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Les premiers pas de l'ombre

Déjà un an que le jeune Itagaki avait intégré le Cipher Pol, une secte du gouvernement top-secrète où sont réunies des agents spéciaux de tous les continents ayant dévoués corps et âmes au gouvernement. Aucune trahison ne serait toléré et ils le savaient tous. C'était un devoir de se sacrifier pour le gouvernement du moins pour eux. En ce jour d'hiver, Ryuuzaki n'était point dans sa tunique rouge et ne voyait pas à travers un masque. Il était totalement libre comme vous diriez à découvert, sous sa véritable apparence. Ses beaux yeux verts contemplaient ses armes et sa tenue où elles étaient censées être, quand subitement un agent du Gouvernement frappa à la porte. Ryuuzaki ouvrit et prit la lettre sans laisser une seule expression se dessiner sur son faciès opale. Le contenu du pupitre annonçait un ordre d'infiltration qui consistait à intégrer la Marine et surveiller qu'il n'y ait aucun traître parmi cette armée. Une mission d'infiltration originale puisque d'habitudes les supérieurs de Zabuza donneraient plutôt une mission d'infiltration du côté du camp des révolutionnaires. Aucun papier d'identité n'était joint à cette lettre pour facilité l'intrusion, l'Assassin devait réussir à intégrer un équipage Marine et s'y faire connaître au fur et à mesure pour monter en grade. Bien entendu la mission ne devait surtout pas mettre en danger son statut de CP9, aucun membre de l'équipage qu'il rejoindra ne devra connaître ses véritables intentions. Il attrapa la lettre et la jeta dans la cheminée enregistrant toutes les informations requises dans sa mémoire.

Le futur Marine attrapait son masque et mettait sa tunique rouge, il devait se rendre au plus vite à un point de rendez-vous qui était codé dans la lettre, rendez-vous dans la taverne du Village Cocoyashi l'endroit où se trouvait tout bonnement actuellement le jeune Ryuuzaki. Le CP9 s'y rendait avec une démarche féline, très discrète, il passait en sautant sur des toits. A proximité de la taverne un homme en noir attendait derrière c'était celui qui donnerait les infos complémentaires pour la mission d'Itagaki Zabuza. Ce-dernier s'y arrêta murmurant dans les oreilles de son collègue le code, l'homme vêtu exclusivement de noir lui confia un dossier rempli de documents secrets qu'il avait pour ordre d'aucunement détruire. Après utilisation, il devait poser ces documents sur la table de sa salle à manger, des hommes passeront les récupérer. Ryuuzaki repartit chez lui et s'assît devant sa table du salon où il ouvrit le dossier et le feuilleta. Il y avait de nombreuses fiches d'hommes banales ;sur ses fiches se trouvaient des informations confidentiels, noms de familles, dates de naissances, familles encore en vies, familles disparues, les localisations des personnes proches de la personne concernée, les objectifs l'ayant au préalablement rendu célèbre etc …

En continuant de feuilleter, il tomba sur une fiche du nom d'Alheiri Salem Fenyang, un Colonel de 36 ans, plutôt compétent. A vrai dire, le CP9 n'avait pas vraiment lu le contenu en détail juste l'âge et la photo lui avait fait sentir que ce serait sur son navire qu'il naviguerait. Zabuza partit tirer un livre dans la bibliothèque non loin pour ouvrir une pièce où ses équipements de combats et ses tenues figuraient. Il attrapa sa tenue de civile étant un simple slip, un pantalon noir et un long manteau rouge orné de couleurs dorées et enleva sa tenue actuelle. Quand il avait enfin fini, il prit ses dagues de civils et sortit de la pièce qui d'une seconde pression du livre se referma derrière lui. D'après les informations relevées cet homme était actuellement à Shell Town où il était Colonel de la Base. Ryuuzaki partit laissant les documents sur la table et prit la vieille épave de navire que ses collègues lui avaient trouvé. Direction Shell Town. La route en mer était plus ou moins ennuyeuse, de l'eau et encore de l'eau, une grosse vague venant gicler sur les cheveux bruns de l'Assassin et cela jusqu'au port. En arrivant il était légèrement trempé. Devant lui, il y avait un nombre hallucinant d'homme en blanc.
      Cela faisait un bon moment que je n’avais pas daigné prendre en considération les bandits qui s’étaient installés dans les bois de Shell-Town en m’disant qu’ils n’en valaient pas la peine. Ils avaient été repérés par une unité de patrouille qui m’affirma que ce n’étaient que de petites frappes sans grande importance. J’avais de toute façon d’autres chats à fouetter avec le Léviathan et toutes ces choses sérieuses qui avaient l’art de m’absorber. Et puis avec tous les marines de la ville, j’me disais aussi que ces gens n’auraient pas le cran de faire quoi que ce soit qui puisse attirer l’attention sur eux. Qui serait assez fou pour faire une bêtise vu le nombre hallucinant de matelots sous mes ordres ? Personne sans aucun doute. Tel était donc ma pensée sur le sujet. Mais malheureusement, je me trompais et lourdement même. L’un des bandits commit la grosse bourde de s’attaquer à de l’une de mes précieuses MAITRESSES alors qu’elle faisait ses courses comme d’habitude. Autant vous dire qu’au su de la nouvelle, j’eus immédiatement des envies de meurtre, moi qui étais pourtant pacifiste de nature. Et s’il y a une chose que je ne supportais pas dans ce monde, c’était qu’on porte main à une femme… Et le pire dans cette histoire, c’est que cette femme, elle me tenait vraiment à cœur…

