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De bric et de broc

En mer…



Nous voilà de nouveau en mer, en direction cette fois-ci d’Alvel avec comme principal objectif de récupérer notre récompense amplement méritée, un navire offert par Ravrak en personne pour service rendu. Il s’en était fallu de peu pour que le Jack ainsi que son équipage termine derrière les barreaux suite à sa rencontre avec le Vice-Amiral Jurgen, dit le chasseur. Il faut dire que ce salopard avait réussi à nous tendre un joli piège au Royaume de Drum. Nous tombant dessus alors que personne ne s’y attendait chez nous. Quoiqu’il en soit, grâce à l’intervention inopinée de deux Commandants de Ravrak, nous avions réussi à nous sortir de ce traquenard. À présent, j’avais la ferme intention de profiter de ma liberté en prenant un soin tout particulier à éviter de près ou de loin les emmerdes.
 
Notre cuirassé de la Marine n’avait plus grand-chose à voir avec ce qu’il avait été auparavant. Un navire parfaitement entretenu, fleuron de la Marine que les mousses prenaient soin d’astiquer comme le ferait une fille de faible vertu avec braquemart du matin au soir. C’était devenu une sorte de poubelle des mers, il fallait être honnête. Après avoir subi un assaut, une énorme tempête et bien d’autres choses. Celui qui accusait le coup et avait grandement besoin d’une remise en état, chose totalement impossible dans la situation présente. D’ailleurs outre la détérioration à vitesse grand V de notre embarcation, d’autres soucis se profilaient à l’horizon qu’il fallait résoudre avant le reste. Notamment la diminution drastique de nos vivres. Et je ne parle pas uniquement du stock de rhum qui était arrivé à un niveau critique, mais bien de barbaques, de poissons et de patates ! En même temps, je devais reconnaitre que j’étais par nature un gros mangeur, mais depuis que j’avais bouffé ce foutu fruit du démon j’étais devenu littéralement un ogre sur ma consommation de viande !


D’ailleurs à ce sujet, j’avais fait fermer les bouches depuis que je m’étais transformé une nouvelle fois sur le Royaume de Drum face à cet abruti de Vice-Amiral. Bon ce n’était pas passé loin, sans l’intervention in extrémiste des hommes de Ravrak je serais certainement à l’heure actuelle au fond d’une cage en attendant la date de mon exécution.


J’avais réussi à comprendre les bases de l’utilisation de ce formidable pouvoir divin ! Après plusieurs essais parfois un peu chaotiques sur le pont du navire, dont un où j’avais terminé littéralement à la flotte. J’étais maintenant en mesure de me transformer sur commande, je ne sais pas comment l’expliquer, mais par ma simple volonté je pouvais activer mon pouvoir. Et chose plus étonnante encore, il m’était possible de me transformer partiellement, me donnant une forme hybride que je trouvais tout aussi redoutable. J’avais totalement balayé cette histoire d’handicape insurmontable pour un pirate de ne pas pouvoir nager en échange d’un pouvoir hors du commun. J’étais à présent un capitaine comblé, enfin presque, nous devions trouver de quoi remplir nos réserves de nourritures.


Nous n’avions pas un rond sur nous, nos cales étaient pleines de choses à vendre, mais en pleine mer compliquées de trouver un acheteur pour du vrac en tout genre. D’autant plus que les semaines passantes, notre navire perdait petit à petit de sa splendeur et de sa vitesse donc ils nous étaient devenus compliqué de prendre en chasse des navires marchands qui n’étaient plus du tout dupes sur qui nous étions réellement. Pour couronner le tout, la Marine avait repéré à plusieurs reprises notre position, pour le moment que nous avions à faire uniquement à des embarcations de tailles inférieures qui ne voulaient pas prendre le risque d’affronter un cuirassé. Pourtant s’ils savaient la réalité, en plus de manquer cruellement de main-d’œuvre qualifiée dans le domaine de l’artillerie, la plupart de nos canons étaient tout bonnement hors d’usage faute d’entretien.


L’idée était prise en concertation avec Williams et Trembol de dévier de notre route dès que possible pour essayer une attaque sur la terre ferme. Car jusqu’à preuve du contraire, une île cela peut difficilement se faire la malle !


