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[île du poisson] Une arme spéciale

Île du poisson, tel était le nom de l'île ou Shoma avait élu résidence. Constamment en mouvement afin de mettre la main sur de jeunes femmes capables de le suivre jusqu'au bout du monde. Yasmeen, seul et unique membre de son équipage l'avait laissé seul. Ils se mirent d'accord pour aller chacun de leur côté des personnes dignes de les suivre, voilà pourquoi, depuis maintenant plusieurs mois, Shoma naviguait seul sur les différentes îles de la mer du sud. Les mois et les mois passaient, laissant ainsi la date du grand rendez-vous approchez à grands pas. Il ne restait plus que deux mois jour pour jour avant qu'ils ne se retrouvent.

Le moment tant attendu était proche et même s'il n'attendait que cela, Shoma se devait d'utiliser ce temps de séparation à profit. Rester les bras croiser à ne rien faire n'était pas lui. Il avait déjà trouvé deux autres femmes. Deux femmes qui, comme Yasmeen avaient décidé de le suivre dans cette terrible et fabuleuse aventure, mais ce n'était pas assez. Son équipe n'était pas complète. Shoma avait le pressentiment qu'il lui manquait des pièces précieuses dans son coffre.

Sur cette île, comme sur toutes les autres où il avait fait escale, Shoma espérait tomber sur des personnalités intéressantes. Des personnes assez étranges pour le suivre. L'étrangeté n'était pas un critère qui donnait accès à son équipage, mais il ne voulait pas de personne ordinaire à ses côtés. Son équipage devait être à son image, ce qui signifiait, qu'il cherchait des personnes folles, dans le sens, sans retenu, sans compte à rendre avec personne, pas même à lui.

Dans la ville principale depuis moins d'un jour, Shoma commençait à s'ennuyer tristement. Il n'y avait rien de plus morbide qu'une ville où rien ne se passe. Un long fleuve tranquille, c'était ce qu'il y avait de mieux pour qualifier la vie des habitants de la ville. Il n'y avait rien à faire, alors Shoma décida de reprendre la mer. Alors qu'il marchait tranquillement en direction du port, un jeune garçon le bouscula, le regarda avant de s'enfuir. Il était assez drôle. Partir aussi vite avant même que la personne bousculée n'ait le temps de dire le moindre mot. Il avait un sacré sens de la survie. En se retournant afin de poursuivre son chemin, Shoma se sentait plus léger. Comme s'il avait été soulagé d'un poids. De quelques choses qu'il avait avant cette rencontre. Il se toucha un peu partout avant de comprendre qu'il lui manquait le plus important. Une bourse. Il avait lui-même voler à une autre personne, mais un voleur ne peut accepter de se faire voler.

Enfer et damnation. Il allait faire payer ce voleur aux centuples. Jamais Shoma n'avait été aussi toucher dans sa fierté. Un simple avorton réussir à lui faire les poches. Pas possible, pas croyable. S'il n'arrivait pas à lui mettre la main dessus, alors il ne s'appelait pas Mantle Shoma.

Faisant demi-tour, le pirate emprunta la direction qu'avait prit le jeune voleur. Heureusement pour le jeune homme n'était pas bien loin. Il arrivait à le voir malgré la masse. D'un oeil attentif, Shoma avançait dans sa direction sans le lâcher des yeux. Le jeune homme était très compétent, il faisait les poches des passants sans même se faire remarquer. Un travail de professionnel, mais un voleur sait reconnaitre un autre voleur et en comparaison, la technique qu'il utilisait était pleine de faille et d'ouverture. Shoma se demandait même comment il avait pu tomber dans le panneau.

Avançant lentement, mais surement dans la direction de sa cible, Shoma faisait de son mieux pour rester invisible aux yeux de sa proie. Comme tout bon voleur possède un sens assez spéciale du danger, le jeune homme remarqua le pirate ce faufiler dans sa direction. Premier réflexe, il se mit à courir afin de ne pas sa faire prendre. Trop entourer et trop grand, il avait du mal à se frayer un passage, alors il envoya son ombre se charger de poursuivre le jeune homme. Se faufilant plus vite qu'une souris entre la forêt de pied, l'ombre ne tarda pas à réduire la distance entre elle et le petit garnement.