      A l’aide de mes hommes, j’eus la nouvelle qu’Elsa (Le nom de ladite femme) se portait très mal puisqu’elle avait reçu des coups de couteaux… Selon les médecins, la demoiselle était entre la vie et la mort, dans un état de coma profond. Inutile de vous dire que la nouvelle me conforta dans mes envies de meurtres… Parce que ouais, ces bâtards allaient morfler grave !! A peine avais-je reçu cette information que je décidais moi-même d’aller me faire justice comme il se doit. Il était bien rare que l’on puisse m’faire sortir de mes gonds, mais ça, j’ne pouvais pas laisser passer ! M’armant de mon meitou en arborant une mine assez sinistre ce qui était ultra rare moi qui étais bon de nature, je traversais alors toute la base à grandes enjambées sous la mine inquiète des officiers qui se trouvaient sur mon chemin. On était un vendredi. Un vendredi aux environs de six heures du matin. Alerté par un tel comportement inhabituel de ma part, quelques hommes voulurent alors me suivre pou savoir ce qui se passe. Et bien que j’eus l’ouïe de leurs pas derrière moi, je ne m’occupais pas tellement d’eux. Tout ce que je voulais, c’était retrouver les bandits de la forêt… Et une fois cela fait, ils allaient alors s’en mordre les doigts et regretter leurs actes ignobles en enfer…

      Après avoir tourné quelques temps dans la forêt, mes hommes et moi trouvâmes enfin ce que nous cherchions depuis plus d’une heure : Le repère des bandits qui figuraient dans le rapport que j’avais négligé. C’était une sorte de bungalow (Si on pouvait appeler ça comme ça…) apparemment très animée vu les rires, les chants et les lumières qui sortaient de la bâtisse et qu’on pouvait aisément percevoir à des mètres. L’un de mes hommes à mes côtés me confirma que c’était le lieu d’un nouveau bandit à la prime d’un million de Berrys, le gars là même qui poignarda ma maitresse à plusieurs reprises. De ce fait, je me levais tranquillement et m’avançait seul vers le bungalow avant de trancher la porte. Lorsqu’elle tomba avec fracas sur le parquet, les bandits du coin se précipitèrent vers l’entrée pour savoir ce qui s’était passé… C’est alors qu’ils me virent… Et qu’ils restèrent complètement pétrifiés. En voyant qu’il ne s’agissait que de gens de ma promotion pour la plupart, j’allais seulement procéder à des arrestations et les mettre derrière les barreaux… Mais une chose changea la donne : J’reconnus dans la main d’un de ces lascars, le portefeuille préféré d’Elsa… Pas de doutes donc, j’étais au bon endroit avec dans mon collimateur… Les bonnes personnes !

      • Vous allez tous mourir !

      Et c’est ce qui allait vraiment se produire… Si vous aviez vu le carnage… Digne d’un vrai sanguinaire. Le sang gicla partout, mais alors partout, d’autant plus qu’en produisant des lames de l’air, celles-ci bousillaient sans mal les murs en bois du bungalow. En un mot, j’avais presque tout rasé. Que ce soit la maison où les hommes qui étaient passés de vie à trépas. Dans ma folie meurtrière, deux personnes en réchappèrent parmi les vingt personnes : L’agresseur d’Elsa à la prime d’un million de Berrys et son lieutenant. Très vite, son lieutenant fut intercepté par mes hommes qui étaient restés aux abords de la maison, tandis que le chef du lot et donc celui que je voulais, avait réussi à s’enfuir. Ne m’occupant que de ma vengeance personnelle, je mis alors à le poursuivre tout le long de la forêt jusqu’à ce que la poursuite ne se prolonge jusqu’à dans la ville. Si je courrais pour le tuer, lui sprintait pour sauver sa peau ! Et il courrait bien vite le bougre. J’le poursuivais jusqu’au port où il vit un jeune matelot qui passait par là par hasard et le prit immédiatement en otage. « Tout doux » lui avais-je dit en déposant mon arme au sol et en levant les mains pour qu’il épargne le mousse qu’il avait comme otage. Erreur ! Car il ne se gêna point pour donner au gamin deux trois coups de couteaux dans les flancs, avant de s’enfuir. Sidéré par l’action, je me précipitais rapidement vers le jeune garçon en le prenant dans mes bras et en essayant de comprimer ses blessures mortelles à l'aide de mes mains…

      • QUE QUELQU'UN ME VIENNE EN AIDE ! UN MÉDECIN D’URGENCE !!! UN MÉDECIN, VITE !

