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Quête : La mer c'est dégueulasse, les poissons baisent dedans !

Pas besoin d’être un expert pour comprendre que notre navire était bien trop grand et complexe pour un si petit nombre de marins à bord. Notre capitaine m’avait totalement perdu au bout de cinq minutes dans ses explications du pourquoi du comment ce rafiot était un véritable enfer à piloter. D’autant plus que pour trouver du personnel capable de maitriser ce type de navire relevait du miracle. Car à part dans la Marine, pas grand monde avait l’habitude de travailler là-dessus. Mais pour le moment, faute de mieux, il nous fallait des bras compétents.

« Écoute, je peux faire beaucoup de choses, mais chier des marins, cela ne rentre pas encore dans mes compétences. Alors, démerde-toi comme tu peux, capitaine White pour le moment, mais dès qu’on foutra le pied sur une île, je ferais mon possible pour grossir tes rangs ! »


À sa décharge, notre rencontre avec la Marine nous avait couté plusieurs matelots d’expériences lorsqu’ils avaient fait sauter notre navire ! Je n’y connaissais strictement rien en navigation, mais pour le moment le bateau semblait avancer dans le bon sens, c’est donc que la situation n’était pas totalement désespérée non plus. Je retournais vaquer à mes occupations, qui consistaient en ce moment à fouiller de fond en comble le navire, c’était une véritable mine d’or dans les niveaux inférieurs, nous avions déjà récupéré une quantité phénoménale d’armes et de munitions en tout genre. À défaut de pouvoir garder ce navire en notre possession, cela nous offrait un énorme stock de matériels de guerre. Car même si je souhaitais de tout mon cœur le garder en notre possession, Alice me fit remarquer à juste titre que niveau discrétion, ce n’était pas forcément terrible. D’autant plus que cela risquait aussi d’attirer de nouveaux ennemis, pas que la Marine. Pour aller dans son sens, William avait lui aussi fait part de ses doutes concernant nos possibilités financières d’entretenir un tel navire en l’état.


Alors que je me trouvais la tête dans une caisse de bonnes bouteilles à chercher mon bonheur, j’entendais soudainement des cris venir de bien en dessous. Pourtant à ma connaissance aucun d’entre nous n’avait encore exploré cette partie-là du navire, cela faisait tout juste une matinée que nous étions les maitres à bord. Intrigué comme le reste de mes hommes, je pensais tout de suite à un groupe de Marine bloqué pour X raisons dans un niveau inférieur. J’avais toujours rêvé d’avoir du personnel pour me servir, je me voyais déjà avec mon armée de petites mains pour me préparer mon bain et me servir des pintes fraiches !


Mais mes espoirs de vie de prince s’envolèrent bien vite, quand je découvris de quoi il en retourner. C’était un niveau réservé aux prisonniers et notre cher Contre-Amiral devait certainement être à la recherche d’une prime de bons résultats, car les geôles étaient pleines à craquer !


« Bordel de merde… »


Je ne sais pas qui était le plus surpris, eux ou nous. En tout cas personne ne s’attendait à ça ici.
Plus d’une centaine de types étaient prisonniers ici, pas besoin d’être devin pour comprendre qu’il s’agissait de pirates. L’un de mes hommes reconnus d’ailleurs de gars qui étaient présents avec nous lors de l’attaque sur l’île. Surement les imbéciles qui avaient décidé de lancer une attaque frontale ou alors des retardataires. 


« On en fait quoi Jack ?! »


« Tu vas me faire un tri dans cette chienlit, tu me récupères les meilleurs ! Le reste on s’en débarrasse à la première île ! Les manches à couille j’ai assez donné comme ça ! Ah oui, si jamais certains savent se servir d’un gouvernail, c’est William qui sera aux anges  et surtout arrêtera de me chier un cake avec son manque de mains d'œuvre ! »


Deux heures plus tard, sur le pont principal, j’avais devant moi ce qu’il restait de différents équipages pirates. Des types qui avaient déjà une certaine expérience du Grand Line et qui savaient se servir de leurs dix doigts.


