Quelques semaines auparavant :
Après avoir végété et réduit drastiquement son espérance de vie à cause d’une hygiène de vie déplorable. Jack reprenait finalement la mer avec son acolyte de fortune, Mister Woods. Comme toujours, avec Eduardo les choses étaient carrées ! La rencontre avait lieu en temps et en heure et toutes les modalités de la mission avaient été soigneusement retranscrites par écrit dans un contrat signé par les différentes parties.
Jack n’était pas vraiment à l’aise avec ce genre de formalités administratives, la paperasse ce n’était vraiment pas son truc. Lui son truc, c’était avant tout d’éclater des tronches, se torpiller au rhum et peloté des gros nibards. Donc du moment que la paie tombée en temps et en heure, il était entièrement satisfait. Car son train de vie, mine de rien, lui coutait rudement cher, à tel point qu’il avait noté dans un coin de sa tête, l’idée d’ouvrir un bordel et une rhumerie dès qu’il serait en mesure de le faire.
Lors de son entrevue dans une petite salle à l’abri des regards dans la fameuse taverne « Le repère du Capitaine Kid » .endroit qu’il avait d’ailleurs précédemment en partie saccagé. D’ailleurs était-ce sa nouvelle prime ou les relations du Cartel, mais étrangement le personnel ne lui en avait pas tenu rigueur. Même les vigiles à l’entrée n’avaient pas montré le moindre signe d’hostilité. Skellington s’était donc entretenu sous la directive d’un des émissaires du Cartel avec un gros tas qui se présente sous le titre de Lord Burritos ! Rarement le pirate avait eu l’occasion de croiser une personne avec autant de manières. Non seulement sa panse débordée sur la table, mais en plus il ne cessait d’interrompre les explications du sous-fifre d’Eduardo pour demander telle ou telle précision. Et pour couronner le tout, il mangeait comme un véritable porc ! Insupportable, et Jack se disait qu’il allait devoir en plus le supporter pendant un sacré moment. Non, impossible ! Ce porcelet passerait par-dessus bord en deux jours à ce rythme.
A ses côtés se tenait un homme qui semblait être le responsable de sa sécurité. Autant vous dire qu’il était à cran depuis que son patron avait foutu son orteil potelé sur Rokade. L’homme n’arrêtait pas de jeter des regards inquiets autour de lui. Il faut dire qu’au vu de leur dégaine, il n’avait pas vraiment l’air d’être du coin. C’est donc au terme d’un interminable repas que Jack pu enfin se dégourdir les pattes pour rejoindre leur embarcation. Récupérant au passage son partenaire pour cette nouvelle expédition.
« HEY ! TOM BOOBS ! EN ROUTE ! C’EST L’HEURE DE PRENDRE LA MER LE POIVROT ! »
Burritos haussa les sourcils en voyant Tom se pointer vers lui d’un pas nonchalant. Ce saligaud avait dû encore cuver toute la journée, mais qu’importe. Skellington l’avait vue en action, il savait manier une épée mieux que la moitié de ce foutu trou à rat. Le Lord souffla quelques mots à son garde du corps qui s’empressa de faire passer le message à Jack :
« Non pas que je remets en doute vos compétences, mais concernant cet individu et sa bande de dépravés… Nous avons quelques doutes ! »
« Ne vous inquiétiez pas les nobliaux ! Il n’en à pas l’air, mais c’est un sacré cogneur. Il a foutu une de ses branlées à un lieutenant de la Marine il y a quelque temps. Ce sont tous des gars d’expérience ! »
Au même moment Wood se prenait les pieds dans une caisse en bois qui trainait au sol et chuta lourdement.
« Bon, j’en conviens il à besoin d’un peu de repos là ! »
Skellington resta quelques instants bouche bée devant le navire qui les attendait. Ce gras double de Lord avait surement autant de Berry que de bourrelets ! Ce n’était ni plus ni moins qu’un foutu galion qui les attendait.
