[Mission] Les agents du GM et la relique perdue

Dead End. Il fallait que ce soit une île pirate. Franchement, marché sur ces pontons de bois moisissant par les raclements de la mer en contrebas et l'impossibilité au soleil de venir sécher l'atmosphère humide de la grotte m'agace déjà. Enfin, depuis que je suis sous les ordres de l'étoile Basara, l'humidité, ça me connait puisqu'une grande partie de mes missions consistent maintenant à vérifier que la sous marine reste un lieu où les traitres ne font pas long feu. Et pour l'instant, ça marche bien : le simple fait qu'ils savent que le gouvernement, via mes yeux, les observent de très près les rend fort loyaux et obéissant.

Mais aujourd'hui, bien que j'agisse une nouvelle fois sous les ordres de l'homme de ma vie qui n'est autre qu'Ike Basara, je ne suis pas là pour veiller sur son jouet préféré. Non, aujourd'hui mon étoile bien aimée a choisi de m'envoyé sur une nouvelle mission qui a la base a été remonté par une chef d'équipe du Cipher Pol 2, et une mission qui pourrait bien changer le destin d'une île qui résiste encore et toujours au gouvernement mondial.

Cette île, ce n'est pas Dead End, mais Hungeria, et notamment la ville de Nakamura habité par un peuple de long bras aux croyances débiles, mais qui peuvent nous servir à condition que ma mission réussisse : car ce peuple s'est fait volé sa statuette sacré il y a quatre ans, et depuis la petite statuette dorée représentant une femme long bras à genou et main vers le ciel passe de main en main sans jamais revenir dans des mains affublés de bras possédant deux coudes. Ni dans les mains du Gouvernement Mondial d'ailleurs. Mais c'est là que j'entre en scène.

Je suis donc là,  logeant au Hibou de Nuit, l'établissement le plus propre de la ville mais pratiquant évidemment la prostitution... Et attendant mon comparse qui doit venir me rejoindre. D'après les dire de Basara, il aurait directement demandé au Cipher Pol 9 de me prêter main forte. Et c'est dans un des obscurs troquets que j'ai décidé de l'attendre...

Pourquoi un endroit pareil ? Parce que malgré le manque d'hygiène flagrant de l'établissement, c'est tout bonnement le meilleur endroit de laisser trainer ses oreilles... Pour apprendre par exemple que la vente aux enchères qui devait avoir lieu dans trois jours aura un jour de retard, la faute à des détenteurs de marchandises en retard... Un temps précieusement gagné pour nous, car il serait de bon ton que nous arrivions à récupérer la statuette avant qu'elle soit à la vue de tous...

Mais en attendant, restons dans les couleurs locales. J'ai même ressortie ma vieille tenue de pirate pour l'occasion. Enfin, faudra vite que je me reteigne les cheveux en violet en rentrant avant de revoir mon âme sœur, je sais qu'il les préfère comme ça.
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Après une certaine période de pause, j'étais de retour au travail. J'avais décidé d'abandonner ma carrière de magicien une bonne fois pour toutes, je ne savais pas si je regretterais, mais j'avais compris qu'a vouloir être deux face d'une même pièce, je finirais sur la tranche de cette pièce sans pouvoir trancher. Parfois, j'avais encore mes vieux réflexes de chercher mes cartes, avant de me rendre compte que je ne les avais plus. Dans le fond, qu'importe, puisque j'étais désormais affublé d'une nouvelle volonté, celle d'accomplir mon devoir quoi qu'il arrive.

Une fois encore, j'avais été dépécher par le CP2, afin de rechercher une ancienne relique appartenant a la tribu des long bras, une tribu qui avait encore des croyances archaïque, mais qui sais, peut-être pourrais-je tourner cette situation a mon avantage. Assez étonnament bien que la mission été sous la responsabilité du CP2, j'étais bien une agent du CP7 qui serait ma coéquipière.

On m'avais fourni une fiche, qui au final ne comportait pas grand-chose, l'information principale été surtout son nom Alcéa et son nom de code, Agent Amaryllis. Je ne savais même pas qu'on pouvait avoir un nom de code, mais je suppose que c'était plutôt cool ? Je me rendais alors en bateau sur Hungeria, une île qui n'avait pas vraiment bonne réputation hormis pour ses hôtels de charmes. Je devais rejoindre ma partenaire de mission dans un des obscurs troquet de cette ville, c'est donc tout simplement de cette façon que je m'y rendais.

Nous savions déjà qu'une enchère aurait lieu sur dead end, une île de pirate, au final, nous n'avions qu'a la voler et disparaître sans laisser de traces? Cela me rappellera une autre vie, mais j'étais plutôt habitué de ce genre d'opération, peut-être que c'était aussi la raison pour laquelle on m'avait envoyé sur cette mission... Bref, je m'égare.

La première étape pouvait paraître stupide, mais nous devions faire du repérage, connaître les systèmes de sécurité, et surtout savoir comment les contourner. J'avais déjà préparé le matériel de base pour faire du repérage, une bonne vielle paire de jumelles et surtout un thermos qui nous serais grandement utile, car la nuit s'annonce longue.

Une fois arrivé, je rentrais très simplement dans la taverne. Une fois la porte ouverte, je prenais directement la direction du bars, je tendais mon thermos en direction du tavernier pour lui demander de remplir celui-ci avec du café. A la suite de ca, je partais rejoindre celle qui semblait être mon équipière avec un léger sourire :


- Bonjours! Prête a une bonne nuit de repérage ?

Est-ce que j'omettais volontairement de prononcer mon nom ? Je n'étais pas fou, je ne voulais pas que mon nom sois entendu... Simple précaution. Je lui donner un autre thermos vide, tout en lui disant: :

" - Nous aurons besoin de café ! De beaucoup de café ! Va demander a le remplir de café!

Un bateau nous attendait déjà pour faire la route. J'avouais être plus ou moins ravi de cette mission, j'étais surtout curieux savoir si j'avais perdu la main, mais je suppose que c'était comme le vélo, voleur un jour! Enfin... Vous m'avez compris.  
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- Du café ?

