Une épée... pour faire des tartines ?

Posté Lun 12 Mar 2012 - 12:39 par Lion

Voilà une semaines que nous sommes à Suna avec l'équipage et l'ambiance est plutôt bonne entre les nouveaux et les anciens. Enfin, les anciens qui restes car il y en a certain qui ont disparu de Suna ! Déjà qu'ils étaient un peu froid... bref il reste actuellement Mizu, Izya, Lula, Toki, Yuki et moi ! C'est plutôt pas mal même si j'aurais préféré que nous soyons un peu plus nombreux comme le jour où nous nous sommes tous retrouvés. Mais bon, ce qui est bien c'est que ce nouveau groupe semble un peu plus soudé que le précédent. D'ailleurs, je passe pas mal de temps à discuter avec mes nakamas et fais en sorte de souder les liens dans la joie et la bonne humeur.
En ce dimanche ensoleillé, j'ai décidé de terminer le boulot plus tôt pour passer du temps avec mes compagnons d'équipages car je travaille dur sur le Blue Moon et j'ai besoins de divertissement. En rentrant, je croise Izya près de la maison. Voyant qu'elle porte son épée double, je la questionne sur la raison de son port d'arme. Cette dernière me réponds qu'elle était allé s'entrainer un peu dans la forêt. Ah ce moment même, me vient une idée intéressante.

- Dis-moi Izya, sa te dirais de m'apprendre à me battre avec une épée ?

Ce n'est pas négligeable ce genre de chose. Il faut savoir se battre avec ce qu'on a et pour le moment, je me bat qu'avec mes mains et mes clous ! Après quelques instant de réflexion, Izya accepte ! Nous nous mettons d'accords pour 1h d'entrainement par jour, de 17h à 18h et ce, dés demain !

LE LENDEMAIN

Je rentre du travail un peu fatigué mais ça devrait le faire. Une fois chez moi, je remarque qu'il n'y a pas spécialement de bruit, seulement un *Tok-Tok-Tok...* qui vient du salon. En arrivant dans ce dernier, j'aperçois Izya assise sur une chaise, entrain de tapoter son épée au sol. Elle dois surement m'attendre, du coup je me dépêche pour aller me changer. Me voilà dans ma chambre, qu'est-ce que je vais bien pouvoir mettre ? Voyons voir... il fait chaud, je dois être à l'aise dans ma tenue... Ah ça serait parfait, enfin je pense. Une chemise blanche à manches longues et un pantalon noir puisque le restant de mes pantalon sont sales ! Bon, je ne dois pas la faire attendre plus, déjà qu'elle avait l'air de s'ennuyer. Je redescend en trottinant, mes cheveux se balancent de haut en bas.

- On y va ?

Nous sortons de la maison et nous dirigeons vers la forêt. Apparemment, elle a trouvé un endroit paisible dans un coin de l'île puisqu'elle mène la marche. Histoire de faire passer le temps, je lui demande ce qu'elle a faite dans la journée, si Suna lui plait, si elle a rencontré du monde... les conversations passe-temps quoi ! En tout cas, je ne sais pas ce qu'elle en pense, mais le fait qu'un membre d'équipage apprennent à se battre au second n'est pas courant. Bref, ce n'est pas si important que ça, tant que le respect hiérarchique est là, je ne vois aucun problème à ce qu'un de mes hommes m'enseigne.

Posté Ven 16 Mar 2012 - 17:47 par Izya

La veille, Kan m’a demandé de l’entrainer à l’art de l’épée. Cela m’étonna d’abord mais je fini quand même par accepter car cela ne pourrait me faire que du bien. Et puis, je ne voulais pas perdre mon niveau actuel, un entrainement était donc le bienvenu.

J’ai passé ma journée avec le forgeron, ce que je faisais régulièrement depuis près d’une semaine et alternance avec l’aide que je pouvais apporter sur le Blue Moon. J’ai travaillé jusqu’au début de l’après midi car je voulais me remémorer mes après midis passé sur mon ancienne île. Me dirigeant vers la maison de Kan, je pris mes affaires de plage et allai nager. Après la chaleur que j’avais subie dans la forge, cela me faisait un bien fou.
Je nageai jusqu'à ce que la distance avec la côte commence à me faire peur. Soudain, je senti quelque chose me frôler la jambe, étant encore assez éloignée, la peur me submergea et je laissai échapper un cri. Me tournant à vive allure pour voir ce que c’était, je ne remarquai rien jusqu’à ce qu’une espèce de pic gris sorte de l’eau pour finir par se dévoiler être un dauphin. Pour ma part, j’étais passé par une phase livide pour revenir ma teinte de peau naturelle, ce qui prit quelques minutes. Cet idiot de bestiole avait failli me faire avoir une crise cardiaque, et maintenant, elle était là devant moi, à faire la belle moitié dans l’eau et moitié à l’air. A croire que cette créature des mers voulait jouer avec moi. Ce n’était vraiment pas une situation ordinaire. Je luttais pour ne pas couler en faisant du sur place et je ne savais vraiment pas quoi faire pour le divertir. Voyant que je ne réagissais pas, l’animal plongea. J’étais persuadée qu’il était reparti vivre sa vie mais, à peine avais-je fais quelque brasse qu’il me bloqua la route, le refilant des frissons de frayeur dans tout le corps. Il avait quelque chose sur le bout de son nez, une bouteille bouchonnée et il était entrain de jouer avec. Il n’y avait plus d’étiquette sur la bouteille, ce qui était logique puisqu’elle avait du passée un bout de temps dans la mer mais comme le bouchon était métallique, peut-être était-il encore possible d’en identifier le contenu. Pour cela, encore fallait-il que le dauphin de la laisse.
J’essayai plusieurs méthodes, en commençant par lui tendre ma main, bon après ce n’est qu’un dauphin, il pouvait très bien ne pas comprendre. Je tentai donc de m’approcher de lui, il m’esquiva et continua son cirque.

- C’est donc à ça que tu veux jouer petit chenapan !

Alors, notre danse marine commença, mais, malgré toutes mes années d’entrainement à la nage, j’étais véritablement minable face à lui. Au bout d’une petite heure de jeu, la fatigue pris le dessus et je ne pu plus faire grand-chose. J’étais assez loin de la côte et je devais rentrer à la nage. Le dauphin était parti prendre de l’avance, mais cette fois, je ne le suivi pas et me dirigeai vers la terre. Il remarqua mon absence et me rattrapa sans effort. Comme s’il était inquiet, il lâcha la bouteille, poussa un petit cri aigu suivit de caquètements, je lui répondis :

- Désolé mais je n’ai pas la chance d’être une créature marine comme toi, nager me fatigue énormément et la je n’en peu plus.

