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Voler moi ?!! Jamais voyons ...


Voler moi ?!! Jamais voyons ... 827283Aki15632
Le voyage jusqu'à la petite contrée qu'est North blue ne fut pas de tout repos. Notre héros a dû affronter les pires adversaires durant cette traversée, des monstres tel que le sevrage. Vous ne vous rendez pas compte de la situation ! Sur un rados comme le siens avec un voyage de plusieurs jours, les vivres ont beaux être importants, ils le sont peut-être pour les pauvres rachitiques d'un continent oublié. Mais là, en pleine mer comme ça, à par scruter les nuages vous n'avez que ça à faire, alors pour passer le temps qu'est-ce que vous faites ? Bah vous attaquez la première bouteille de Rhum. Quand vous l'avez fini, vous attaquez la seconde et ainsi de suite. Jusqu'à ce que vous finissiez saoule comme personne et que vous tombiez raide sur votre embarcation, la bouteille à la main. C'est comme ça que vous commencez à pioncer pendant un long moment, un très long moment. A cause de ça votre navire dérive et le tout sans personne pour lui dire où aller. C'est à cet instant que vous sentez une légère brise sur votre visage et de que votre peau est humide. Votre réveil est plutôt difficile, vous avez du mal à ouvrir les yeux et votre tête vous cris que la douleur est bien là. Une véritable gueule de bois comme pas deux. Pourtant à un moment pareil, ce n'est pas le plus grave, ni même le plus important, parce qu'à l'instant où vous ouvrez les yeux pour espérer voir un paisible paysage, vous ne voyez qu'en face de vous une vague de plus de 5 mètres. Des souvenirs commencent alors à refaire surfaces, comme quoi quand vous aviez attaqué les bouteilles des nuages menaçants pointaient leurs bouts de leur nez et qu'une tempête se préparait. Vous êtes donc là sur votre radeau bien trop flasque pour vous jeter à la mer, juste assez pour vous assoir et apprécier le spectacle de cette magnifique vague qui va juste vous engloutir et ainsi mettre fin à votre voyage. Voilà comment Hayato s'est retrouvé pris dans une tempête non loin des côtes de Inu town ...

1 jour après la tempête ...

    * Purer qu'est-ce que j'ai faim, je mangerais n'importe quoi *

Nous voilà donc maintenant bel et bien arrivé sur le continent de North Blue sur les côtes de Inu Town. Bien que pour Hayato ces noms sont encore bien flou. A ce moment précis il était allongé sur la plage, tel un naufragé ayant survécu de peu à la mort. Toujours ses lunettes parfaitement en place sur ses yeux comme si elles y étaient collées à la super glus. C'est avec une certaine peine qu'il ouvrait les yeux pour scruter l'horizon devant lui. Une légère bute de sable et une ville ? * Où est-ce que j'ai atterris encore ? Putin ! * Le voilà donc essayant de se relever sur le sable qui ne l'aidait guère dans sa tache. Se dérobant sous ses pieds le ramenant à chaque effort dans sa position initiale. Après plusieurs minutes, il arrivait enfin à tenir debout sur la terre ferme. Son ventre n'arrêtait pas de faire un bruit énorme du fait de sa jeûne depuis les trois derniers jours. A chaque gargouillement on semblait entendre tout le corps du jeune garçon crier " J'ai faim ! J'ai faim ". Bizarrement les passants se retournaient tous vers lui dans la rue, une attitude normale ma direz-vous si vous pouviez voir un tel spectacle par chez vous. Hayato était dans un tel manque énergétique et dans une telle famine, que la bave lui coulait des lèvres et ses pieds servaient de balais. Qu'allait-il se passer pour lui ?

Est-ce que Dieu existe ? Hayato vous auriez dit que oui après la découverte qu'il fut juste après son arrivée. Quand il l'aperçut, il se rinça les yeux pour éviter tout mirages ou illusions qu'aurait put lui produire son cerveau. Il resta la planter durant plusieurs minutes, la bouche pendante déversant un torrent de bave sur le sol. Oui mesdames et messieurs, Hayato venait d’apercevoir un marchant de fruits et légumes. Un signe de Dieu ou simple coïncidence, qu'importe, l'essentiel fut qu'il soit là à cet instant. Ce qu'après bien avoir compris, que l'étalage était bien réel que le jeune garçon se décida à bouger et se rendre devant les beaux aliments juteux. La marche jusqu'à l'objectif fut longue et périlleuse mais la récompense était elle de poids comme dirait l'autre. Il était donc là devant ces fruits tel un psychopathe devant sa victime bavant comme un chien enragé. A signaler tout de même qu'il se tenait collé à la vitre, main ferme sur le verre comme s'il voulait le pousser. On aurait dit un enfant qui rêve d'un jouet en vitrine, avait-il peur de rentrer dans la boutique ?



Dernière édition par Hayato Raito le Mar 21 Fév 2012 - 14:45, édité 1 fois
    Haaaaa ! Rien ne pouvait faire aussi plaisir à Rain qu’une promenade dans Shell Town. Cette ville n’avait rien d’exceptionnelle, mais depuis le temps qu’il y avait été affecté, il la connaissait comme sa poche et de nombreux passants le connaissaient. Surtout les patrons de bar, il faut bien l’admettre. Sa réputation le précédait. Non pas en tant que marine de haut talent, non, mais en tant que personne sympathique et c’était déjà pas si mal. Il était agréable de se balader sous le soleil et de se faire saluer par pur sympathie. Il fit un signe au marchand d’épice, à une de ses conquêtes, à son fournisseur... Il y avait tout de même une partie de la ville qu’il fréquentait assez peu. C’était le marché. Sa nourriture étant en grande partie fournie par la Marine, il n’éprouvait jamais le besoin de s’y rendre.