Je n’y connais rien en navigation et je n’ai absolument aucune envie d’en savoir davantage. Chacun son domaine après tout, moi c’est la castagne, mais cette histoire de navigation sur le Grand Line était une véritable plaie ! Impossible pour nous de dévier de notre route, car sans l’utilisation d’un Eternal Pose ou d’un Log Pose nous étions bons pour finir perdu à jamais sur cette étendue bleue.
Alors que faire en attendant de voir un morceau de terre pointer le bout de son nez ? J’avais bien proposé de tester une technique d’approche peu conventionnelle de navires de fret. En utilisant nos canons pour le neutraliser et ainsi pouvoir fondre sur une proie immobile. Mais je n’avais que des manches à couilles avec moi dans ce domaine, pas un capable d’ajuster son tir. Pire encore, quant, ils ne visaient pas à côté, c’est imbécile avaient réussis l’exploit à faire un trou assez large dans la coque de notre cible pour qu’elle puisse couler avant même que nous puissions nous approcher d’elle. De rage, j’avais balancé les trois responsables par-dessus bord ! Peut-être étaient-ils meilleurs nageurs que les tireurs ?!


J’avais placé dans un coin de ma tête « Priorité numéro une, recrutement de canonniers digne de ce nom et pas des manchots travaillant secrètement pour l’adversaire. »

Même si nous avions à présent trois bouches en moins, la situation devenait critique. Surtout que si je n’avais pas ma ration de viande rouge, je devenais d’une humeur massacrante ! Les rumeurs les plus folles commençaient à circuler dans le navire… Comme quoi je me levais la nuit avec l’estomac tellement vide que je dévorais secrètement des membres d’équipages dans leur sommeil sans laisser la moindre trace. Qu’ils se rassurent, vu leurs trognes et leur condition physique pour la plupart. Je préférais encore me bouffer les couilles que de devoir faire une telle chose !

 
Enfin, tout ceci ne remplissait pas pour autant le garde-manger, il fallait donc se hâter de trouver de quoi remplir les gamelles et les chopes, sous peine de voir ma cote de popularité tombée en flèche. Même si je doutais fort qu’ils fassent mieux que moi une fois aux manettes. On m’a toujours expliqué qu’en période de crise, il ne fallait pas faire la fine douche et savoir faire avec ce qu’on a sous la main. Cela tombe bien, j’avais justement un cas à régler, même si je n’étais pas forcément enthousiaste à devoir gérer les querelles entre marins. Mais là, Gabin était venu me voir en personne pour régler un souci qui commençait à prendre de plus en plus d’ampleur. Il se trouve que parmi tous les joyeux lurons qui composait mon équipage, se trouvait un plus malin que les autres qui pensaient sérieusement que j’étais totalement inapte au commandement et que l’ensemble de l’équipage crèverait de faim avant que je sois en mesure de trouver une solution à ce problème. Dans sa petite tentative de réveiller le prolétariat, il avait réussi à convaincre je ne sais comment deux autres larrons.

Manque de pot pour eux, et tant mieux pour moi, leur petit complot ne tarda pas à remonter aux oreilles de Gabin. Qui dans un premier temps avait voulu régler les choses lui-même par la manière la plus expéditive possible. Toutefois, il avait pensé que si le capitaine en personne s’en occupait cela enverrait un message bien plus fort aux éventuels mutins en carton.


Du coup, je me retrouvais donc sur le pont principal du navire à devoir diriger un véritable procès avec l’ensemble de mon équipage en guise de spectateurs. Ils avaient été tellement tabassés en amont que de toute façon je ne comprenais absolument rien à leurs explications. De toute façon, nous ne sommes pas le Gouvernement Mondial avec leur simulacre de procès, nous sommes des pirates ! Vive la justice expéditive !


Toutefois, mes neurones se connectèrent l’espace d’un instant pour pouvoir joindre l’utile à l’agréable. Pourquoi, gaspiller trois corps remplis de chair fraiche en cette période de disette ? Une idée fantastique me traversa l’esprit !





« Messieurs, je vous annonce que j’ai pris acte de vos efforts pour le bien de l’équipage. Et notamment cette inquiétude concernant le niveau des vivres. Sachez que grâce à vous, l’équipage va pouvoir manger autre chose que des rations de la Marine ! »





Ils me fixaient les yeux écarquillaient en se demandant bien, ce que le destin leurs réservés.