      La scène avait choqué les passants qui restèrent immobiles, mais mes cris les avaient alertés au point qu’ils finissaient par bouger dans tous les sens pour dégoter un quelconque toubib. Certains marines se mirent à poursuivre le fautif… D’autres se regroupèrent vers moi en ayant l’air impuissant ce que j’étais moi-même avec le mousse qui hoquetait de douleurs dans mes bras. Tout ceci était de ma faute ! Si seulement j’avais pris en considération ce bandit, rien de cela ne serait arrivé. J’avais mis la vie des habitants de cette ville en danger et maintenant, j’en payais les lourdes conséquences. Gardant tout de même la foi, je déchirais un pan de ma veste d’officier avant d’utiliser le tissu pour continuer à comprimer l’ouverture. J’sentis la main du jeune se cramponner à l’un de mes cols pendant que je grognais, les yeux presque larmoyants. Même si Elsa s’en sortait et que le garçon non, vice versa, je ne saurais me pardonner cette négligence. Je ne me sentirais même pas digne du poste que j’occupais depuis presque deux ans maintenant. Il fallait donc que tous les deux recouvrent la santé et vivent… Et là, ça passait un peu pour un miracle irréalisable. Même si j’y croyais fortement. Pourquoi être défaitiste, moi j’vous le demande ? Il m’fallait être fort. Pour elle, pour lui. Et p’être gueuler plus fort aussi !

      UN MÉDECIN, BORDEL !!!!
      Déjà quelques minutes que les iris émeraudes du jeune homme contemplaient les horizons. Sans peine il pouvait distinguer un grand nombre de marines. C’était fort intéressant de voir tant de monde en blanc et si peu de personnes civiles. Hélas, apparemment le nombre hallucinant de force de l’ordre ne suffisait à remédier à la criminalité. Zabuza entendit un cri appelant un médecin. L’assassin n’était pas un chirurgien mais, plutôt un biologiste qui mettait en œuvre des remèdes pouvant certaines fois éviter les opérations. Malgré qu’au fond de lui cet appel à l’aide ne lui faisait ni chaud ni froid. L’Itagaki savait qu’il était actuellement Ryuuzaki, un jeune homme sensible qui était prêt à tout pour venir en aide à son prochain contrairement à son autre identité beaucoup plus sanglante et mystérieuse …

      Il devait modifier sa démarche, ses faits et gestes, ses habitudes ; être lié parfaitement à son rôle. Sans jamais oublier ses objectifs, sans jamais laisser des sentiments agir sur sa mission. Itagaki Zabuza devait surtout rencontrer Alheiri S. Fenyang et pour cela, il fallait qu’il se fasse remarquer. Il se dirigea immédiatement vers la provenance du cri où il vit un homme à terre en sang et un autre homme … Qui était l’objet de la mission. Un léger sourire s’esquissait sur son faciès opale. Aujourd’hui le ciel lui portait chance. Il approcha Alheiri et le blessé. Le Biologiste fit un grand sourire plutôt rassurant au Colonel ainsi qu’au jeune homme blessé. Le jeune Itagaki posait ses mains filiformes sur le corps du patient et l’auscultait. Dommage … Il pouvait être sauvé mais, il devait jouer son rôle et sauver cet être faible. L’homme aux yeux d’émeraudes sortit une fiole dont le liquide était orange. Ce liquide avait pour attribut d’anesthésier la partie touchée par ce même liquide. Le CP9 versa dès alors la fiole sur le flanc du souffrant et sortit une seconde fiole qui, elle, servait à cautériser.

      Le traitement attribué, la vie du patient n’était plus en danger. Il avait désormais besoin de sang et de bandages, choses que l’agent du CP9 ne possédait guère sur lui. C’était au Colonel de prendre la relève et de l’emmener dans une propriété qui avait forcément ce matériel. Itagaki Zabuza avait oublié de se présenter.
        « Je suis Ryuuzaki. Je suis un biologiste … »

      Si seulement il savait qu’elle était le métier que Zabuza pratiquait au mieux. Alheiri ne le laisserait sûrement pas près de lui. Etonnament. Le criminel était revenu sur ses pas poursuivit par les forces de l’ordres qui en avait apparemment après sa vie. Le Biologiste se leva et vint entre la Marine et le Criminel prononçant des paroles qui lui donnaient envie de vomir …
        « La vie du garçon est dans un état stable. Il ne perd plus de sang et les blessures ont été scellées. Tuez ce Criminel dans une de vos geôles mais, pas devant autrui. Tuez un homme ne devrait pas être un spectacle. »