    -Bon, qu’est ce que je vais faire aujourd’hui ? Je me sens en forme !

    Il s’étira et remit sa mèche en place. Une mèche de cheveux avait la manie de tomber devant ses yeux et cela l’horripilait. Celle-ci était là depuis sa plus tendre enfance et il avait finit par attraper un véritable tic. Il lui arrivait de passer sa main sur son front même lorsque cette dernière ne le gênait pas. Il réajusta sa chemise de façon à être parfaitement impeccable et déboutonna les deux premiers boutons de façon à laisser entrapercevoir ses pectoraux. On ne savait pas quelles fille allait tourner au coin de la rue et il fallait toujours être près à accueillir les yeux gourmands. Une fois sur de son apparence, il se rendit au port, là où les touristes et voyageurs passaient forcément. Dans son esprit, il appelait cela le débarquement de marchandise. C’était bien sûr pour rire, il avait un grand respect pour les femmes.

    Il arriva sur la grande place pavée et fit un rapide tour d’horizon. Il ne vit personne de véritablement intéressant et avança légèrement. Il remarqua une belle blonde à une trentaine de mètre de lui. Les courbes qu’il y vit le laissèrent perplexe. Elle était très bien proportionnée mais de petite taille. Il s’approcha et tenta une approche. Alors qu’il allait l’interpeller, il vit un marchand lui faire de grands signes. C’était le vendeur de matériel de charpenterie maritime. Ils s’étaient déjà parlé à de nombreuses reprises, Rain lui commandant du matériel à intervalles réguliers pour la construction du Léviathan. Il le regarda, lui fit un petit signe de main et s’interrompit en voyant ce qu’il essayait de lui dire. Il secouait la tête de droite à gauche en se bouchant le nez et en passant sa main libre sous sa gorge.

    Un doute s’empara de lui et il contourna la jeune fille sans lui adresser la parole. Lorsqu’il vit son visage, il comprit. Elle était d’une laideur épouvantable. De grosses lunettes carrées lui barraient la moitié du visage, elle louchait, l’acné avait transformé son visage en champ de bataille et ses sourcils auraient fait crever de jalousie un australopithèque. Il eut un mouvement de recul et tenta de s’éloigner sans se faire remarquer. Une fois à l’écart, il tendit un pouce dressé au marchand qui partit d’un grand éclat de rire. Il avait évité de justesse une situation inconfortable.

    Il sourit et haussa les épaules avant de retourner dans les rues habituelles. On ne gagnait pas tous les jours. Il voulut se rendre au bar, son point de chute habituel où partait une bonne partie de son salaire mensuel. Le bar « Mi de Zwa » était réputé pour son ambiance et ses bagarres. Rain aimant les deux, il l’avait adopté. Il rentra les mains dans les poches et marcha d’un pas nonchalant. Soudain, il sentit une main sur son épaule. Son premier réflexe aurait été de se retourner et d’enfoncer son poing dans le visage de son agresseur mais il entendit une voix féminine et familière.


    -Rain !!
    °°Oh, merde...°°

    Il se retourna et vit une femme qu’il avait séduite il y a quelques semaines. Il était parti avant qu’elle ne se réveille et n’avait pas laissé de moyen de le joindre. Il espérait que cette dernière n’attendait pas plus de leur « relation » que lui. Il s’était visiblement trompé.

    -Oh !.... M...Myriam ? C’est ça ?
    -Je savais que tu reviendrais me voir ! J’ai même cru que tu m’avais laissé tomber pendant un instant ! Mon amour ! Je voulais te présenter mes parents justement ! Ils seront tellement contents de te rencontrer ! Je leur ai beaucoup parlé de toi, tu sais !
    -Oula...ahem... Tout ça? vraiment?

    Rain sentit le malaise monter en lui. Code rouge, code rouge ! Il lui fallait un moyen de se sortir de ce guêpier sans la froisser ! Il détestait faire du mal aux femmes et avait toujours trouvé une excuse pour s’éclipser. Mais là, il voyait mal ce qu’il pouvait trouver....

      Voler moi ?!! Jamais voyons ... 827283Aki15632
      N'est pas un comble pour un cuisinier de renom de mourir faim ? Lui qui devrait pouvoir préparer n'importe quoi avec tout se qui lui tombe sous la main. Mais le bon Dieu semblait en avoir décidé autrement ce jour là. Avec pour seule satisfaction la simple vue de tous ces fruits étalés là sur une petite planche de bois derrière la belle vitrine. A ce moment là, le garçon aurait donner sa bouche et son estomac pour pouvoir avoir ces simples condiments en lui. Mais comment aurait-il pu les digérés sans bouche et sans estomac après ? Hum ... Je crois qu'il ne vaut mieux pas imaginer cette image, si vous avez compris de quoi je parle. Quel crade ! Quoiqu'il en soit depuis belle lurette, il était là derrière l'épaisse masse de verre, chacune des mains collées à sa surface étalant toute sa bave sur l'objet lisse comme voulant qu'elle ramène tout ce beau monde jusqu'à lui. Rien ne semblait vouloir le faire bouger de là, même pas les regards oppressants des gens qui pouvaient l'observer dans la rue. Jusqu'à ce qu'un homme s'approche de lui, l'air souriant apposant sa main sur l'épaule du jeune garçon.

