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Quand le magicien cours après la sorcière [PV Lise]

Après avoir interrogé notre cher Docteur Jyll, celui-ci m'avait amicalement donné quelques informations assez précieuses sur la position de la Sorcière Climatique. Ne pouvant pas laisser quelque chose d'aussi important sur le feu, au risque que mes informations deviennent obsolètes, je n'avais pas d'autres solutions que de réquisitionner un navire rapide et surtout une petite équipe rapide a rassembler.

Prendre le temps de rassembler une flotte ne serait qu'un désavantage pour rattraper une navigatrice tel que Meira, qui en plus de sa connaissance des mers avait déjà une semaine d'avance sur nous. Je n'avais pas trop le choix, de plus j'avais confiance en moi, je me persuadais seule que ma seule présence suffirait a tenir tête a l'équipage de Lise qui n'était pas connu pour avoir une taille démesurée.  

En moins d'une heure après mon interrogatoire, j'avais déjà dépêché un frégate avec un équipage cent-cinquante personne, prête pour un long voyage, plusieurs navigateurs travaillant en continu afin de pouvoir naviguer vingts-quatre heures sur vingt-quatre. Sois Elisabeth se savait suivi et il serait pratiquement impossible de la rattraper, soit elle prendrait des escales et des pauses pendant la nuit et je pourrais tenir ; ça a mon avantage.

A mon bord, j'avais obtenu le soutien du Commodore Erwin Smith, un officier que je connaissais depuis bien longtemps qui s'était de nombreuses fois distinguer par sa bravoure et son leadership au combat, c'était lui qui se chargerais de diriger le bateau, cela me déchargera de cette corvée et me laisser me concentrer sur la seule capture de l'équipage pirate.

Durant le voyage, moi et Smith faisions une rotation, douze heures de services chacun, afin de s’assurer des bonnes manœuvre du bateau. Nos équipes étaient divisé en deux, les cuisines tournais a plein régime pour que la machine se s’arrête jamais.  Et même-ci cela ne m'empêcha pas de fumer quelques cigares en compagnie de Smith qui je devais bien le reconnaître était un grand connaisseur en la matière, nous gagnions du terrain,  nous étions plus rapides et métre par mètre, nous finirions par la rattraper.

Il nous fallut pas moins de cinq jours mais enfin notre vigie finissais par observer le fameux navire! Nous étions encore en pleine mer, l'équipage avait peut-être souffert de notre course pour rattraper la sorcière climatique, mais alors que je donnais l'ordre de tirer le premier boulet de canon! Nous savions que nous étions prêts pour cette bataille et qu'elle ne nous n'échappera pas!

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Voilà maintenant deux semaines que nous avions quittés le large de Drum. En compagnie de Meira, mon acolyte, nous avions perdues Jyll qui s'était fait capturer par la Marine pour me permettre de quitter l'île. L'affrontement sur l'île fut d'une violence sans précédent, je dû me reposer pendant une semaine complète, entièrement bandée de la tête aux pieds à cause des diverses blessures dont je souffrais. Mais depuis maintenant trois jours, j'ai pu reprendre mon entrainement et perfectionner ma science du climat. C'est donc vêtue d'une mini-jupe noire et de mes cuissardes de la même couleur, puis d'un chemisier blanc, que je continue mon entraînement en essayant de doser toutes les bulles dont je dispose afin de créer des effets de dépression atmosphérique différentes.

« C'est toi, Lise, qui a dissipé les nuages au-dessus de nous ? »

« Oui ... j'en ai marre que la pluie tombe. »

« T'es incroyable ahah ! »

Meira, vêtue d'un simple maillot de bain deux pièces et de ses lunettes de soleil, maintient la barre pour nous permettre de ne pas dériver de notre objectif. Nous avons discuté longuement elle et moi de l'objectif que devrait prendre notre équipage et nous nous sommes raisonnées en nous forçant à faire un arrêt sur l'île de Jaya. L'Archipel Sabaody où nous devions nous retrouver avec Jyll semble encore loin de notre route et au vue de ce que nous avons subit comme dommages lors de notre opposition au Gouvernement sur Drum, nous ne sommes pas assez fortes pour combattre de nouveau cet ennemi, sans s'entraîner au préalable.