Je le regarde, levant un sourcil. Quel genre d'agent du Cipher Pol a besoin d'un thermos de café pour rester éveillé ? Pas moi. A un moment, quand on travaille pour le Gouvernement Mondial, j'estime qu'on doit être à même de contrôler son besoin de sommeil sans artifice. Alors, jetant un regard dédaigneux au thermos tendu, je me relève enfin en ignorant totalement le geste de l'agent, le laissant en plan avec son don.

- Très peu pour moi.

Je fais alors tomber quelques berries sur la table pour payé le thé que je viens de finir, ne donnant que le strict nécessaire à ces salauds de pirates que je refuse d'engraisser plus que de raison avec l'argent des honnêtes citoyens qui payent mon salaire, et me dirige alors vers la sortie, attendant juste ce qu'il faut l'autre agent pour qu'il comprenne que oui, on fait bien équipe ensemble et qu'il ne s'est pas trompé de personne, qu'on le veuille ou non...

Au fond, plus je fais de mission en équipe, et plus les autres membres du Cipher Pol me déçoivent... Est-ce trop demandé que d'être un peu dévoué à la tâche au point d'être capable de tenir une nuit sans café ? D'autant que si je me souviens bien de son dossier, l'Agent Minaro est un chef d'équipe du Cipher Pol 9, celui que j'espérais rejoindre quand j'en ai appris l'existence durant mes classes... Mais bien sûr, c'était surtout parce que je n'osais rêvé pouvoir servir directement le plus bel homme du monde entier. Alors même si les autres agents me sont tout à fait inférieur, je sais qu'Ike Basara compte sur moi pour le représenté en toute circonstance.
Alors je n'ai certainement pas le droit à l'erreur.

Donc à peine sortie de l'Obscur Troquet, je me tourne vers l'agent et lui tend ma main.

- Ce sera Pétunia pour cette fois. Et vous ? Comment dois-je vous appeler ?

L'anonymat est une chose importante quand on fait partie des puissances invisible de ce monde. Alors il est important qu'il reste un atout, surtout quand nos missions nous font surfer sur les limites de la légalité...
Après, peut on réellement parlé de légalité sur une île de pirates ? Alors oui, Wrath est un corsaire, mais personnellement, je pense qu'il ne vaut pas mieux que les autres forbans des mers. Si ça ne tenait qu'à moi, toutes ces raclures de Corsaires iraient pourrir au bout d'une corde.

- Ah, et j'ai appris que notre affaire aurait lieu dans quatre jours au lieu de trois, cela nous donne un peu plus temps pour nous préparer.

Autre chose d'important aussi quand on est en mission, toujours faire attention aux oreilles qui pourraient nous écouter.

- Cela dit, nous pouvons commencé par aller voir en centre ville ce qu'il en est...

Je n'ai pas réussi à savoir si l'objet de nos convoitises devait arrivé avec le navire en retard où s'il était déjà là. Et bien que la deuxième solution nous offrirai plus de temps pour agir, la première pourrait quant à elle nous offrir un autre environnement de larcin... Voler dans un navire étant plus simple que de voler un objet dans une salle de vente aux enchères.
Nous devons donc avant toute chose repérer la statuette que nous devons récupérer.
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Si je devais avouer que cette mission avait pas mal réussi a m'excité, a me rappeler une époque bien plus légère, je devais bien avouer que l'attitude de ma commère n'allait pas tarder a refroidir mes ardeurs. J'allais moi-même demander au barman de remplir mon thermos de café. Qu'elle le pense ou non, un repérage sans café, c'est comme un dessert sans sucre, du poisson sans citron, ou de la viande trop cuite... Ca n'a aucune saveur. Celle-ci sortait avant moi, alors que je finissais de faire remplir mon thermos.

Le café ne sert pas a rester éveiller, non malheureux qui tombera sur le récit de mes mémoires... C'est bien plus que ça, c'est une façon de voir la vie, c'est la note d'amertume nécessaire a toute forme de vie, c'est la robe noire de la nuit, c'est une méthode de pensée, voilà ce qu'est véritablement le café lors d'un repérage. Aucun repérage ne peux se faire sans café, que cela soit dit et graver dans la pierre. Que je sois damné le jour ou je romprais ma promesse.

Celle-ci dehors, je ne tardais pas a la rejoindre, alors qu'elle se présentait sous le nom de pétunia, alors que je reprenais en lui serrant la main :


" Mihael Kheel, mais mes amis m’appellent Crow. "


Visiblement, l'affaire se passerait plus tard que prévu... En soit, cela n'était pas une mauvaise nouvelle, nous aurions plus de temps, nous devions nous préparer a toute éventualité. Elle proposait d'aller voir au centre-ville, alors que je prenais a nouveau la parole :

" - Bien sur, après tout ce que femme veux ... "


Je prenais un léger sourire. La mission pour le moment semblait simple, et il n'y avait pas cinquante façon de savoir si la statuette se trouvait la chambre d'enchère ou non... Je n'avais qu'a espérer ne pas avoir trop perdu la main.

La route se faisait plutôt en silence, elle ne semblait pas me porter grand intérêt et de mon côté, je devais bien avouer que j'aurais préféré partager ma mission avec Caramélie. Je devais bien avouer qu'elle avait quelque chose qui me plaisait bien, de plus cette mission lui aurait peut-être montrer que même si je n'étais pas agent depuis enfant, je n'en été pas moins compétent. Enfin bref... Nous baladions, alors que nous étions non loin maintenant de la maison. Je buvais un peu dans mon thermos, alors que je prenais la parole :

" La belle maison que voila, je pense que je vais aller voir ça de plus près. "

J'avançais assez simplement avant de passer un instant a côté d'un muret. Assez maladroitement, je faisais tomber une pièce par terre après avoir été sur de n'être pas regarder a ce moment la, alors que je me baissais pour la ramasser. Dans tour de maîtrise digne du magicien que j'étais... enfin, que je fus, voilà donc que c’était un clone en fils qui se relevait a ma place, alors que me voilà désormais cacher derrière le muret. Bien sûr, mon clone restait la planter comme un piquet quelques instants avant de tourner les talons, alors que de mon côté, j'étais encore là.

