Un autre jour, un autre ouvrage ! Et pour le coup celui-ci n’était pas piqué des hannetons ! Sur commande spéciale de la Marine, le jeune Timothée avait aujourd’hui la charge de préparer un prototype de fusil pour de futurs essais militaire. A l’heure actuelle, le fusil LEMC standard des brigadiers de Logue town avait bonne réputation : fiable robuste et surtout d’un mécanisme d’une formidable fluidité qui autorisait un soldat tireur entraîné à enchaîner rapidement les tirs.
De son point de vue, Timothée ne considérait pas qu’il y avait beaucoup de fusils à verrou qui lui tenaient la bride… Peut-être à la limite Vom-Freuer 85 ? Et encore… Dans les armes comme dans beaucoup de choses, tout était affaire de goûts et ceux de Timothée étaient plutôt bien arrêtés sur le sujet : La production locale serait toujours mieux considérée par l’apprenti armurier ! Surtout quand celle-ci était d’une telle qualité… Mais étant donné que rien n’est jamais parfait, il y avait toujours moyen d’améliorer une recette et c’était là qu’entrait en jeu les pièces de métal forgées que le facteur venait tout juste de déposer sur le comptoir de la boutique. Ces pièces d’apparence anodines étaient l’aboutissement de longues heures de travail de la part de son maître derrière la planche à dessins afin de concevoir un ingénieux système qui permettait de convertir le LEMC en un fusil semi-automatique d’une efficacité encore plus redoutable ! Bien entendu, cette première livraison n’était qu’une ébauche et malgré les instructions laissées par son maître qui se reposait ce jour-là, Timothée avait bien du mal à voir comment il allait pouvoir se débrouiller pour adapter ce système au fusil que la garnison leur avait fourni.
Mais fis de son malaise, on comptait sur lui pour faire tourner la boutique et assembler ce premier prototype, alors Timothée était bien déterminé à ne pas décevoir ! C’est donc avec une pointe d’incertitude ainsi qu’un enthousiasme palpable que le jeune blondinet commença à retourner le fusil dans tous les sens afin de trouver le bon point d’attache du mécanisme tel que son maître l’avait renseigné dans les plans. La journée promettait d’être longue ! Passionnante, mais longue ! En tout cas il était déterminé, prêt à tout et…
Et zut… Un client…
La clochette de l’entrée de la boutique venait de retentir, signalant au petit blondinet que quelqu’un venait de pénétrer dans la boutique. Qu’importe les projets de l’arrière-boutique, la bonne marche du business passait avant tout et c’est donc non sans un soupir que le garçon reposa les pièces sur la table avant de s’essuyer mécaniquement les mains dans un chiffon propre.
C’est donc après s’être recomposé et arboré son plus beau sourire que le garçon franchit la porte de l’arrière-boutique pour revenir à l’avant. Devant lui, le comptoir contenant une caisse enregistreuse mécanique et des rayons entiers de fusils, pistolets revolvers et couteaux exposés à la vue de chacun sous une couche de verre renforcé (on est jamais trop prudent ! Et même si c’est généralement une mauvaise idée de braquer une armurerie, quelques petits malins avaient déjà essayé par le passé). Mais plus important que les rayons d’armement était la personne qui venait de pénétrer. Seul pour gérer la boutique aujourd’hui, la demi-portion qu’est Timothée s’avança donc vers lui avec entrain.
- Bonjour m’sieur ! Bienvenue au canon fumant ! Est-ce que j’peux vous renseigner peut-être m’sieur ?
De son point de vue, Timothée ne considérait pas qu’il y avait beaucoup de fusils à verrou qui lui tenaient la bride… Peut-être à la limite Vom-Freuer 85 ? Et encore… Dans les armes comme dans beaucoup de choses, tout était affaire de goûts et ceux de Timothée étaient plutôt bien arrêtés sur le sujet : La production locale serait toujours mieux considérée par l’apprenti armurier ! Surtout quand celle-ci était d’une telle qualité… Mais étant donné que rien n’est jamais parfait, il y avait toujours moyen d’améliorer une recette et c’était là qu’entrait en jeu les pièces de métal forgées que le facteur venait tout juste de déposer sur le comptoir de la boutique. Ces pièces d’apparence anodines étaient l’aboutissement de longues heures de travail de la part de son maître derrière la planche à dessins afin de concevoir un ingénieux système qui permettait de convertir le LEMC en un fusil semi-automatique d’une efficacité encore plus redoutable ! Bien entendu, cette première livraison n’était qu’une ébauche et malgré les instructions laissées par son maître qui se reposait ce jour-là, Timothée avait bien du mal à voir comment il allait pouvoir se débrouiller pour adapter ce système au fusil que la garnison leur avait fourni.
Mais fis de son malaise, on comptait sur lui pour faire tourner la boutique et assembler ce premier prototype, alors Timothée était bien déterminé à ne pas décevoir ! C’est donc avec une pointe d’incertitude ainsi qu’un enthousiasme palpable que le jeune blondinet commença à retourner le fusil dans tous les sens afin de trouver le bon point d’attache du mécanisme tel que son maître l’avait renseigné dans les plans. La journée promettait d’être longue ! Passionnante, mais longue ! En tout cas il était déterminé, prêt à tout et…
Et zut… Un client…
La clochette de l’entrée de la boutique venait de retentir, signalant au petit blondinet que quelqu’un venait de pénétrer dans la boutique. Qu’importe les projets de l’arrière-boutique, la bonne marche du business passait avant tout et c’est donc non sans un soupir que le garçon reposa les pièces sur la table avant de s’essuyer mécaniquement les mains dans un chiffon propre.
C’est donc après s’être recomposé et arboré son plus beau sourire que le garçon franchit la porte de l’arrière-boutique pour revenir à l’avant. Devant lui, le comptoir contenant une caisse enregistreuse mécanique et des rayons entiers de fusils, pistolets revolvers et couteaux exposés à la vue de chacun sous une couche de verre renforcé (on est jamais trop prudent ! Et même si c’est généralement une mauvaise idée de braquer une armurerie, quelques petits malins avaient déjà essayé par le passé). Mais plus important que les rayons d’armement était la personne qui venait de pénétrer. Seul pour gérer la boutique aujourd’hui, la demi-portion qu’est Timothée s’avança donc vers lui avec entrain.
- Bonjour m’sieur ! Bienvenue au canon fumant ! Est-ce que j’peux vous renseigner peut-être m’sieur ?