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[Quête ] Loup y es-tu ?

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海 賊

∆ Feat. Méria ∆


La chasse au trésor avait été bonne, c'était un fait. Méria était aujourd'hui bien plus riche qu'elle ne l'était en posant le pied sur Drum. Sa collaboration avec les Sandstorm Pirates s'avérait réellement profitable pour elle, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Leur bon esprit d'équipage la laissait bien sûr de marbre, mais son profit passant avant tout, elle mettait un peu d'eau dans son vin. Leur compagnie lui garantissait de l'argent facile et une formidable escorte. Tout ce que la Peste méritait. Mise en mauvais état lors de son dernier combat, la belle pirate aux cheveux rouges était obligée de porter quelques bandages. Les balles qu'elle avait reçues avaient fort heureusement été retirées par le nouveau venu aux cheveux blancs. C'était un type trop coincé et propre sur lui pour la jeune femme, mais elle ne comptait pas devenir amie avec de toute manière. Le corps toujours endolori, elle affichait un air agacé en étant à moitié avachie sur le comptoir du barman albinos. C'était à Ren qu'elle devait d'être sortie rapidement des décombres au palais. Pour le remercier, même si elle n'en éprouvait pas le besoin, elle avait décidé de le gratifier de sa présence enivrante et agréable. Quel plus beau cadeau pouvait-il y avoir pour un simplet comme lui ?


Sirotant sa bière en silence, Méria devait bien admettre qu'elle s'ennuyait pas mal. De ce qu'elle avait compris, d'ici peu de temps, l'équipage repartirait en mer en direction du Royaume d'Alabasta. Cette perceptive ne l'enchantait guère. De mauvais souvenirs revenaient à elle. Bien trop longtemps elle avait végété là-bas à cause de cette idiote de capitaine incompétente qu'était Aoi,D Nakajima. Retourner sur les terres qui l'avaient vu déserter son ancien équipage ne lui disait rien. D'un autre côté, la perspective des gains immenses à venir était impossible à balayer d'un simple revers de la main. La Peste retournerait donc à Alabasta, et tant qu'à s'y trouver, elle se débrouillerait pour se rappeler au bon souvenir de le Reine Rouge.


Commençant à sourire de manière mauvaise en pensant à sa vengeance, l'attention de la jeune femme la fit s'intéresser à une table proche. Deux hommes d'une trentaine d'années, l'un en surpoids l'autre solidement bâti, discutaient ensemble. Bien vite, elle entendit les mots fruits et démon ressortir de leur conversation. Sa curiosité piquée au vif, la pirate se retourna lentement. Enfilant son masque de beauté peu farouche, elle se mit à tripoter ses mèches en cherchant du regard le plus beau des deux individus. Quand ce dernier la remarqua, elle fit mine d'être gênée et détourna les yeux avant de revenir à lui quelques secondes plus tard. L'homme ne tarda pas à mordre à l'hameçon. Après avoir abordé Méria, il demanda à Ren de lui offrir un verre. L'albinos le regarda en réprimant un soupir, bien placé pour savoir que ce pauvre bougre agissait comme le dernier des pigeons. En possession d'une pinte de nouveau remplie, la Peste accepta de passer un peu de temps avec les deux inconnus. Trop heureux de voir une si belle femme s'intéresser à eux, ils se laissèrent entièrement bercer par ses charmes, tant et si bien qu'elle leur tira très facilement les vers du nez. Après les avoir poussés à boire plus que de raison en leur laissant croire qu'ils auraient droit de passer un peu de bon temps en sa présence, elle les laissa ivres morts dans une ruelle après qu'ils aient quitté la taverne de Ren. Ayant un coup dans le nez malgré sa résistance à l'alcool, Méria retourna se reposer un peu à bord du navire d'Azerios. Elle avait besoin de réfléchir.