Le repérage allait pouvoir commencer.
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Mais qu'est ce que... ?

Pourquoi il s'en va d'un coup sans demander son reste ? Qu'est ce qu'y lui prend à repartir comme ça après avoir récupéré sa pièce ? Assez surprise, je m'avance vers lui pour le rattraper par le bras et lui dire mes quatre vérités, soit que si on doit bosser ensemble, ce serait peut être bien qu'il me dise quand il se casse comme ça avant de le faire !

Mais quand ma main agrippe son poignet, la texture de celui ci m'arrête net. Ce n'est clairement pas de la peau. Et d'ailleurs, quelque soit ce truc, il ne réagit pas à mon geste, continuant sa route sans même ralentir et me laissant en plan.

Bordel, y'avait quoi dans son putain de dossier à cet agent Minaro ? Utilisateur de fruit du démon ? Vu cet espèce de pantin, ... Mais du coup, il m'a vraiment laissée en plan ce gros naze ! Putain ! Je déteste tellement faire des missions en binôme ! Ça me gave !
Mais soit, d'accord. Il veut la jouer solo de son côté, très bien. Moi aussi je peux jouer à ce petit jeu !

Soufflant bruyamment, je fais de nouveau demi tour en me grossissant grâce au retour à la vie pour me diriger vers l'entrée de la salle des enchères pour en observer l'architecture de bois, comme tout le reste de la ville sur ponton. Et évidemment, en temps que femme seule dans un univers de pirate, je ne tarde pas à me faire aborder.

- Et bien alors Mamzelle, on est perdue ?
- Maintenant que vous le dites... Oui. Je cherche l'hôtel des ventes et je n'arrive pas à le trouver... Vous pourriez m'aider ?
- Oh mais bien sûr qu'on peut t'aider, c'est juste là, tu vois ? Par contre, les petites fouines dans ton genre n'y sont pas autorisées.

Le ton change subitement. Comme quoi, ces deux messieurs qui gardent la grande entrée font bien leur travaille.

- Une fouine ? Moi ? Je crois que vous vous méprenez. Je suis simplement venue voir les articles prévu pour la vente dans trois jours.
- Et bah ça ne va pas être possible, on vient de fermer.
- Oh mince... J'ai des choses de prévue demain et après demain... Et je voulais être sûre d'avoir suffisamment de berrys si jamais quelque chose m'intéressait vraiment.
- C'est pas notre problème ça.

Je regarde alors à gauche, puis à droite. Dans la ruelle, a cette heure assez avancée, il n'y a que moi et les deux clampins.

- Et si je vous tabasse à mort, ça devient votre problème ?

Sans laisser le temps à l'un de répondre, je lui plante un shigan dans la gorge qui lui coupe toute son avant de le laisser s'effondrer, agonisant sur le sol devant le regard médusé de son collègue.

- GARCE ! ELLE A TUÉ KENNY !

Il en faut pas plus pour que ce soit le bordel dans l'hôtel des ventes et que des renforts pointent leur nez à la porte tandis que je fais un arc de cercle sur moi même et lance un rankyaku sur le second, qui se retrouve alors coupé en deux. Avec cette attaque, la sécurité du bâtiment devrait être bien moins bonne à l'intérieur, et permettre alors à Mihael de s'infiltrer sans peine.

Et histoire d'en être certaine, j'envoie un autre Rankyaku en direction de la dizaine de mec qui sort du lieu de vente avant d'user de mon tekkai pour arrêter les balles qui fusent déjà vers moi.

Et l'instant d'après, me voilà détalant dans les ruelles de Dead End, sans pour autant aller trop vite, et foutant bien le gros bordel en bousculant rare passant encore présent, étale à moitié vide et autres conneries qui trainent pour emmerder un maximum mes poursuivants pendant une bonne vingtaine de minutes, avant de me confondre dans le paysage en changeant d'apparence et récupérant un vieux châle à une pirate du coin pour me cacher dessous et jouer au mendiant près d'un obscur troquet.

J'espère que l'agent Minaro n'a pas volé sa place de chef d'équipe le prestigieux Cipher Pol neuf et saura être efficace pour trouver la statuette...
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J'étais en place, il ne me manquais plus qu'a ce que ma diversion, se mette en marche. Je commençais a ouvrir mon thermos afin de dégusté un peu de mon délicieux café. J'étais plus ou moins certain de la réaction de ma partenaire, puisse que c'était loin d'être mon coup d'essai. J'avoue que cela dis, je ne pensais pas que cela irais aussi loin, m'ai j'étais forcé de constaté que ma partenaire faisais tout ce qu'elle pouvait pour me laisser le champs totalement libre. Pourtant, je n'allais pas me jetter dans la gueule du loup.

J'attendais quelques instants que le plus gros du bruit se soit éloigné. Je me déplacer furtivement jusqu'a l'arrière du batiment, alors qu'il était temps pour moi de faire une bonne vielle escalade a l'ancienne, en regardant par dessus chaque fenêtre. Je devais mémoriser chaque pièce. A priori, je n'avais pas plus d'une chance sur deux que la pièce a dérobé sois déjà la, en général lorsqu'on transporte une pièce aussi précieuse, il n'est pas rare de l'amener a la dernière minute. Je n'avais qu'a croire ne ma bonne étoile qu'elle soit simplement déjà ici sous haute sécurité.

Des fenêtres, je voyais que les gardes de sécurités, loin d'être fou avait laisser une sécurité minimale sur place, des agents qui faisais des rondes. De plus, ceux-ci avaient déjà alerté par la démonstration de ma partenaire qui y avait peut-être été un peu fort. Rentrer sans se faire réparer était pratiquement impossible, mais c'est pourtant ce que je devais faire. Pas question d'y aller en force, car si la relique n'était pas sur place, je n'aurais aucune autre chance de pouvoir m'en approcher.