        Commerçant : Dis moi petit. Ça fait un moment que tu regardes ces beaux et magnifiques fruits dans ma vitrine. Sa te dirais pas d'en gouter un ou deux ?

      Comment refuser une offre aussi alléchante c'est le cas de le dire ici. Le vieil homme qui n'était pas tout jeune au premier regard, s'empressa alors de prendre le garçon part les épaules et de l'amener ainsi dans sa boutique. L'air était si frais et si parfumé, il aurait pu envoyer tout les affamés de ce monde directement au paradis. Le bon Dieu avait peut-être du coeur à ce qu'il semblerait. Même si la distance fut courte pour parvenir jusqu'à l'étalage le temps lui ne fut pas si bref. Un vieillard et un affamé qui marche ensemble, leur vitesse moyenne se trouve aux alentours des 2 km/h un véritable exploit quand on y pense. Les voilà maintenant deux les deux devant l'échoppe des fruits et légumes. Le jeune garçon pouvait être suivit à la trace de part sa trainé de bave derrière lui. Mais d'où pouvait-il sortir au tant de fluide de son corps et surtout de sa bouche ? Après tout nous sommes dans l'univers de One piece, tout est possible surtout quand on voit les exploits des autres protagonistes, qui ne sont pas toujours aux gouts des autres.

        Commerçant : Vas y sers toi je m'en vais servir les autres clients.

      A l'instant même où le commerçant eu le dos tourner, Hayato ne se fit pas prier pour engloutir une à une les pommes de l'échoppe. On aurait dit un véritable monstre qui ne pouvait s'empêcher d'engloutir une île entière, c'est à ce demander où il pouvait mettre une telle quantité de nourriture. Serait-il un véritable ventre sur patte ? Enfin si c'est le cas pour la nourriture, pour l'alcool on ne peut pas dire au tant, il ne tiens pas aussi bien la distance. Mais voilà que notre marchand fait son retour. Au vu à son expression du visage il semble légèrement dépité et surpris par les actions de notre héros. C'est vrai que passer d'un étale plein à vide, ça doit faire un choc.

        Commerçant : Et bien j'espère que tu es bien rassasié après un tel repas, passons à l’addition.

      L'addition ?!! Hayato regarda un instant ses poches, passant ses mains à l'intérieure d'elles touchant ainsi sa bourse totalement vide. Et Merde ! Le jeune garçon ainsi planté devant le commerçant sans pouvoir réellement dire quoique se soit. Une pomme encore coincé entre ses dents. La dernière d'une longue série, qu'il aller surement regretté par la suite. Après tout maintenant il était un Pirate et un un homme de cet ordre, pille et sa vole non ? Alors pourquoi payé même si c'est contre ses principes ? C'est ainsi qu'en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, le voilà traversant la vitrine du magasin, cette vitre où il avait patienter tranquillement que quelqu'un vienne le sauver. Et voilà comment il remercie son bienfaiteur. Mais quand on a pas d'argent et ben ... on a pas d'argent. Il avait encore sa pomme entre les dents, courant dans la rue maintenant que ses forces étaient revenues après un repas si consistant. Mais tout se passait trop bien, l'endroit sent la Marine à plein nez. Il ne manquerait plus que ça ...

        Regardant partout autour de lui un moyen d’éviter les explications, Rain commençait à désespérer. Il avait même commencé à faire quelques pas en arrière. Système D, tu prends la fuite ! La demoiselle, au demeurant charmante, continuait à le bombarder d’amour, de promesses et d’avenir à deux. Mariage, enfants, maison, voyage en amoureux.... L’horreur ! Soudain, un bruit de verre brisé retentit et des cris fusèrent de derrière Myriam. Un homme en sortit en courant, rapidement suivit par un homme d’une cinquantaine d’année lui criant après. Quelle chance ! Il se tourna vers la fille et s’excusa rapidement.

        -Désolé, le devoir m’appelle ! On reparlera de tout ça ! C’est promis !

        Après un rapide signe de la main, il s’éclipsa en courant comme un dératé. Ce fuyard était une aubaine et il n’allait pas laisser cette chance lui glisser entre les mains. Il fonçait presque plus rapidement que si c’était lui qui était poursuivit et non l’inverse. Mais il se laissa vite submerger par l’adrénaline de la course poursuite et se concentra sur sa proie. C’était un garçon d’environ son âge. Il était torse nu et avait une chevelure qui pourrait concurrencer la sienne. Rain gagnait petit à petit du terrain, obligé de zigzaguer entre les passants qui les voyaient débouler avec des grands yeux ronds. Quelle bande de larves ! A défaut d’aider la Marine en faisant un croche-patte au suspect, ou au moins en lui bloquant l’accès, ils pourraient au moins bouger leur cul pour laisser le champ libre au marin.

        -Poussez-vous ! Au nom de la Marine barrez vous ou je n’hésiterais pas à vous dégager de force !