« Mon Mirage Tempo est encore trop faible, je dois réussir à guider mes bulles climatiques à la perfection. »

« Comment fonctionne la science climatique au juste ? Ton Sorcery Climat-Tact est capable de diriger un orage ? »

« Non ... pas que je sache en tout cas. La science climatique est très vague, même pour moi. Et je m'entraîne avec cette arme depuis plus de dix ans, j'ai l'impression que je n'arriverai jamais au niveau de Nami, l'ancienne navigatrice de l'équipage des Chapeaux de Paille. »

« Détrompe-toi, je n'ai pas souvenir d'avoir lu dans des livres d'histoire, que Nami a réussi à survivre à des membres du CP9, seule. Elle avait tout un équipage avec elle. »

« Merci Meira ... mais vous étiez là, Jyll et toi. Et la Révolution nous soutenait ... »

Dis-je, un soupçon de nostalgie dans la voix. Meira n'a pas le temps de rajouter quoi que se soit pour me rassurer, qu'un boulet de canon s'écrase à quelques mètres de Vaillant, dans l'eau. Soulevant une trombe d'eau énorme qui retombe non loin de notre position. D'un bond je me redresse et observe aux alentours.

« Meira ! La longue-vue, dans cette distance ! »

« Bien ! »

Meira dégaine sa longue-vue et l'étire pour regarder dans la direction que je lui ai indiqué.

« C'est un navire de la Marine on dirait ! Rien ne laisse présager qu'il s'agisse du Gouvernement mais à son bord il y a ... un homme gradé à en juger par sa tenue. »

« Combien de combattants ?! »

Dis-je en faisant tournoyer frénétiquement mon arme climatique pour charger l'air en bulle froide et chaude. Grâce à cela, en quelques minutes seulement, de gigantesques nuages prennent alors place dans le ciel. Mon regard est enragé, je vais leur faire regretter de s'attaquer à nous.

« Il y a ... environ cent ou deux cent combattants. Il y a un homme aussi, habillé en noir, cheveux attachés, rasés sur les côtés, le teint pâle ... »

« Quoi ? »

À peine ai-je le temps de terminer de créer mes nuages que je charge en électricité, je m'élance vers Meira pour récupérer la longue-vue et regarder à travers. Mon corps se fige instantanément alors que je reconnais l'homme à son bord.

« Alaaric Minaro ... le chef du CP9. »

« QUOI ? ENCORE EUX ? »

« Il n'a pas du apprécier que je laisse son administrateur dans un état pitoyable. Largue la grand-voile, les éclairs vont tomber. Barre à tribord, je vais gainer les voiles avec un cyclone tempo, prenons de la vitesse pour les surprendre dans un changement de cap. »

« Tu ne veux pas créer un mirage du navire ? »

« Je n'ai pas le temps de créer une telle dépression atmosphérique. Mes éclairs se chargeront de créer une barrière entre eux et nous. Meira ! »

« À vos ordres capitaine ! »
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Très rapidement, la contre-attaque se faisait voir grâce a l’apparition de grand nuages au-dessus de nos têtes, pourtant je savais qu'elle ne pouvait se permettre de déclencher une tempête, car elle pourrait autant se retrouver en difficulté que nous. C'est d'ailleurs la plus grande faille du climat tact, c'est pratiquement impossible de contrôler exactement les répercutions de nos attaques, d'après les histoires il n'existe qu'une seule personne qui avait une tel maîtrise, nul autre que Nami de l'équipage du chapeau de paille, même Caleb Miller n'étais pas arriver a ce niveau de contrôle du climat tact.

Je restais prudent, de ce que j'en sais.. Mes fils un excellent isolent et ne conduise que très peu l’électricité, je n'avais jamais pris le temps d'expérimenté cette caractéristique physique de mes fils, mais je suppose que c'étais l’occasion parfaite de tester si j'avais bel et bien raison... Sachant qu'une erreur de ma part risquée de nos poser de gros problèmes, mais nous n'avions pas le temps de réfléchir a ça.

Erwin continuais prenait le relais et faisais passer les ordres de continuer a tiré, pendant que la foudre commencé a tombé. Elle avait peut-être la météo de son côté, mais je n'avais pas l'intention de laisser quelques chose d'aussi trivial que quelques nuages décider de l'issue de ce combat. J'étirais une grande quantité de fils afin d'agripper directement le navire de la sorcière climatique.