D'un pas de velours, je rentrais dans une des fenêtres, tout en discrétion. Je me faisais un orgueil de ne pas me faire repérer, alors que j'avançais avec agilité et discrétion de pièce en pièce comme un véritable magicien. Pourtant, j'avais beau faire le tour de toutes les pièces, pas moyen de trouver cette foutue statuette. C'est alors que m'agrippant aux parois du plafond, je devais m'approcher afin d'en entendre plus. C'est cette façon que j'entendais deux gardes ensemble :


" - Vivement que cette mission se termine, je pensais être tranquille jusqu'a demain, et voilà que cette furie arrive. "

" - M'en parle pas, ca va mal finir cette histoire. "


Demain? Pourquoi demain ? Je comprenais que la statuette n'arriverait que demain, et certainement par la voie maritime. Je faisais de mon mieux pour sortir sans me faire repérer. Une fois accompli, je sorti par la petite porte, alors que j'avais maintenant une information... Nous devions intercepter la statuette sur le trajet. Entre le moment ou elle arriverais a quai et à ce bâtiment. Je me faisais discret, attendant plusieurs heures que la situation se soit calmé, puis je partais enfin de retrouver ma partenaire avec de nouvelles informations.

Je faisais mon petit tour en marchant, alors que je finissais par tomber sur une mendiante, que je reconnus:

" Puis-je vous offrir un café maintenant ? "

Cette mission était loin d'être aussi simple que prévu, tout cela serait bien excitant.
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- Sachez mon cher Kheel que sauf nécessité impérieuse, je me refuse à boire toute substance psychotrope, quelle qu'elle soit. Aussi, je me vois contrainte de décliner votre offre, mais j'accepterai volontiers une infusion de plante à la place.

Faisant disparaitre mes traits grossiers de mon visage pour reprendre mon apparence première adoptée sur Dead End, rejetant derrière mon dos la capuche du châle pour reprendre une posture plus altière, je retiens soudainement le membre du CP9 qui allait entré dans l'obscur troquet.

- Mais pas ici voulez vous ? Cet endroit est bien trop fréquenté pour que nous puissions... discuter.

L'important pour ceux qui nous observe, c'est qu'il croit en mon petit manège : un manège très simple de femme aguicheuse aux atouts indéniables ayant trouvé un étalon pour passé le temps et potentiellement gagner de l'argent en le détroussant. Aussi, dans un petit sourire espiègle, je lui prends la main et le tire après moi jusqu'au centre de la ville sur pilotis ou se trouve le Hibou de Nuit.
Bien sûr, étant arrivé la veille, le patron ne me pose aucune question quand j'entre dans l'établissement. Sur une île respectable, sans doute m'aurait-on arrêté pour osée venir accompagnée sans déclarer mon compère. Hors, on est sur une île qui est tout sauf respectable, et ici, trouvé une catin pour lui demander d'amener un café et une infusion de lavande dans la chambre deux cent six est tout à fait acceptable et n'est sujet à aucune discussion.

Deux étages de marches plus tard et je lâche alors la main de mon coéquipier pour ouvrir la porte de ma chambre et reprendre alors une attitude aussi froide que l'hiver sur Drum.

La porte se refermant alors sur nous, j'entre la première pour me planter devant lui, l'air sévère.

- Je n'apprécie que moyennement ne pas être au fait de vos initiatives, Kheel. Mais j'ose espéré que vous ne m'avez pas forcée à me salir les mains pour rien ? Vous avez eu le temps localisé la statuette ?

Et tandis que je parle, je montre ma main que j'ai eu le temps d'essuyer sur le châle et enlève les restes de sang encore collé sous mon ongle, continuant de m'essuyer sur le tissu que je jette ensuite dans un coin de la pièce avec la ferme intention de m'en débarrassé au plus vite.
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A vrai dire, je n'aimais pas trop la façon de ma camarade, et la suite de notre discution n'aller pas tarder a me donner raison. En effet, assez rapidement, il y allait avoir de l'eau dans le gaz entre nous. Et si dans mon esprit, je savais que le travail d'équipe était souvent un mal nécessaire, je savais que cette fois, il serais compliquer de nous entendre alors que la discution reprenais alors que je prenais l'air innocent ainsi qu'un beau sourire:

" - Mais qu'allez-vous chercher, j'attendais simplement une diversion, mais je vous avoue que je ne pensais pas que vous seriez aussi turbulente "


Alors qu'elle prenait rapidement a son tours la parole, l'air bien moins amusé que moi:


" - C’est donc que vous m’avez sous estimée… Mais qu’importe, qu’avez vous trouvé ? "

C'est donc de cette façon qu'une franche discutions aller commencer:


" - C'est une mauvaise pioche, le colis n'arrivera pas avant demain, certainement par voie maritime, j'espère que vous aimer l'air marin, car nous devrons intercepter le colis lorsqu'il arrivera a quai, passer ce delais, a cause de votre sursaut d'entrain, il sera impossible de retourner a la place des enchères. "

Je sentais son regard se déformais un instant, alors qu'un faux sourire s'installer sur son visage, et que nos désaccord commençais a se faire sentir:


" - Dans ce cas nous récupèrerons le colis demain. Et si d'aventure cela devait échouer, je m'occuperai seule de la suite des opérations puisque vous semblez si sûr de vous sur nos chances de réussite passé ce délai ! "

Je continuais de sourire, même si je devais avouer que j'étais plus ou moins agacé:


"  - Si... Ca serais possible, nous pourrions passer en force passé ce délais, cela dis vous semblez oublier trois chose. Primo, nous adversaire ne sont pas des imbéciles, après votre petit coup d'éclat, ils auront certainement doubler la sécurité, doubler le personnel et certainement trouver des choses pour protéger cette relique, et secondo, le Cipher Pol dois faire preuve de discrétion, arriver et partir sans pouvoir être mis en cause un seul instant. tercio et pas des moindres... un Cipher Pol n'échoue pas, c'est un aussi simple que ça, Ne croyais pas un instant que je prend cette mission a la légère, et même si vous avez certainement vos raison, je n'en suis pas a mon coup d'essai et c'est très loin d'être un hasard si on m'a choisi moi pour cette mission. "