« Gabin, tu me les attaches solidement tous les trois ! C’est l’heure de la pêche au gros, fait en sorte qu’ils saignent comme il faut pour attirer un bon gros poiscaille. »


J’avais sur le pont un amas de harpons de différentes tailles, j’en prenais trois afin de les tordre pour en faire un magnifique hameçon triple. Une fois nous trois candidats désignés d’offices solidement attachés sur le tintouin. Il suffisait de relier le tout à l’aide d’une chaine en acier solidement fixée sur le navire.


« Bon y’a plus qu’à ! Bonne pêche messieurs ! »


Les trois bougres hurlèrent quand ils quittèrent le navire pour rejoindre leur nouvelle demeure. Avec un peu de chance, ils finiraient noyés avant la première attaque… Mais décidément, ce n’était vraiment pas leur journée. En moins de 20 secondes, la chaine se tendit brutalement, je me jetais sur elle avant qu’elle ne casse pour remonter notre prise.


Un énorme squale, il devait facilement faire dans les 7-8 mètres et frétillait comme un gardon tandis que je le remontais à la force de mes biceps. Une fois à bord, le requin dégluti son repas à peine entamé sur le pont. Un amas de morceaux de viandes humaines qui ne ressemblait pas à grand-chose. À l’exception d’une tête plutôt bien conservée et au vu de l’expression de terreur qui était figée sur son visage, l’appât avait dû voir le squale lui fonçait droit dessus.


« Messieurs, ce soir c’est du poisson au menu ! Si d’autres volontaires veulent se lancer dans la pêche, ma cabine vous êtes grande ouverte. »
 
Solution temporaire, mais solution tout de même, et puis cela avait permis de faire passer un message clair et net au sein de l’équipage, au cas où il y aurait encore des candidats pour une trempette. Car après tout nous sommes des pirates, pas des intellectuelles, il nous faut des explications simples et faciles à comprendre pour nous.
 
 
La carcasse du requin avait fini par empester le pont, une fois les derniers restes balancer par-dessus bord nous étions de nouveau au même point. Bien évidement il y avait eu d’autres tentatives de pêches avec des morceaux de requin, mais rien à part quelques prises ridicules pour un équipage comme le nôtre. C’était une nouvelle chose que je voulais consigner dans mon carnet de bord ça, l’obligation d’avoir du matériel de pêche à bord de notre futur navire. Pour ne pas se trouver dans une galère similaire, car si nous avions une dizaine de cannes à pêche cela changerait beaucoup de choses à bord.
Je finissais de consigner ces quelques notes qu’on tambourina à ma porte ! C’était l’un des marins de Williams !


« Capitaine Jack !!! Terre en vue !!! »


« Ah ! »


D’après les derniers calculs de notre cher Williams, nous avions encore un paquet de chemin à faire avant d’arriver à notre destination. Donc cela voulait simplement dire que nous étions enfin à proximité d’une île ! Et qui dit île, dit généralement nourriture. Enfin nous n’étions pas non plus à l’abri de tomber sur une île à la con, comme seul le Grand Line aime proposer. Avec des dinosaures géants mangeurs d’hommes ou un froid polaire et des avalanches géantes.


Je restais donc sur mes gardes, attendant de voir de plus près ce qu’il allait nous attendre une fois sur la place. Mais déjà quelques me chiffonnais, à mesure que nous nous rapprochions de l’île, le temps devenait clairement merdique. Certes, ce n’était pas un froid hivernal, mais il faisait presque nuit alors que nous étions en journée et un vent froid balayé par une pluie incessante sur le pont du navire. Cependant, ce n’était pas le temps qui me troublait, mais quelque chose d’autre sur cette île me dérangeait.


Au fur et à mesure que nous nous rapprochions de cette île, mon appréhension grandie. Cette dernière était partagée par l’ensemble de l’équipage, personne n’osait l’ouvrir, mais tout le monde avait la même pensée en tête. Une immense cité emmargea de la brume, je ne m’attendais pas à voir quelque chose d’aussi gigantesque. Même notre navire pourtant d’une taille peu commune paraissait à présent insignifiant face aux constructions présentes face à nous.