Ce qu'elle avait appris la laissait à penser, si les deux idiots n'avaient pas menti, qu'un fruit du démon allait être vendu à un riche magnat de Robelle dans les jours à venir. Monsieur Yamato, un influent propriétaire trempant visiblement dans des affaires louches. Si elle avait bien compris, il allait faire affaire avec un groupe de voleurs ayant dérobé ledit fruit quelques semaines auparavant lors d'un convoi de la Marine. Les détails importaient finalement assez peu, tout ce qui l'intéressait était de savoir qu'un objet d'une immense valeur se trouvait sur l'île et qu'elle avait une occasion en or de s'en emparer. Pensive, elle hésita à en parler à son capitaine, mais elle se ravisa. Elle avait obtenu cette information seule et n'avait aucune envie de partager. La Peste était après tout connue pour son égoïsme légendaire, la voir faire preuve de cohésion aurait été particulièrement étonnant. Se reposant jusqu'au milieu de la nuit, elle prit ses affaires avec elle et disparut dans l'obscurité sans annoncer son départ à personne. Elle ignorait combien de temps tout cela lui prendrait, ni si ses compagnons de fortune seraient toujours là à son retour. La seule chose dont la pirate était certaine était qu'elle devait tenter sa chance.


Emmitouflée dans ses habits épais pour lutter contre le froid, la Peste fit route pour Robelle. Arrivée à la gare, elle attendit un train qui la mènerait à destination une fois le soleil levé. N'arrivant qu'en milieu de journée, elle refusa de répondre à son escargophone qui sonna plusieurs fois. Il était fort probable que son capitaine se pose des questions mais elle n'était pas disposée à lui répondre pour le moment. Elle trouverait bien une excuse le moment venu, elle ne se faisait pas de doute à ce sujet. Découvrant la grande ville industrielle de Drum, Méria devait bien avouer qu'elle trouvait l'endroit à son goût. Partout des distilleries étaient en activité, relâchant dans l'air une odeur qu'elle trouvait agréable. Le tout était malheureusement contrebalancé par la pollution résiduelle causée par les nombreuses usines sur place. Huile de baleine, suif, bougies, toutes ces belles choses utiles produites à Robelle rendaient malheureusement l'endroit assez peu accueillant en comparaison d'autres villes de l'île. Malgré tout, Méria se sentait bien ici. Se fondant dans la masse, elle effectua un long repérage dans la cité jusqu'au soir venu. Tombant finalement sur une distillerie portant le nom de la personne qui était supposée acheter prochainement le fruit du démon, elle sourit de bon cœur avant d'aller se trouver une chambre pour la nuit. Demain, elle continuerait ses recherches avant de passer à l'action.




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海 賊

∆ Feat. Méria ∆


Après s'être bien reposé et avoir retiré ses bandages, la Peste avait passé presque toute sa matinée à enquêter. La distillerie Yamato était détenue par un riche propriétaire de Robelle. L'homme était connu et visiblement assez craint, sans pour autant que les gens aient réellement peur de lui. C'était plus comme s'ils avaient du respect pour lui mais préféraient s'en tenir éloignés. De folles rumeurs couraient à son sujet, et si Méria ne se trompait pas, l'homme trempait ou avait trempé dans de sales affaires. Cela ne faisait pas un pli. Si l'on prenait de plus en compte le fait qu'il comptait racheter un fruit volé, il était clair qu'il ne s'agissait pas d'un enfant de cœur. Même s'il avait été le plus honnête des hommes, cela n'aurait de toute façon rien changé. L'étoile montante en avait après le fruit de cette transaction secrète à venir et rien ne l'empêcherait de mettre la main dessus.


Utilisant au mieux ses compétences, la Peste infiltra les locaux. Silencieuse et agile comme un chat, la jeune femme ne se fit pas repérer et trouva finalement le bureau d'Izumo. L'homme n'était par chance pas présent. Malheureusement, sa porte étant fermée à clé, elle ne pouvait entrer. L'idée de crocheter la serrure ou de forcer le passage lui passa par l'esprit, mais elle revint vite à la raison. Elle souhait, du moins pour le moment, se faire discrète. Agir ainsi aurait été contre-productif. Entendant des bruits de pas venant dans sa direction, la jeune femme se cacha dans un placard à balais. Dans la pénombre, elle posa son oreille sur la porte pour tâcher d'écouter au mieux ce qui se disait à l'extérieur.