« Ils sont combien là ?! »


Trembol était revenu vers moi avec une liste de noms sans fin.


« Bon on a viré les estropiés, les pleutres et les consanguins enfin pas tous, les plus visibles seulement. Cela nous fait un total de deux-cents tout rond ! On a une dizaine de marins dans le tas ! Et ce petit groupe-là, ce sont les anciens de Curtis White, je te conseils de les prendre avec toi, ce sont des dur rien à voir avec le reste ! »


« Parfait ! Même excellent ! Je ne m’attendais pas à ça ! »


Tandis que les nouveaux venus étaient équipés des pieds à la tête avec le matériel de la Marine. Les recalés quant à eux se voyaient renvoyer d’où ils venaient.


Maintenant que j’avais enfin un navire et un équipage plus question de perdre plus de temps dans des galères sans fin. Le premier objectif pour moi était de trouver une base arrière, comme je l’avais appris lors de mon passage chez les contrebandiers. Je n’avais absolument aucune envie de passer ma vie sur un rafiot à sillonner les mers comme un gland.
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Les jours passaient et se ressemblaient, le navire filait droit vers notre destination sans broncher malgré les râles incessants du Capitaine William qui réclamait toujours plus d’hommes ! J’avais observé à quelques reprises des navires pirates qui changeaient subitement de cap à notre vue. Quelles bandes de cons ! S’ils savaient qui se trouvait à bord, non pas un contre-amiral, mais une supernova ! Nous avions largement de quoi tenir le trajet et plus encore, en termes de vivres à bord, c’était le grand luxe.


J’étais encore sur le cul en voyant la cave personnelle du patron dans sa cabine. Il ne se refusait rien le salopard, je crois que je n’avais jamais eu l’occasion de boire des alcools aussi raffinés de toute mon existence. Il faut dire que j’étais bien plus habitué aux rades délabrées qu’aux hôtels de luxe ! J’avais élu domicile dans sa cabine, même si le lit n’était pas à ma taille, le reste m’allait comme un gant. Quand je vois l’état des dortoirs pour le reste de l’équipage, je comprends pourquoi les officiers de la Marine choppent rapidement le melon à vivre comme des seigneurs à bord de leur navire.


J’avais proposé à plusieurs reprises à Alice de venir s’installer dans mes appartements, mais en vain. À croire que je n’étais pas assez bien pour elle ! Qu’est-ce qu’il lui fallait ? J’étais surement l’une des étoiles montantes de ma génération en plus d’être particulièrement beau ! Mais bon, je ne devais pas avoir encore assez d’envergure pour elle, habituée à côtoyer un Empereur et des Supers Rookies sur le Nouveau Monde.

Alors que j’étais encore en train de dormir dans ma couche après une soirée vraiment trop arrosée, l’un de mes hommes débarqua en trombe dans ma cabine !


« Capitaine ! Faut que vous veniez voir ça ! »


« Dégages, je cuve ! »


Me trainant comme une âme en peine jusqu’au pont principal pour finalement retrouver Trembol et Williams équipés de leur longue-vue scrutant l’horizon. J’avais la gueule de travers et une furieuse envie de dormir, j’espérais sincèrement qu’il se passait quelque chose de véritablement intéressant. Car il faut le dire, ces dernières semaines en mer c’était plutôt chiant, à part quelques navires et monstres marins rien d’intéressant en vue.


« Y’a quoi à voir ?! J'espère que cela en vaut la peine, sinon je te balance aux requins ! 
»


« Tiens Jack, regarde à là-bas. »

« Dans l’autre sens, la longue-vue capitaine… »


« Rohh ta gueule ! »



Je tombais sur un navire qui émettait un signal lumineux régulier dans notre direction.