        La formule, dîtes avec conviction eut un effet sur les badauds qui réagirent enfin. La plupart se poussèrent pour le laisser passe, lui, mais aussi le pirate. Au final, cela ne changea pas grand-chose et Rain maudit la simplicité d’esprit du bas peuple. On ne leur dit rien, ils ne font rien. On leur dit de se pousser, ils se poussent. De bons moutons. Pas un qui prendrait la moindre initiative. Il passa ses mains dans son dos et se saisit de ses Dragon Twins, armes fétiches imitant au plus près les légendaires lames. Il les enfila et se mit à accélérer sensiblement. Il était quasiment à son maximum mais le bougre courait vite. Par contre, il ne semblait pas connaître la ville et tournait parfois en rond. Allait-il enfin s’arrêter et combattre ? Le savant n’attendait que ça ! Se battre pour se défouler un peu. Cela faisait plusieurs mois qu’il n’avait pas défoncé le moindre crâne et cela lui manquait un peu.

        -Hé ! Arrêtes toi un peu ! Les pirates n’ont donc pas de fierté ?

        Le chimiste décida de changer de méthode, voyant qu’il aurait beaucoup de mal à le rattraper de cette manière. Il attendit de voir un étal, un marchand de poisson pour être précis, prit une impulsion et s’en servit pour atteindre les toits. La marche était tout de même haute et il ne put s’y hisser qu’à la force des bras. Il aurait aimé l’atteindre en un simple saut mais tout ce temps passé dans le laboratoire semblait ne pas avoir joué en sa faveur. Il décida de se remettre à l’entraînement dés son retour à la base et chercha des yeux, en bas, son fuyard. Il le repéra et estima le temps qu’il avait perdu. Il pouvait encore l’avoir.

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          La course était maintenant lancé. Quelque soit votre visage ou même votre vie, quand vous êtes un Pirate du niveau de notre héros votre seule échappatoire n'est autre que la fuite. Vous passez donc le plus clair de votre temps à courir, à vagabonder après une chose dont vous n'avez même pas idée. Un rêve ? Une gloire ? Un objectif ? Qui le sait ? Seul votre destin vous y amènera. Bien qu'ici tout semblait bien clair et Hayato savait parfaitement pourquoi il courrait comme un déjanté. Vous connaissez la prison ? Non ! Et ben notre Pirate non plus et ce n'est pas dans son intention de la connaitre maintenant. C'est ainsi qu'il faisait avancer son corps au plus vite dans les ruelles de la ville.

          Après quelques minutes de course à travers la folle et les nombreux passant qui la composait. Un vrai parcours du combattant, les évitant comme s'il étaient un champs de mines pour ne pas vous ralentir. Bien que notre héros n'était pas au bout de sa peine, à cet instant une voix se fit retentir, plus forte et plus important que les autres. " -Poussez-vous ! Au nom de la Marine barrez vous ou je n’hésiterais pas à vous dégager de force ! " Voilà que maintenant la Marine était à sa poursuite. Alors là c'était le comble. Quelle journée de Mer**. Les emmerdes s'accumulaient ce jour là. Notre héros jetait de vif regard vers l'arrière pour essayer de voir qui le poursuivait. Bien qu'à sa grande surprise, son poursuivant n'était pas si loin que ça. Heureusement que Hayato venait de refaire le plein niveau estomac autrement jamais il n'aurait put faire ce qu'il fait maintenant. La course poursuite dura ainsi de longues minutes sans jamais en voir la fin. Notre héros au vu de sa méconnaissance de la typographie ici, tourna plusieurs en rond, c'est à se demander s'il voulait vraiment échapper à son poursuivant. Un poursuivant qui commença à attaquer sur des sujets sensibles.

            Rain : Hé ! Arrêtes toi un peu ! Les pirates n’ont donc pas de fierté ?
          Comment pouvait-il des choses pareils ? Sans même connaitre la personne qu'il insulte. Ceux de la Marine n'ont-ils vraiment aucune couille pour attaquer ainsi sur des sujets sensibles sans même avoir tâté des poings. Hayato ne put s'empêcher de serrer ses poings durant sa course, ne pouvant s'arrêter pour lui régler son compte du fait de sa faiblesse encore bien trop grande à ses yeux. C'est alors qu'il arriva à une intersection, prenant alors quelques secondes d'arrêt pour se repérer, regarder où il pouvait bien se trouver et jeter un oeil sur son poursuivant. Tiens ! Il était plus là. Quelle chance. Notre jeune héros commença à esquisser un grand sourire pour entendre un cris sur sa gauche. C'était un cris d'horreur, provenant d'une voix féminine. Un " Au secours " c'était lui aussi fait entendre. Une femme en danger qui a besoin d'aide, Hayato se devait d'intervenir. Sans même réfléchir une seule seconde, il s'engouffra dans la ruelle à sa gauche courant à perdre son souffle vers l'origine des cris. Après seulement quelques secondes, il pouvait enfin apercevoir l’agression. Un homme un couteau à la main se tenait debout menaçant de son arme la demoiselle pour un simple vol surement. Sans une once de réflexion voilà que notre héros se jette entre les deux opposants voulant ainsi protéger la jeune fille d'un probable coup de l'arme blanche de son agresseur.

          La demoiselle maintenant protéger la choses sérieuses pouvait commencer. Profitant de l'effet de surprise, Hayato en profita pour désarmer son adversaire pour être à égalité. La bagarre dura que peu de temps, au vu de son expérience en la matière le jeune Raito mit vite son ennemi à terre la terre en sang. Un liquide rouge qui recouvrait alors aussi ses mains. Il avait lui aussi prit quelques coups dans la poire mais se n'était que superficiel. Il se retourna alors vers la dame pour lui demander si tout aller bien. Elle ne put s'empêcher de mettre ses mains à la bouche avant de prendre la parole.