      Le Criminel explosa de rire et attrapa subitement Ryuuzaki. Sa mission ne l’empêchait pas de se défendre. Le Biologiste prit le bras du criminel et le fit basculer devant lui posant son pied sur l’épaule du Criminel. Ryuuzaki tordit le poignet du bandit de manière à pouvoir considérer son coude qui se brisa dans les instants qui suivirent par le pied du jeune Itagaki qui appuya dessus sans hésitation. Le bandit hurla de douleurs se tenant le bras. Zabuza partit vers le garçon blessé l’attrapant comme on attrapait une Princesse et regarda Alheiri.
        « Emmène moi dans un endroit où je pourrais approfondir le traitement »
          A peine avais-je gueulé qu’un jeune homme avait fait son apparition vers le lieu où nous étions. Qui était-il ? D’où venait-il ? Des questions que je m’étais posé à la seconde, il est bien vrai. Mais la seconde qui suivit m’fit réaliser que je m’en foutais un peu de tout cela pour le moment. Il y avait une vie en jeu et ce n’était pas, mais alors vraiment pas le moment de me perdre dans des élucubrations pareilles. Alors que j’voulais lui demander s’il était médecin, celui-ci me fit un sourire. Ce genre de sourire qui font vite de vous rassurer. J’eus un certain apaisement et me ravisait d’ouvrir la bouche pour lui adresser la parole. Je ne sais pas pourquoi, mais c’était comme ça. Et donc, j’le laissais nous approcher, sous les mines plus ou moins déconfites des quelques soldats qui assistaient à la scène. Lorsqu’il se pencha vers nous, ses mirettes de jade me perturbèrent. J’avais aussi des yeux de cette couleur, mais il me rappelait énormément Rachel c’qui me décontenançait assez. Et sur le coup, j’eus presque un sourire. Lui accordant toute ma confiance, je le laissais faire et le regardait les yeux ronds. Autant le dire, sa potion, elle sentait mauvais. Elle agressait mes narines si bien que j’eus à les froncer… ‘Fin, pour un moment seulement. Puisqu’après cela, l’jeune se présenta poliment…

          Ryuuzaki qu’il s’appelait. Joli prénom en tout cas. J’aurais vraiment voulu lui répondre en me présentant à mon tour. J’aurais voulu. Seulement, le criminel que je poursuivais revenait vers nous au pas de course ce qui m’étonna grandement. J’ne comprenais pas vraiment… Voulait-il mourir ? Voulait-il me narguer ? Des questions qui ne m’avançaient pas du tout étant donné que j’étais dans le flou total. Du coup, j’posais délicatement le jeune blessé à terre tout en fronçant mes sourcils. Il voulait mourir ? Très bien, il allait mourir et le plus tôt possible même. Mais à peine avais-je voulu esquisser le moindre geste que le jeune Ryuuzaki se leva avant moi. Il s’interposa entre le pirate et nous et exprima des pensées que je n’avais pas tellement comprises. ‘Fin, là n’était pas le plus important. Le plus important était les prouesses physiques dont il fit preuve. Et là, j’eus un très gros doute. Un biologiste, ça cognait aussi facilement les fugitifs ? En tout cas, chapeau, l’type forçait le respect là. Tous mes hommes étaient presque que coi et ce ne fut que lorsque l’un d’eux se mit à siffler d’admiration que les autres commençaient à applaudir le jeune Ryuuzaki. Mais moi, j’étais pas vraiment d’humeur à l’applaudir. J’le ferais une fois le petit stabilisé, mais pour l’heure…

          • Pas de soucis ! Réquisitionnez cette voiture qui passe, tout de suite !

          Les marines tout autour commencèrent à courir derrière la diligence qui passait près de nous. Et heureusement, elle était vide. J’pris le jeune marine des bras du biologiste et fit signe à ce dernier de me suivre à l’intérieur. Nous nous engouffrions dans la voiture avant que celle-ci ne se mette en branle. Direction la base au sommet de l’île. Pendant ce temps, je ne calculais pas tellement Ryuuzaki en face moi. J’contemplais plutôt le jeune garçon qui souffrait le martyr. Celui-ci était presque dans les pommes, c’est vous dire. Comme s’il s’agissait de mon enfant, je me mettais à éponger son faciès qui prenait de la sueur. Et je n’avais de cesse de me culpabiliser. J’aurais bien voulu virer à l’hôpital avec lui mais le local était bien trop loin par rapport à ma base qui était plutôt proche du port. Ma confiance, elle était dorénavant placé au jeune qui nous avait porté secours. La diligence prit un dernier virage et arriva rapidement dans la cour de la base quelques minutes plus tard. Et à peine étais-je sorti qu’une multitude d’infirmière nous attendaient déjà avec un brancard. Sans doute que mes hommes depuis le port, les avaient prévenu de mon arrivée avec un blessé grave par den den mushi. Je plaçais le jeune marine sur le brancard et me retournais vers Ryuuzaki qui, à son tour, devait sortir de la diligence…

          • Ryuuzaki, j’te fais pleinement confiance. Nous manquons de docteurs vu qu’ils sont tous occupés au chantier du Léviathan. Tu vas suivre ses infirmières et faire le nécessaire. Elles te fourniront tout ce qu’il te faudra. S’il te plait ! Sauve ce garçon !