Je ne savais pas du tout s’il me comprenait, en tout cas, il plongea une nouvelle fois et ressorti de l’eau avec la bouteille qu’il m’envoya dessus. Puis il s’approcha un peu plus de moi et me soutenu un peu durant la plus grande partie de ma traversé. Lorsque je jugeai qu’il était trop proche de la côte et qu’il risquait de se faire submergé par des humains, je réussi à lui faire comprendre qu’il devait partir. Je ne savais pas si je le reverrai ou pas, mais en tout cas, j’avais gagné une bouteille !

Sortant de l’eau, je rentrai chez Kan pour me changer et refaire le plein de force. Pour cela, il faillait que je mange. Prenant directement le chemin de la cuisine, je regardai ce qu’il pouvait y avoir de bon à manger. Il y avait pas mal de fruit et quelque saucissons entrain de sécher. Puis mon regard se posa sur un torchon qui avait l’air de recouvrir quelque chose. En m’approchant, je senti une délicate odeur de chocolat se rependre. Yuki avait du faire un gâteau et l’état dans lequel était mon ventre m’empêcha d’y résister. Avant de réaliser mon infâme crime, je vérifiai qu’il n’y avait personne autours de moi. La voie étant libre, j’attrapai un couteau et transperça ma victime en son centre et la découpa avec passion en une part de taille raisonnable. L’oreille à l’affut de tout bruit de pas, je savourai ma victoire comme il se devait. Une fois rassasiée, je m’intéressai enfin à la bouteille que j’avais récupérée d’entre les flots. C’était une bouteille d’alcool avec un nom que je ne connaissais pas.

*Je la montrerai à Henri demain, si je la montre aux gars de l’équipage, ils seront capable de vouloir la piquer…*

Je parti me reposer quelque instant avant de passer à l’entrainement de Kan. En attendant que ce soit l’heure, je réfléchissais à ce que je pourrai lui faire faire comme exercice. Tout d’abord, je devais analyser son style de combat primitif pour savoir quelle arme blanche il pourrait le mieux exploiter.
Cinq heure arriva à grand pas. Je m’installai dans le salon, mes épées à la ceinture. Quelques minutes passèrent et Lion n’était toujours pas là, commençant à m’impatienter, je sortie une de mes épées et tapota le sol. Puis il arriva enfin, je me levais pour partir mais il monta à l’étage pour se changer.

*Bon sang ! Il n’a pas besoin de se faire beau pour s’entrainer ! Ces vêtements de boulots aurait bien suffit ! *

Le voilà enfin prêt, et maintenant il me lance un « On y va » comme si c’est moi qu’on attendait pour partir… j’a envie de lui envoyer une pic cinglante, mais je me dis que j’aurai plus simple à me venger sur le terrain. Bref, je me contrôle pour garder mon calme.
En chemin, on commence à parlé de tout et de rien, finalement cela à pour effet de dissiper totalement ma colère. Lorsqu’on arrive enfin dans un endroit tranquille de la forêt, je sors mes épées, les assemblent et les posent contre un arbre. Puis je détache ma ceinture, enlève les deux fourreaux et lui en tends un.

-On va commencer avec ça, parce que c’est plus lourd que du bois et que ça ne coupe pas. Pour commencer tu vas m’attaquer comme tu le sens. Je me fous que tu ne saches pas comment te placer ou autre, ce que je veux voir aujourd'hui, c’est comment tu te bats intuitivement.

Me mettant en position, je reprends avant même qu’il ne puisse dire quoi que ce soit :

-Attaques quand tu es prêt.

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Dernière édition par Izya le Dim 25 Mar 2012 - 11:41, édité 1 fois

Posté Mer 21 Mar 2012 - 18:35 par Lion

Il a fait plutôt beau temps aujourd’hui, je veux dire par là que la température n’était pas si élevé que ça pour une journée à Suna. C’est plutôt agréable pour les gens de l’île d’avoir un peu moins de chaleur de temps en temps. Bref, le travail était par conséquent plus agréable pour moi sur le Blue Moon même si les tâches étaient nombreuses. Enfin, voilà, nous marchons ensemble avec Izya depuis plus de cinq minutes. Les oiseaux de la forêt chantent, les feuilles des arbres tendrement soufflés par la petite brise de vent les accompagnent d’un petit sifflement. Nous arrivons à un endroit que je connais, un petit espace calme où les couples aiment venir s’isoler. Elle dépose ses épées contre un arbre, j’en conclu donc que c’est ici que nous allons passer notre heure d’entrainement quotidien. Un bon choix de ça part ! Mais… pourquoi est-ce qu’elle a déposé ses épées ? On n’est pas venu faire de pique-nique nan mais oh !? Elle me jette un des fourreaux et enchaine.

-On va commencer avec ça, parce que c’est plus lourd que du bois et que ça ne coupe pas. Pour commencer tu vas m’attaquer comme tu le sens. Je me fous que tu ne saches pas comment te placer ou autre, ce que je veux voir aujourd'hui, c’est comment tu te bats intuitivement… Attaques quand tu es prêt.

Hmmm, je vois. Elle ne m’a pas beaucoup vue me battre, c’est surement ça ! Sans rien dire, je regarde le fourreau qui est plutôt large et donc, chiant à tenir en main. C’est vrai quoi, depuis quand est-ce qu’on se bat avec des fourreaux ? Enfin passons, je ne vais pas commencer à faire mon prétentieux. Toujours le regard fixé sur l’objet que j’ai entre les mains, je change de cible en la regardant. Un petit sourire se dessine sur mes lèvres immédiatement suivis par une attaque en diagonale du bas vers le haut. Je réussi à toucher son « arme » mais pas elle. Un peu surprise, ma nakama se remet en garde. Surement le moment où elle comprend que je ne suis pas du genre à faire semblant quand je me bats ! Je reprends comme il le faut mon objet qui a un peu glissé en main puis charge à nouveau. Un feinte sur la droite pour taper sur la gauche, mais celle-ci bloque mon coup puis repousse mon fourreau avec le siens, ce qui m’enlève bien la garde sur le coup d’ailleurs.