« Je les aime pas ces nouveaux.

- Les mercenaires ?

- Ouais, ils m'inspirent pas confiance.

- Qu'est-ce ça peut bien te foutre ? Ils sont juste là pour ce soir.

- Je sais, mais ça m'énerve, j'aime pas les nouvelles têtes.

- T'aimes jamais rien de toute façon. Ils sont juste là pour impressionner les types d'en face, cherche pas.

- Ouais, ouais. »



Les deux hommes continuant d'avancer rapidement, la Peste ne fut plus en mesure d'en entendre plus. Elle venait cependant d'apprendre qu'il y avait de fortes chances que le rendez-vous ait lieu une fois le soir venu. Le fait que de nombreux autre gardes soient présents représentait cependant un problème. Pensive, la jeune femme resta cachée quelques minutes à réfléchir à la suite. Quelle ne fut pas surprise lorsqu'un homme d'une cinquantaine d'années bedonnant et chauve pénétra dans le cagibi. Surpris, il écarquilla les yeux avant de gratter sa moustache grisonnante.


« Euh... Vous êtes nouvelle ? »


Penchant légèrement la tête sur le côté, Méria lui offrit un large sourire. L'homme baissa sa garde et la seconde d'après, les cheveux de la Peste vinrent s'enrouler autour de ses membres et de sa bouche pour le baîlloner. Refermant la porte, elle souleva l'inconnu pour le détailler. Si elle en croyait sa tenue, il devait s'agir de l'homme d'entretien. Un sourire carnassier déformant les traits de son visage, la pirate approcha son visage de celui du vieil homme.


« Les clés du bureau du patron. Tu les as ? »


Terrifié, le concierge gémit avant de hocher péniblement la tête. Ses yeux semblaient indiquer une position vers le bas. Le fouillant rapidement, l'étoile montante trouva en effet un trousseau contenant de nombreuses clés.


« Parfait, merci. »


Tout en se tournant sur elle-même, la pirate laissa de nouvelles mèches venir briser le cou de sa victime. Après un bruit de craquement sourd, le corps du pauvre homme s'écrasa mollement contre terre. Avant de quitter l'endroit, elle cacha le défunt dans une petite armoire où se trouvaient quelques balais et de nombreux produits d'entretien. Sa disparition attirerait certainement l’œil, mais il était peu probable que cela ne choque les locaux d'ici ce soir. Après avoir vérifié qu'il n'y avait personne dans le couloir, elle referma la porte du cagibi à clé et se dirigea vers le bureau d'Izumo. Y pénétrant avec un léger rictus, elle fouilla la pièce. Il ne lui fallut pas longtemps pour tomber sur un agenda appartenant au patron des lieux. Il semblait effectivement avoir un important rendez-vous ce soir, mais il ne détaillait rien à ce propos. Repartant comme elle était venue, Méria quitta la distillerie et retourna dans sa chambre. Elle avait toutes les informations dont elle avait besoin, il ne lui restait plus qu'à agir à présent.



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海 賊

∆ Feat. Méria ∆


Juchée en hauteur comme une ombre, Méria se cachait sur les poutres qui servaient de maintien à la structure de la pièce centrale de la distillerie Yamato. En bas se trouvaient de nombreuses cuves servant à produire la célèbre drumka de Robelle. L'odeur forte de l'endroit piquait les yeux de la jeune femme, mais n'allait pas se plaindre pour quelques vapeurs d'alcool. Quelques ouvriers s'activaient encore quand elle était arrivée, mais de plus en plus, l'endroit commençait à se vider. Les gardes étaient de plus en plus nombreux. Bientôt rejoint par des hommes qui avaient l'air bien plus durs, la Peste supposa qu'il devait s'agir des fameux mercenaires payés par Izumo. Au total, cela faisait pas moins d'une bonne trentaine de sbires. Rien de très impressionnant, mais cela faisait un peu de masse. Patientant comme elle pouvait, la pirate se servit d'un couteau de lancer pour se curer le dessous des ongles. Rester là l'ennuyait et elle avait hâte que les choses sérieuses commencent.