« Vous avez déjà vu quelque chose comme ça ?! »


« Non… »


Une tour au loin semblait trôner de toute sa hauteur sur le reste de l’île, je n’en revenais toujours pas. Je n’avais jamais une chose semblable au cours de mon périple.
Williams naviguait à vue, le port qui se présentait devant nous était comme le reste des lieux absolument immenses. Nous décidions de poser nos valises sur l’un de nos nombreux quais libres sans grande conviction. À ma grande surprise, les minutes défilées et toujours aucun comité d’accueil ! Je pensais devoir faire face à un bataillon complet de soldats armés jusqu’aux dents, mais rien. Pourtant le coin était loin d’être désert, de nombreux bruits nous provenaient des docks signalement une forte activité dans la zone.


« Bon, ils n’ont pas l’air vraiment surpris par notre présence. On va aller voir s’il y a moyen de récupérer des vivres. »


J’ordonnais à Gabin de prendre ses hommes pour faire le tour des cales à la recherche de n’importe quoi qui pouvait être monnayable. L’idée était de faire les choses dans les règles de l’art d’utiliser la force qu’en ultime recours. Outre le fait que l’équipage était dans un état d’épuisement avancé, il fallait être fou pour attaquer une île de cette taille. Il devait surement avoir des milliers, voire des dizaines de milliers de soldats ici, donc hors de question de débarquer avec nos gros sabots en faisant le macaque à tout va.
Accompagné de Trembol et d’une dizaine de gars, je décidais donc d’aller rendre visite aux propriétaires des lieux pour signaler notre présence. En chemin je croisais un gars couvert de suie des pieds à la tête qui semblait surpris de nous voir.



« Z’etes qui vous ? On n’a pas de commande pour le Gouvernement ce mois-ci. »






Il scruta attentivement ses interlocuteurs puis notre navire en fronçant les sourcils.




« Chef ! Venez voir ! Y’a comme une couille dans le pâté, on de drôle de zigotos ici. »


Avant que je puisse expliquer les raisons de notre présence ici, un groupe d’ouvriers débarqua en trombe avec à leur tête leur chef qui tenait une immense clé à molette.



« C’est quoi ce bin’s ?! Vous êtes qui ?! Vous n’avez pas la tronche de Marine ! Vous êtes quoi ? Des pirates ? »






« Bon ! Je peux en placer une ici ? Qui nous sommes n’a que peu d’intérêt, c’est ce que nous voulons qui est important ! On a la dalle et soif ! Vous avez des vivres en stock ?! »




« Oh bordel, ils veulent nous dépouiller ! Régis ! Va chercher Chuck, c’est un boulot pour lui ça ! »


« Hein ? C’est qui ce Chuck ?! »


« Un mec qui à l'habitude de traiter avec les gens comme vous ! »


J’avais vraiment poisseux décidément, cette histoire puait une fois encore l’entourloupe à plein nez. Mais je me décidais de prendre mon mal en patience pour une fois et de voir si mes craintes étaient fondées ou non.
Même pas cinq minutes plus tard, dans un vacarme de tous les enfers, quelque chose se pointa vers nous. Nous n’étions décidément pas au bout de nos surprises, voilà maintenant que je devais me coltiner un énorme robot de métal qui marchait droit dans notre direction.


« Euh… c’est quoi encore que cette merde »


Instinctivement face à une telle machine, tout le monde commença à reculer sagement en direction du navire. La faim et la soif avaient subitement disparu de nos esprits entièrement focalisés sur cette chose métallique.



« Vous n’êtes pas les bienvenues ici pirates ! Repartez d’où vous venez ou mourrez ! »






En un clin d’œil, tout mon équipage s’était réfugié derrière moi comme si j’étais un rempart infranchissable.
Je m’étais juré de ne poser aucun souci et de commercer comme une personne civilisée en venant ici. Mais face à cette situation pour le moins compliquée, je devais me faire à la raison que ma résolution était déjà de l’histoire ancienne.
Je lançais un coup d’œil en arrière pour voir ce triste spectacle, une poignée de mes meilleurs éléments totalement apeurés par un gros tas de ferraille. Et cela voulait atteindre les sommets en atteignant un jour le Nouveau Monde ?