Le jeune homme fini par entrer dans une maison par la porte de derrière. Sans doute pensait-il avoir semer son poursuivant. L'ombre se posta devant la porte et attendit l'arrivée de Shoma qui lui, n'arriva que quelques minutes après. Passer entre une cinquantaine de personne n'était pas un exercice facile quand on n'avait pas l'expérience.

L'ombre bloquait la sortie de derrière, ce qui laissa au pirate la porte principale. De dos, la bâtisse ressemblait à une maison ordinaire, de face, il s'agissait d'un magasin et pas n'importe lequel. Il s'agissait d'une armurerie. Intéressant. Le magasin était vide. Seul une personne assise derrière le comptoir était présente. Journal local en main, il semblait à fond dans la lecture.


Dernière édition par Mantle Shoma le Dim 15 Jan 2012 - 23:23, édité 2 fois
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Shoma poussa la porte du magasin en criant, ce qui eut pour effet, de sortir le lecteur de son journal. Il s'agissait d'un homme. Son physique était banale, rien d'exceptionnel, si ce n'est qu'il collait parfaitement au profil du métier. Ses traits du visage montrait à quel point il avait donné de sa vie et de son temps au bon fonctionnement de son magasin. C'était un type comme on en voyait partout. Le liquider serait un jeu d'enfant pour Shoma, mais il n'était pas venu ici pour cela. Son argent était son seul et unique objectif, après s'il ne retrouvait pas son bien, peut-être qu'il pourrait envisager de lui couper deux, où trois doigts, histoire de lui délier la langue.

L'artisan demanda au pirate de baisser d'un ton, il n'était pas encore sourd et puis même quand on rentre dans un magasin, il est inutile de faire autant de boucan. L'homme était en position dominante. Il était dans son magasin, il faisait la loi, normale, mais ce qu'il ne savait pas, c'est qu'il avait en face de lui une personne qui ne respectait rien ni personne. C'était un pirate avant tout. Ne tournant pas autour du pot, Shoma lui demanda directement son argent. L'homme ni comprenait rien et pensa même que le pirate divaguait. Un petit plaisantin, rien de plus.

Sérieux comme jamais, Shoma frappa sur le comptoir et lui demanda où était le petit garçon qui était entré à l'intérieur de la boutique par la porte de derrière.

L'homme ni comprenait plus rien. Il avait bien un fils, mais celui-ci révisait dans sa chambre depuis le matin. Il était d'ailleurs consigné dans sa chambre à cause d'un vase qu'il avait brisé, alors comment pouvait-il être entré par la porte de derrière ? Ni comprenant plus rien, il demanda de partir, qu'il se trompait de personne et que son fils, n'était pas celui qu'il cherchait. Visiblement têtu comme une mule, Shoma devait employer les grands moyens. L'ombre, toujours à l'extérieur, se glissa sous la porte de derrière et se mit à fouiller, tandis que Shoma commençait à perdre patience avec le gérant.

La discussions entre les deux hommes commençait à monter d'un ton quand les yeux du pirate tombèrent sur ce qui semblait être le plus beau de tous les trésors. Bretteur confirmé, Shoma reconnu l'arme parmi toute. Elle se trouvait au milieu d'arme ordinaire dans un petit coffre en verre. Comment avait-il fait pour entrer dans le magasin sans même remarquer cela. C'était comme entré dans une concession et ne pas remarquer une voiture de sport flambant neuve au milieu de tas de ferraille. Damnation. C'était un péché impardonnable.

Shoma était à ce moment très loin du vendeur. Lui était encore à tenter de faire partir le pirate de sa boutique, alors que Shoma lui, était fasciné par la vu du sabre. Il ne voulait plus qu'une chose, le sabre. Baissant la tête afin de l'observer sous toutes ses formes. L'arme lui plaisait, il la voulait, elle devait lui revenir. Stoppant l'homme dans son monologue répétitif, il lui demanda combien il voulait pour le sabre. L'homme lui répondit qu'il n'avait pas assez d'argent pour s'offrir pareil artefact. Il n'avait vraiment aucun respect pour lui.