Je prenais un air plus sérieux, bien déterminé a réussir cette mission coute que coute:

" - Parce que vous pensez que cela m'amuse de m'habiller en pirate peut être ? Vous n'êtes pas à votre coup d'essai ? Et bien moi non plus. Vous n'avez pas été choisi par hasard pour la mission ? Que devrais-je dire ! En attendant, c'est vous qui émettez l'hypothèse d'un échec, pas moi qui n'est jamais échoué. Si vous n'avez pas confiance en mes méthodes, grand bien vous fasses mais je vous déconseille de remettre en doute mes aptitudes, moi qui travaille directement pour la plus brillante des étoiles de notre gouvernement. "

A vrai dire a ce moment, je n'étais pas loin de l'écarté de la mission:

" - On ne peux pas gagner si on ne se connais pas ses chances d'échec, que vous l'acceptiez ou non pour cette mission je suis votre supérieur, je vous conseille donc de ne pas me contrairiez d'avantage car je saurais très bien me passer de vos service pour cette mission. Votre directeur n'est pas le mien, et je me fiche de l'estime qu'il a pour vous, dans cette mission c'est la loi du cp9 qui prime, vous avez donc deux solution, sois écouter mon plan soit rester dans cette chambre jusqu'a ce que j'en ai fini avec cette mission "

- La loi du CP9 qui prime hein ? Vous voulez dire, celle là même que j'ai appliqué alors que vous rodiez dans votre coin ? Et, notez bien, cher chef d'équipe du cipher pole 9, que j'aurai été plus que ravie d'écouté votre plan si seulement vous aviez jugé bon de m'en faire part avant de vous lancer tête baisser en me forçant à improviser pour vous offrir la meilleure opportunité qui soit ! Aussi, je vous ferais remarquer que vous feriez une grosse erreur de croire que celui qui m'envoie n'est qu'un simple directeur de pole : quand je parle d'étoile, je parle évidemment de vénérable étoile qui dirige le gouvernement mondial. Maintenant que les choses sont dites, je vous écoute : quelle est donc votre fameux plan que je juge moi même de sa pertinence ? "

Je croisais les bras, avant de reprendre:


" - Comme vous avez pris la décisions de massacré votre couverture, autant prendre la situation a notre avantage. Ils s'attendront a une attaque, alors c'est ce qu'on va leur donner. Vous devrez simuler l'utilisation de mon pouvoir, alors je profiterais de la cohue pour me faire passer pour un garde et me faufillé. Cela dis, il sera interdit d'usé de la moindre technique qui pourrais faire le lien avec le Cipher Pol, autant dire, pas de Rokushiki. Je vous guiderais grace a mon fruit du demon et mes clones.  Autant dire que ne vous en déplaise vous devrez me faire confiance ne serais-ce qu'un instant. Il ne se rendront même pas compte de ma présence je peux vous le garantir. "

" - Vous surestimez les connaissances de ces pirates sur notre art. Et quand bien même ils en auraient vent, je vous signale que beaucoup d'officier de la marine le connaisse et que bon nombre ont trahit. Bref, croyez ce que vous voulez mais je n'ai massacré qu'une gorge, nullement notre couverture. Quant à votre plan, je vous laisse une chance. Une seule. Si vous échouez, je ferai à ma façon."

Sa manie de vouloir avoir raison commençais sérieusement a me courir sur le haricot. Elle ne réaliser a quel point il serait dramatique que le gouvernement sois tenu responsable de ce vol. Nous ne devions pas courir le moindre risque et son excès de zèle risquerais de nous couté cher a un moment donner. Elle m'avait agacé, alors que je reprenais d'un simple:

" - Je n'échouerais pas. "


Même si sa dévotion était tout a son honneur, je n'étais pas sur d'apprécier ma coéquipière, mais qu'importe, elle avait réussi a me convaincre que nous devrions réussir cette mission dans les plus brefs délais. Je prenais une dernière fois la parole:

" - Je vous conseil de vos reposer un peu, demain sera une dure journée. "

je mon côté, je sortais de la chambre, avant de partir sur le toit et de m'allonger. Je regardais les étoiles, pensif. Allonger, les mains derrière la tête, je fermais les yeux un instant.
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"Gnagnagna c'est moi le chef d'équipe c'est moi qui décideuuh blablabla." Bordel comme j'ai envie de lui foutre mon shigan dans l'oeil à celui là ! Non mais sérieusement, il a compris à qui il s'adressait en fait ? Il croit vraiment qu'un simple petit "chef d'équipe du CP9" à plus d'influence que le Pion personnel du grand Ike Basara ?! Et puis quoi encore ?!

N'a-t-il donc aucun respect pour les cinq vénérables étoiles ? Pour les chefs du gouvernement ?! De la graine de traitre ! Voilà ce qu'il est ! Et il peut être sûr que j'en ferai part dans mon rapport.

"Blablabla reposez vous" non mais quel toupet ! Je fais encore ce que je veux bordel ! Il croit quoi à la fin, que je suis une gamine qui ne sait pas gérer sa fatigue ?! Ils ont que des agents débutants au Cp9 pour avoir des chefs d'équipes pareille ?! Si c'est le cas leur réputation est clairement usurpée.
Ça aussi j'en glisserai bien un mot dans mon rapport.

Alors merde. Voilà. Merde. Vu mon état d'énervement je sais que je n'arriverai de toute façon pas à dormir. Et vu tout le café que monsieur le chef d'équipe s'est enfilé, je m'étonne qu'il puisse quand même fermer l'œil. Comme quoi, cette boisson sert vraiment à rien. Alors plutôt que de tourner en rond dans ma chambre d'hôtel, je préfère encore en sortir sous couvert de vêtements de pirates et d'une cape pour aller une nouvelle fois glaner des informations sur ce qui m'intéresse.