« Je n’étais pas venu ici avec de mauvaises intentions, mais nous avons urgemment besoin de vivres ! Et surtout nous avons de quoi les payer une bande d’abrutis sans cervelles ! »


« Depuis quand la parole d’un pirate naviguant à bord d’un navire volé a-t-elle une quelconque valeur ? »


« Et puis merde ! »


Je me transformais instantanément en tyrannosaure, la parlotte et cela n’avait jamais été mon truc. Surtout dans ce genre de situation, véritable dialogue de sourds. Ils voulaient se la mettre, très bien c’était ma spécialité, la castagne et tant pis si cela devait foutre cet endroit à feux et à sang. Pour une fois que j’avais voulu mettre du mien et me comporter comme une personne bien élevée, cela m’apprendra.


Même en forme complète, le robot était quasiment deux fois plus grand que moi. Toutefois cela ne m’empêchait nullement de lui foncer droit dedans, bien au contraire.
Enveloppant mon gros crâne de Haki je lui rentrais dans le lard au niveau de l’abdomen provoquant un énorme bruit à l’impact. Déstabilisé, il recula de plusieurs pas en arrière sous peine de basculer, dévastant au passage un hangar situé juste derrière lui. Face à ce duel de géants, les ouvriers détalèrent dans tous les sens, un véritable vent de panique souffla sur les quais. Personne ne voulant être la prochaine victime collatérale de cet affrontement.


Le tas de tôle était soudainement bien moins vigoureux, sans doute il voulait à tout prix éviter des victimes civiles. C’était une occasion d’un or pour moi, qui n’avait de mon côté absolument rien à branler de tuer des gens. Je décidais de refaire une charge pour le contraire de nouveau à reculer dans ses précieux entrepôts, toutefois il avait bien compris la leçon et me bloqua au moment de l’impact à l’aide de ses deux énormes paluches. Je ne m’attendais pas à une telle résistance, finalement ce tas de ferraille en avait sous le pied. Je me retrouvai à présent la tête bloquée dans son étreinte, et j’avais beau à me débattre comme un lion, je n’arrivais pas à me libérer pour autant. Dévastant tout autour de moi pour trouver un appui assez solide avec ma queue pour faire contrepoids, l’endroit fut rapidement transformé en champs de bataille.


Subitement, le géant d’acier relâcha son emprise.


« Arrêtons-là ! Tu es en train de tout dévaster saleté de lézard ! »
J’avais le cou qui me faisait un mal de chien, ce salopard m’avait broyé les muscles. Mais j’étais le premier surpris face à ce soudain revirement de situation. C’était bien la première fois que j’observais un adversaire arrêter le combat ainsi.


Flairant l’arnaque, je restais toutefois à bonne distance de lui toujours en forme complète. Pourtant le robot s’ouvrit pour laisser sortir un homme qui se jeta au sol pour se diriger vers moi. Je décidais après un instant d’hésitation à regagner ma forme humaine. Il semblait vraiment peiné de voir l’état des environs, il faut dire que notre combat aussi rapide qu’il est fût sacrément dévastateur.


« Cela n’en vaut pas la peine ! J’espère que vous allez tenir votre parole maudits pirates. Je vais faire venir des vivres comme vous l’avez demandé. Toutefois si jamais vous essayer quoique ce soit à notre en contre, alors je ne me retiendrais pas. »
Ma nuque me faisait encore un mal de chien, je n’avais qu’une envie c’était de lui foutre sur la gueule une bonne fois pour toutes. Mais Trembol me ramena à la raison, nous avions des choses plus importantes à faire dans l’immédiat notamment nous rendre le plus rapidement possible sur l’île d’Alvel. J’avais dit à mes gars de préparer de quoi payer la marchandise, après un moment d’hésitation je préférais vider nos cales ici que devoir trainer toute cette merde jusqu’à notre prochaine destination. Nous avions récupéré tellement de trucs en chemin, pour moi tout ceci ou presque était clairement invendable. À moins de se rendre dans un port classique, chose totalement impossible aux vues de notre condition de hors de la-loi avec une belle prime au-dessus de notre trogne.


« Voilà pour le dédommagement ! Sur ce, adieu les fous furieux et bon courage avec votre temps de chien ! Mais une chose est certaine la conserve en boite, nous nous reverrons pour finir ce combat ! »


L’échange se fit dans le plus grand des silences, nous n’étions pas en très bon terme à vrai dire. Et si je devais un jour refoutre les pieds ici, ce serait que pour une seule et unique chose, me venger.
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