            Jeune Fille : Mon Dieu mais vous êtes blessé.
          Il se regarda un instant et remarqua en effet qu'il avait été touché sur son flanc gauche par un coup de coteau. Surement pendant qu'il avait essayé de protéger la demoiselle grâce à son corps. L'entaille semblait quand même assez profonde et le sang coulé que légèrement. Il pouvait être facilement suivit maintenant. En parlant de ça d'ailleurs, le voilà regardant un instant les toits pour pensé à un nouveau plan et pouf qui voilà, le gars de la Marine. Il ne pouvait pas lui lacher la grappe. Plus le temps de penser quoique se soit. Il plaqua sa main contre son flanc et repris sa course dans la ville laissant ainsi la jeune fille livré à elle-même ...

            Le malfrat était presque hors de portée, Rain n’avait réussi à le reconnaitre que grâce à son accoutrement. C’était un des rare à se balader torse nu au milieu de la ville, mais surtout, les tatouages qu’il portait aux bras étaient caractéristiques. Il était probablement le seul de tout Inu Town à en posséder des aussi impressionnants. Ils étaient d’ailleurs assez beaux !

            °°Je m’en ferais surement un, un de ces jours...°°

            Il ne s’était jamais posé la question, mais il est vrai que ces dessins à l’encre noir pouvait embellir un corps assez facilement. Mais il aurait tout le temps de se questionner à ce propos plus tard, là, il devait le rattraper. Le chimiste se mit à courir, tout en imaginant mentalement différent motifs susceptibles de lui plaire. Il avait déjà quelques idées. Il atterrit lourdement sur le toit d’un bâtiment qui se fissura sous son poids, dans un craquement inquiétant. Il se releva avec délicatesse et marcha le plus lentement et le plus légèrement possible. Ce n’était vraiment pas le moment de passer à travers et de se blesser. Rater une traque, se blesser et passer pour un con, c’était bien plus que son ego ne pouvait supporter. Il sauta sur le rebord du toit et reprit sa course. Il voyait le voleur mais s’arrêta soudainement.

            °°Qu’est ce qu’il fout ?°°

            Le fuyard s’était arrêté auprès d’une jeune demoiselle. Merde ! Impossible de l’interpeller s’il se met à prendre des otages. Il était impossible pour le marin d’intervenir avec des civils à proximité. Etait-ce volontaire de la part du pirate où n’était ce qu’un malheureux concours de circonstance ? Difficile à savoir. Mais il n’avait pas l’air de s’en prendre à la jeune fille, ils discutaient. Bizarre... Rain tenta de s’approcher mais se fit repérer et le pirate reprit sa course. Cette histoire commençait à le gonfler, il fallait qu’il fasse quelque chose car il ne gagnait que très peu de terrain et allait finir par se fatiguer. Il remarqua alors que le voleur saignait. Pas beaucoup, certes, mais suffisamment pour lui laisser une jolie petite piste. Comment s’était-il fait ça ? Pas la moindre idée mais cela allait lui servir. Blesser, il courrait moins vite et ne pourrait pas maintenir un rythme soutenu trop longtemps à moins de vouloir se vider de son sang et tomber les pommes. Le chimiste sauta au sol, et se mit à pister sa proie à la trace.

            -Pourquoi le pourchassez-vous ? Rustre !

            Rain se retourna et vit la jeune femme qui s’était entretenu avec le garçon. Celle-ci le regardait avec un œil noir.

            -Cet homme vient de piller un magasin et est en fuite. Il ne vous a pas fait de mal ?
            -Non, au contraire, c’est un brave garçon ! Vous devriez le laisser partir !

            Oula, bizarre celle-là... Rain ne lui accorda plus d’attention, elle n’était pas très jolie, et repartit sans perdre de temps. S’il se laissait distraire ainsi, il n’allait jamais le rattraper. Il fila en suivant les gouttes rouges qui commençaient déjà à noircir sous le soleil de plomb. Il finit par le retrouver, au bout de la rue, se tenant la hanche. Il ne pouvait plus lui échapper !

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              La course battait toujours son plein. Une course d'où on ne semblait pas voir la fin au fur et à mesure que les minutes passait. A ce rythme là, ils allaient bientôt visiter toute la ville s'en jamais pouvoir s'arrêter. L'un des deux allait craquer quand même. Surement que celui qui craquerait le premier ne serai autre que notre héros, qui semblait avoir de la peine à continuer sa course au milieu des petites ruelles. Se tenant ainsi la hanche pour essayer d'atténuer un maximum sa minuscule hémorragie. C'était peine perdu, on pouvait le suivre à la trace comme un chien le ferai avec son gibier. Serai-ce la fin ?

                * Mais dans quelle Mer** je me suis encore foutu ?!!! *

              C'étaient les seuls mots qui lui vinrent à l'esprit quand il regarda d'un peu plus haut la situation. Un débile vous me dites ? Comment ne pas le traiter ainsi ? Avec son style complètement loufoque et sa paire de lunette qui fait peur à plus d'un, on a du mal à le prendre pour autre chose. Et puis à analyser la situation, il ne s'est comporté en rien comme un vrai Pirate. Il a commencer par volé un Vieux, déjà là pas très honorable, ensuite il s'est fait courser par la marine, pour après secourir une mocheté où il là il se fait planté comme un gros naze. Eh ben quel Pirate il nous faisait le cher Raito Hayato. Une mocheté qui avait plutôt servit en fait dans l'histoire, parce que sans elle pour retenir un minimum le marin, c'est sur que le Pirate serai déjà au fond du trou.