C'est donc seule que je me rends au port de Dead End, remarquant qu'à la nuit tombée, la ville semble bien plus animée qu'en journée. Île pirate oblige, les citoyens sont presque tous de sorti, buvant dans les obscurs troquets, où les auberges à peine plus respectable... Se battant pour des histoires d'alcool, ou de femme, ou de femme alcoolique... Et parlant tous d'une voix forte, si forte qu'il est facile de se fondre dans le décor malgré les planches de bois qui grincent sous les pas de tous les badauds qui s'enivrent, chantent, jouent,... dépensent des sous surement volé à d'honnête citoyens en plaisirs aussi futile que dépravant.

Non, vraiment, je n'aime pas les îles pirates.

Et tout en restant dans l'ombre, j'observe le port, enregistrant dans ma tête toutes les informations intéressantes sur sa configuration, repérant tous les endroits pouvant être surveillé.
Et surtout, je repère le bar le plus proche du port qui est aussi animé que tous les autres et où les pirates chargé d'assurer la surveillance minimum du port ne cesse de jeter des coups d'œil avide.

Faudrait quand même pas qu'ils restent là aussi assoiffés, les pauvres chéris...

Modifiant une nouvelle fois ma corpulence grâce au retour à la vie, je me transforme en pirates aux formes largement généreuses et aux joues bouffies avant d'entrer dans le bar laissant ma cape derrière moi sur une caisse entreposer sur le port. Là, sans un mot, je lance des sourires à tous les machos qui se tournent vers moi, allant même jusqu'à faire quelques petits clin d'oeil deci delà.

Puis, une fois près du bar, je me tourne vers la salle.

- Messieurs Dames ! Je voudrais fêter une grande nouvelle avec vous ! Aujourd'hui, mon mari a décidé de me tromper pour une pimbèche qui a la moitié de mon âge ! Alors pour fêter ça, j'ai décidé de lui voler toutes ces économies et de venir généreusement les dépenser dans ce bar ! Alors autant vous dire : c'est mes tournées !

Et immédiatement, j'abats sur le bar une liasse de billet d'une somme de 500 000 berrys, autant dire l'équivalent de plus de trois mois de frais dans une auberge pouilleuse comme celle ci dépensée d'un coup.

Et forcément, bien trop content de voir toutes leurs consommations réglés et surtout, largement augmenté, les hommes beugles tous de joies, augmentant encore plus le niveau sonore du lieu tandis que pour ma part, je me tourne vers le patron :

- Vous n'oublierez pas les braves gens dehors hein ? J'ai toujours eu un faible pour les hommes du ports...

Et je lui glisse un nouveau billet avec un clin d'œil pour l'inciter à faire ce que je dis sans trop avoir à répondre à des questions gênantes. Il accepte sans bronché, me répondant d'un simple sourire avant de me servir le meilleur cocktail de la maison. Heureusement pour moi, les clients, heureux de mon entreprise, décide de m'inviter avec eux, d'abord à discuter, puis d'autres à danser, puis...
Franchement, je préférerai être partout ailleurs qu'ici. Ça empeste l'alcool, la sueur, le tabac et autres drogues fumantes... Mais aussi les haleines de chacals n'ayant pas vu de dentifrice depuis des années... Pour autant, je tiens mon rôle, n'hésitant pas à râler sur mon abruti de mari, sur les hommes qui ne savent pas reconnaitre une vraie femme quand ils en ont une sous les yeux...

Jusqu'à finalement m'éclipser l'air de rien deux heures plus tard, au moment où, l'alcool faisant son office, la violence de ces êtres sans foi ni loi a commencé à dégénérer et que, mêler aux autres, les mecs du ports ont décidé de faire un grand feu de joie sur les docks parce que quand même, c'est vachement plus sympa que des petits braseros.

Le grabuge ainsi assurée, les âmes totalement défoncées pour le lendemain -parce que oui, une telle beuverie ça a fini par attiré au moins un tiers de Dead End- notre mission de récupération devraient être grandement facilité par un état déplorable des pirates du port de la ville.

Alors satisfaite, je retourne à l'hôtel telle une ombre, prenant soin de récupérer ma cape et mon apparence sans éveiller les soupçons avant d'aller dormir quelques heures jusqu'au lever du jour.
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De mon côté, profité des quelques heures avant le début de notre opération était un mal nécessaire. Je devais me préparer a chaque éventualité, savoir quels moyens pourrais utiliser nos cibles pour s'enfuir, comment créer une illusion parfaite. Préparer tout simplement mon tour de magie tel que je l'aurais fait a l'époque. L'agent Amaryllis serait la pièce centrale de mon œuvre, c'est elle qui devait devenir le soleil, me donnant la possibilité d'agir dans l'ombre.

Les gens seraient simplement certaines qu'elle était l'utilisatrice du Ito ito no mi, et cela ne serait pas une mince affaire, alors que j'avais plus ou moins idée comment intervenir sur deux fronts en même temps a présent. Je n'avais pas vraiment idée que la belle préparer le terrain de son côté, mais a vrai dire, je ne suis pas adepte de ce genre de méthode bien trop saugrenu a mon goût.

La nuit fut plus ou moins calme pour moi, et c'est à bloc que je finissais par ouvrir les yeux vers ce nouveau jour qui serait celui de notre réussite ou de notre échec. J'étais sûr de moi, conscient de la possibilité d'échec, mais avec la conviction de notre future réussite. Assez brutalement, j'ouvrais la porte de la chambre de la lady encore endormie. Je ne prêtais aucune réelle attention à elle, alors que je prenais la parole :


" - Bien le bonjours, on se retrouve dans au niveau du port dans deux heures. "

Je sortais pratiquement tout de suite, afin qu'aucun lien autre cette femme et moi ne puisse être établi de manière tangible. Je me dirigeais vers le port en utilisant la voie des toits afin de rester discret. Me plaçant en hauteur pour avoir une vue d'ensemble. J'étais a la fois proche et non visible caché sur un toit. Lorsque je vis enfin ma partenaire, je prenais soin de manipulé sa main afin de se faire un coucou a elle-même au travers d'un fils pratiquement impossible a voir a l'oeil nue. C'était le signal de ma présence, j'avais bon espoir qu'elle comprendrait.

