autre que de le faire saigner abondamment. Sûrement, ressentait-il la douleur, mais aucune grimace ne venait parfaire son teint lustré. Un tour de force parfaitement exécuté, bien loin de l'habituelle manière d'agir bien plus précautionneuse qu'adoptait Noah en temps normal.

          Cette simple démonstration de puissance suffit au jeune commandant à remarquer que l'homme qu'il avait en face jouait dans une cours bien différente de la sienne. Même son entraînement de tous les jours au sein des locaux de la Marine n'avait pas suffi à lui faire atteindre un tel niveau de précision et d'agilité, alors que c'était là son principal point fort. Et, au milieu des décombres de l'affrontement passé qui n'était alors plus qu'un mauvais souvenir, il arrivait à la conclusion qu'il avait affaire à un être qui le surpassait sur bien des points.

          Mais le simple fait de se retrouver face à plus fort que lui devait-il l'empêcher de faire son travail ? Après tout, l'homme avait volontairement déclenché la bagarre, et n'avait pas hésité à blesser gravement certains des brigands. Certes, ça avait servi un moment les intérêts de Noah, mais il ne pouvait pour autant pas ignorer que laisser en liberté un homme au sang si bouillonnant et à la dextérité si maniabile pouvait nuire à la sécurité publique. Il en allait de son devoir en tant que membre des forces de l'ordre.

          - Un groupe de criminel arrêté, comme tu dis.

          Une phrase prononcée à la volée, histoire de biaiser la confiance de celui qu'il avait dans sa ligne de mire. Un peu nonchalamment, sans quitter des yeux sa nouvelle cible, Noah s'avançait au milieu des corps évanouis. Certains étaient troués de part et d'autre et, même si aucun mort ne semblait être à déplorer, des blessures lourdes se dessinaient calmement sur la chair des malfrats. Quand il fut rendu à hauteur du bar, près des hauts tabourets en bois renversés, il prit une longue inspiration avant de se retourner vers l'homme au café.

          Noah était tendu. Bien plus que lorsque l'assaut contre les trafiquants avaient débuté. Il était sûr de faire le poids contre un petit groupe de raclures de bas-étage, mais bien moins quand il s'agissait de s'en prendre à un homme dont il était certain qu'il le surpassait en tout point. Mais l'heure n'était pas à l'hésitation, puisque Mère de trahison, et il dégaina son arme en la pointant à la hâte en direction du jeune coutelier.

          - Merci pour ton aide, mais je me dois de t'appréhender. Tu as volontairement poignardé quelqu'un pour le simple fait qu'il avait renversé ton café. Rends-toi sans faire d'histoires, et je te promets une justice clémente.

          Noah était bien conscient qu'il venait de s'engager dans un duel qu'il n'allait sûrement pas pouvoir remporté. Au mieux, l'homme parviendrait à s'enfuir par un quelconque tour de force avant que les renforts, alertés par la fusillade, n'arrivent pour investir les lieux. Mais il pouvait tout aussi bien lui balancer un couteau en plein poumon, qui marquerait sûrement la fin de sa courte carrière dans la Marine.

          Le doigt sur la gâchette, prêt à tirer au moindre mouvement suspect, Noah attendait une quelconque réaction de son adversaire. Un bougre qui ne paraissait pas mauvais dans le fond, mais peu importait au jeune homme à sa justice absolue. Personne n'avait le droit de transgresser les règles immuables établies par la loi, même quand ça servait l'intérêt commun. Et ça, c'était un principe auquel le jeune homme tenait plus que tout.

          Mais, prit dans sa quête vengeresse le poussant à mettre aux arrêts ceux qui n'étaient pas dans sa norme, Noah ne vit même pas l'homme sortir d'une trappe dans le sol. Et, bien évidemment, il ne remarqua pas l'arme que l'homme pointait dans son dos, s'exposant au feu des balles d'une façon si morne qu'il pouvait bien s'éteindre sans que personne ne le remarque.
            De mon côté, j'étais plutôt satisfait du travail accompli, après tout, en arrêtant un groupe de criminel, on aide la marine ? C'est un peu comme une mission d'utilité publique n'est-ce pas ? Après tout, combien de chasseur de prime font ça sans réellement s'exposer a des représailles de la marine. C'est donc plutôt avec le sourire que je prenais cette victoire, même si cette balle me faisait souffrir le martyr.

            Pourtant, quel ne fut pas ma surprise lorsque je compris que le marine avait des intentions peut sympathique a mon égard. Je n'attendais pas forcément une médaille du mérite, mais tout de même de la à me pointer d'une arme ? Eh bien, je supposais que je n'avais plus qu'a m'éclipser, pourtant j'avoue bien que je n'avais pas vraiment pour projet d'être arrêté ou encore rechercher par la marine. Me voilà donc bien dans une position compliquer, alors que je prenais l'air de rien un air plutôt sévère.