          J’avais placé mes deux mains sur ses épaules et c’est d’un air à la fois sérieux et sincère que je regardais mon seul et unique espoir dans ce cas critique.
          Désormais cette vie serait entre mes mains pourtant si sales par mon passé lugubre … Les applaudissements, ce sifflement résonna à travers mon esprit. Un léger souvenir déborda de ma mémoire mais, mon rôle de CP9 me forçait à ne plus éprouver de sentiments. Ainsi, ce léger souvenir, j’étais contraint de ne pas le laisser m’envoûter et reprendre où en était la mission. Mes yeux émeraudes regardaient ces Marines qui s’empressèrent d’attraper cette diligence vide et ce Colonel qui prit immédiatement le corps du garçon pour l’y emmener. Comment des hommes pouvaient-ils autant vouloir sauver une vie qui n’étaient point la leurs ? J’observai ces pupilles vertes que ce gradé avait tout comme moi et j’essayai de mon possible de comprendre ses motivations. Si, je n’étais pas dans mon rôle, si j’étais juste moi-même. Je n’aurais même pas eu l’idée de secourir ce garçon. J’aurais enjambé son cadavre sans y laisser une émotion. J’aurais laissé un autre homme le faire à ma place sans aucun doute. Je n’avais pas du tout l’étoffe d’un Héros et pourtant ces hommes y croyaient dur comme fer. Le Héros ce n’était pas moi, c’était ce Alheiri S. Fenyang. J’avais sûrement fais le bon choix de choisir cette homme pour le bien de ma mission. Il m’apprendra beaucoup sur les émotions dites humaines que je n’ai en somme jamais comprises …

          Je me dirigeai à mon tour dans la diligence. Je souris à ces gens qui me regardaient. Mon faciès angélique avait cette particularité de paraître doux et bienfaisant. Dans la diligence, la fièvre du patient montait. C’était un cas tout à fait banal. Le patient manquait terriblement de sang, ainsi son corps puisait dans ses derniers retranchements créant cette température forte qu’était une fièvre. Il n’allait sûrement pas décéder. Ce jeune garçon ne saignait plus et par chance ses organes n’avaient pas été perforés par cette amateur puis-je dire. Maintenant il fallait réapprovisionner ce souffrant en sang pour que le métabolisme de son corps puisse repartir de bon pieds et lui-même se défendre des éventuelles attaques au système immunitaire. Le Colonel semblait apeuré par l’état du garçon. Un Marine pourtant si gradé, entraîné, se laissait prendre d’affections pour un simple garçon. La seule raison valable qu’il y avait dans ce comportement ; c’était la honte. Oui, Alheiri S. Fenyang avait honte de ne pas avoir su protéger ce jeune homme. C’était un sentiment mystérieux dont je ne comprenais pas réellement le ressenti. La honte ne m’atteignait plus depuis que j’avais occire des familles entières pour raison d’états.

          A l’arrivée à la base du Colonel. Des infirmières coururent vers nous avec un brancard. C’était à moi de gagner la confiance d’Alheiri S. Fenyang et pour cela je devais sauver cette vie. Les deux mains du Colonel saisirent mes épaules. Son regard de Jade entra dans le mien. Comme-ci il m’avait confié son flambeau. Je pris parole et me permis alors de diriger ce groupe d’infirmières.
            « Déposez le délicatement sur le brancard de manière à ce qu’il soit allongé du côté gauche. Il est blessé au flanc droit. Il n’est plus dans un état critique à l’unique condition qu’on le réapprovisionne en sang le plus vite possible. Pour cela nous devons connaître son groupe sanguin. »

          Les infirmières emmenèrent le brancard et moi-même dans une pièce aménagée comme un laboratoire. La solution la plus simple était de prélever son sang. Ca paraissait très simple mais ce n’était pas vraiment le cas. Pour connaître un groupe sanguin il fallait une quantité de sang précise. Et il m’était impossible de savoir si lui retirer son sang le tuerait ou pas. Pour ne pas prendre un éventuel risque il fallait le mettre sous perfusion intraveineuse l’alimentant en besoin nutritionnel afin que son organisme puisse se battre contre cette perte de sang conséquente. Il fallait aussi l’entubé, la fièvre pouvait parfois éliminer les molécules d’oxygènes et l’empêchait de respirer convenablement.
            « Mettez le sous intraveineuse et entubé le tout en surveillant son flux cardiaque. Par la suite commencez par prélever 2 grammes de son sang et donnez le moi. »