Elle deviendrait l'objet de toutes les attentions, au final n'est-ce pas ce que chaque femme rêve ? L'opération ne tarderait pas a commencer. Je restais observateur, a l'affût de ce qui pourrais s’apparente a une cargaison précieuse. Et si je savais que c'était pour aujourd'hui, je ne savais pas a quelle heure, cela devenait donc un jeu de patience.

Mais comme dis l'adage, la patience finie toujours par payer, et c'est donc de cette façon qu'un gros chargement garder d'une trentaine de gardes arrivais pratiquement en fanfare. Ceux-ci avaient abandonné l'idée de la discrétion, au profit d'une garde prêt a arrêté n'importe quel attaque. C'était ce qu'on verrait, je manipulais l'agent, mimant les gestes avant de créer des pantins de fils qui ne tardais pas à attaquer droit sur la garde. Elle devait capter l'attention, c'était la phase un de l'opération.
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Ce qui est sûre c'est qu'après cette mission, il est hors de question que je reste simple agent de catégorie un. Non pas que je veuille un meilleur salaire ou quoi ce que soit. Non : moi ce que je veux c'est ne plus devoir suivre les ordres de soit disant agents plus gradé que moi. Et pour cela, je compte bien dire dans mon rapport à quel point l'orgueil et l'aveuglement de ce chef d'équipe a pu compromettre la mission que nous devions faire ensemble.

Car oui, j'estime qu'en temps qu'agent au service de sa sainteté le vénérable Ike Basara, j'ai bien plus prouvé ma valeur que n'importe quel autre péquenaud de n'importe quel pôle ! D'ailleurs, je ne manquerais pas de suggérer à mon amour d'étoile que pour gagner en efficacité, il devrait peut être me créer un Pôle Basara, où nous recruterons les meilleurs agents du cipher pol pour le servir lui et personne d'autre.
Bon, le seul soucis c'est les quatre autres vénérables étoiles qui voudront surement faire pareil... Et à cause de ces vieux gâteux grincheux, la véritable étoile du gouvernement ne pourra probablement pas avoir ce qu'il mérite.

Enfin, je suppose qu'avant de faire ce rapport je dois d'abord me comporter bien et terminer cette mission des plus grotesque avec ce coéquipier qui se prend pour l'élite du gouvernement ? Minable.

Et lorsque ces fils dirigent mes bras pour me manipuler comme une marionnette, je suis à deux doigts de la crise de nerfs. Non mais de quelle droit ?! D'où ose-t-il me toucher de son pouvoir ? Il ne me semble pas l'avoir autorisé à une telle proximité ! Me mordant la joue jusqu'au sang pour rester au plus zen, je me laisse faire mais il n'a pas intérêt à ce que ça dure...

- Qu'est ce que...
- On nous attaque !
- Quoi ?! Qui ?!
- Des... Des pantins ! On dirait des hommes de fils !
- Raaah bordel ! Détruisez les !
- C'est ce qu'on fait ! Mais il en vient d'autre immédiatement !
- Ils sont pas humains !
- Alors trouvez celui qui est derrière tout ça !
- Bordel Roger ! Qu'est ce que tu fous !
- Ça se voit pas ?! Je vomis mes trippes !
- Putain mais toi aussi André ?! Qu'est ce que vous avez foutu hier soir ?!
- C'était gratuit...
- Rahhh !
- Là bas ! La fille à l'entrée du port ! Elle fait des gestes bizarre !
- Oh ! Ça doit être elle ! Choppons la !

Et bah putain, c'est pas trop tôt. Non parce que je commençais à vraiment en avoir marre de ces maudits fils qui me font faire n'importe quoi à cause de l'autre planqué sur le toit d'en face.

- Essayez donc pour voir !

J'ai promis laisser une chance à son plan débile... Mais franchement aller leur foncer dessus pour tous les dézinguer me démange de plus en plus. Mais monsieur l'agent chef d'équipe de pacotille semble très fier de son plan au point ou il continue de me marionnettiste et de faire croire que je manipule le fruit des fils. Cela dit, s'il me contrôle et continue de contrôler ses pantins en même temps qui tabasse les pauvres pirates totalement dépassé par les événements, comment il fait alors pour aller récupérer la statuette, hein ? Moi je me le demande.

Enfin, au moins, dès qu'il aura échoué je pourrais faire les choses à ma manière en me débarrassant de lui. En attendant, le premier connard qui s'approche à plus de deux mètres de moi se prend direct un shigan fait avec mes cheveux dans la tête. Et si jamais la statuette entre dans mon champs de vision, monsieur le chef d'équipe aura intérêt à réagir vite s'il ne veut pas que je prenne les rennes de la mission...
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Pour le moment tout se passais selon mon plan, celle-ci réussissais grâce a mon pouvoir a capté toute l'attention a tel point que je pouvais lancer la seconde phase de mon opération. De manière très habile je lâchais un instant le contrôle de ma partenaire afin de créer un clone que j'usais afin de faire passer ma technique au travers de son corps.

A ce moment, tel un véritable magicien, j'usais de mon détournement d'attention afin de me faufiler de toit en toit, tout en continuant de soigneusement manipulé mes pantins. On pourrais croire, mais cela n'était pas si facile que ça mine de rien. J'avais de la chance que ma partenaire faisais preuve de parole plutôt provoquante, il faut dire qu'elle avait un sale caractère. Sa dévotion a son directeur était a la limite de l'absurde, mais qui suis-je pour juger? Au final, elle n'avait qu'un grand rôle a jouer dans cette petite pièce de théatre, celui du soleil.