Le tiré jusqu’à nous serais une immense erreur, cela le propulserais comme un boulet de canon sur nous et risquer bien de faire couler le navire, non par avoir l'avantage je devais nous propulser dans la direction du navire. Nous prendrions des dégâts, mais le navire adversaire en prendrait davantage et une bataille a distance ne serait pas a notre avantage, proche Lise ne pourrait rien tenter de trop dangereux sans prendre le risque de mettre a mal son propre équipage, et dans un combat au corps-à-corps contre moi elle n'avait aucune chance et je suis certain qu'elle était au courant de cette état de fais.

Les boulets continués de frapper la mer et de parfois atteindre la cible, pendant que la foudre s'en prenait a nous, je devais casser cette distance le plus vite possible. Nous le fracas du bois qui avait du mal a tenir, je tentais de toutes mes forces de rabattre notre navire vers le sien, mon visage laissant entrevoir la force que j'étais en train d'y mettre et la douleur engrangée la une telle précision mise sur mes bras.

Soudainement, le navire de la sorcière prenait une autre direction, et je sentais une de mes épaules se disloquer, mais il était hors de question que je lâche, le regard du commodore se posait sur moi pendant un instant pendant qu'il reprenait:


" CONTINUER DE TIRER! NOUS DEVONS PERMETTRE A L'AGENT MINARO D'ATTEINDRE LE NAVIRE! "


Le navire commencé enfin a bougé! De toutes mes forces, je réussissais enfin a projeter le navire qui parfait maintenant a toute allure droit sur le Vaillant ! Nous partions a toute allure et la collision était maintenant imminente, j'avais mal, mais je ne pouvais pas m'empêcher de sourire! Je craquais mon épaule pour la remettre en place, nous continuions a tirer... Qu'est-ce que tu comptes faire maintenant ?
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« Il nous tire ! »

« Putain qu'il fait chier ce mec, Lise, accroche toi. »

Malgré les tentatives de changement de cap de Meira, je sens que notre navire n'est pas à pleine puissance, je pourrais lui déboîter le bras en envoyant un Cyclone Tempo dans la grand-voile, mais je n'en ai pas le temps. Les éclairs qui tombent sur l'océan nous permettent cependant de garder une certaine distance. Alors, sans s'en rendre compte, le navire de l'agent fut tracté d'un coup et d'un seul dans notre direction.

« Lise, on va être percutées ! »

« Ah ça non ! Cyclone Tempo ! »

À mesure que le navire approche, je fais tournoyer mon arme climatique dans ma main droite pour charger l'air autour de notre navire d'un courant ascendant. Une fois assez proche, je lance mon bâton climatique en avant, tel un boomerang. L'air chargé dans mon bâton se libère d'un coup sec, tiré en direction de la grand-voile du navire ennemi, son chemin s'inverse d'un coup sec, envoyant plusieurs hommes et femmes par-dessus bord à cause du changement brutal de direction.

« Éloigne Vaillant ! Ce type ne va jamais nous lâcher, il ne doit pas s'approcher du navire, s'il débarque, on est foutues. »

« Tu as chargé l'air d'air froid ? »

« Oui ... je vais bientôt pouvoir créer un mirage ... en attendant ... Heat Ball ! »

Je lance alors une nuée de bulles chaudes dans le ciel, mes nuages sont encore présents mais déchargés de toute électricité. En les chargeant de bulles chaudes, je peux les faire redescendre et les rendre moins compact, nous permettant de nous cacher derrière un voile de brume. Mon Fog Tempo se développe alors autour de nous. Le navire adverse n'est plus très loin, s'il continue de nous suivre, je ne suis pas sûre que nous puissions éviter le débarquement qu'ils visent de faire.

« Meira ... je vais dégager la purée de pois, dans ce sens, observe si une terre n'est pas loin s'il te plaît. »

Je pointe mon doigt dans une direction, la purée de pois dans ce sens s'écarte alors, une fois que j'ai lancé à nouveau mon arme climatique. Nous devons chercher une petite île où débarquer, Alaaric ne doit surtout pas débarquer sur Vaillant.
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Alors que je pensais enfin avoir fait le plus gros du travail, un autre changement de direction faisant faire un grand pas en arrière pour le navire, et cela, coûta la place de quelques marins qui tombaient tout simplement a la mer. Pas vraiment le temps de s'attarder sur ça, que la sorcière nous faisait encore un tour en créant une sorte de brouillard a l'aide de son climat tact, une perte de visibilité qui n'était pas forcément a notre avantage... Du moins en tant qu'équipage.