« C’est quoi ce truc ? Un signal ? »


« Oui, un navire de commerce qui est en prise avec des pirates, ils demandent notre assistance pour se sortir de cette merde. »


« Qu’est-ce qu’on en a branlé ?! Je ne suis pas un pleutre de la Marine et encore moins un vendu de Corsaire ! Qu’ils aillent aux diables tous ! Laissez-moi dormir ! »


« Jack ne soit pas bête ! C’est une occasion en or de se remplir les poches sans rien faire. On arrive, les pirates se barrent et hop à nous la marchandise. Imagine un seul instant, que le bateau est plein à craquer de rhum ou de bouffes ou d’or ?! »


« Ah pas con ça ! Attendez-moi une minute, je reviens. »


J’avais bien évidemment remarqué l’accoutrement de sous-amiral dans ma cabine. Faut de pouvoir tout enfiler à cause de ma stature, je prenais uniquement la veste sans pouvoir pour autant la fermer et le tricorne. Bon je ne devais duper personne, même un aveugle comprendrait rapidement que j’étais tout sauf un Amiral, mais l’important était de faire illusion assez longtemps pour mettre mon plan en œuvre. De retour sur le pont, tout le monde me regardait avec de gros yeux, pensant certainement qu’à force de me saouler au rhum, voilà que je me prenais à présent pour un officier de la Marine.
Blake explosa de rire en me voyant avant de comprendre où je voulais venir.


« Allons les aider à présent ! »


« À vos ordres Contre-Amiral Skellington ! »


« Ah Ah ! J’aime ça ! »
 
Environ trente minutes plus tard, nous étions à portée de canons de l’embarcation pirate. Ces manches s’y prenaient vraiment comme des buses pour capturer le navire civil. Même si ce dernier semblait offrir une belle résistance avec des matelots bien armés.


Pour renforcer notre couverture, nous avions décidé d’envoyer la sauce sur le navire pirate histoire de ne pas éveiller de soupçon de la part de nos futures victimes. Après plusieurs minutes de réglages et de tâtonnement, enfin, nos tourelles entrèrent en action avec plus ou moins de succès. Mais il ne fallut que deux essais à nos canonniers pour rayer de la carte cet équipage de branques.


« Maintenant à nous de jouer ! »


L’équipage de civils nous faisait de grands signes pour nous remercier de notre intervention salvatrice. Notre monstre métallique se dirigea vers le navire de commerce pour finalement arriver à sa hauteur. La différence de taille entre les deux bateaux nous offrait un avantage non négligeable. En effet, impossible pour eux de voir quoique ce soit chez nous et notamment que l’équipage n’était pas vraiment composé de soldats dévoués pour sauver la veuve et l’orphelin.


Je servais de vitrine officielle en m’installant à la tête de l’embarcation nous permettant de les rejoindre. J’avais embarqué avec moi Trembol et une dizaine de mes meilleurs gars, l’idée était comme toujours avec moi, simple. Prendre l’équipage par surprise et s’emparer du butin, je n’en demandais pas plus dans mon état avec un cerveau baignant dans du quinze-ans d’âge cuvé la veille.


Le capitaine civil déplia lui-même l’échelle nous permettant de monter à bord de son embarcation. Quelques instants plus tard, le loup était enfin dans la bergerie.


« Contre-Amiral, je tenais à vous remercier ! Sans vous, qui pouvez savoir ce que nous serions advenu entre les mains de ces affreux pirates ! C’est vraiment devenu compliqué de naviguer en sécurité en ce moment, loué soit la Marine ! »


« Ah oui, les vilains pirates ! Je pense qu’ils sont actuellement entre de se faire becter par les poiscailles avec ce qu’on leur à mit dans la gueule ! »


« Euh oui, euh merci encore ! »


Le capitaine scruta le reste de mes hommes avec une certaine stupéfaction.


« Je ne savais pas que la Marine avait abandonné l’uniforme, vous êtes un régiment spécial ?! »


« Oh ta gueule l’empaffé ! J’ai mal au crâne , tu as du rhum ? »


« Désoler mon amiral ! Que.. Vous voulez un médicament ? j’ai des herbes médicinales dans ma cabine ?! »


« Hein ?! De quoi tu me parles l’ahuris, tu n’as pas du rhum ?! »


« Mais  quel est ce ton ?! J’ai des amis très haut placés, attention à ne pas dépasser certaines limites monsieur ! Je peux vous envoyer faire la circulation sur les Blues d'une simple lettre.»