Après plus d'une heure, quand minuit approcha, un homme en costume fit son apparition. Accompagné de cinq gorilles, il avait le crâne rasé, des tatouages et un œil en moins. Il fit de suite penser à un chef mafieux à l'étoile montante. Pour en avoir déjà fréquenté par le passé, cela ne faisait aucun doute à ses yeux. Cela expliquait bien des choses quant à cette fameuse réunion secrète et la réputation houleuse du patron de la distillerie Yamato. Elle se demanda ce qu'un type pareil faisait ici, mais bien vite s'en désintéressa pour rester concentrée sur les événements présents. Moins d'un quart d'heure plus tard, une troupe d'une dizaine d'hommes encapuchonnés pénétra dans l'immense usine. Bien armés, ils avaient tous au moins un fusil et une épée. Celui qui semblait être leur chef serra la main d'Izumo et ils commencèrent à discuter. Après quelques minutes, l'homme au visage masqué remit une boite en bois au mafieux qui à son tour lui offrit une mallette en acier. Il était évident qu'il s'agissait du paiement. Considérant que son heure était venue, Méria se releva sur la poutre où elle se tenait, se craque le cou puis les doigts avant de sauter. Retombant avec grâce au sol, elle sourit à cette petite assemblée avec sarcasme.



« Bonsoir à tous ! »


Izumo, l'homme masqué et presque toutes les personnes présentes sursautèrent. Nombreux furent ceux à dégainer leurs armes. Les voyant agir ainsi, la Peste ricana de manière provocante.


« T'es qui toi ?

- Franchement, qu'est-ce que ça peut faire ?

- Tu as raison. Tuez là. »



Considérant qu'il n'avait plus rien à faire ici, l'inconnu encapuchonné prit ses jambes à son cou avec ses hommes. Les gardes et mercenaires d'Izumo étaient cependant décidés à écouter leur chef. Armes brandies, ils commencèrent à tirer sur la jeune femme. Agile, elle sautait dans tous les sens pour éviter les balles. Dégainant ses deux épées courtes, elle commença à tailler dans le vif. Personne n'arrivait à l'approcher suffisamment longtemps pour l'attaquer. Faisant couler le sang avec zèle, elle profita d'un moment d’inattention pour voler la boite contenant le fruit des mains du chef mafieux. Continuant de terrasser des sbires sur son passage, elle commença à prendre le chemin de la sortie. Quelle ne fut pas sa surprise de voir une chaîne en acier s’enrouler autour de son ventre avant de la tirer avec force en arrière. D'un geste puissant, Izumo envoya la Peste s'écraser contre une cuve d'acier avant de lui reprendre la boite.


« Enfoiré ! »


Sérieux, le patron de la distillerie fit signe à ses hommes d'en finir. Comprenant que sa cible était plus coriace qu'elle ne le pensait de prime abord, Méria accepta de l'affronter. Après avoir défait ses hommes, elle s'approcha de lui. Déjà recouverte de sang, elle en aurait terrifié plus d'un, mais pas Izumo. Avec minutie, l'homme posa la boite non loin et retira précautionneusement le haut de son costume.


« Venir ici était une erreur.

- L'erreur c'est de me résister vieux débris !

- Arrête donc de hurler comme ça, gamine.

- Ferme ta gueule putain !!! »



Piquée dans son orgueil, Méria se jeta à corps perdu dans la bataille. Ne bougeant pas, Izumo attendit qu'elle n'arrive à sa portée avant de projeter la paume de sa main en avant. Le souffle de son attaque se fraya un chemin à travers le corps de la pirate et elle s'écrasa au sol le souffle coupé. Roulant sur elle-même, la Peste se releva difficilement en lâchant ses deux armes.