              Pour en revenir à notre histoire, elle sentait plus que la fin. Notre héros était déjà à bout de force, ayant plus que du mal à courir avec sa plaie. Il ne pouvait s'empêcher de ralentir à chaque pas comme s'il était le dernier sans jamais en voir le bout. Un véritable calvaire. Même si bon il était pas au bort de l'agonie non plus. Il perdait que légèrement du sang, il fallait qu'il reste bien deux ou trois jours ainsi pour crever d'un manque de sang ou autre. Quoiqu'il en soit, il entendait déjà les pas de son poursuivant derrière lui. La fin était proche, au du moins l'affrontement l'était lui. Au vu de la différence de niveau entre les deux, que notre héros soit frais comme un gardon ou diminuer cela ne changeait pas trop la donne mais qui sait, rien n'est sur dans un combat, tellement de choses peuvent arriver. C'était dans cette idée que sans même décoller un sourire béant de ses lèvres, Hayato se retourna vers le Marine. Il était tant de lui faire face. Pour être un homme ? Non ! Pour voir à quoi ressemblait réellement la fife d'ail qui le poursuivait.

                Hayato : Salut le Marine, alors il parait que tu me poursuis ? Quels sont donc les chefs d'accusations ?


                La course était terminée, ils le savaient tout deux. L’homme torse nu avait perdu beaucoup de sang, et sa course effrénée n’avait fait qu’aggraver la situation. Son système sanguine battait à tout rompre afin d’alimenter ses muscles, et le débit qui coulait de la plaie n’en était qu’augmenté. S’il continuait à courir, il allait finir par tomber inconscient. Il n’avait donc plus qu’un choix, se battre. Mais un combat aussi mal commencé avait très peu de chance de tourner à son avantage. S’il le voulait, Rain n’avait même pas besoin de porter un seul coup, mais simplement attendre qu’il tombe d’épuisement et d’aller le ramasser. Mais le pirate ne semblait pas très dangereux, il n’avait fait que voler quelque fruits après tout, cela ne mérite pas la peine capitale.

                Le scientifique ne faisait preuve d’aucune clémence envers ceux qui sont d’un naturel violent et cruel, qui blessent ou tuent des civils qui n’ont à se reprocher que le fait d’avoir croisé le chemin de la mauvaise personne. Ceux-là devaient être éradiqués jusqu’au dernier. Mais les simples voleurs, arnaqueurs et autres filous l’importaient moins. Le fuyard le regardait droit dans les yeux, tenant debout avec fierté, refusant de se laisser impressionner, malgré sa position délicate.


                -Salut le Marine, alors il parait que tu me poursuis ? Quels sont donc les chefs d'accusations ?

                Le play-boy fut quelque peu surpris de cette question et il ne put s’empêcher de sourire tout en ajustant ses lunettes sur son nez. Le pirate portait également des lunettes, mais celles-ci n’avaient rien à voir avec les petites binocles violettes du chimiste. Les siennes étaient très grandes, oranges et chaque verre était triangulaire. De plus, elles tenaient sans monture, un simple morceau de verre posé sur le nez, tenant par un procédé inconnu. Rain se redressa et pencha légèrement sa tête en arrière pour pouvoir l’observer par-dessous ses lunettes.

                -Ouais, il parait. Apparemment, tu es accusé de vol, ou au moins de vandalisme car je t’ai vu moi-même briser la vitrine du marchand de fruits. Tu reconnais les faits ?

                Il profita de cette pause pour reprendre son souffle. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas autant couru, il avait négligé son entrainement cardio ces temps-ci et en était punis à présent. Ne jamais négligé son corps, c’est l’outil numéro un. Il observa rapidement son interlocuteur. La trainée de sang sur son flanc ne laissait aucun doute à propos de son état. Son teint avait déjà commencé à pâlir et il avait la respiration bruyante. Mais la plaie n’était pas très grave, ses jours n’étaient pas comptés. Il allait simplement devoir être recousu. Mais peut-être que lui ne le savait pas.

                -Tu sais, ta blessure est sérieuse. Tu voudrais vraiment mettre ta vie en danger pour quelques fruits? Rends-toi, répare tes dégâts et on n’en parle plus. Si tu m’obliges à avoir recours à la force...

                Il sortit ses poings tranchants et les enfila nonchalamment.

                -...tu risques d’avoir bien plus que quelques points de sutures.

                Le but était plus d’impressionner le garçon pour qu’il se rende sans faire d’histoire qu’une réelle menace. Jamais il ne se déchaînerait sur un jeune homme affaiblit et déjà blessé, mais son code d’honneur l’empêchait tout de même de le laisser s’enfuir. Cependant, les poings tranchants ne seraient pas nécessaires pour lui, causant de graves blessures à ceux qui en subissaient les coups. La lame effilée et crantée avait pour but de pénétrer la chair et d’en ressortir en déchiquetant tout sur son passage. Ce traitement serait disproportionné en vue de la faute accomplie.

                  Voler moi ?!! Jamais voyons ... 827283Aki15632
                  C'était donc la fin ? Il fallait s'y attendre non ? Même si Hayato est un valeureux Pirate sans équipage avec le ventre à moitié ouvert laissant un passage béant pour son liquide vital ? Il faut dire qu'il a sa fierté et là si même l’évanouissement lui tend les bras il s'efforce à rester debout, ainsi sans pouvoir bouger le moindre petit doigt. C'est d'ailleurs ainsi qu'il écoute son opposant parler sans pouvoir lui répondre. Ses yeux trahissant son état, se troublant, de fasse ce qu'il ne puisse même pas distinguer les formes, buvant les paroles du marine. Un gus qui avait apparemment vu notre héros traverser la vitrine du magasin. C'était pas de bol, si le justicier avait pu être là quelques minutes plus tard Hayato n'aurait pas eu tout ces emmerdes. Quoiqu'il en soit il n'avait plus d'échappatoire, c'était soit la mort ou soit la prison ... Enfin ...