- Bien joué ! J’ai bien cru que j’allais t’avoir ! Ah oui, je ne te l’ai pas dit mais, même si je n’ai jamais manié d’épée, j’ai déjà eu à me battre avec divers objets du genre, barre de fer, planches… Donc à toi de voir pour la suite !

J’enchaine sans tarder avec un coup de haut en bas qu’elle esquive. Surement s’y attendait-elle ? Gouge, voilà qu’elle en profite pour me frapper à l’arrière de la jambe. J’essaye d’éviter le coup, mais il est trop tard et le coup me balaye pendant mon saut. A terre, je ressens le ridicule de la situation. Elle m’a mis à terre en un coup bordel ! Voyant qu’elle me nargue un peu, je souffle un coup du nez et repousse le fourreau qu’elle pointe sur moi pour me relever. En temps normal, je lui aurais déjà hotté son arme, mais là n’est pas l’objectif ! Il faut que j’apprenne à me battre avec une épée et non seulement avec mon corps. Nous continuons le combat, elle me donne quelques conseils sur mon placement, sur les mouvements que je dois effectuer pour contrer ou toucher plus facilement mon adversaire. Vraiment, pour une première séance, l’ambiance est là, nous sommes tous deux impliqués dans l’entrainement. Elle analyse minutieusement chaque mouvements que je fais tant dis que j’applique tout ce qu’elle me dit. Bien évidemment, mon agilité naturelle m’aide pas mal dans la rapidité de mes mouvements.

Voilà maintenant environs quarante-cinq minutes que nous sommes là et la fatigue accumulé d’aujourd’hui pèse pas mal dans mes bras. Mes jambes ne répondent plus comme au début et mon estomac vide n’aide pas ! J’en conclu qu’il en est assez pour aujourd’hui ! Izya a l’air plutôt fatigué aussi, elle m’a dit qu’elle passait pas mal de temps chez le forgeron que je lui ai indiqué ! Bon, aller rentrons voir ce que Yuki nous a préparer à manger. Nous passons un chemin de retour plutôt joyeux tout en discutant et rigolant.

Dernière édition par Lion le Lun 26 Mar 2012 - 23:10, édité 1 fois

Posté Dim 25 Mar 2012 - 13:55 par Izya

Même si je lui ai dis de m’attaquer, je ne pensais pas qu’il se jetterait de cette manière sur moi ! Cela m’a d’ailleurs un peu surpris. Le voyant faire son fière juste après son attaque qui au final n’avait pas aboutie, je le remets à sa place histoire de bien lui rappeler que pendant une heure, c’est moi qui décide.
Au final, ce premier entrainement ce passe plutôt bien. J’observe bien Lion : il base son style de combat sur son agilité, cela lui permet de faire de bonne esquive et d’être assez rapide. C’est un style assez basique qui convient à presque tous les types d’armes blanches. Du coup, je le laisserai choisir ce qu’il veut comme arme.
Au bout de trois quarts d’heure, il souhaite arrêter pour ce soir. Je rechigne un peu intérieurement car, même si je suis moi aussi prise de fatigue, une heure c’est une heure et non moins ! Mais comme mes observations deviennent redondantes, je cède à son caprice pour aujourd’hui. De toute manière, la prochaine séance sera bien moins physique.

Finalement on passe le reste de la soirée tranquillement avec les membres de l’équipage. Je pars me coucher assez tôt car ma journée à été riche en activité et le sommeil finit par prendre le dessus.

Le lendemain, je décide d’aller aider les charpentiers sur le navire. Les travaux avance bien dans une ambiance fort sympathique. Étant habituée à faire du travail à mi-temps, je les laisse se débrouiller sans moi après le repas de midi. Avant de les laisser reprendre leurs activités, je conseil à Kan de ne pas être en retard ce soir pour son entrainement. De plus, je lui précise que je l’attendrai à la boutique d’arme qui se trouve à coté de la forge Monor, forge qu’il m’a indiquée. Puis je le quitte en restant sourde à toutes les possibles questions qu’il peut me poser.

L’après midi, je décide d’aller à la plage, espérant revoir le dauphin d’hier. Mais bien entendu, il n’y est pas. Cela m’attriste un peu, j’aurai bien aimé rejouer avec lui mais il restait une créature marine libre d’aller où il voulait, alors pourquoi serait-il resté ?
Comme à mon habitude, je passe une bonne partie de l’après midi dans l’eau, mais je repense à cette fameuse bouteille d’hier et me décide à aller la montrer à mon ami forgeron. Le pauvre m’avoue ne jamais avoir vu ce logo mais, d’après lui, c’est un très ancien alcool. Mon mystère n’étant pas résolu, je retourne chez Kan pour la rangée dans mon sac.

*Je demanderai à Mizu ce soir, peut être s’y connait-il mieux en alcool ?*

Dix-sept heures approchant, je me dirige vers le magasin que j’ai indiqué à Kan. J’y suis déjà allé plusieurs fois depuis que je suis sur Suna, notamment pour livré les armes que le propriétaire de la boutique avait commandé à Henri. Il s’appelait Guillem et était très passionné par son travail, du coup, j’aimais parler avec lui de notre passion commune.
Me voyant arriver dans la boutique, il me salut chaleureusement et me demande ce que je viens faire ici à cette heure, je lui réponds simplement que je suis ici pour guider un ami dans son choix d’arme.
Nous continuons de discuter en attendant que Kan arrive.

Posté Mar 27 Mar 2012 - 1:00 par Lion

Nous voilà mardi. Cette nuit, j’ai dormis à la maison, mais bien sur Riya est là elle aussi. Il est sept heures et je suis le premier levé comme d’habitude. J’aime le réveiller tôt le matin afin de prendre mon temps pour le petit déjeuné, de m’assoir un peu dans le jardin… Soudain, je remarque ma copine se lever à son tour. Apparemment elle veut préparer le petit déjeuné… humm ça me va ! Je vais me laver la figure dans la salle de bain et en profite au retour pour toquer à la porte d’Izya et la réveiller. Comme hier, elle va venir avec moi le matin pour nous aider dans la construction de l’atelier que je lui construis. Elle est plutôt douée en tant que forgeronne, je dirais même complète ! La porte s’ouvre et apparait l’ange. Se frottant les yeux, elle me fait signe qu’elle va se préparer bien que ses yeux fermés prête à penser qu’elle va se rendormir. Je retourne alors dans ma chambre afin d’enfiler mon pantalon de travail. Pendant ce temps Riya descend commencer ses préparatifs. En ouvrant le tiroir à chaussette, je peine à trouver la seconde paire. C’est qu’il fait plutôt noir là-dedans, je ferais bien d’ouvrir les volets. Ah voilà, elle était donc là cette satanée chaussette ! J’enfile ses dernières et descends à mon tour. Humm, ça sent bon ! Y’a pas à dire, Riya sait bien comment me faire plaisir. Je me dirige dans le salon et ouvre les portes et fenêtres afin que l’air circule dans la maison. Comme d’habitude, il reste quelques bouteilles de la veille sur les tables, quelques assiettes aussi… bref comme d’habitude, c’est moi qui les ramasse.