Shoma lui demanda un prix afin de conclure la transaction. Voyant l'intérêt du pirate pour l'objet, l'homme y voyait déjà une client potentiel et fixa le prix de l'arme à huit millions de Berry. Le vendeur lui expliqua qu'il s'agissait d'une arme extrêmement rare. Un model unique. En effet, Shoma lui-même avait remarqué qu'il s'agissait d'une "Lames de qualité supérieure".

Comment pareil trésor avait-il réussi à se retrouver dans une simple armurerie. Comment avait-il fait pour obtenir cette lame. Le sabre en question était une lame double. Ce qui était assez rare. Shoma avait l'oeil et c'est parce qu'il voyait en lui un acheteur potentiel et un combattant confirmé, le propriétaire lui fit une description complète de l'arme. Le nom du sabre était Kietsu & Aishuu (Joie & Peine). Il s'agissait d'un trésor de forgeron. Il tenait cette arme de son père. Il avait passé plus de vingt ans de sa vie à parfaire son art et seulement après des années et des années de travail, il réussi à créer cette arme. Après plus de la moitié de sa vie à sacrifier vie de famille et autres bonheur de la vie, son père créa un sabre jumeaux. Souple et légère, Kietsu & Aishuu étaient si spéciale que très peu de personnes au monde pouvait les manier correctement. Seul un bretteur expérimenter et habile était en mesure de l'utiliser et d'en tirer sa pleine puissance.

Le prix de base de l'arme était au niveau de son rang. Une arme belle et rare pour un prix tout aussi piquant. Il n'avait pas huit millions, mais il ne pouvait se résigner à laisser l'arme ici.
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Un dilemme moral tracassait Shoma. S'il voulait l'arme, il n'avait qu'à la prendre de force et op, il en était le nouveau possesseur, mais de l'autre côté, il n'en serait pas digne. Les Meitou n'étaient pas des armes ordinaires. Il s'agissait d'arme spéciale. Ceux qui les fabriquaient y mettaient leur âme, leur force de vivre afin d'en faire des armes exceptionnelles, en obtenir une en la volant n'était pas digne d'un utilisateur de Meitou. Il se devait au moins de l'acheter afin que l'arme le reconnaisse comme véritable maître et non comme usurpateur.

Shoma se tracassait la tête pour des choses futiles, mais il avait tout de même raison, ce genre de choses était comme habité par une volonté, quelques choses qui n'appartenaient pas au monde, mais que les bretteurs arrivaient à ressentir. Certains indiens pensent que chaque chose dans la nature est habitée par une âme, pour les bretteurs, c'était à peu près la même chose, mais pour leurs armes.


"2 millions pour l'arme"

"Pas question!"

"Allez 2 millions"

"J'ai dit 8 !"

"Ne sois pas radin, 2millions ?"

"Pas question, arrête de me faire perdre mon temps!"

"Tu ne veux pas vendre où quoi ?"

"Huit millions c'est le prix pour une arme pareille"


Alors qu'il était en train de réfléchir sur la manière dont il allait acheter l'arme, à l'autre bout de la maison, des cris de peur résonnaient. Depuis sa position, Shoma arrivait à entendre une jeune voix crier. Le vendeur se tourna en direction de la porte qui menait à son atelier et à l'étage supérieur de sa boutique. A force de regarder le sabre, il en avait même oublié ce petit voleur qu'il cherchait. Shoma expliqua au vendeur qu'il venait de trouver ce qu'il était venu chercher. Un petit voleur.

Le forgeron se tourna en direction du pirate et lui demanda de quoi il parlait. Shoma lui souris et lui dit d'attendre quelques secondes, il allait bientôt comprendre. L'ombre arriva avec le voleur. Le forgeron appela le garçon par son nom. Il s'agissait bien de son fils, ce qui signifiait que Shoma ne se trompait pas, le voleur était bel et bien dans cette maison. Avec le garçon, l'ombre jeta sur le sol toutes les bourses que celui-ci avait réussi à voler. Il n'était visiblement pas à son premier coup d'essai. Alors qu'il s'approcha de son fils, l'ombre se transforma en pics stoppant la progression de l'homme.


"Vous le connaissez ?"

"Humm, Oui, il s'agit de mon fils."

"Donc vous êtes bien son père. Ce jeune homme est un voleur et manque de bol, il m'a volé. Je veux obtenir réparation."