« Sacrée non de dieu ! Bordel le Lord tu ne fais pas dans la demi-mesure. »
« J’aimerais autant que possible que nous gardions le vouvoiement lors de nos échanges… Nous n’appartenons pas au même monde, monsieur Skellington ! Voyez-vous je suis le.. »
Mais le pirate ne l’écoutait absolument pas, bien trop occupé à étudier les lignes du galion. C’était une pure merveille ce bateau, combien avait-il pu couter à son propriétaire ?!
À bord, environ une centaine de marins et presque autant d’hommes en armes, des mercenaires à la solde du gras double. Une véritable petite armée se tenait ici sur le pied de guerre et parait à toute éventualité. Pourquoi avoir besoin des services de Jack et du cartel quand vous possédez tout ça ? Le lord s’éclipsa à bord pour rejoindre sa cabine taille XXL. De leur côté les nouveaux arrivants furent tous conviés à rejoindre leurs quartiers respectifs cette nuit en attendant l’appareillage au petit matin. Skellington et Woods avaient la chance d’avoir une cabine individuelle comme prévu dans le contrat, tandis que le reste des troupes devaient se contenter de pioncer avec le reste de l’équipage.
En attendant que la nuit pose son voile sur l’île, Jack profita du temps libre pour se balader sur le pont et bien évidemment prendre la barre en main tout en donnant des instructions farfelues à Woods.
La semaine de traversée était passée au final relativement vite ! Le Lord n’était sorti qu’au final qu’à de rares occasions sur le pont de son immense embarcation. Préférant s’isoler dans sa cabine pour passer ses journées à se cultiver soi-disant. Mais Skellington ne comprenait pas trop comment c’était envisageable de passer ses journées à… lire ?! Il avait pris ses marques avec l’équipage dans sa grande partie. Pourtant, impossible pour lui de pouvoir échanger avec le bataillon de soldats, autant leurs responsables que les truffions évitaient les pirates comme la peste. Jack l’avait compris dès l’instant qu’il avait foutu le pied sur le galion qu’ils n’étaient pas les bienvenus. En même temps leur présence était ni plus ni moins qu’une insulte pour eux. Comment une bande de vauriens pouvaient-elle se prévaloir d’assurer la sécurité du convoi ?
Leur responsable, le Commandant Henry comme il aimait se faire appeler, alors qu'il s'agissait que d'un ancien sous-off reconverti dans le mercenariat pour des motifs financier. Ce dernier ne cachait même pas son dégout lorsqu’il les croisaient. C’était lui qui escortait le Lord lors de leur première rencontre heureusement l’embarcation était assez vaste pour que chacun puisse délimité son territoire.
Cependant, les considérations personnelles n’avaient pas leur place ici. Et le Commandant le savait pertinemment, sa hiérarchie ne permettrait aucun écart de conduite pour ce genre de broutilles. Il envoya donc l’un de ses hommes prévenir Jack et les siens de se tenir prêts, et surtout d’arrêter de boire, car l’île d’Amerzone n’était plus qu’à une journée de navigation.
« Bon, cette mission est pour le moment chiante à mourir ! J’espère qu’on aura un peu plus d’action. Car si cela continue, je vais finir par me faire cette merde d’Henry. Je déteste par dessus-de-lit l’uniforme Paul, alors me faire toiser à longueur de journée par un type avait un balai dans le cul qui se prend pour un Amiral ! Je n’en peux plus ! Crois-moi, Eduardo il va se faire foutre la prochaine fois avec ce genre de contrat, je m’en branle si cela paie bien ou non ! On se fait chier ici MERDE ! Puis attends, j’ai essayé de me renseigner un peu auprès de l’équipage.. Tout le monde me regarde avec des yeux ronds quand j’évoque le sujet de la transaction, les fameux « Fauves ». Subitement, les gars perdent leur langue ! Monde de fou ! Moi je te lis Moods ! Tiens repasse moi un peu de ton rhum, à défaut de remettre ce monde dans le droit chemin, je vais me mettre la tête de travers ! »
Après avoir végété et réduit drastiquement son espérance de vie à cause d’une hygiène de vie déplorable. Jack reprenait finalement la mer avec son acolyte de fortune, Mister Woods. Comme toujours, avec Eduardo les choses étaient carrées ! La rencontre avait lieu en temps et en heure et toutes les modalités de la mission avaient été soigneusement retranscrites par écrit dans un contrat signé par les différentes parties.