                  Il semblerait que non tout compte fait. La marine fait preuve de grâce tout bonnement. Du moins d'après les paroles de l'autre gus. C'est surement que les prisons doivent être déjà trop pleines pour des empotés comme l'est notre Pirate. Il n'est même pas capable de voler 4 pommes sans se faire prendre. Et il veut prouver un jour au monde que même les Pirates un jour ont un rêve ? Quelle idiotie ... C'est sur ces pensées qu'il s'écroula au sol sans même pouvoir se mouvoir, continuant de se vider de son sang. Sans même savoir pouvoir ses yeux bloquèrent un instant sur ce ciel magnifique au-dessus de lui. C'est dans un jour comme celui-ci avec un tel ciel qu'il avait prit sa décision de devenir un Pirate et de suivre la route de son Père. Il se mit alors à sourire sur les pavés de cette ruelle à Inu town. Après tout même les plus grands Pirates se sont fait attrapés au moins une fois dans leur vie pour des enfantillages. C'est cette idée même qu'il lui fit avoir un soupçon de fou rire sur ses lèvres qui se mirent alors à prononcer quelques mots pour le Marine :

                    Hayato : Et ben mon pote je crois que tu as réussi ton coup et que tu as attrapé le voleur. [ Rire ] Dire que je me suis fais chopper pour quelques malheureuses pommes, c'est plutôt ironique non ? C'est ainsi que les pauvres survivent. Je fais un lamentable Pirate tu crois pas ? Même pas tenir tête quelques secondes à la Marine et moi qui veux qu'un jour qu'on soit respecté, quel début de carrière Mouahahah [ Rire ].

                  C'est bizarre mais les mots sortaient tout seuls de sa bouche. Lui même n'en revenait même pas de parler aussi familièrement à un agent des forces de l'ordre qui est censé le mettre au trou. Et puis qu'y a-t-il de si choquant ? Après tout les deux êtres face à face sont tout deux des hommes. On peut dire qu'Hayato était comme ça, Marine, Pirate, Révolutionnaire ou Civil il ne faisait pas de distinction pour leur parler. Ils sont tous pareil deux bras, deux jambes et deux yeux enfin pour la plupart. Se mit alors à rire de nouveau en cherchant ses mots.

                    Hayato : Bon ben si tu ne met pas au trou, je viens réparer les dégâts, après tout il m'a bien aidé le Papi. [ Rire ] Mais avant tu peux me rendre un service ? Dis tu peux faire quelque chose pour cette plaie sa me fait un mal de chien.


                  [ Hrp : Désolé pour ce Rp qui n'est pas très palpitant je te l'avoue. Je m'en excuse encore. Sinon tu veux clôturer à ton poste ou tu attend encore quelques réponses ? Répond par Mp si tu le souhaites ]

                    Le combat n’eut pas lieu. Enfin, cela n’aurait pas vraiment été un combat et Rain était content de ne pas devoir s’abaisser à frapper un homme blessé et épuisé. Il avait des principes et cela en faisait partie. Il n’entamait jamais un combat si lui ou son adversaire n’avait aucune chance de victoire. A vaincre sans péril, on vainc sans gloire. Le pirate était tombé au sol, le dos foulant le pavé, les yeux grands ouverts. C’était étrange, on aurait pu croire qu’il s’était allongé tranquillement pour observer passer les nuages. Son regard était fixe et un sourire se dessinait sur ses lèvres. Mais la flaque de sang qui grandissait lentement sous lui ne laissait aucun doute sur les raisons de sa présence au sol. Il se mit alors à parler. Il se savait vaincu et regrettait de ne pas avoir pu faire une meilleure performance.

                    Se faire attraper et surtout blesser pour quelques pommes n’était en effet pas très glorieux. Mais Rain, bien que Marine, savait faire la distinction entre les bon gars et les enfoirés. Cette blessure, ce n’était pas lui qui lui avait infligé. Et il ne l’avait pas au début de la poursuite. Il s’était donc fait toucher pendant la poursuite par une tierce personne. Et une femme l’avait défendu. Après quelques instants de réflexions, il en conclut que le pirate affalé devant lui avait défendu cette inconnue contre quelqu’un et avait reçu un coup. C’était la seule supposition qui lui venait à l’esprit devant ces faits. Si c’était vrai, c’était tout à fait honorable.

                    Des badauds approchaient pour observer la scène. Rain n’était pas très connu dans cette ville mais la simple vue de son badge de Marine suffisait à clarifier la situation pour le bas peuple. Le chimiste s’approcha du corps en repoussant les curieux.


                    -Je ne vais pas t’enfermer. Dans un sens, tu m’as ôté une épine du pied en me donnant une occasion de me tirer. Et tu n’as pas l’air bien méchant. Moi c’est Rain. C’est quoi ton nom ?

                    Le pirate rit mais il était évident que cela lui faisait mal.

                    -Bon ben si tu ne me mets pas au trou, je viens réparer les dégâts, après tout il m'a bien aidé le papi. [ Rire ] Mais avant tu peux me rendre un service ? Dis tu peux faire quelque chose pour cette plaie sa me fait un mal de chien.

