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Blackfriday chez les pirates !

Dans un coin sombre des îles de North Blues, là ou personne ne pouvaient les voir, trois hommes sont réunis, pour le meilleur comme pour le pire, et surtout le pire. Seb "Macheté" aiguisait son couteau préféré, celui qui désosse. Tandis que deux autres hommes, tout aussi louche, discutaient avec les mains, l'un portant une fière moustache courbée, et l'autre semblant sortir de l'oeuf :

- Je maintiens que nous ne devrions pas y aller, c'est dangereux de nous exposer ses temps-ci ... Fit le Mascarpone, l'un des nettoyeur d'une grande famille qui avait échappé à la purge.

- Jé té souis l'ami, mais nous n'ayons pas le choix sur cé coup là ... Il va falloir prendre des risques, si nous voulons renaître comme cé foutue phénix...
Disait-il, tapant du poing sur la table. Sa moustache ne laissant aucun doute sur son identité.

Les trois rescapés se concertèrent du regard, et la décision fut prise à l'unanimité : Ils accepteraient l'invitation du dernier rescapé des Chimamire, anonyme qui promettait des trésors et des secrets, aux hommes qui, comme lui, avait souffert d'un vent de durcissement de la marine. Le problème quand on pousse à bout des hommes, c'est qu'il ne faut pas attendre qu'ils ne ruent pas dans les brancards Et généralement, la mafia avait pour mauvaise habitude de renaître de ses cendres. Dommage pour l'opération Valkyrie, et les différents gradés qui se verront éclaboussés, par les mystères que pouvaient bien avoir amassés les Chimamire durant leur carrière. Du moins ce qui devaient rester d'utilisable ... On ne les pleurerait pas à Manshon en tous les cas.


Quelques part près de Red Line.


Le navire voguait avec difficulté déjà une fois sortis de Tequila Wolf, à tel point que Behnime doutait qu'il n'arrive jusqu'à Kikai. Et pourtant. Pourtant il devait y aller, c'était son "devoir" et sa "destinée". Oui, carrément. En tout les cas Red Line et la montagne à la rivière montant à pic se trouvait juste devant eux. Il savait qu'avec le peu d'homme et le peu de compétence de ses derniers, cela allait être difficile.

- Toutes voiles dehors, on va tout droit bande de moules ! Fit ironiquement l'homme poisson en souriant de toutes ses dents, plus des crocs acérés qu'autre chose. Il riait, surtout et même devant la mort, car cette maligne, ne le laisserait pas filer ailleurs que dans ses bras, pourquoi ne pas s'en réjouir ? Les hommes commençaient à peine à le prendre pour un fou, signe qu'ils n'étaient ni très intelligents non plus.

Peut être croyaient-ils en une vie meilleure que le bagne, ce qui n'était pas compliqué après tout. L'aiguille de l'eternal pose affichait tout droit, de toute façon. Et même si cette cascade paraissait infranchissable, elle devait bien l'être finalement, comme le disaient toutes les chansons qu'ils avaient entendus sur les récits fabuleux et de gentils pirates à la con.

De son côté, ce n'était pas la première fois, et il avait hâte d'en finir avec cette formalité, même s'il savait son vaisseau bien peu qualitatif, il avait hâte de retrouver Grand Line, et de faire subir son courroux à tout ceux qui l'avaient dénigré, surtout Khal enfaite ...

Ils prirent toute la vitesse possible et s'élancèrent dans le grand bain ! C'était parti ...
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La remontée se passa plutôt bien, hormis quelques bruits étranges, et dont Behnime ne voulait pas entendre parler, et des voiles qui claquèrent, ils arrivèrent sains et saufs sur la mers de GrandLine, dont c'était la première pour certains. Ils n'arrêtaient pas de japper, de se serrer dans les bras, presque comme des gazelles en chaleur, mais le capitaine de se maigre navire et encore plus maigre équipage restait soucieux ... Sur l'avant du navire, il savait que le pire commençait maintenant. Enfin, bon, ne restait-il qu'a suivre la flèche sur l'Eternal Pose ! Il se dit que cela ne pouvait pas être si compliqué que ça, et mit cap sur l'indication que la boule en verre lui donnait, direction Kikai no Shima.