Jack n’était pas vraiment à l’aise avec ce genre de formalités administratives, la paperasse ce n’était vraiment pas son truc. Lui son truc, c’était avant tout d’éclater des tronches, se torpiller au rhum et peloté des gros nibards. Donc du moment que la paie tombée en temps et en heure, il était entièrement satisfait. Car son train de vie, mine de rien, lui coutait rudement cher, à tel point qu’il avait noté dans un coin de sa tête, l’idée d’ouvrir un bordel et une rhumerie dès qu’il serait en mesure de le faire.
Lors de son entrevue dans une petite salle à l’abri des regards dans la fameuse taverne « Le repère du Capitaine Kid » .endroit qu’il avait d’ailleurs précédemment en partie saccagé. D’ailleurs était-ce sa nouvelle prime ou les relations du Cartel, mais étrangement le personnel ne lui en avait pas tenu rigueur. Même les vigiles à l’entrée n’avaient pas montré le moindre signe d’hostilité. Skellington s’était donc entretenu sous la directive d’un des émissaires du Cartel avec un gros tas qui se présente sous le titre de Lord Burritos ! Rarement le pirate avait eu l’occasion de croiser une personne avec autant de manières. Non seulement sa panse débordée sur la table, mais en plus il ne cessait d’interrompre les explications du sous-fifre d’Eduardo pour demander telle ou telle précision. Et pour couronner le tout, il mangeait comme un véritable porc ! Insupportable, et Jack se disait qu’il allait devoir en plus le supporter pendant un sacré moment. Non, impossible ! Ce porcelet passerait par-dessus bord en deux jours à ce rythme.
A ses côtés se tenait un homme qui semblait être le responsable de sa sécurité. Autant vous dire qu’il était à cran depuis que son patron avait foutu son orteil potelé sur Rokade. L’homme n’arrêtait pas de jeter des regards inquiets autour de lui. Il faut dire qu’au vu de leur dégaine, il n’avait pas vraiment l’air d’être du coin. C’est donc au terme d’un interminable repas que Jack pu enfin se dégourdir les pattes pour rejoindre leur embarcation. Récupérant au passage son partenaire pour cette nouvelle expédition.
« HEY ! TOM BOOBS ! EN ROUTE ! C’EST L’HEURE DE PRENDRE LA MER LE POIVROT ! »
Burritos haussa les sourcils en voyant Tom se pointer vers lui d’un pas nonchalant. Ce saligaud avait dû encore cuver toute la journée, mais qu’importe. Skellington l’avait vue en action, il savait manier une épée mieux que la moitié de ce foutu trou à rat. Le Lord souffla quelques mots à son garde du corps qui s’empressa de faire passer le message à Jack :
« Non pas que je remets en doute vos compétences, mais concernant cet individu et sa bande de dépravés… Nous avons quelques doutes ! »
« Ne vous inquiétiez pas les nobliaux ! Il n’en à pas l’air, mais c’est un sacré cogneur. Il a foutu une de ses branlées à un lieutenant de la Marine il y a quelque temps. Ce sont tous des gars d’expérience ! »
Au même moment Wood se prenait les pieds dans une caisse en bois qui trainait au sol et chuta lourdement.
« Bon, j’en conviens il à besoin d’un peu de repos là ! »
Skellington resta quelques instants bouche bée devant le navire qui les attendait. Ce gras double de Lord avait surement autant de Berry que de bourrelets ! Ce n’était ni plus ni moins qu’un foutu galion qui les attendait.