"Qu..quoi, mon fils un voleur impossible"

"Et toutes ces bourses"

"Heuu..heuu,je le punirais en vous en donne ma parole. Il ne le fera plus jamais."

"Votre parole n'a pas de valeur à mes yeux."

"Que, que voulez-vous ?"

"Je lui prendrais la vie ainsi, nous l'humiliation subit sera effacé."

"Le tuer, non, je vous pris.
Je suis d'accord pour les deux millions.
Oui, l'arme est à vous pour deux millions."


"Deux millions ? Qui vous à parler de deux millions, je vous avais proposé un million et demi."

"Qu, quoi, mais je suis certain, vous avez proposé deux millions."

"En êtes-vous certain ? La vie de votre fils en en jeu, vous êtes en train de dire que je suis un menteur ?"

"No.. Non, vous avez bien dit un million et demi."

"Ha je me disais bien aussi que je ne pouvais me tromper.
Allez marcher conclu, je la prends à ce prix, mais c'est du vol, un million et demi holala une fois, mais pas deux."


"Tu es un voleur, tu viens de déshonorer le nom que tu portes. Tu nous traînes tous dans la boue, moi, mais aussi ton grand-père, tu peux être fier de toi."

"Je suis désolé papa, mais.. "

"Oh la, vous règlerez cela plus tard quand je ne serais plus là. Je peux récupérer mon bien."

"Oui allez-y, je n'ai qu'une parole."

"Merci. Venez avec moi, le reste de l'argent est sur mon navire."


Le bonheur des uns fais le malheurs des autres. C'était une expressions universelle vérifiée et vérifiable. Dans le cas présent, Shoma venait de faire l'acquisition d'un sabre exceptionnel à un très bon prix, tandis qu'un père de famille découvrait que son fils était un voleur. Il avait certes un grand manque à gagner, mais ce n'était rien par rapport au marché proposé. C'était une bonne leçon de vie pour lui. Maintenant, il surveillerait son fils de plus près pour que plus jamais il ne recommence. Il se l'était juré. Il superviserait son fils afin de redorer son nom ternis.

Une fois dans son petit navire de pêche, Shoma chercha son petit coffre secret qu'il planquait afin qu'aucun voleur le trouve. Il en ressortit le reste de l'argent et comme promis, paya le brave homme. Chacun des hommes respecta la part du marché et ils pouvaient se quitter sans souci. Maintenant qu'il était l'heureux propriétaire de Kietsu & Aishuu, il avait un nouveau défi à relever.

Le forgeron l'avait mis en garde, seul un combattant avec assez de talents et d'expérience pouvait arriver à en tirer une puissance maximale, ce qui voudrait dire qu'il allait devoir s'entraîner dur, très dur afin de maîtriser sa nouvelle arme, sans quoi, elle ne serait rien de plus que deux morceaux tranchants. C'était un défi alléchant pour le pirate qui n'arrêtait pas de tenter l'impossible afin de se faire un nom sur les mers. La maîtrise de cette arme allait être son prochain objectif.

Il était maintenant temps de lever l'ancre. De nouvelles aventures attendaient Shoma à l'autre bout de l'horizon. Il n'en était qu'à ses débuts, mais son aventure se présentait plutôt bien. Derrière lui, son passé, ses inquiétudes, il ne lui manquait plus qu'à attendre, attendre le grand jour afin de voguer avec son équipage et sa nouvelle arme sur Grandline et ainsi prouver à tous qu'il atteindra les plus hauts sommets possible d'atteindre dans ce monde.

En attendant ce grand jour, qui n'arrivera pas sans doute avant un bon nombre d'année, Shoma se posa sur le pont du navire et contempla sa nouvelle arme. La tournant dans tous les sens possibles. Essayant quelques mouvements assez basics. Le vendeur ne mentait pas, l'arme était très légère, il avait même presque l'impression qu'elle n'était pas plus lourde qu'un morceau de bois. Il n'y avait rien à dire sur sa fabrication, on pouvait sentir rien qu'en tenant l'arme que la personne qui l'avait conçu s'était donné corps et âme. Peut-être était-ce aussi pour cela que le sabre portait un nom pareil. Le forgeron lui-même ne connaissait pas pourquoi son père jadis nomma la lame ainsi.



FIN



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