S'ils savaient à quoi s'attendre en chemin, peut être que certains n'auraient jamais suivis le mouvement, mais comme la prescience n'est pas un don commun, et qu'aucun ne fut oracle, tombèrent-ils dans le piège. Behnime, lui, nageait en plein dans son élément, des vagues de plusieurs mètres, ne lui faisant quasi pas peur. Craindre l’élément dans lequel on était le plus à l'aise, cela aurait été fort ! Un sourire dément sur le visage, il prenait garde à son navire quand même, prenant les vagues de biais, pour casser leur hauteur impressionnante.

- Les gars, calmez vous, au mieux elle vous rappelle près d'elle ! Hahaha, au pire, vous serez juste mouillés ! Bwehehehe !
C'est là que l'équipage se rendit compte que le capitaine était un cinglé, et que peut être il serait temps d'envisager un changement de carrière. Droit devant, on tient le cap messieurs ! Et la peur remit tout le monde au boulot, pour tenir les voiles, et manœuvrer les poulies. Les choses qu'il ne pouvait faire seul et qui avaient à eux seuls motivés le jeune homme à les garder à bord, et à ne pas les jeter par dessus le bastingage au premier carrefour emprunté... Magnanime n'est-ce pas ? Il leur donnait la chance de devenir utiles, à la famille Moth, et à notre jeune papillon.

Saviez vous que dans certaines cultures, les papillons étaient les messagers des "enfers" et de la mort en générale ? Comme quoi, la vie est pas si mal faite ... Behnime voulant aussi dire "Papillon" dans certains culture, la pomme n'était pas tombé loin de l'arbre, ou un truc du genre.

Le roulis était non seulement impressionnant, mais surtout contraignant, le jeune homme ayant un planning et un calendrier, voir même un horaire à respecter. Si le fruit lui échappait, il serait furax. Avec ce qu'il avait prévu comme coup tordus pour l'obtenir, il fallait dire que ça la ferrait mal qu'il soit déjà vendu une fois arrivé. Et ils n'étaient pas particulièrement à l'heure, si l'on en croyait son horloge interne, et celle plus biologique, qui lui indiquait quand les mauvais coups allaient se passer. Ce qu'il sentait, c'était surtout qu'il ne devait pas être le seul convié, et que la vente, c'est un monde requin.

Ce qui tombait bien vu qu'il était à moitié homme poisson, se dit il en grinçant des dents.

- Allez du nerfs, ouvrez moi les voilures en grand ! Il va falloir de la vitesse pour traverser cette voie ! Bwéhéhéhéh ! Clama-t-il tandis que la barre se tordait et tremblait entre ses mains, sans qu'il ne put la retenir plus que de ça. Ca c'est un temps de chien, à pas sortir sa chienne, se dit-il, en riant pour lui même. Il avait l'air fou ? Qu'en avait-il à faire ?

Il le savait et en jouait, alors rien ne l'étonnait plus, car qui de mieux pour se confier que les fous ?

Et il en avait entendu des confessions ... Plus rien n'importait, il devait faire vite.



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Le lieu de rendez vous était indiqué par une vivre card dont le créateur et la personne derrière le papier restaient un mystère. Pour tous, pas de jaloux comme ça. Le lieu de rendez vous était un vieux bar miteux, le "Gladius" ... Behnime arrivait seul et sans escorte, fidèle à lui même, laissant le rafiot qui faisait pâle figure depuis qu'il avait surmonté les épreuves de la navigation sur Grand Line. Traînant sa lourde hache derrière lui, il creusait un sillon mille fois reconnaissable comme celle d'un ours ou d'un tigre, un prédateur qui ne semblait pas avoir grand besoin de se cacher, ni de protection particulière.

