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[Quête] Braquage organisé.

-A TERRE JE TE DIS !

L'homme au masque de feu Tenji*, un fusil braqué sur un homme couché à terre, semblait complètement hors de lui. Sa main droite appuyé sur la blessure de son ami, gisant au sol et se vidant de tout son sang. Les cinquante personnes couchés par terre, le suppliait de les laisser partir. Mais il restait statique. A travers son masque horrible, la veine de son front ressortait d'au moins une bonne dizaine de centimètres. Ça allait chier... un autre homme arriva derrière, visiblement stressé et pas très rassuré. Il susurra quelques mots a son ami, avant qu'une violente détonation ne se produisit, arrachant littéralement un pan de mur. Les hommes se mirent a couvert, et tirèrent sur les civils qui c'étaient levés pour s'échapper. La situation tournait au drame. Une escouade de soldat pénétra dans l'enceinte, et les braqua. Un homme, assis dos a un mur, se laissa tomber sur le sol. Enlevant sa veste, et laissant apparaitre un gilet par balle, sur son torse nu. Enlevant ensuite son masque laissant apparaitre ses traits. Un homme blond, aux cheveux en bataille, et une immense cicatrice sur l'œil droit. Dans ses mains, un fusil a rafale. Avec un morceau de verre, résultat de l'onde de choc qu'avait produit l'explosion, détruisant les vitrines, il regarda pour donner une estimation de la position des Marines. Sa main sortit un paquet de cigarette de sa poche, et il alluma une cigarette. Laissant un nuage de fumée s'échappe de sa bouche, il réalisa qu'il c'était mis dans une bonne grosse merde. Regardant a gauche, ses deux compagnons, il leur fit un signe. Et cigarette a la bouche, il sortit de sa position pour tirer a vue sur les marines.

Une semaine auparavant

Tout juste après avoir rencontré certain Timuthé, je m'en allais en direction d'un ancien appartement dont les propriétaires sont partis en vacance Un des seuls endroit de la ville, ou l'odeur nauséabonde des ordures ne vous faisait pas vomir en dormant. Assis sur le canapé, je regardais les informations tout en fumant une bonne clope. Joe le Rital... ce mec, j'en avais déjà entendu parler mais ou? Impossible de le savoir. Enfin bon, ca ne devait pas être bien important. Je m'amusais à faire des ronds avec la fumé, je tombais alors sur une information qui m'interpela. Un carnage, un meurtre entre gang rivaux. Un truc assez rare de nos jours. Juste après ça, je venais de recevoir une lettre glissé sous ma porte, des petits merdeux m'avaient donné rendez-vous chez un fleuriste. Intéressant... J'attrapais un manteau et claqua la porte de la maison, je voulais savoir ce qu'il me voulait, une bande de nazes cherchant la merde entre moi et la beauté du monde. Marchant dans les rues insalubres et ô combien propre de la ville la plus pourrie de cette partie du globe, je fumais ma cigarette comme si elle m'avait manqué depuis des jours. Je ne suis pas un très grand, je ne fume que lorsque je m'ennuie un petit peu. Ce qui est tout le temps. Je venais d'arriver dans l'endroit indiqué de la lettre, ce n'était pas chez un fleuriste, mais plutôt un QG de malfaiteur. J'entrais dans la maison sans même taper, et monta un a un les escaliers sous les yeux des différents gangster présent dans le rez de chaussé. Je ne salua personne, ce n'était que des vauriens. Je me demandais encore ce qui m'avait poussé d'aller dans un endroit comme celui-là. La seule réponse était bien évidement la curiosité, puis c'était un moyen de se faire connaitre dans le monde mafieux. Je venais d'arriver devant la grande porte principale gardé par deux gros colosses et après leur avoir lancé un regard démoniaque, j'ouvris la porte d'un geste brusque. A l'intérieur de la pièce, les grands du crime était tous assis autour d'une table. Et ils s'étaient tous tourné vers moi. Tous les plus grands criminels qui sont passés sur la chaine local était là. Une vraie réunion de famille. Je me contentais de m'asseoir dans un coin, m'allumant une nouvelle cigarette. S'ils me voulaient vraiment du mal, ils l'auraient déjà fait. Ils voulaient surement me demander quelque chose. Le Fleuriste faisait enfin mine de se montrer. Il m'expliqua le topo, en clair il savait que j'avais besoin d'argent, il savait que j'étais quelqu'un de confiance et d'actif. Il voulait que je prenne une équipe et fasse un braquage dans une banque. En fait, ce n'était pas un ordre, ni une mission de sa part. C'était un pari qu'il avait fait à ses amis. Il avait parié que je pouvais prendre en main des hommes et prendre quelques millions de berry's. Je ne comprenais pas pourquoi, mais cela m'arranger. J'avais besoin d'argent et il savait que si c'était une entourloupe je pouvais lui casser la gueule.