                    Le playboy tendit son bras pour aider le pirate à se relever et sortit un morceau de tissu de sa poche. Il avait déchiré sa chemise quelques jours auparavant et avait du mal à se résoudre à la jeter. Cette déchirure lui avait brisé le cœur et il pensait que c’était une belle fin, pour un tissu, que de soigner quelqu’un. Cette magnifique chemise lui avait permis de séduire tant de jeunes filles... Il allait avoir du mal à en retrouver une qui le mettait autant en valeur. Il fit le tour de la taille du blessé et lui demanda de comprimer la plaie afin que le sang cesse de couler. Mais le simple fait qu’il ai arrêté de courir avait déjà bien diminué le flot. Il l’aida à marcher et le ramena jusqu’à la place central. Le marchand de fruits eut l’air surpris de les revoir.

                    -Monsieur ! Cet homme est responsable d’un vol dans votre établissement ainsi que de la détérioration de votre vitrine. Vous le reconnaissez ?
                    -Oui, c’est bien lui !
                    -Bien, il va réparer les dégâts qu’il a provoqués et je payerai pour les fruits consommés. Cela vous va ?
                    -Vous ?... Euh..et bien dans ce cas, oui, je n’ai plus rien à lui reprocher.

                    Rain laissa le fautif sous la garde du marchand avant de se rendre au bar juste en face. Il ne l’avait encore jamais visité et demanda la spécialité locale. On lui amena un verre remplit d’un mélange hétérogène de plusieurs liquides fluorescents. Il trempa les lèvres et sentit l’alcool lui bruler la bouche et détruire une par une ses papilles gustatives. C’est en toussant violement qu’il parvint à articuler qu’il s’agissait d’une boisson d’homme. Alors qu’il se remettait de ses émotions, une petite tape sur l’épaule le fit se retourner. C’était le marchand de fruit qui lui bloqua la vue par un papier. Le marin le prit et le lut sans comprendre. Il y avait une longue série de noms de fruits avec des chiffres à coté. Ses yeux s’écarquillèrent quand il comprit qu’il s’agissait de tout ce que le pirate avait ingurgité. C’était impressionnant. Il se leva d’un bond, son verre à la main et s’approcha d’Hayato.

                    -Tu as bouffé tout ça ?!

                    Il tira le bandage et versa une bonne rasade d’alcool sur la plaie. La douleur devait être insoutenable mais cela fit rire la marin.

                    -Comme ça on est quitte ! Et puis ca désinfecte au moins ! Haha ! Allez finit ça et t’es libre !

                    Il paya le marchand et retourna au niveau du comptoir pour tenter de finir son verre tout en regardant Hayato travailler. Comme il est bon de glander pendant que d’autres triment !

                      Voler moi ?!! Jamais voyons ... 827283Aki15632
                      Cn aurait put croire que la note était salée, mais bon le prix pour un vol et fuite aussi pathétique cela n'était pas payé bien cher. Après tout comme l'avait le binoclard, Hayato n'était un mauvais bougre. Il ne cherchait juste de quoi manger avec ses bourses vides. A quoiqu'il en soit le Pirate était de nouveau sur pieds, un bandage au tour de la taille en train de réparer se qu'il avait pu mettre en pièce il y a de cela quelques heures à peine. Il avait fait fort encore une fois. Que vouliez-vous ? Quand le sort est avec vous, on ne peut faire que des choses extraordinaires. Cela prouvait au moins que notre héros été voué à des choses plus qu'anormales dans ce monde qu'est One piece, mais après tout qu'est-ce qui est normal dans cet univers là ?

                      Rain n'y été pas allé de main morte pour sa vengeance contre le pirate. Désinfecter sa plaie avec de l'alcool fort, rien de tel pour crier à la mort et c'est sur pour détruire tout les microbes environnants. C'est ainsi qu'il avait du terminer son travail au près de l’ancêtre qu'était le marchand, se tenant le bas du ventre remplaçant la vitrine briser et remettant en place les quelques fruits qu'il avait pu ingurgiter juste avant. Enfin les quelques fruits ... Tout est relatif. Rain de son comptoir avait l'air de se fendre bien la poire en voyant son prisonnier faire le boulot, mais bon il avait de quoi. C'est donc après quelques heures de travail que le jeune Hayato pu enfin voir son supplice et sa punition par la même occasion se terminer. Résultat des courses, le marchand était fier de sa nouvelle vitrine qu'il devait changer depuis des lustres selon ses dires et Hayato avait eu le droit de repartir avec une pomme pour la peine. Même si pour l'heure il était temps de reprendre la quête de ce fameux équipage qui pourra l'amener sur la route de tout les périls...

                      Il tapota alors l'épaule de Rain au comptoir avant de mettre un point final à cette rencontre :

                        Hayato : Voilà le travail est terminé monsieur le Marine Rain. Sur le coup je te dois une fier chandelle de me laisser repartir ainsi sans m'arrêter, je saurai m'en souvenir, binoclard. Bon aller il est temps que je me tire ... Ah oui une dernière chose, tâche de ne pas oublier mon nom. Hayato Raito, un jour tu en entendra parler sur la route qu'est Grand line. Aller à plus.

                      Voilà comment c'était déroulé la fameuse rencontre avec l'homme à lunette Rain Maniko. Qui sait un jour leurs routes sont vouées à se recroiser ... To be continued ...