          Les infirmières se mirent au travail immédiatement sans perdre de temps. Elles mirent le patient sous intraveineuse et l’entubait. Elles attendirent quelques instants que la perfusion soit efficace, ce qui était le cas, pour commencer la prise de sang. Son flux cardiaque commençait à ralentir. Mais, les intraveineuses et l’entubage faisaient effets comme je le souhaitais. Le cœur ne s’arrêtait pas de battre, il ralentissait. Les deux grammes de sangs prélevés, je devais maintenant définir son groupe sanguin. A travers l’outil qui me permettait d’analyser son sang. Je pouvais voir qu’il n’avait aucun anti-corps présent dans son sang mais qu’il avait des antigènes A et B. Sans aucun doute son groupe sanguin était AB+. Les résultats trouvaient. J’ordonnai à l’équipe médicale de mettre dans sa perfusion du sang de type AB+. Les infirmières le fit et aussitôt le flux cardiaque commençait à reprendre une activité ordinaire. Je sortis de l’endroit croisant le regard du Colonel toujours avec mon même sourire rassurant.
            « Il est sauvé ! »


              Pendant quelques secondes, plus personne n’esquissait le moindre mouvement. Le temps s’était figé autour de nous. A l’origine, les infirmières qui étaient plutôt inquiètes de devoir s’occuper d’un blessé grave, s’avéraient être maintenant soulagées. A leurs yeux, le jeune Ryuuzaki était une aubaine. Mais encore fallait-il qu’il accepte vu le silence dans lequel nous étions tous plongés. La brise fraiche vint teinter la scène d’une touche encore plus inquiétante. Elle ébouriffa la plupart des chevelures, notamment la mienne. Malgré cela, j’gardais toujours mes mains sur ses épaules en le regardant avec insistance. Il fallait qu’il accepte, il le fallait vraiment ! Coûte que coûte. Et puis soudainement, il se dégagea doucement de mon emprise, avant de donner des instructions précises aux jeunes femmes qui se mirent automatiquement à sourire. Il ne m’avait plus directement reparlé, mais voilà, j’m’en foutais un peu, parce que j’étais un tant soit peu soulagé. J’lui avais passé la main, et il se devait de gérer l’affaire. J’m’étais mis ensuite à les suivre du regard, bien avant que le conducteur de la diligence ne vienne vers moi en caressant sa tête d’un air gêné. J’fourrais ma main dans ma poche et lui tendit une liasse de berrys par la suite, c’qu’il prit avec plaisir avant de se retourner vers sa voiture, l’air assez content. Maintenant que c’était réglé, il ne restait plus qu’à attendre…

              […]

              L’opération avait duré quelques temps seulement, mais l’attente m'avait semblé assez longue pour tout vous dire. Très longue même. Et si ? Et si le jeune garçon mourrait ? Qu’est ce que j’allais bien pouvoir faire ? qu’est ce que j’allais bien pouvoir dire à sa famille ? Des questions qui me tourmentaient à chaque fois qu’un des miens faisait face à la mort. Je soupirais en me prenant la tête dans les bras sous les regards tristes des quelques marines qui étaient autour de moi. Eux aussi s’inquiétaient du sort du jeune homme. Ce n’était qu’un jeune, un jeune bon sang ! Pourquoi est-ce que les meurtriers étaient aussi insensibles à la vie des innocents ? Pourquoi se donnaient-ils ainsi le droit de vie ou de mort ? Était-ce si jouissif de tuer, comme ça, pour un rien ? Putain quoi ! Et en parlant d’ailleurs de meurtres, mon sang ne fit qu’un tour quand j’aperçus que mes hommes qui étaient restés au port, ramenaient le coupable de toutes ces aberrations. J’métais levé d’un bond et j’avais commencé à me diriger vers eux, quand Ketsuno arriva vers moi et fit vite de me plaquer au sol pour ne pas que je commette un carnage. Seule elle avait la force de me retenir au sol. D’ailleurs, mes hommes qui avaient vu la scène comprirent l’intervention du lieutenant-colonel et firent vite d’envoyer le pirate en infirmerie avant de le boucler. J’serrais mes poings en essayant de contenir ma rage, quand Ryuuzaki sortit enfin m’annoncer la bonne nouvelle…

              • Vrai… Vraiment ?!

              J’avais écarquillé les yeux avant de me relever du sol en me dépoussiérant rapidement au passage. Ma voix trahissait une certaine émotion. Des larmes commencèrent à me monter aux yeux, mais je fis un effort pour ne pas les laisser couler. Puis, lorsque de loin une infirmière me confirma la nouvelle d’un signe de tête, j’me suis mit à avancer vers le jeune biologiste avant de le prendre dans mes bras et le serrer. Fort. Très fort. Bon, ok, la scène était un peu douteuse, mais il n’y avait rien de mal à ça hein. C’était une manière de lui dire combien je lui étais infiniment reconnaissant. Et malgré tous mes efforts pour ne pas pleurer, une larme d’échappa de mon œil droit avant de rouler le long de ma joue et finir sa course sur l’épaule de mon sauveur du jour. Sans lui, j’aurais eu à faire un deuil, c’qui n’était pas pour m’enchanter des masses. « Merci ! Merci beaucoup ! » Mon ton larmoyant avait l’don d’émouvoir mes hommes. Il était rare que je craque, mais quand j’craquais, c’était tout le monde avec moi. Aussi, certains commençaient-ils à pleurer comme des madeleines en s’éloignant. Parce ouaip, tous ceux qui travaillaient ici avec du cœur ! Gros comme ça ! Par la suite, Ketsuno vint me tirer des épaules et me décolla de Ryuuzaki avant de m’annoncer la bonne nouvelle. Les jours d’Elsa n’étaient plus en danger… Encore une très bonne nouvelle qui ne pouvait que ne me faire plaisir. Ma joie était très grande…

              • YEESSSSS !!!!