Lorsque j’arrive dans la cuisine les mains remplis, j’aperçois Izya descendre les marches d’un air dynamique. C’est bien, elle a l’air motivé ! Mais du coup, je me pose des questions sur les deux espèces du sexe opposé qui se trouvent dans la même pièce maintenant. Je me souviens du jour de leur rencontre où Izya m’avait un peu chauffé et Riya qui était du genre, super jalouse. Je me demande bien ce qu’il en est aujourd’hui de leur relation. En tout cas, si elles commencent à se chamailler, je devrais intervenir et je n’ai pas envie d’intervenir. Je risquerais de briser des cœurs. Izya nous salut et s’installe en face de moi. Riya nous sert tous les deux et s’installe à son tour à mes côtés. Le petit déjeuné se passe paisiblement, nous discutons tous les trois de tout et de rien, ce qui me surprend agréablement. Finalement, tout ce passe bien et nous sortons de la maison avec Izya afin d’aller au port. Comme prévus, elle nous aide toute la matinée après quoi, nous rentrons manger toute l’équipe du chantier rassemblé, soit Izya, Mugen, Shinji et moi pour manger un de ces délicieux repas que notre cuisinier de l’équipage nous prépare. Nous mangeons tous ensemble, plaisantons puis je fais comme à mon habitude, une bonne sieste pour recharger les batteries avant qu’arrive l’heure de la reprise.

Il est deux heures moins dix, l’heure à laquelle nous sortons de la maison pour aller au port. Izya se sépare de nous tout en me disant de la retrouver à la l’armurerie de Suna pour l’entrainement. D’un air étonné, je regarde mes compagnons à la recherche d’une explication. Voyant que cette dernière ne m’explique pas la raison, je commence à me poser des questions tout en la laissant s’éloigner. Mais pourquoi l’armurerie ? On s’entraine dans la forêt, ce serait de la perte de temps de la retrouver là-bas pour ensuite retourner dans la forêt ! Bon et bien tant pis. Nous reprenons nos travaux avec mes deux amis sous le soleil frappant. L’avantage que j’ai de travailler avec eux, c’est que je les connais parfaitement. Leurs compétences, leurs vitesses… ils me connaissent tout autant également bien évidemment, nous avons toujours travaillé ensemble toutes ses années et retravailler avec eux est juste enchantant pour moi. Aucun stresse, aucune précipitation. Chacun travaille bien et à cinq heures moins le quart, je laisse ces messieurs terminer leurs tâches pendant que je rejoins Izya au magasin d’arme de Suna. En arrivant, je l’aperçois en pleine discussion avec le mec qui tient la boutique. Je ne le connais pas vraiment, il me semble qu’il s’appelle… Guiliane ou Gorlan ou…. et puis mince, je n’en sais rien ! Cela fait tellement longtemps. Je le salut et attends de voir ce qu’Izya compte faire. Soudain, l’homme intervient.

- Dis-moi… tu es bien le fils de… du charpentier qui s’est fait…
- Oui, mais arrête toi là s’il te plait. Ça pourrait t’attirer des ennuis si tu parlais de moi aux gens.
- Ah mais ne t’inquiète pas, je suis tout à fait au courant de ta situation. Il y a quelques commerçant qui t’ont remarqué ces derniers temps, mais rassure toi, personne ne te dénoncera ! S’il le faut, nous te cacherons même ! Ces ordures ont osé…
- Stop ! S’il te plait !? Tu n’as pas besoins de me rappeler tout ça. En tout cas merci pour votre soutien, ça me fait réellement chaud au cœur ! Cette île abrite de très bonnes personnes, mais malheureusement la marine y est présente de nos jours. Bref, pourquoi sommes-nous là Izya ?

Posté Jeu 29 Mar 2012 - 10:41 par Izya

Kan arrive finalement et pile à l’heure cette fois, il a du écouter ma recommandation, tant mieux pour lui en même temps… Apparemment Guillem le connait, ou du moins connaissait son père. Enfin, Lion à l’air un peu soulé qu’on lui parle du passé, il me semble d’assez mauvais poil du coup. J’espère qu’il va apprécier ce que je lui propose.
Il me demande ce qu’on fiche ici... N'est-ce pas évident ? Rhalala, il manque de jugeote quand il s'y met tout de même ! Du coup je lui réponds d’un ton jovial, un petit peu moqueur sur les bords :

- Tu ne vois vraiment pas ce qu’on peut faire dans un magasin d’arme ? Bon aller, je t’aide : tu m’as demandé de t’apprendre à te battre avec une épée, pas avec un fourreau !

Je le laisse réfléchir quelques secondes, mais voyant qu’il ne comprend toujours pas ou je veux en venir, je reprends la parole :

- Nan, tu ne vois toujours pas ? Bon bah alors je te donne la réponse : on est ici pour te trouver une arme. Hier j’ai pu observer tes réflexes, tu as un style de combat qui est pas mal basé sur ton agilité, du coup, une épée à deux mains ne te conviendrait pas vraiment, pour aller plus loin je pense qu’il te faudrait un duo d’épées. Je pense qu’un daishō, composé d’un katana et d’un wakizashi, serai parfait pour toi.

Je me retourne vers Guillem en lui faisant un petit signe de tête. Vu qu’on vient d’en discuter juste avant que Lion arrive, il sait ce que je veux. Il me sourit et disparait dans l’arrière boutique. Deux minutes plus tard, le voila qui revient avec un exemplaire des deux armes que je viens de citer. Le vendeur les tend à Kan pour qu’il puisse les juger de ses propres mains.