« Jeune et bien trop présomptueuse. Classique. Allez debout. »


Les traits déformés par la rage, Méria se rua de nouveau vers l'adversaire en cédant à la colère. Très naturellement, l'homme lui fit passer un sale quart d'heure. Esquivant tous ses assauts, il la frappa plusieurs fois en touchant directement ses organes. Voyant qu'elle se faisait dominer, l’étoile montante se jeta en arrière. Sa tête tournait et elle avait du mal à respirer. Tandis que son torse se contractait, elle vomit tripes et boyaux avant de finir à genoux. Commençant à manquer de confiance, la jeune femme releva la tête pour voir l'homme s'approcher. Il semblait décidé à en finir avec elle. Alors que l'homme attaquait une fois encore, elle eut la présence d'esprit de renforcer la partie de son corps qu'il visait avec le haki. Atténuant largement le coup, Méria fut en mesure de contre-attaquer. Ses cheveux vinrent saisir les bras de l'homme pour les écarter de son corps. Bien que difficilement, la pirate se releva en titubant. Noircissant son poing, elle vint ensuite l'écraser en plein visage de son adversaire. Ne le laissant pas fuir, elle le frappa une seconde fois puis chercha à continuer. Malheureusement pour elle, des chaînes vinrent aider le mafieux à se tirer de ce mauvais pas. Tandis qu'Izumo se libérait, Méria attrapa le corps d'un de ses hommes pour le lui envoyer. Comme ce dernier esquiva, le garde inconscient vint s'écraser contre une cuve qui bascula puis répandit son contenu par terre. L'alcool commençant à remplir les lieux, la pirate dégaina son pistolet et tira sur un morceau d'acier pour créer une étincelle. Les flammes prirent de suite et un terrible incendie se déclara.


« Arrête ça tout de suite ! »


Distrait par l'idée de perdre tout ce qu'il possédait ici, Izumo fit l'erreur de perdre son sang-froid. Se jetant sur lui, Méria lui planta une dague en plein torse, mais ce ne fut pas suffisant. Se sevrant à la fois de ses chaînes et de ses ondes de choc, le vieil homme se défendit comme un beau diable. Affaibli par sa blessure, il avait cependant perdu l’avantage sur sa jeune opposante. Se servant de sa supériorité retrouvée la jeune femme attrapa la boite avant que les flammes ne s'en occupent. Cherchant à remettre la main sur ce qui lui appartenait, Izumo fit des erreurs et Méria ne se priva pas de les exploiter. Utilisant finalement une lance faite par ses cheveux et solidifiée au haki, elle transperça le cœur de son ennemi avant d'envoyer son corps dans les flammes. Tandis qu'elle reprenait difficilement son souffle, l'explosion d'une cuve la projeta contre un mur et elle manqua de perdre l'objet de son larcin. Voyant que les flammes devenaient de plus en plus dangereuses, la pirate prit ses jambes à son cou.


S'écrasant dans la neige après avoir quitté la distillerie, la pirate haletante serrait la boite en bois contre son cœur. Elle avait réussi. Après quelques instants, elle se redressa pour s’asseoir contre un mur en pierre non loin. Ne prêtant aucune attention au bruit de la foule paniquée par l'incendie et cherchant à y faire face, elle ouvrit le contenant pour découvrir un fruit doré ressemblant assez à un physalis. Faisant marcher ses neurones elle chercha à savoir si elle connaissait son pouvoir. Rapidement, elle se rendit compte que ce qu'elle tenait dans la main était très célèbre pour avoir appartenu un siècle auparavant à la fille d'un Yonkô: le Inu Inu no Mi, modèle Okuchi no Makami. Ce zoan terriblement puissant, en plus de donner à son propriétaire la forme d'un loup lui permettait de créer et d'utiliser la glace. Extrêmement célèbre sur Wanokuni, il était considéré comme divin. La perspective de devenir elle-même une divinité ne tarda à pas à germer dans la tête de la pirate. Qui plus est, avec de tels pouvoirs, peut-être aurait-elle finalement une vraie chance de terrasser Aoi pour venger la mort de sa mère. N'hésitant pas très longtemps, la Peste croqua dans le fruit. Son horrible goût lui donna la nausée et elle jeta le reste dans la neige. Épuisée, elle décida de rester là quelques minutes.