- Écoute , j'ai entendu parler de toi. Le quartier et je sais qui tu es. Toute ta vie ainsi que tes ambitions, je connais. J'ai tellement d'argent que j'en ai marre qu'il n'y a pas d'action dans cette ville. Je veux que tu cambrioles une banque, tu auras tout ce que tu voudras en échange. L'argent etc... Il y a un ami au sein de la marine qui pense pouvoir empêcher un braquage. Si je gagne, j'aurais quelque chose d'une valeur inestimable, bien plus que de l'argent.


- Hum, je peux savoir quoi? Tu ne me laisses même pas le temps de poser des questions, puis ta couverture... Un fleuriste... Mort de rire quoi ! Me prend pas pour un con, je crois que je vais partir.


- Je suis la nouvelle génération de voyou, j'ai besoin de ça. C'est un objet, si tu veux savoir il n'est pas encore dans cette mer. Dès que tu auras fini ton cambriolage, je pourrais avoir l'objet. Tu te demandes sûrement c'est quoi ce délire. Eh, bien c'est un jeu pour moi. Et, je t'assure que tu peux avoir confiance en moi.



Les regards se tournèrent à nouveau vers moi. Mais ils furent vites calmé par le regard du Fleuriste. Après tout, pourquoi ils avaient choisis un homme comme moi pour une telle bêtise? Cela m'arranger même si cette situation est dès plus puéril.

- J'aurais un oeil sur le groupe ainsi que toi le fleuriste. T'es vraiment un gars bizarre, mais j'ai pas trop le choix.


A peine cette phrase finie, je compris qu'il était l'heure de partir. Je claquais la porte et m'en alla de ce QG de petits merdeux. Je rentrais donc chez, j'eus toutes les indications par lettre. On devait partir demain, à ce qui était écrit. Je posais met pied sur la petite table basse, m'en jetant une je pensais à mon rêve. Le rêve d'être sur l'île des hommes-poissons. Que lui réservait l'avenir ? J'en sais rien.
Le lendemain, avec une pointe de retard d'une heure j'allais en direction du point de rendez-vous. Je m'attirais les foudres de mes "coéquipiers" mais, je m'en foutait. Quand j'y pense, ça ressemblait à la mafia. Du genre une organisation secrète avec un but, celui de devenir les patrons sous le nez du Gouvernement qui n'arrive pas à les chopper. Toute la Mafia c'était cotisé, pour acheter un armada aux hommes et femme qui constituait cette escadron. Ainsi, plusieurs fusils mitrailleurs, des bombes, explosif, gaz, bref de quoi braquer une banque. Tout ça pour cette équipe? Tout ça pour un pari ? Je n'y croyais pas, mais je comptais quand même ramasser le pactole et n'en laissait aucune miette.
L'équipe s'habilla de long manteaux, et attrapa des valises ou toute leur armes était cachés. Un bateau en direction de la banque les attendaient sur le port, et tous se hâtèrent pour ne pas faire perdre plus de temps au " chauffeur ". Sauf moi, j'avais repéré une belle demoiselle, je m'attirais ses faveurs et j'étais sur le point de conclure jusqu'à ce qu'un membre Sokuno vint me trainer de force jusqu'au navire.