Je continuais ma manipulation, alors que le monde ne faisait même pas attention a moi, et pour cause, je n'essayais même pas de me dissimuler. J'étais qu'un passant dans une foule de gens paniqué, et c'était ça toute la beauté de la prestidigitation. Il se passe tellement de choses, qu'on ne remarque plus les détails, j'étais pratiquement prêt a parier que même ma propre partenaire ne faisais pas attention a un passant de plus. Même mon physique pourtant si particulier semblait insipide face a la bataille entre des pantins de fils et des gardes. Rajoutez y une furie, et vous obteniez un parfait cocktail.

Je parvenais a me faufiler jusqu'au chargement, alors que la furie, un garde me prenais pour l'un d'entre eux et me donnait l'ordre de reprendre le combat alors que j'expliquais qu'il fallait bien que quelqu'un reste pour surveiller la cargaison. Bizarrement, un pantin se jeter droit sur lui l'instant d'après! Drôle de coïncidence, n'est-ce pas?

C'étais le moment le plus crucial, le moment où j'étais obligé de tout lâcher pour crocheter la porte et m'envoler avec la pièce d'un Geppou sans être vu. J'avais intérêt d'une super efficace ! Et..


... 3 ...
... 2 ...
... 1 ...


PARTEZ ! D'un coup, les pantins cessés de bouger dans la stupeur générale! Je n'avais alors qu'une dizaine de seconde avant que les gens comprenne se qu'ils se passaient et c'est de main de maître qu'il ne me fallut que cinq secondes pour crocheter la porte, encore deux pour rentrer dans la caravane, et deux pour passer comme un éclair de l'autre côté en emportant la fameuse pièce sans même regarder ce qu'il se passait en enfonçant la porte de l'autre côté. Et la dernière seconde, usant d'un mélange de Geppou et de Soru, je disparaissais sans même avoir été vu, alors que l'un d'entre eux s'écrier:


" LA CARAVANE A ETE OUVERTE ! "

Tout le monde se retournait en direction de l'agente qui était certainement stupéfaite aussi, mais qu'importe pour le moment. Je me contentais de dégager afin de ne pas être vu, elle allait certainement encore péter un plomb, mais j'étais amusé a l'avance de sa réaction. Il n'y avait pas le moindre doute sur le fais qu'une agente comme elle s'en sortirais assez facilement, même sans le pouvoir du ito ito no mi. Au yeux du monde, une pirate non identifiée venait de volé une pièce, aucun lien ne pourrait être fais entre le gouvernement et ce vol, de plus au yeux du monde, le ito ito no mi avait un propriétaire, une femme qui n'avait pas d'identité reconnue chose qui je le sens pouvais m'être utile.

Je me rendais a la chambre d'hôtel ou elle me rejoindrait certainement, la mission accomplie, j'entrais déjà en contact avec le QG afin d'être évacuer de cette île.
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Ah mais carrément.

Le mec laisse d'un coup tombé son plan juste comme ça, abandonnant ses pantins à eux même pour récupérer l'objectif l'air de rien ?

Il ne me faut qu'une seconde pour faire le constat et réagir. Parce que oui, en temps qu'agent surentrainée, ce n'est pas une petite contrariété qui va me retenir. Mais une fois de plus, monsieur le chef d'équipe n'a pas jugé bon de me faire part de son plan jusqu'au bout, me laissant seule avec ses idées de merde.

Franchement, pendant une seconde de plus, j'hésite à le laisser se faire prendre. Tellement que je le regarde alors qu'il ouvre le verrou de la porte, et qu'évidemment, la seconde d'après les mecs qui me court dessus pour m'attraper tourne leur tête dans cette même direction. Une seconde de plus et il se ferait voir, grillant ainsi sa couverture. Est ce qu'il serait reconnu alors comme un agent du GM ? C'est possible au vu de sa popularité.

Est ce que ça me ferait doucement rire ? D'un côté oui. D'un autre côté, c'est le Gouvernement Mondial qui en pâtirait. Ah bordel, pourquoi faut-il toujours qu'ils embauchent des putains d'incapables ?!

Une troisième seconde et me voilà usant du Soru pour venir briser le cou du mec le plus proche de moi qui venait de tourner la tête dans la direction du "chef d'équipe". Une seconde de plus et sortant deux des pics à cheveux de ma manche, je les projette sur les yeux d'un autre type à ma droite qui tournait la tête dans la direction du navire.

Cinquième seconde et de mon autre main, d'autres baguettes sortent de mes vêtements pour venir se planter dans la nuque du mec le plus proche de l'emplacement du hangar.

A la sixième, j'esquive grâce au KamiE une frappe d'un type qui vient de me rejoindre et la septième me laisse lui attraper la nuque et lui exploser sa face sur le sol de bois de toute ma puissance, laissant sa tête encastré dans la planche avant de me tourner sur moi même, retirant dans le même mouvement de nouveaux pics de mes bottes cette fois et de les envoyer sur deux types différents.

Et quand enfin vient la dixième seconde, la pression retombe soudainement tandis que je me redresse face aux quatre types qui restent et me dévisage comme si j'étais un monstre.

Pas de chance pour eux, j'aime pas les témoins. Et avec l'attaque précédente des pantins, il ne restent maintenant plus qu'eux encore debout. Alors je saute sur moi même, frappant l'air de mes deux jambes un grand coup pour libérer deux rankyaku deux fois, puis retombant sur mes pieds avant de repositionner mes cheveux dans mon dos d'un simple mouvement de nuque tout en vérifiant d'un regard les environs et de disparaitre de la zone d'un soru pour aller retrouver celui qui me sert de coéquipier.

Et tout en traversant la ville, je change de nouveau d'apparence au cas où un témoin m'aurait échappée, modifiant ma morphologie pour devenir méconnaissable.

Si l'affaire est rondement menée, il est totalement hors de question que je puisse une nouvelle fois servir de pion pour une autre personne qu'Ike Basara comme ça a été le cas cette fois.

Foi d'Alcéa, les choses vont changer !
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