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海 賊

∆ Feat. Méria ∆


Quand Méria reparut en public, elle était couverte de sang et semblait assez mal en point. Malgré cela, elle affichait un sourire immense et son regard criait victoire. Son ego gonflé à bloc, elle avançait au milieu des badauds luttant contre les flammes. Savourant le goût de la réussite, elle admirait avec un certain plaisir le fruit de son travail. Après une vingtaine de minutes, les flammes furent finalement éteintes. Malgré la détresse et la peur des locaux, le calme revint. Ce fut à ce moment qu'une troupe composée de vingtaine de marins débarqua. Ils ne tardèrent pas venir encercler Méria. N'ayant nullement besoin de la connaître, ils avaient simplement décidé de s'en prendre à celle qui semblait à l'origine de tout ça et était qui plus est toujours recouverte de sang.


« Mettez les mains en l'air. »


Un léger rictus apparut sur le visage de la jeune femme alors qu'elle plongeait son regard dans celui du lieutenant qui venait de s'adresser à elle.


« Essaie de m'y obliger pour voir.

- Mademoiselle, obtempérez ou nous serons contraint de faire usage de la force.

- Faisons comme ça. »



Pris de court, le militaire n'arrivait pas à savoir si la jeune femme bluffait, le provoquait ou avait simplement perdu la tête. Voyant qu'il hésitait, Méria décider de l'aider à prendre sa décision. D'un geste vif, elle envoya un couteau de lancer dans la carotide d'une jeune mousse.


« Feu ! »


Bondissant dans les airs pour éviter les balles, la Peste virevolta ensuite dans tous les sens pour ne pas être touchée. Quand les soldats furent contraints de recharger, elle décida qu'elle souhaitait tester un peu ses capacités. Fermant les yeux pour se concentrer, elle se transforma assez naturellement en un loup blanc et rouge. Rapide et agile, elle se rua vers les marins pour les terrasser de ses griffes et de ses crocs. En mordant, elle sentait leur sang couler dans sa bouche. En griffant, elle sentait plus que jamais la chair se fendre. Enivrée par le combat, elle ne fit qu'une bouchée des pauvres soldats.Le lieutenant se défendit mieux que les autres, mais en dépit de quelques coups portés, il ne put rien faire. Tandis que Méria retournait à sa forme humaine, les locaux pris de panique partirent dans toutes les directions en hurlant. Riant de bon cœur, la pirate fit les poches de ses victimes pour voir si elle trouvait quelque chose d'intéressant. Déçue, elle décida qu'il serait intéressant de retrouver les hommes encapuchonnés pour leur voler l'argent remis par Izumo. Alors qu'elle s'apprêtait à se remettre en marche, la jeune femme entendit des bruits sourds derrière elle. Se retournant, elle constata avec effroi qu'un géant s'approchait d'elle. Reprenant vite son calme, elle s'essuya la bouche pour se débarrasser du sang de ses victimes. L'immense Goliath était visiblement membre de la Marine lui aussi. Visiblement confiant en ses capacités, il n'avait pas le moins du monde peur de la pirate.


« Méria D. Marianne. Une misérable prime de trente millions de berrys. Pas de quoi faire peur à un bébé.

- Dis ça à tes copains espèce d'erreur de la nature sur pattes. Et c'est trente quatre millions ducon.

- Tu seras bien moins loquace une fois que je t'aurai ôté la tête.