Pendant une longue période, comme le commun des mortels, je laissais quelque chose d'aussi trivial que ma vue être un frein, une limite que je ne pouvais pas dépasser... Quelque chose d'impossible a vaincre... Mais comme chaque chose impossible que j'avais affronté au cours de ma vie, j'avais réussi a trouver une parade. Une nouvelle étape de mon ascension, un nouveau tours de magie.

Lorsque j'ai affronté mon frère, j'ai été forcé de reconnaître que nous étions très différents. J'avais endurci mon corps, même maîtriser le fluide de l'armement afin de devenir toujours de plus en plus fort, mais lui avait appris a aiguisé ses sens, et maîtriser ce que les skypiens appelle le "Mantra". Un fluide qui permet de ressentir le monde autour de sois sans même avoir besoin de le voir. Dans ma quête, j'avais décidé par pur orgueil que tout ce qu'Edward était capable d'accomplir, je le ferais encore mieux, parce que ça faisait partie de mon voyage pour l’arrêter et être enfin capable de surpassés Caleb.

Ce fut un apprentissage long et approuvant, mais comme absolument tout dans ma vie, je n'ai pas lésiné sur les efforts. Je me suis entraîner comme un forcené, enduré, mis mon corps et mon esprit a rude épreuve. Beaucoup dans ma vie m'ont appelé le génie, celui qui apprend naturellement sans effort, pourtant, je pense pourtant être quelqu'un de naturellement peu doué qui a su apprendre a composer avec ça et ne reculé devant aucun effort pour devenir le meilleur.

Je fermais les yeux, ma vue ne m'étais plus d'aucune utilité dans cette purée de pois... Projeter a nouveau le navire, en plus de me demander énormément de force a l'aveugle était pratiquement de l'imprudence, mais ce que je savais, c'est que mes fils étaient encore accrocher au bateau de la sorcière climatique et que dans un sourire j'avais oublié de prévenir que maintenant, j'étais également capable d'utiliser le mantra comme mon frère!

J'ordonnais au navire de continuer a bombardé et de continuer a avancé, si nous ne pouvions pas rattraper le navire de la sorcière, je n'avais qu'a m'arranger pour qu'il s'arrête moi-même! Tel une catapulte, j’ôtais mes pieds du navire et prenais la décision de me projeter moi-même, et dans ce brouillard elle serais a la merci de toute mes attaques !

J'étais propulsé a une vitesse phénoménale, et dans un fracas, je posais enfin le pied sur le navire, enfin sur le vaillant, il ne me restait plus qu'une chose a faire, m'assurer que ce navire ne puisse plus avancer d'un seul centimètre et enfin permettre a l'équipage de débarquer sur ce navire !    



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Cet homme est plein de ressources et je devrais le savoir depuis le temps, mais je me laisse porter une nouvelle fois par mon instinct trop faible. Suis-je encore perturbée par les évènements de Drum ? C'est fort probable, je ne suis pas prête à m'opposer une nouvelle fois au Gouvernement Mondial en si peu de temps.

« Attention Meira ! »

Trop concentrée à regarder l'horizon, comme je le lui ai demandé, Meira n'aperçoit par notre adversaire qui débarque sur Vaillant. En entendant mon cri d'alerte elle s'élance quelques mètres plus loin, lâchant sa longue-vue pour dégainer sa réplique de Mono Oshi. À peine a-t-elle eut le temps de dégainer que je m'avance vers elle pour poser ma main sur sa garde.