              J’étais passé des pleurs au rires ; de la tristesse à la joie ! Quelle journée j’vous jure. Pour la partager à mon sauveur, j’lui pris la main et je le tirais avec moi en direction d’mon bureau, sans son consentement. P’être avait-il quelque chose à faire sur l’île, mais perso, je m’en foutais un peu. J’étais très content, et nous allions fêter ça. Et puis, j’ne comptais pas laisser partir mon aide venu tout droit du ciel comme ça ! Il avait non seulement sauvé la vie d’un jeune garçon, mais en plus, il avait aussi arrêté un pirate en lui tordant l’bras d’une manière efficace. Et ouaip, ce type, c’était un homme bien. Peu de gens même s’ils aimaient la marine, se hâtaient de l’aider, et lui, il n’avait pas hésité une seule seconde ! C’était ce genre d’hommes dont l’humanité avait besoin ! Pour sur. Ensemble, nous grimpâmes les marches des escaliers de mon bureau comme des gamins, avant d’entrer trois minutes plus tard dans mon bureau situé à l’avant dernier étage de la plus grande tour de la base de Shell. C’était une grande pièce assez vaste, somptueuse et riche en décorations. On était loin des bureaux des autres officiers qui sentaient fort la rigueur et le sérieux. Ici, c’était un monde paisible, tranquille. Je l’installais ensuite sur un fauteuil confortable, avant d’aller chercher deux verres et une bouteille de vin. J’remplissais les verres, avant de lui en passer une, tout sourire. J’étais tellement content d’ailleurs, que j’allais lui faire une offre !

              • J’ai été très impressionné par ta prestation tu sais ! Les infirmières ont été très contentes également. D’même pour mes hommes ! Un homme comme toi qui aide la marine, c’est ultra-rare, et ce genre de joyaux, on les laisse pas filer ! J’prends bientôt la mer avec le Léviathan ! J’suppose que tu en as déjà entendu parlé si tu es de la région. Que dirais-tu alors de prendre la mer avec moi et travailler à mon compte en tant que médecin-biologiste ? Bien sur, tu auras un bureau pour toi tout seul et tu pourras effectuer des recherches si tu en fais tout en gardant ton statut de civil. Une aide comme la tienne est précieuse pour la marine, pour la justice ! Alors, qu’en dis-tu ?
              Lors de mon annonce ; c’était comme-ci je venais de tirer en plein cœur sur ce Colonel. Ses yeux s’étaient écarquillés et le son de sa voix n’était plus le même. Durant mon entraînement avec mon père, un homme qui avait la voix changée, était un homme qu’on venait d’atteindre de l’intérieur. Et c’était le cas d’Alheiri S. Fenyang. L’annonce que j’avais dite avec tant de joie simulé l’avait rendu ému. Je détestai cet homme mais au fond de moi j’exprimai un certain respect pour ce genre de type qui éprouvait des choses inexplicables. Il avança vers moi et me serra contre lui. Je pouvais d’ores et déjà connaître sa puissance grâce à ce tour de bras monstrueux. Si le Colonel ne s’était pas retenu, ma colonne ce serait brisé, le reste de mon corps avec. C’était une personne dangereuse dont je ne devais surtout pas affronter de face pour l’instant. Mes compétences n’étaient pas équivalentes aux siennes ce qui refroidit mon sang qui bouillait d’envie d’occire. Il me remerciait sans cesse ; cela me faisait en vérité plaisir mais ; être en contact avec un homme me plaisait fort moins. Jusqu’à ce qu’une ravissante femme vint me sauver, décollant ce cinglé de mon corps. Les jours d’une certaine Elsa étaient sauvés ce qui provoqua une certaine seconde joie.

              Subitement sans que je ne puisse le prévoir. Ma main fut tirée par ce Colonel de la Marine. C’était un geste qui m’avait bouleversé. Oui, ne pas sentir son bras m’attrapait la main m’avait plutôt énervé dans ma fierté. J’avais honte d’admettre une telle chose néanmoins Alheiri S. Fenyang était beaucoup plus fort que moi. Malgré ces années entières d’entraînements, il existait des hommes au-dessus de tout cela. Ainsi cette mission n’était pas si mal. Je pourrais observer cette force et surtout m’en servir pour progresser à mon tour aussi. J’étais forcé à grimper des escaliers pour enfin atterrir dans une salle … resplendissante. Je lâchai un rictus sur l’instant présent. Cette pièce ne reflétait pas du tout Alheiri S. Fenyang. C’était trop beau pour être la pièce d’un rigolo comme lui. Tout alla très vite, il m’assit sur un fauteuil revenant avec deux verres de vins à la main dont un qui était pour moi. Dans mes habitudes, je ne buvais pas. Par principe de ne pas être dans un état sobre. Pour respecter l’Actimel et aussi pour éviter les empoisonnements quelconques. Bien sûr ce Colonel n’avait aucune intention de m’empoisonner. Je pouvais lire dans ses yeux comme dans un livre. Ce n’était pas le genre de type calculateur et fourbe.