Ainsi, semer des indices sur leur localisation ne semblaient jamais les déranger. Behnime non plus. Les conséquences de ses actes, surtout en pleine nuit noire, n'étant, apparemment, que le dernier de ses problèmes. Il se traîna jusqu'à l'entrée du Gladius, le petit bout de papier en main, et entra sans faire frapper la double porte. C'était le genre de taverne ou il y'avait encore des crachoirs et des passants pour les ceintures du client au niveau du bar. Le genre d'endroit malfamé dans lesquels il se plaisait bien. Il ne vit personne ni derrière le comptoir, ni dans la salle. Cela devait être une erreur ou peut être qu'il n'était tout simplement pas encore arrivé.

Il avisa une porte en face des toilettes, et son instinct aiguisé, lui dit d'aller de ce côté là. Des escaliers descendaient dans le noir le plus complet. Sans appréhension aucune, notre joyeux larron poiscaille, dévala les marches vers le sous sol. Dans les abysses, vers les profondeurs, toujours. Jusqu'à arrivé dans une petite salle avec une loupiotte et un gardien devant la porte. Le genre de loubard qui faisait trois têtes de plus que notre prédateur préféré, et qui gardait une porte plus petite que lui.

Depuis quand la taille ça compte ? Se dit-il en tendant son laissé passé.

- T'es en retard, ça à déjà commencé ... Lance l'homme à la stature gigantesque, en lui ouvrant la porte. Ses yeux encore habitués à l'obscurité de la cave furent un instant aveuglé par la lumière, et a peine avanca-t-il que le bruit le prit aux tripes. Une flopée de pirate est là, et un brouhaha s'est créer dans un côté -surement celui des loosers pensa-t-il, tandis que trois statures se détachait des groupes, sûrement le trio de tête qui raflait les mises. Un autre employé, plus petit mais sûrement plus sournois, lui intima de laisser son arme avec celle des autres. Il hésita un instant à lui briser le crâne avec, mais il fut magnanime, et déposa son arme sagement dans le bac prévu à cet effet. Mais pas pour une hache de cette dimension, qui débordait et baillait sur le côté, prenant presque toute la place. Pas mon problème ...

Il espérait juste ne pas être arrivé trop tard. La cave était enfaite une ancienne arène de combat gladiateur, d'ou le nom du bar qui donnait sur ce qui devait être des combats clandestins auparavant. Au dessus d'eux, dans la salle en rond, une grande baie vitrée laissait la lumière de la lune entrer, ce qui créait un contraste détonnant avec les affaires sales qui se passait en ses lieux. Un arc de cercle qui descendait vers la scène, ou trônait un petit mec chauve et aux lunettes noires et rondes, laissait de la place pour s'installer.

Posant les pieds sur la rangée du dessous, les bras derrière la tête, cheveux bleus en désordre cascadant sur ses épaules, Behnime attendait.

Il zyeutait surtout les réactions des gens, personne ne semblait lui prêter attention, ce qui faisait sa joie et son bonheur. Infiltré, poisson en eaux troubles et profondes, il n'était guère un mafieux dans l'âme.

Mais on lui avait demandé de ramener un nonoss, alors il le ferait, bien que ça commençait à lui courir d’obéir à son père adoptif.

Il y trouverait bien son propre intérêt, non ?
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A peine un peu plus haut que Benhime, d’autres affaires que celles de la vente aux enchères se tramaient… Bien à l’abri des regards des pirates, mafieux et autres malandrins de la place, plusieurs dizaines d’homme et de femmes en tenue blanche s’affairaient à s’équiper jusqu’au dents pour l’inévitable affrontement qui allait bientôt se dérouler, et ce à l’initiative de la seule véritable maître des lieux : Céline de Saint Just, le commodore de Kikai No Shima. La pègre locale avait bien des noms fleuris à son encontre : l’empêcheuse de tourner en rond, la pimbêche, et d’autres plus vulgaires encore, mais elle, elle s’en moquait ! Elle était bien plus intéressée par les noms que la plèbe honnête lui donnait : l’incorruptible, la Sainte Juste, ou encore son préféré : la bête des tires-laines. Bon ce n’était peut-être pas le plus imposant, mais sa sonorité était rigolote et reflétait bien son état d’esprit.
Consultant sa montre tandis que le vent décoiffait ses cheveux, elle fut interrompu par le sonnement distinctif de son den den mushi. Sans attendre, elle s’empara de l’escargot qui prit la forme de l’homme qu’elle avait infiltré au milieu de la foule des malfaiteurs, ce dernier chuchota :