            J'entendais des pas, alors que d'un coup d'un seul, voici mon bras gauche armé d'un poignard et de le lancé d'une grande vitesse droit dans la direction du marine. L'impact plutôt proche, voici l'arme à prendre un effet, contourné le marine afin de se loger directement dans la main armée de l'homme qui se trouvait derrière lui. Est-ce que je venais probablement de sauvé la vie a un homme qui voulait m’arrêter, est-ce que cela allait m'aider ? J'avais de sérieux doute sur ça. Celui-ci crié en lâchant son arme, alors que je prenais la parole après du marine d'un air sévère :



            " - Ce sont des criminels, et moi un chasseur de prime. Ils sont vivants, et j'ai bien l'intention de les ramener au poste. Je savais qui ils étaient, alors je te demanderais poliment de me laisser faire mon travail. "

            Est-ce que je venais de tenté un gros coup de bluff ? Bien sûr, cela dis il n'existe pas de licence pour les chasseurs de primes, et il serait donc très dur de trouver que je n'en étais pas un. Je continuais de tenir ma blessure qui se voulait être sévère, alors que je prenais la parole :

            " - Je suis blessé, et sur six criminels, j'en ai mis cinq hors d'état de nuire. Je vais me soigner, et je te laisse préparé ma prime, ces lascars ne doivent pas valoir grand-chose, aussi je me contenterais de cinq mille berries par tête. "

            Est-ce que je me voulais d'avoir l'air plutôt convaincant ? Oui. C'était un tour que je tenais d'Edward, je sais mentir depuis très jeune et je n'avais plus qu'à espérer qu'il ne ferait pas de zèle. Je venais tout de même de lui sauvé la vie, croire a un petit mensonge épongerais de sa dette. À voir ce qu'il déciderait de faire, mais je venais de toute façon d'arrêté des criminels et il n'avait rien contre moi.

            C'est bien dommage qu'un affrontement direct risquerais d'être lourd de représailles. J'aurais bien mis ko se marine qui n'avais que peu de reconnaissance pour un ami. À voir comment cela se profilait, je prenais un léger sourire, attendant une réponse avant de filer, après tout je n'ai qu'une quantité limitée de sang, et je n'avais pas l'intention de m'en vidé entièrement avant de partir d'ici.
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            Celui-ci me fixait, semblant prêt à en découdre. Pourtant, il restait silencieux. Peut-être était-il conscient de mon mensonge, mais ne pouvait-il pas le prouver ? Cela dit, je venais tout de même de lui rendre service et qu'il en pense ce qu'il veut, je savais pertinemment ce que je faisais. Je savais qu'un drôle de trafic se passait dans le coin. Même un idiot aurait vu qu'il y avait quelque chose de louche en voyant ce petit groupe et ce cher barman.

            Des marines commencer a arrivé, certainement alerté par les coups de feux, alors qu'il demandait à Noah de faire rapport de la situation. Il leur expliquait que je disais être un chasseur de primes, alors que l'un d'entre eux me faisait un rapide soin, avant de pouvoir être pris en charge par un vrai médecin. Je prenais un léger sourire, regardant les quelques marines dans le coin. Ils prenaient les criminels dans le coin avant de leurs mettre les menottes. Certainement dans le but de les envoyer en prison.

            Un marine venait me voir, alors qu'il me disait de me rendre voir un médecin, puis d'aller chercher ma prime avec présentation de ma licence. Alors que de mon côté, j'acquiesçais. C'est donc de cette façon, que malgré le regard pour le moins contrarier de mon cher ami, je partais en le saluant de la main :


            " Au plaisir ! "


            Je sifflotais, avant de me mettre en route. Directement en direction du premier médecin que je pourrais trouver... Ils auraient pu m'amener tout de même, après tout, j'avais quand même, une balle dans l'épaule. Enfin... Je finissais par arriver à la porte d'un dénommé Docteur Saint-John. Celui-ci prit le soin de déloger la balle et de me recoudre, pas très délicat mais bon, je suppose que c'était dans la coutume locale. Sans passer bien plus de temps, je pensais qu'il serait bon pour moi de ne pas m’éterniser ici. Assez directement, je montais à bord d'un navire, avant d'attendre tranquillement dans la cale qu'il parte. Ed'... Décidément, j'en aurais fait des choses pour te retrouver. C'est à ce moment précis, que je décidais que j'en avais assez, et que je prendrais des vacances, mais ça, c'est une autre histoire.



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