              Ce verre m’avait fait comprendre la réussite de ma mission avec brio. Sans aucun doute il m’avait emmené dans son bureau pour me faire une proposition. Durant son discours dont je n’avais rien à foutre. Je réfléchissais à quelles conneries j’allais devoir encore sortir pour être pertinent dans mon rôle. J’avais trouvé et je pris la parole toujours avec une élégance de séraphin.
                « S’il m’est possible de continuer mes travaux je n’y vois aucun mal. Mais, je suis à la base un homme souvent demandé. Et parfois je devrais partir à la rencontre de mes collaborateurs ou de certains de mes patients. Il me faudra alors votre permission pour être un membre de votre équipage qui parfois ne sera présent. Rassurez-vous ce sera rare ; toutefois existant. Et j’oubliais. Je ne suis pas un simple biologiste mais ça vous devez sûrement l’avoir remarqué. Je pratique les arts martiaux. »

              La vérité c’était que j’étais un agent secret du gouvernement et que dans ce rôle. Je venais de gagner mon billet pour effectuer à bien l’une de mes missions. Je devais m’absenter pour des raisons différentes que celles énumérées dans mes paroles. Je ne suis pas n’importe quel agent du gouvernement. Je suis le tueur silencieux du CP9.
                  J’avais presque tout mis en œuvre dans mes paroles pour qu’il accepte. Ouaip, mon discours, il était plein de sincérité. J’me disais d’ailleurs qu’il ne pouvait pas refuser une telle offre. Grand Line était l’endroit idéal pour étudier la biologie avec ses différentes îles, ses températures diverses et tout ce qui va avec. Loin des climats des différentes Blues qui n’étaient pas vraiment extraordinaires en soi. Nonobstant, j’craignais qu’il puisse refuser à cause de ses occupations ici, dans cette ville ou à cause de la dangerosité de la route de tous les périls. Parce que ouais, Grand Line, c’était certainement pas un lieu pour les froussards. Froussard, lui ? J’aurais dit que non quand même. Avec c’qu’il avait fait au forban, personne ne pouvait se targuer de dire de lui qu’il était un couard. Même pas mes lieutenants… C’est ainsi que j’attendis sa réponse en concentrant toute mon attention sur sa personne. On aurait même pu dire que mon regard était perçant, pesant et même stressant. Quoiqu’il semblait s’y accommoder sans soucis. Décidemment, j’avais affaire à un homme exceptionnel ! Des joyaux comme on en trouvait plus. D’autant plus que ce joyau là, il avait par m’achever en acceptant mon offre sous certaines clauses. Clauses minimes soit dit en passant. J’venais de gagner au jackpot !

                  • Pour les clauses, il n'y a pas de problèmes majeurs étant donné qu'on aura beaucoup d'escales. Tu fais officiellement partie des nôtres, dorénavant ! Bienvenue parmi nous Ryuuzaki !

                  Je serrais mon poing en versant des larmes de crocodile comme pour montrer combien j’étais heureux de sa décision. Il n’y avait pas à dire, ce type avait le chic de me plaire. Un rayon de soleil, j’vous jure. J’avais l’habitude de dégoter des perles rares et j’venais de tomber sur une qui allait embellir ma vie sur le Léviathan. Lui au moins ne m’avait pas été imposé comme le colonel Pénélope Solète. C’est vous dire combien j’étais assez content de moi-même. J’avais fini par prendre sa carte d’identité (Une fausse qu'il me donna pour pouvoir cacher sa vraie identité) avant d’aller rapidement remplir les paperasses administratives qui officialisaient et justifiaient sa présence dans l’équipage. Au moins, aucune ponte du gouvernement n’aurait à me casser les couilles soit disant parce que j’avais admit un inconnu au sein du Léviathan. Quand les hautes strates verraient son potentiel, eux même chercheraient à le recruter au sein de la division scientifique ou médicale de la marine. Une fois ces formalités terminées, j’pris avec moi le jeune biologiste, avant de lui faire visiter la base. Base qu’on allait quitter sous peu de toute façon. J’avais ensuite fini par le présenter à tous mes hommes qui l’acceptèrent sans rechigner. Non seulement parce que mon choix ne se discutait, mais parce qu’il avait sauvé l’un des leurs avec bravoure…

                  Ce recrutement était de bon augure.

                  L’avenir promettait vraiment…


                  Fin