- Ce sont deux armes que j’ai forgé la semaine dernière pour cette boutique. Je me suis arranger avec Guillem, il est près à te faire une remise de 30% à condition que j’en forge d’autre durant mon séjour à Suna, enfin, ça au pire tu t’en fous. Le seul truc que tu dois voir c’est si elles te plaisent ou non. En ce qui concerne la qualité de ce daishō, bah comme c’est une de mes créations, je peux t’assurer qu’elle est bonne et je ne pense pas que tu trouveras mieux sur cette île, mis à part les lames légendaires bien entendu !

Je le laisse prendre connaissance avec ces armes. Une fois qu’il se sera décidé, je lui réserve encore quelque petite surprise pour cette deuxième soirée d’entrainement peu conventionnel.

Posté Lun 2 Avr 2012 - 15:50 par Lion

J’attends de voir ce qu’elle va me répondre, parce qu’appart acheter une arme, je ne vois pas ce qu’on peut faire dans une armurerie ! Mais en même temps, je ne vois pas pourquoi j’achèterais une épée alors qu’elle m’en forgera une plus tard. Peut-être veut-elle me montrer quelques model ou me donner des conseils sur les différents types d’épées ? Hmmm, pour en revenir à cette histoire de commerçants ou habitants de l’île qui savent que je suis là, ça m’intrigue un peu. Et si la marine l’apprenait ? Et si on se faisait tous attraper avant même de repartir ? Il faut que je me fasse plus discret à l’avenir. Je suis en pleine réflexion sur ce sujet alors qu’Izya essaye de me donner des indices sur notre présence ici. Du coup, entre deux sujet, mon cerveau réagis naturellement sur le plus important, mon « camouflage sur l’île» si je peux me permettre. Voyant que je ne réagis, elle me donne enfin la réponse, mais je suis toujours un peu dans mes pensées, du coup, mon temps de réaction en plutôt lent.

C’est donc bel et bien pour m’acheter une épée que nous sommes là ! Enfin deux épées qu’elle me dit là ?! Mais, pourquoi deux ? Une seule serait déjà pas mal pour moi. Je dois garder une main de libre lorsque je combats, sinon mon style de combat ne servirait plus à rien et j’aurais même plus de mal à me battre. Un dai… quoi ? Wakizashi ? C’est quoi ces trucs ? Je n’y connais rien moi. Le vendeur s’en va quelques minutes et reviens avec deux armes en main. Donc si je comprends bien, le l’ensemble des deux se nomme « Dai… » Enfin ce qu’elle a dit tout à l’heure quoi. Je sors de son fourreau le katana et essaye de le manier un peu. La prise en main et plutôt bizarre. Et puis, c’est plus lourds que ce que je pensais… il me faut un truc plus léger je pense. Je redonne ce que j’ai au vendeur et me retourne afin d’aller voir ce qu’il a dans son magasin. Je prends quelques-unes, essaye de les manier, quand soudain, j’en trouve une plutôt pas mal. Elle est bien plus courbée que les autres, légère et plus confortable dans ma main. Me rapprochant des deux personnes qui m’attendent au comptoir, je continue d’examiner l’arme que j’ai en main.

- Je préfère celle-ci ! Tiens dis-moi ce que tu en pense s’il te plait Izya ! Est-ce de la bonne qualité ?
- Ah un cimeterre. Ce n’est pas souvent que j’en vends. C’est une épée d’assez bonne qualité !

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Pendant que la spécialiste analyse l’arme, je l’observe en espérant que ce n’est pas de la camelote ! Enfin le vendeur me dit que ce n’en est pas mais je préfère avoir le jugement d’Izya. De plus esthétiquement parlant, elle est plutôt belle cette épée.

Posté Lun 2 Avr 2012 - 17:40 par Izya

Je vois Kan qui test rapidement les deux lames que je viens de lui proposer, mais cela ne semble pas lui plaire. Il les rend finalement au vendeur et fait le tour de la boutique en essayant plusieurs modèles. Aucun n’a l’air de lui convenir, quel homme difficile !
Après quelques tentatives infructueuses, Lion finit par choisir un cimeterre et s’en remet à moi pour vérifier la qualité de l’arme. La prenant à mon tour, j’examine tout d’abord son équilibre. Même si le renforcement de poids sur l’avant de la lame est un peu faible, il reste correcte. Je regarde ensuite la qualité du métal : c’est un acier assez souple, permettant de limité le risque de casse en cas de coup violent. Par contre, je remarque qu’il est à double tranchant, ce qui n’est pas vraiment conventionnel, enfin cela n’est pas très gênant en soit. D’autant plus que Lion ne s’est encore jamais servit d’une épée, il n’a donc aucune habitude à perdre pour maitriser convenablement son arme.
Je lui remets son futur bien et dis :

- C’est une bonne arme, tu peux la prendre. Je te laisse t’arranger avec Guillem pour le reste car vu que tu ne prends pas mon daishō, je ne sais pas si la réduction tiens toujours. Bref, je t’attends dehors.

Je salue le vendeur avant de sortir de la boutique. Après quelques minutes d’attente, Lion arrive, arme à la ceinture. Cette histoire d’achats nous a pris un bon quart d’heure d’entrainement.

- Bon, maintenant que tu es armé, on va pouvoir commencer le véritable entrainement d’aujourd’hui.

Nous nous rendons au même endroit que la veille. Une fois arrivé, je m’assoie par terre, épées en main. Kan me regarde d’un air de dire « Mais qu’est ce que tu fous parterre ». Finalement, je lui demande de m’imiter.

- Je sais que tu n’attends que de pouvoir te battre, mais avant j’aimerai que tu prennes le temps d’apprendre à connaitre ta lame : je veux que tu en connaisses les moindres détails : son poids, sa taille, à quel endroit se trouve le début de la courbure, où est la petite dent qui dépasse… Bref, tu dois être capable de fermer les yeux et de voir exactement la même arme que celle que tu tiens dans tes mains. Après cela on pourrait commencer à parler technique.