Il n’avait même pas eu le temps de ravaler sa langue que je l’empoignais pour le balancer par-dessus bord, ce n’était vraiment pas le jour où il fallait me faire chier avec des pseudos menaces de révocation.


« Blaireau »


Profitant d’un instant de flottement provoqué par ce soudain lancer de capitaine, mes hommes s’emparèrent sans mal du navire dans l’effusion de sang. Je pense que c’était trop pour les matelots, ils devaient être totalement dépités après ce qu’il venait de se produire. De faux soldats de la Marine qui empêchent de vrais pirates de les attaquer, pour au final faire main basse sur leur précieux chargement. Outre des provisions diverses et variées, les cales du navire contenaient principalement des caisses de matériels en grands nombres. Le genre de truc facile à refourguer au marché noir, mais qui prend de la place et nécessite des bras, beaucoup de bras.


De mon côté, je n’avais qu’une hâte regagner ma cabine, je croisais sur le chemin du retour, le pauvre capitaine qui tentait lui aussi de regagnait son chez lui à la nage avec peine. Une masse sombre passa en coup de vent sous notre embarcation, manquant de peu de nous faire chavirer et foncée droit sur le pauvre nageur. Il n’avait même pas eu le temps de crier qu’il avait déjà disparu, il ne restait plus qu’une énorme flaque de sang à la surface de l’eau comme dernière trace de son passage dans ce monde.


« Putain, c’est vraiment de la merde cette mer. Ramez plus vite les nazes, sinon on va être les suivants
 au menu de cette saloperie. »


Une fois remonté à bord de mon cuirassé alors que je me trainais en direction de mon plumard. Un éclair de génie traversa mon esprit, je savais comment nous débarrasser des bouches inutiles sur le navire. Il suffisait de refourguer tout ce petit monde sur le navire de commerce, pour une fois j’allais faire preuve de bonté… enfin presque !

« Vous voyez le navire là-bas, messieurs ?! Il s’agit de votre billet pour la liberté ! Une petite dizaine de minutes à voir moins pour les meilleurs nageurs et vous voilà libre comme l’air ! Avec en plus un navire en parfait état rien que pour vous. Nous avons même laissé assez de vivres pour plusieurs semaines ! À vos maillots messieurs. »


« Tu es vraiment une enflure Jack ! »


« Cela va nous divertir un peu ! De toute façon ils sont trop faibles pour survivre dans ce monde. »


Un quart d’heure plus tard, une centaine de pauvres bougres étaient à l’eau.


« Bon alors, j’espère que vous avez tout votre favori, les gars, cela promet une belle compétition ! »


Les minutes passèrent et rien… Putain, pas une seule bestiole pour mettre un peu d’ambiance, un flop total. Finalement pas une seule n’attaque à signaler durant la vingtaine de minutes d’observation.


« Tout ça pour ça… »


Au moment où je me retournais pour regagner ma couche, quelque chose heurta notre coque violemment, je ne sais pas ce que c’était, mais nous étions à l’arrêt. Une énorme masse noire passa sous l’eau, cela faisait facilement la moitié de notre rafiot.


« Bordel de merde ! »


La masse sombre fonça en direction du navire de commerce en traçant un sillon à la surface de l’eau. Une dizaine de secondes plus tard, elle attaqua l’embarcation en déployant d’énormes tentacules.


« Une pieuvre géante ! »


« Non c’est un Kraken, et au vu de la taille, cela doit être un jeune spécimen ! »


Le navire explosa littéralement en miettes sous la pression des tentacules et une énorme bouche composée de milliers de dents émergea des flots pour engloutir son repas. Je n’avais jamais vu quelque chose d’aussi effrayant et captivant à la fois de toute mon existence. Quelques minutes plus tard, la mer était redevenue calme comme si rien ne s’était passé.