- Ils sont tous là madame tous les trois. Eux plus peut-être tous les malandrins à 500 bornes à la ronde, c’est un vrai nid à criminels ici. Je suis prêt quand vous l’êtes.
Toujours au bout du fil, Célia se risqua a se pencher légèrement au-dessus de la vitre. Le clair de lune projet son ombre en contrebas une fraction de seconde mais le temps que quiconque ne lève ses yeux au ciel, elle avait déjà disparu avec l’information qu’elle voulait confirmer : À côté de l’estrade, “Macheté” et “Bouche cousue” assuraient le service d’ordre mais surtout, surtout… la cerise sur le tas de fumier : Renato Da Villa, le seul survivant de cette mafia qui contrôlait autrefois cette île, le seul qui pourrait leur causer du fil à retordre dans un avenir proche. Enfin, si elle le laissait faire. Célia chuchuta de nouveau dans le Den Den et fit un signe de tête à sa seconde qui, elle aussi, dégaina un escargot dans lequel elle passa les instructions.
- A toutes les unités, imminence de l’assaut, je répète, imminence de l’assaut.


Bien plus bas, Ravik le pirate assistait sans grande conviction au défilé de ces trésors, magnifiques, étincelants, mais qu’il ne pourrait jamais se payer… C’est vrai, qu’est-ce qu’un pauvre capitaine de pacotille comme lui comparé à un fruit du démon ou un meitou ? Il lui fallait 100 fois ses économies pour espérer pouvoir rentrer dans les enchères ! Une perte sèche de temps pensait-il. D’ailleurs c’était un fruit du démon que présentait en ce moment même le type qui n’arrivait pas à prononcer les R ! Rien que le prix de départ était une insulte pour quiconque ne pissait pas de l’or liquide…
Décidant qu’il avait assez perdu de temps ici, Ravik voulu se diriger vers l’entrée, mais cette dernière donnant sur le bar était bloquée par des molosses. S’il voulait sortir, il n’y avait qu’une petite porte dérobée sur le côté de l’arène, clairement quelque chose d’aussi discret que la première entrée, mais donnant directement sur la rue elle ! Au moins allait-il pouvoir prendre l’air plus tôt que prévu…
A l’instant où il franchit la porte, le cœur de Ravik lui parut faire plusieurs syncopes d’affilée : devant lui, à droite, à gauche, plein la rue ! Des marines à perte de vue, équipés pour la plupart de matraques, fusils à pompe et d’armures anti-émeutes. L’un face à lui abaissa son fusil au niveau de sa poitrine et Ravik eu a peine le temps d’ouvrir sa bouche que le coup partit, le propulsant à plusieurs mètres derrière lui en plein dans la foule, inconscient et avec probablement quelques côtes fêlées et un bleu de taille légendaire.


La vente aux enchères fut ainsi interrompue par le premier coup de feu, mais ce qui mit véritablement fin à la fête, ce fut quand le plafond de verre explosa, dévoilant des dizaines de Marines aussi lourdement équipés que leurs collègues au sol qui descendaient en rappel à toute allure, jetant grenades de gaz incapacitant et litres de glue de capture sur toutes les personnes sous eux en hurlant “MARINE ! PERSONNE NE BOUGE !”.
Ainsi commence la dernière bataille de Kikai No Shima…