Je lui laisse tout le temps dont il a besoin en l’obligeant à le faire pendant au moins 15 minutes. Pendant ce temps, je fais de même avec mes propres épées que je connais déjà par cœur pour les avoir forgées et si souvent contemplées de la même manière que le fait Lion en ce moment. Cette étape de l’entrainement me semble très importante car pour bien calculer ses gestes il fat avoir conscience de l’objet que l’on utilise.
A force de contempler mes épées, je réfléchie à de nouvelles manières de combattre. Je me sens un peu restreinte dans ma manière de combattre… Si seulement je pouvais avoir plus de portée !
Avec cette idée en tête je cherche un moyen de la rendre réalisable, mais rien ne me vient en tête. Il me semble que le capitaine de notre équipage est inventeur, peut-être aura-t-il une idée, lui. Après tout, c’est son boulot ! Encore une chose que je vais devoir lui demander ce soir.
Bref, j’attends que Kan me fasse signe pour entamer un exercice physique, cependant, s’il décide de passer le reste de la séance à mémorisé son arme, cela me conviendra tout à fait.

Posté Mar 3 Avr 2012 - 13:16 par Lion

A en voir les espèces de grimaces que fait Izya, l’épée semble être plutôt de bonne qualité. Elle me le confirme oralement d’ailleurs. J’ai l’œil ?! Bon ok, c’est un coup de chance mais j’ai quand même su choisir une épée correctement. Surement un peu déçu de voir que je n’ai pas choisis son Dai… oh et puis tant pis, je n’y arriverais pas… ses épées, Izya est sortie m’attendre dehors en attendant que je négocie un prix avec le vendeur. D’ailleurs, je me demande quel prix va me faire ce denier. Tiens, il a l’air tout à fait charmé par l’ange, il ne semble même plus me calculer pendant qu’elle se dirige vers la porte. Hmmm, un faible pour elle ? En tout cas, il est complètement captivé par cette dernière.

- Elle envoie le patté unh ?!
- Pardon ? Ah, euh… oui elle est… euh enfin, c’est une très belle femme ! Donc, vous prenez cette arme ?
- Belle n’est pas le mot ! Je vous ai observé pendant qu’elle sortait. Vous étiez comme hypnotisé ! Je peux faire quelques chose pour vous peut être ?
- Euh…ahem. Ecoutez, elle est sublime. Sa beauté, son intelligence…. C’est une femme parfaite ! J’aimerais vraiment savoir si j’ai une chance avec elle !
- Et vous voulez que je lui demande ? Hmmm, je ne sais pas si je devrais !
-Ok, voilà le deal. Vous lui parlez en essayant de savoir si j’ai une chance avec elle. En échange, je vous offre le cimeterre ! Ça vous va ?
- D’accord ! Marché conclu.

Eh bien, le convaincre n’aurais pas été difficile. Il a mordu à l’hameçon au premier coup ! Par contre je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’il m’offre l’arme en échange. J’aurais plus pensé à une réduction du prix, mais tant mieux. Afin d’éviter qu’il change d’avis, je mets l’épée dans son fourreau et sors rapidement après lui avoir serré la main. Je rejoins donc ma nakama et commence à marcher à ses côtés en direction du lieu d’entrainement. Je lui raconte en chemin comment j’ai « négocié » l’épée puis nous arrivons à destination. Joyeux, je me prépare à utiliser l’épée que je viens d’acquérir, mais à ma plus grande surprise, Izya s’assoit à terre. Qu’est-ce qu’elle fait encore ? La réponse arrive tout de suite après ma réflexion. Elle me demande de m’assoir et d’examiner mon arme pendant un moment afin de la connaitre mieux. Cela me rappelle une phrase que m’avait dite un pirate dans le temps. « Pour savoir manier une épée correctement, il faut d’abords savoir l’apprivoiser ». C’est peut-être de ça qu’il parlait ? Bref, je commence par enlever l’arme de son fourreau à l’analyser en touchant sa pointe, en passant ma main sur ses côtés, sur ses bords pour connaitre les endroits tranchant et les non tranchants. Puis, je continu de la même façon mais les yeux fermés. Au début, je mets du temps à me concentrer, c’est que je n’ai pas l’habitude de ce genre de choses. Au bout de quelques minutes j’arrive à voir un peu prêt tout l’épée en une fois et je dois avouer que c’est plutôt reposant ! Une fois que j’estime être prêt, je fais signe de la tête à Izya que je suis prêt pour la suite.

Posté Mar 3 Avr 2012 - 21:05 par Izya

Finalement, il ne tient qu’un quart d’heure assis par terre. Cela ne m’étonne pas, enfin, c’est le moment de se dégourdir un peu les jambes. Nous nous relevons mais j’ai beau réfléchir, je ne sais pas ce que je peux lui proposer comme exercice, après tout, je n’ai jamais entrainé personne… mis à part moi mais bon, c’est différent.
Je réfléchi pendant une bonne minute et me décide enfin :

- Bon, on va commencer par les bases : le maintien. Hier, j’ai pu voir que tu y allais comme une brute, sans aucune finesse. C’est pourtant une chose importante qui peut te sauver la vie lors de combats qui durent longtemps.

M’approchant de lui, je tape sa jambe avec le plat de mon épée :

- Tes jambes ne sont pas bien placés : avec un positionnement pareil, tu te prépares uniquement à attaquer. Cependant, si ton adversaire te prends de vitesse ou si tu tombes dans une embuscade, tu ne pourras rien faire et sera obligé d’encaisser les coups. Il faut que ton poids soit réparti équitablement sur tes deux jambes et que tu te sentes comme enraciné dans le sol. A partir de ça, tu pourras facilement attaquer ou esquiver selon la situation.

Afin qu’il comprenne bien, je lui fais une petite démonstration en l’attaquant et ensuite lui demandant de m’attaquer. Puis, je lui apprends cette position en l’aidant à se placer correctement. Une fois cela fait, je lui demande de la reprendre tout seul, puis je le teste par des attaques facilement esquivables. Nous ne faisons que ça pour le reste de la séance car je veux que cette position devienne naturelle pour lui.
L’heure d’entrainement étant terminée, nous rentrons tranquillement chez lui. En chemin, je repense à ce que Kan m’a avoué sur Guillem. Cela me fait de la peine que ce vendeur soit épris de moi car je l’aime bien et je ne veux pas qu’il souffre par ma faute. Du coup, je donne pour mission à Lion de lui rapporter qu’il n’avait aucune chance avec moi et que, pour qu’il puisse m’oublier au plus vite, je tacherai de l’éviter le plus possible durant notre séjour à Suna.

Finalement, nous arrivons à destination. Il y a comme toujours une bonne ambiance. Je laisse Kan vaquer à ses occupations et commence à chercher le capitaine. Cependant, j’ai beau chercher, je ne le trouve nulle part. Je retourne donc vers Kan pour lui demander ou je pourrais le trouver, et celui-ci m’apprend qu’il est parti hier pour à peu près une semaine ! C’est bien ma veine, ça !
Je suis donc obliger de retarder les différentes demandes que je devais faire à Mizukawa. Je passe donc la soirée avec tout le monde et tout ce passe pour le mieux dans le meilleurs des monde.