« Ne dégaine pas. »

« Mais Lise ! Ce mec est chef d'équipe du CP9 ! On ne peut pas le laisser prendre possession de notre navire. »

« Fais nous débarquer sur l'île que tu as repéré. Alaaric ... ravie de te revoir, mais je ne compte pas t'affronter ici. »

Cet air résigné n'est rien, en réalité je suis bien consciente de ce qui est en train de se passer. Le CP9 ne va jamais nous lâcher et nous en sommes maintenant sûres. D'abord Little Garden, puis Drum ... et maintenant non loin de Jaya. Le Gouvernement veut notre peau, mon sang afflue dans tout mon corps, puis j'ouvre les yeux, inondant mon navire d'une vague de Haki des Rois. Alaaric doit en être très légèrement perturbé, la fois où nous nous étions revus je n'étais qu'une sorcière climatique tout juste bonne à créer quelques bourrasques et qui n'imposait pas franchement le respect. À présent, je prétends au titre de Reine Climatique, et je ne me laisserai plus surpasser par mes émotions. Nous sommes adultes et devons avant tout, discuter.

« Amarrage en cours Lise ! Cette île est minuscule ... »

Derrière nous, une île de quelques kilomètres à peine semble être notre lieu de retrouvaille. Ni Alaaric ni moi ne bougeons, ces retrouvailles sont synonymes de beaucoup de choses. Mais ni lui ni moi ne semble vouloir lancer les hostilités, du moins ... pas ici. D'un geste subite, je balaie alors l'air devant moi, pour créer un mirage climatique qui me fait disparaître de son champ de vision. Étant un magicien aguerri et un utilisateur du fluide de l'observation, il ne devrait pas nous perdre de vue. Je file alors d'un bond majestueux sur l'île sur laquelle Meira vient de larguer l'ancre. Que va faire Alaaric à présent ? Ses hommes, et son navire sont loin, ils n'arriveront pas jusqu'à nous avant quinze bonnes minutes. Le ciel est couvert de nuages gris et je réapparais sur la plage, mon mirage se dissipant légèrement.

« Alaaric ... annonce moi la raison de ta venue jusqu'à moi. »
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J'étais enfin sur le vaillant, en plein milieu pour être plus précis... De par sa petite taille, Lise avait tout de suite remarquer ma présence, me faisant perdre l'avantage d'une attaque surprise, ou la possibilité d'exterminé l'équipage sans me faire remarquer. Cela était légèrement fâcheux, mais pas catastrophique. Je gardais confiance en moi, prenais un léger sourire, car elle comme moi le savions... Elle était la seule de son équipage qui avait une chance de me tenir tête.

Meira, Jyll, même Erwin n'était a mes yeux que des figurants au véritable affrontement. Moi et Elisabeth nous connaissions depuis longtemps, certain dirait qu'un certain jour dans notre vie, nous avions été amis. Une certaine rancune en avait découlé, a ses yeux, je n'étais qu'un chien de plus d'un gouvernement corrompu qui veut la voir morte et l'empêcher de réaliser son rêve, et pour moi, elle n'était rien de moins qu'une pirate, une traîtresse qui comme Edward avant elle, et Caleb après elle avait trahi mon amitié, des criminels qui ont tuer des innocents et que je ne pouvais pas plus longtemps les permettre de nuire.

Notre regard était intense, froid, et pourtant, il y avais dans nos regards un certain air de... Nostalgie.

Je me souvenais de ce jour-là, de notre première rencontre, de ce bar... Je devais bien avouer qu'elle m'avait tapé dans l'œil, et le Don Juan que j'étais n'avais pas pu s'empêcher de la charmer avec un peu de magie, quelques belles paroles, et le goût du sucré d'une pomme qu'elle n'avait pas accepter. Elle me semblait froide, perdue... Une fille maladroite, avec une arme peut-être bien trop dangereuse pour si peu d'expérience, elle avait fait tomber la foudre et le fracas l'avait propulser directement contre moi. Elle avait peur d'échouer, et c'est dans un sourire moi qui lui avais conseillé de continuer, de ne jamais avoir peur de la difficulté, et de connaître chacun de ses tours aussi bien qu'une carte dans un paquet.

Est-ce que si je ne lui avais pas donné ce conseil elle serait quelqu'un de très différent aujourd'hui ? J'en doute... Elle projetait son regard sur moi, provoquant une onde qui ne m'ébranle pas, mais dont je peux ressentir l'intensité dans la chair. Elle quittait le navire, ni plus ni moins... J'aurais pu décider de le détruire, mais mon arrogance me pousser a accepter ce petit jeu. Elle était aujourd'hui bien différente de celle que j'ai connue... Ou de celle que j'ai cru connaître.