« Terrifiant ! »
Note pour moi-même, ne jamais sous aucun prétexte se baigner dans la mer.
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Trois semaines plus tard, nous étions toujours le cul sur notre navire traversant un océan à perte de vue. Étrangement, aucun incident notable à signalé ! Pas d’attaques de la Marine, ni de pirates, ni de monstres marins. J’avais pour ma part asséché les dernières bonnes bouteilles de rhum de la réserve personnelle du Contre-Amiral pour mon plus grand regret. Je devais maintenant me rabattre sur de rhum bon marché faute de mieux. Même si cela manquait cruellement de femme, la vie à bord se passait plutôt bien, bien évidemment j’occupais les quartiers du patron, donc je profitais d’un confort exceptionnel. Et la seule attirante était quant à elle recluse dans sa cabine en permanence avec ses hommes de confiance en train de potasser de mystérieuses notes à longueur de journée. Bien évidemment j’avais une interdiction formelle d’approcher mon museau de tout ça. De toute façon je m’en foutais, ce n’était pas le contenu des notes que je voulais, mais elle ! Elle hantait mes nuits, je n’avais plus qu’une seule chose en tête, l’obtenir d’une manière ou d’une autre.

Mis à part mes problèmes de cœur, la vie à bord se passait relativement bien. Quelques bagarres, deux ou trois disparitions de marins sans doute pour de vieilles rancunes.

Nous étions à mi-chemin environ d’après les calculs de notre excellent capitaine William, nous avions largement de quoi tenir davantage si besoin question, vivres et alcool. Le soleil était à son zénith, encore une magnifique journée en perspective, à défaut de pouvoir baiser, je pouvais au moins parfaire mon bronzage. J’étais donc allongé sur mon transat quand toute l’obscurité tomba brutalement, nous étions passés du jour à la nuit en un battement de cil.


« Hum ?  Qu'est ce que c'est ça encore ? »


Le ciel était noir comme du charbon, je n’avais jamais vu de ma vie un changement aussi brutal de temps. Une grosse averse emboita le pas accompagné d’éclair et de coups de tonnerre, en l’espace de quelques secondes j’étais trempé de la tête au pied. Décidément, cet endroit était vraiment merdique sur tous les points. Je me dépêchais de me mettre à l’abri quand quelque chose attira mon attention au loin dans une mer soudainement déchainée. Entre deux éclairs qui illuminaient le ciel, je remarquais une énorme masse sombre se tortillait hors de l’eau, encore un fichu monstre marin. Mais celui-ci présentait des mouvements anormaux, je remarquais alors à la lueur d’un autre éclair, un homme armé d’une énorme épée qui embrocha la créature avant de disparaitre dans l’obscurité la plus totale.


« C’est impossible ?! J’ai dû rêver ! »

Oubliant la pluie, le vent et les énormes vagues, je me dirigeais vers le bastingage pour lever mes doutes. J’étais convaincu que mes yeux ne m’avaient pas joué des tours, qu’il y avait effectivement quelqu’un là-bas en pleine chasse aux monstres.


La dernière chose que j’entendis avant d’être violemment percuté fut un bruit sourd et terrifiant. Une vague titanesque frappa notre navire par le tribord, emportant tout sur son passage et me projetant comme un fétu de paille dans la mer avec une violence inouïe. À moitié sonner, je me retrouvais soudainement sous l’eau au milieu d’une tempête de tous les diables. Il faisait noir et froid là-dessous, j’étais totalement désorienté et paniqué, je cherchais par tous les moyens à regagner la surface. J’arrivais au terme d’efforts surhumain à finalement sortir la tête de l’eau, cherchant du regard autour de moi mon navire, je remarquais qu’il était à une centaine de mètres en prise avec d’énormes vagues. Mais une nouvelle fois un bruit sourd et terrifiant parvint à mes oreilles, je me retournais pour voir une nouvelle vague scélérate me tomber droit dessus. Tétanisé par la peur, je fus percuté de plein fouet par ce mur d’eau avant de sombrer dans les abysses.
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