Posté Dim 15 Avr 2012 - 2:03 par Lion

Ce moment de méditation fût reposant, mais assez chiant à la fin. Nous y voilà, elle commence par me dire que je suis une brute... sympathique pour un début ! En tout cas, ça me fait bizarre que l'on me dise ça alors que mon style au corps à corps est plutôt basé sur la technique et l'agilité ! Enfin bon, si elle trouve que ça fait brute, c'est qu'il faut être encore plus fin dans les mouvements à l'épée ! Donc mon positionnement est plutôt offensif ?! En y réfléchissant, il est vrai que je ne suis plus trop sur mes appuis avec une arme en main. C’est fou comme je peux changer d’attitude avec ou sans arme. Au corps à corps, je suis toujours sur mes deux jambes et suis capable d’attaquer comme de défendre sans aucun problème. Mon père m’a tellement repris sur mon placement dans le temps que j’ai acquis les mouvements à effectuer mains nues pour en faire mon style de combat naturel. Donc, je me replace comme elle me l’a fait remarquer et travail mes mouvements avec ses conseils. Bon, ça se voit qu’elle n’as jamais faite ça auparavant, mais elle se débrouille pas mal pour le moment. Nous enchainons avec de petites phases de combats, mais vraiment très faciles afin que je m’habitue un peu au style. Je ressens souvent l’envie d’attraper son épée avec ma main libre et lui ôter. Ce sont mes réflexes, ma façon de me battre en générale. Les mouvements me reviennent petit à petit avec le cimeterre en main. Plus je l’utilise, plus je prends plaisir. Quelle belle arme !

Nous estimons tout deux qu’il en est assez pour aujourd’hui et ramassons nos affaires pour reprendre le chemin de la maison. Je suis heureux lorsque je vois que les liens se forgent entre les nouveaux et les anciens. Alors que je suis dans mes pensées, Izya m’interpelle en me reparlant de l’histoire du type de l’armurerie. Comme je l’attendais, elle me dit de lui expliquer qu’il n’a nulle chance avec elle. Voyant qu’elle a l’air un peu gêné du sujet, je décide de lui poser quelques questions sur l’épée que j’ai choisie. Des questions pas si pertinentes que ça, mais suffisamment bonnes pour lui faire oublier le sujet précédent. Nous arrivons devant chez moi et comme d’habitude, les autres sont dans le jardin en train de bambocher. Hmmm, ce soir c’est barbecue !? Je sens que je vais me régaler. Comme un acharné, je me précipite vers la grille pour arracher des morceaux. Bien évidemment, comme la chance est de mon côté, la viande n’est pas encore cuite et il va falloir que j’attende pour manger. Du coup, je ferais mieux d’aller me laver comme il le faut et rejoindre les autres après.

Une fois bien lavé, je redescends lorsque j’aperçois que tout le monde est à table. Quand je dis tout le monde, c’est l’équipage, Riya, mes amis charpentiers Mugen et Shinji et leurs petites copines. Du coup, plus de place à table, enfin plus de chaise. Toujours à l’intérieur de la maison, je réfléchis à un moyen de me faire une place étant donné qu’il n’y en a plus. Soudain, il me vint une idée. J’entre dans le jardin et m’avance vers la table en regardant Shinji.

- Eh Shin’, y’a quelqu’un qui te demande à la porte.
- Ah ? Qui ça ?
- Je n’en sais rien, c’est une fille que je n’ai encore jamais vu !
- Une fille ? Hmmm, qui est-ce que c’est encore…

Il s’essuie les mains et se lève d’un air précipité. J’en profite pour m'asseoir sa place et commencer à manger. Les gens à tables me regardent un peu bizarrement, mais je fais comme s’il n’y avait rien d’anormal. A son retour, Shinji me dit qu’il n’y avait pas de fille à la porte. Je lui réponds que je ne vois pas de qui il parle et continu à manger.

- Ba la fille qui… ESPECE DE SALAUPARD… Tu as fait exprès pour me piquer ma place !? Lève-toi de là…

Tous les gens de la table se mettent à rigoler pendant que ce dernier essaye de me reprendre la chaise.

Posté Mar 17 Avr 2012 - 17:55 par Izya

Le temps passe et jour après jour, je m’entraine avec Kan. Cela fait une bonne semaine que nous avons commencés et les progrès de mon élève m’impressionnent. Son comportement aussi m’épate : je pensais qu’il râlerait plus que ça sur certains exercices, comme par exemple, lorsque je lui ai demandé de grimper à un arbre et de tenir en équilibre debout sur une branche tout en exécutant des mouvements de combats. Mais il s’était lancé dans cet exercice sans rien dire et était plutôt doué pour ça.
Ce soir là, après notre entrainement quotidien, j’espère trouver le capitaine qui est revenu de son périple. Je l’ai croisé un peu plus tôt dans la journée mais je n’ai pas eu le temps de lui parler, j’ai donc, une nouvelle fois, reporté mes demandes. Malheureusement pour moi, je ne le retrouve pas. Ne l’ayant côtoyé qu’une bref semaine, je ne connais pas ses habitudes. Je ne sais donc pas ce qu’il peut faire. Je ne m’en soucis pas plus que cela, après tout, il a une prime sur la tête le bougre, il doit bien savoir se débrouiller.
La journée se fini donc tranquillement chez notre hôte. Pour ma part, je commence à réfléchir à ce que je pourrai inventer comme nouvel exercice pour entrainer le second des Shinoryu. En à peine une semaine, j’ai déjà épuisé mon stock d’idée, il faut donc que je le renouvelle.