« Sacrée non de dieu ! Bordel le Lord tu ne fais pas dans la demi-mesure. »
« J’aimerais autant que possible que nous gardions le vouvoiement lors de nos échanges… Nous n’appartenons pas au même monde, monsieur Skellington ! Voyez-vous je suis le.. »
Mais le pirate ne l’écoutait absolument pas, bien trop occupé à étudier les lignes du galion. C’était une pure merveille ce bateau, combien avait-il pu couter à son propriétaire ?!
À bord, environ une centaine de marins et presque autant d’hommes en armes, des mercenaires à la solde du gras double. Une véritable petite armée se tenait ici sur le pied de guerre et parait à toute éventualité. Pourquoi avoir besoin des services de Jack et du cartel quand vous possédez tout ça ? Le lord s’éclipsa à bord pour rejoindre sa cabine taille XXL. De leur côté les nouveaux arrivants furent tous conviés à rejoindre leurs quartiers respectifs cette nuit en attendant l’appareillage au petit matin. Skellington et Woods avaient la chance d’avoir une cabine individuelle comme prévu dans le contrat, tandis que le reste des troupes devaient se contenter de pioncer avec le reste de l’équipage.
En attendant que la nuit pose son voile sur l’île, Jack profita du temps libre pour se balader sur le pont et bien évidemment prendre la barre en main tout en donnant des instructions farfelues à Woods.
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La semaine de traversée était passée au final relativement vite ! Le Lord n’était sorti qu’au final qu’à de rares occasions sur le pont de son immense embarcation. Préférant s’isoler dans sa cabine pour passer ses journées à se cultiver soi-disant. Mais Skellington ne comprenait pas trop comment c’était envisageable de passer ses journées à… lire ?! Il avait pris ses marques avec l’équipage dans sa grande partie. Pourtant, impossible pour lui de pouvoir échanger avec le bataillon de soldats, autant leurs responsables que les truffions évitaient les pirates comme la peste. Jack l’avait compris dès l’instant qu’il avait foutu le pied sur le galion qu’ils n’étaient pas les bienvenus. En même temps leur présence était ni plus ni moins qu’une insulte pour eux. Comment une bande de vauriens pouvaient-elle se prévaloir d’assurer la sécurité du convoi ?
Leur responsable, le Commandant Henry comme il aimait se faire appeler, alors qu'il s'agissait que d'un ancien sous-off reconverti dans le mercenariat pour des motifs financier. Ce dernier ne cachait même pas son dégout lorsqu’il les croisaient. C’était lui qui escortait le Lord lors de leur première rencontre heureusement l’embarcation était assez vaste pour que chacun puisse délimité son territoire.
Cependant, les considérations personnelles n’avaient pas leur place ici. Et le Commandant le savait pertinemment, sa hiérarchie ne permettrait aucun écart de conduite pour ce genre de broutilles. Il envoya donc l’un de ses hommes prévenir Jack et les siens de se tenir prêts, et surtout d’arrêter de boire, car l’île d’Amerzone n’était plus qu’à une journée de navigation.
« Bon, cette mission est pour le moment chiante à mourir ! J’espère qu’on aura un peu plus d’action. Car si cela continue, je vais finir par me faire cette merde d’Henry. Je déteste par dessus-de-lit l’uniforme Paul, alors me faire toiser à longueur de journée par un type avait un balai dans le cul qui se prend pour un Amiral ! Je n’en peux plus ! Crois-moi, Eduardo il va se faire foutre la prochaine fois avec ce genre de contrat, je m’en branle si cela paie bien ou non ! On se fait chier ici MERDE ! Puis attends, j’ai essayé de me renseigner un peu auprès de l’équipage.. Tout le monde me regarde avec des yeux ronds quand j’évoque le sujet de la transaction, les fameux « Fauves ». Subitement, les gars perdent leur langue ! Monde de fou ! Moi je te lis Moods ! Tiens repasse moi un peu de ton rhum, à défaut de remettre ce monde dans le droit chemin, je vais me mettre la tête de travers ! »
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