- Essaie. »



Aveuglée par sa confiance en elle, son ego et sa victoire récente, la jeune femme pensa qu'elle avait toutes ses chances contre le géant. Pour se battre plus efficacement contre lui, elle se concentra et commença à grandir. Devenant de plus en plus grande, elle culmina finalement à près de six mètres. Cela restait certes moins que le militaire au teint grisâtre, mais elle réduisait ainsi l'écart les séparant. Fonçant droit vers l'homme, elle se lança dans un pugilat avec lui en profitant du fait qu'elle soit plus rapide et plus agile. Sans trop forcer, le géant prit rapidement le dessus. Quand il dégaina sa hache, il ne tarda pas à la planter dans l'épaule droite de la jeune femme. Hurlant de douleur, elle perdit en concentration et ne fut plus en mesure de tenir longtemps sous sa forme géante. Redevenant une simple humaine, elle esquiva un nouveau coup de hache avec la plus grande peine du monde. Paniquée, elle prit une forme hybride pour esquiver plus facilement. Acculée de toutes parts, l'énergie du désespoir la fit se servir pour la première fois de la plus puissante capacité offerte par son fruit. Hurlant sa rage, elle projeta un laser de glace qui vint heurter le géant de plein fouet. L'attaque fut assez puissante pour le faire tomber à la renverse. Malheureusement, cela ne fut pas assez pour en finir avec lui et l'énergie que cela demanda à Méria n'en valait pas le résultat. Forcée de se rendre à l'évidence, elle comprit qu'elle ne faisait pas le poids.


Au pied du mur, la Peste du se résoudre à fuir. Adoptant sa forme animale, elle déguerpit en vitesse. Le géant se mit à lui courir après, mais elle était plus rapide et le distança après quelques longues minutes. Paniquée, blessée et épuisée, elle ne cessa de courir jusqu'à ce qu'elle tombe morte de fatigue dans la neige. Reprenant forme humaine, elle luttait pour ne pas perdre connaissance et mourir sur place à cause du froid. Luttant plus que jamais, elle se releva et avança en direction de la côte. Dans son malheur, elle avait la chance de ne plus être qu'à quelques kilomètres de celle-ci. Après de longues heures à tituber misérablement, elle tomba sur le cabanon d'un pêcheur. Pénétrant chez lui en le faisant sursauter, elle s'écroula au sol. Bon samaritain, l'homme la posa sur son lit et se débrouilla comme il pouvait pour lui prodiguer les premiers soins. Après avoir dormi quelques heures, elle se réveilla, l'homme à son chevet.



« Ne vous agitez pas, vous êtes mal en point. Ma femme est partie chercher de l'aide au village. Ne vous inquiétez pas. »


Se redressant en gémissant de douleur, Méria comprit qu'elle ne pouvait pas rester ici. Si le géant apprenait qu'elle était ici, il aurait tôt fait d'en finir avec elle.


« Vous avez un navire ?

- Un navire ? Si on veut, plutôt un petit caboteur, je suis pêcheur.

- On lève l'ancre.

- Quoi ? Attendez, vous n'êtes pas en état pour ça, et puis nous sommes en pleine nuit. »



N'ayant pas la moindre envie de perdre son temps, la jeune femme s'empara d'un petit couteau au niveau de ses reins avant de le mettre sous la gorge de son sauveur.


« En route ! »


Même s'il chercha à ramener la Peste à la raison, rien n'y fit. Terrifié, l'homme s'exécuta et emmena avec lui la jeune femme. Après qu'ils se soient éloignés du rivage, Méria sortit son escargophone et appeler Azerios. Si lui et les Sandstorm n'étaient pas déjà trop loin, ils ne manqueraient pas de venir à son secours. Quand elle reçut de sa part la confirmation qu'ils rebroussaient chemin, la jeune femme soupira de soulagement. Il était maintenant temps qu'elle trouve une bonne excuse pour leur avoir faussé compagnie sans rien dire.



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