Dernière édition par Soren Ishidara le Mer 21 Sep 2011 - 19:12, édité 1 fois

    Le voyage dura une nuit, une nuit ou la majeure partie des personnes présentes sur le bateau, se reposèrent tranquillement. Sauf moi encore une fois, regardant dans le hublot le ciel. Je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Cette mission m'angoisser. Je ne savais pas pourquoi, mais je sentais quelque chose de mauvais dans cette histoire. Je devais faire attention à tout et plus particulièrement sur l'équipe. De plus, travailler avec des personnes dont je ne connaissais pas était un vrai handicap majeur... Une fois le jour bien entamé, et le bateau enfin a bon port, l'équipe se réunit. Le fleuriste leur avait réservé une suite, dans un hôtel donnant vue sur la banque. C'est ainsi que le groupe s'y rendit, non sans essayer de se faire le plus discret possible. Une fois dans la chambre, Sokuno plaqua le lit contre le mur, et commença à installer le matériel de surveillance de la banque. Ça a pas l'air, mais braquer une banque c'est tout un travail. Surtout lorsque le QG des Marines est a moins d'un kilomètre du braquage que vous voulez faire. Sokuno installa donc des Den Den Mushi caméra sur la fenêtre, tandis qu'un autre nommé SaiSai s'occupa de nettoyer correctement les armes, de les ranger et de s'assurer qu'aucun défaut n'entraverait leur opération. Quand à Flan incapable de faire quoi que ce soit, il partit acheter des affaires, de la bouffe, a boire... bref de quoi tenir plusieurs nuits et jours dans la chambre d'hôtel. Ils ne leur restaient plus que six jours avant la date du casse. Et ces six jours, devaient être le plus bénéfique possible...Moi habillé en jean, d'une veste à capuche, une perruque au long cheveux sur sa tête tenant la main d'une Nina abillé d'une splendide robe et d'une perruque blonde faisaient le tour de la banque, avant de mémoriser les alentours. C'était le plus indispensable, mémoriser les lieux. Et en cas de problème, pouvoir se retirer au plus vite. Après une petite inspection, ayant duré tout l'après midi, je pu contempler la beauté de Nina. Elle n'était ni trop belle, ni trop moche, cependant elle pouvait m'atteindre niveau sex-appeal. Ils notèrent les plaques d'égouts, le temps que mettrait la Marine pour venir du QG à pied, en courant, le nombre de fenêtre de la banque. La petite équipe se relaya, durant la nuit. Moi, je fus le premier chargé de surveiller la banque... les journées furent longues. Très longues...

    L'équipe avait passé la nuit un tour chacun a surveiller. Ce jour était entièrement dédié aux Marines. Toute la journée, un binôme surveillait la Marine patrouillant, et envoyait les informations aux QG, qui se chargeait de noter chaque déplacement des hommes en bleu, afin de déterminer leur patrouille. C'était le travail le plus pénible, puisque des fois, il y avait plus de vingt changement de patrouilles dans la même journée. Inutile de dire le bordel que cela pouvait faire, et des disputes qui pouvaient exister entre ceux resté au QG et ceux dans l'action. Communiquant a l'aide d'une oreillette, les deux parties s'échangeaient diverses informations, allant de la plus importante, au simple détail. Toute la journée, ils notèrent chacun des déplacements de la Marine. Tandis que Sokuno, calculait le taux d'affluence sur la place ou la banque était logé, en fonction du temps et des personnes présente. Heure par heure, il évaluait un taux de fréquentation, en pourcentage. Avec ces informations, le plan pouvait commencer à être mis en place. A l'aide d'un Den Den mushi photo, divers cliché sous tous les angles de la banque furent pris, ainsi que le QG de la Marine, et les allés séparant les deux bâtiments. Et ce fut ainsi tout l'après midi. Lorsque le soleil commença a faiblir, le binôme rentra au QG, faire développer les photos dans la salle de bain, relooké en salle de développement de photo. Flan afficha une à une les photo sur le mur de la chambre, ainsi que le plan de la place, avec dessus les estimations des patrouilles. C'était tout un travail minutieux qui était mis en place. Et l'entente entre les divers protagonistes se fit de plus en plus éloquente.
    Revenons à moi, je savais que j'allais me lié d'amitié avec eux. Ce n'était qu'une question de temps. Aussitôt dit aussitôt fait, je commençais à les appréciais un à un mais, bientôt l'heure sonna. Oui, c'était bientôt l'heure du braquage.


    Voilà, c'est partie Sokuno prit l'uniforme d'un marine, entra dans la banque et lança plusieurs coup de feu au plafond, tout le monde se mit à terre. Tenji surveillait l'entrée, ensuite trois hommes ainsi que moi entrèrent dans la salle des coffres remplissant les sacs, Saisai avait un genre de véhicule tout terrain qui nous attendaient. Un coup de feu retentit, puis un autre et puis un autre. Trois mort, la marine se mit en alerte, je pris ma part et m'en alla dans le véhicule. J'étais le premier, cependant la marine avait eu vent de nos plans et donc deux marines déguisés en civil tirèrent les premiers coups de feu.

    - Fonce, FONCE FONCE !

    Saisai était quelqu'un qui était facile à impressionner, finalement il fonça sans même regarder derrière. On pouvait entendre ce qui se passer via le Den Den Muchi, mais je ne voulais pas le savoir alors je le jeta du véhicule. Je pensais être finalement libéré de cette emprise, mais finalement la justice nous rattrape toujours et ce fut une courte poursuite. On fonçait vers la mer quand une des roues du véhicule sauta et que je fus propulser en dehors du véhicule avec les sacs ainsi qu'un morceau du bras droit de Saisai. Je tombais directement sur le navire qui devait nous attendre. Quand à Saisai, il fut arrêter et moi je pris le contrôle de l'embarcation et m'en alla sans laisser aucune trace.