Je sentais a mon tour sur la terre ferme, prenant enfin la parole, étanchant par la même occasion la curiosité de la belle:


" Tu le sais très bien... Je suis en mission. Un jour, un grand homme a dit, ne maudis pas l'homme qui dois t'arrêter, mais le chemin parcouru qui a mener cet homme a le faire, j'espère que tu est prête, simplement Lise. "

Mon corps se recouvrait de tache noire de mon Haki de l'armement, elle était devenue plus forte et je le savais bien... Pourtant, j'étais certain d'une seule chose, c'est que j'étais aussi bien différent de l'homme qu'elle avait connu et elle ne tarderait pas a s'en rendre compte.
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Alaaric se décide à me rejoindre sur la terre ferme, j'observe les alentours et cet endroit est d'un minuscule déconcertant. Au moins, manipuler le climat d'un si petit endroit ne devrait pas être trop compliqué. Je dois prendre en compte tout ce qui m'entoure, il y a au large de là, à peut-être dix minutes de navigation, le navire de ses acolytes. À côté de nous, sur la rive, j'ai fais accoster Vaillant, je dois me montrer prudente, mon navire est immobile. Pour me permettre de fuir si le combat s'éternise, il doit rester en un seul morceau. Je fais donc tournoyer mon arme climatique afin de libérer assez de bulles de chaleurs qui se mettent à entourer Vaillant, grâce à cela et tant que je maintiendrais la pression atmosphérique à un seuil acceptable et que mon navire ne bougera pas, il restera invisible aux yeux de nos opposants.

Sous nos yeux, Vaillant se met alors à disparaître totalement de notre champ de vision, comme s'il n'avait jamais existé. Meira qui est à son bord, semble comprendre mon plan en voyant la nuée de Heat Ball qui se met à virevolter autour du navire. De son côté, donc, elle se charge d'armer tous nos canons dans la calle du navire afin de pouvoir surprendre nos adversaires lorsqu'ils s'approcheront un peu trop, afin de les couler. Tout le ciel au-dessus de nous est clair, mais parsemé de nuages par-ci par-là, de quoi m'aider au besoin. La température est agréable, encore plus, avec toutes les bulles chaudes que je créée pour maintenir le mirage en place.


« Je suis prête. J'ai cependant encore quelques questions à te poser, donc, j'apprécierais qu'en tant que gentlemen, tu ne me coupes pas la parole lorsque je parle. Et ne sois pas trop brute. »

Tout en parlant d'une voix suave, je caresse le haut de ma cuisse avant de poser ma main sur mes hanches, tenant fermement mon Climat-Tact de ma main gauche. Mon regard est plongé dans celui d'Alaaric et quand bien même son égo et sa fierté d'homme fort lui tiennent à coeur, personne ne peut se concentrer assez en tenant le regard avec moi et mon aura sensuelle qui s'émane de mon corps et de mes yeux. Mon regard est d'un froid sans nul autre pareil, néanmoins, une chaleur vive semble en émaner, une chaleur hypnotique. La bataille de Drum n'est pas si loin dans ma mémoire et je pense savoir la raison et les moyens qu'il a dû mettre en place pour venir jusqu'à moi. S'il a torturé Jyll, je le lui ferais regretter au centuple, s'il a manipulé ses pensées comme il adore le faire avec son hypnose, je le lui ferais regretter aussi. Je ne suis plus la même météorologue qu'il y a plusieurs mois. J'ai appris de mes erreurs, je me suis entraîné et je suis devenue une femme forte et fourbe, qui mettra tout en oeuvre pour protéger ses proches et atteindre son rêve.

« Il va falloir couper le cordon ... tu sais ? Je ne suis pas quelqu'un à qui l'on peut s'accrocher de cette manière, sans en payer les frais. Sois tu me suis, sois tu en subit les conséquences. »

Gardant le regard plongé dans celui d'Alaaric, je fais tournoyer mon arme climatique d'une main à une autre, libérant discrètement une charge froide tout autour de moi, ne laissant alors qu'à la vue de mon adversaire, une image rémanente de ma personne. Le vrai combat va commencer ... j'ai tant de questions à lui poser.

A SUIVRE ...

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