*Voyons, voyons… Je lui ai déjà appris toutes les bases du combat à l’épée, il faudrait peu être que je le mette en situation difficile histoire de voir comment il réagit. Et surtout cela permettrait de vérifier que ce que je lui ai enseigné lui soit devenu des réflexes pour lui.*

C’est donc décidé! Je lui prépare une petite surprise qui en divertira plus d’un.
Le lendemain matin, je fais en sorte de me lever très tôt histoire de ne pas croiser « ma proie » de la journée, d’ailleurs, dans la même optique, je décide d’aller travailler à la forge et non pas sur le bateau. Avant de partir, je laisse juste un mot pour Kan :

« Cher Lion,
Rejoins-moi directement au lieu habituel ce soir et à l’heure habituelle (aucun retard ne sera admissible).
Petit conseil : Comme sur les vieilles cartes, une croix indique la cible.
L’ange »

A peine j’ai fini d’écrire que j’entends des bruits de pas venant du dessus. Avant que ça ne descende, je sors de la maison et pars en direction de la forge.
La matinée se passe plutôt bien. J’ai eu un peu de mal à me mettre la main à la patte car je n’arrêtais pas de réfléchir aux détails de réalisation de mon plan ; mais une fois le travail commencé, je me perdis comme toujours dans les méandres de la forge.
Après avoir fini mon travail, je me balade un peu en ville en évitant soigneusement le port et la maison de Kan car je veux qu’il se pose des questions sur ce que je lui prépare sans pouvoir obtenir un seul indice.
Lorsque j’estime qu’il est reparti travailler au navire, je me rapproche doucement de chez lui. Mon ventre cri famine et je n’ai pas pensé à prendre de l’argent ce matin. Je rentre donc dans la demeure des Kazumi tout en vérifiant d’abord que la voie est libre. Puis, le frigo étant réclamé par des hurlements sourds provenant de mon estomac, je me dirige dans la cuisine sans faire de détours. Une fois rassasiée, je cherche le matériel dont je vais avoir besoin ce soir : une quinzaine de morceaux de papiers avec des croix écrit dessus et de la ficelle. Je prends aussi ma dague et mes épées avec moi puis je me dirige vers le lieu d’entrainement dans la forêt, en prenant au passage une pomme pour me faire un petit casse-croûte.

J’installe mes bouts de papiers à des endroits stratégiques : il faut qu’ils puissent être défendus et qu’ils soient un minimum voyant sans que ce soit flagrant. La ficelle me sert à les attachés.
Au final, il m’a fallut une bonne heure et demi pour trouver tous les endroits et j’avoue être plutôt fière de moi : certains sont dans des buissons, d’autres dans les arbres… j’ai même trouvé un terrier à l’abandon comme cachette !
Maintenant que cela est fait, je trace une grosse croix bien voyante avec la pointe d’une de mes épées en plein là où nous avons l’habitude de nous entrainer.

*Celle la, il ne pourra pas la rater !*

Il ne me reste plus qu’à trouver un endroit où je puisse atteindre ma cible tout en étant cachée à son arrivée : voir sans être vue…

Dernière édition par Izya le Sam 21 Avr 2012 - 23:52, édité 1 fois

Posté Jeu 19 Avr 2012 - 15:47 par Lion

Les jours s’enchainent, les entrainements continuent et l’art de manier l’épée devient plus claire après chaque entrainement. Chaque mouvement m’apprend des choses sur moi-même, sur les possibilités qu’aura mon adversaire à bloquer ou à esquiver pendant mon coup. Cette façon de lutter devient de plus en plus intéressante pour moi, bien qu’au départ, je pensais simplement apprendre à manier l’épée au cas où j’en aurais besoins un jour. Mais ça ne veut pas dire que je vais changer de style de combat ! Lorsque j’ai mon clou en mains, lorsque je le passe entre mes doigts et que je referme mon poing, j’ai une arme de courte portée certes, mais d’une telle efficacité. Et puis, niveau maitrise de l’adversaire, je suis très limité avec une épée, alors qu’avec mon clou en mains, je peux le manier rapidement et faire une prise à mon ennemi.

Nous sommes aujourd’hui vendredi et dernier jours de cette longue semaine d’entrainement. Izya me prépare toujours de nouveaux exercices, comme l’autre fois où j’ai dû monter à l’arbre pour travailler mon équilibre arme en main. Bien sûr, ce fût une chose très facile pour moi étant donnée mon agilité. Bref, je me réveille comme d’habitude et me prépare pour aller travailler au port. Riya descend me préparer de quoi manger… d’ailleurs je trouve que nous avons pris un rythme de mari et femme ces derniers temps. Je veux dire par là, qu’elle fait tout ce qu’une femme peut faire pour satisfaire son mari. Peut-être veut-elle profiter de l’instant présent étant donné que je vais m’en aller pour une très longue période ? Hmmm, ça me fait bizarre tout à coup, mais bon c’est très bien ainsi et je vais la rejoindre dans la cuisine. Pendant que je mange, elle me passe un bout de papier qu’elle a trouvé en descendant apparemment. Alors « rejoins-moi…. Habituelle…aucun retard ne sera admissible ?! » Nan mais pour qui elle se prend là, mon père ? « Petit conseil : Comme sur les vieilles cartes, une croix indique la cible » Qu’est-ce qu’elle veut dire par là ? Une croix indique la cible… qu’est-ce qu’elle me prépare encore ? Bon, il est l’heure, je verrais bien ce soir. J’embrasse Riya et sors pour attaquer encore une grosse journée de travail.

Journée toute aussi chaude que les précédentes, le soleil tape vraiment fort ces jours-ci ! Après avoir fini le boulot, je rentre me changer et récupérer mon beau cimeterre. D’ailleurs, en parlant de cette dernière, je suis passé revoir le vendeur d’arme dans la semaine afin de lui annoncer qu’il n’avait aucune chance avec Izya… Donc, pour revenir au présent, j’enfile mon pantalon léger d’entrainement et sors sans rien mettre d’autre. Torse nue, j’arrive dix minutes en retard juste pour agacer mademoiselle ! Cependant, je ne la vois pas elle mais une croix au sol. Qu’est-ce qu’il y avait d’écrit déjà sur le papier… Une croix indique la cible ! D’accord, mais je suis censé frapper le sol ? Ou alors, je suis… la cible ?! Gouge, je suis dessus ! En un mouvement éclaire, je m’éloigne de la croix et me mets sur mes gardes.

Posté Ven 20 Avr 2012 - 18:33 par Izya

Il est maintenant 17h, je me prépare à bondir dès que possible sur ma proie qui devrait être la… j’attends une bonne minute en alerte, mais rien… Je commence à me poser des questions sur ça ponctualité, croit-il que ce n’est qu’un jeu ? C’est lui qui me demande de l’entrainer et il n’est même pas capable de respecter un horaire que nous avons fixé ensemble ! Les minutes passent et Kan n’est toujours pas en vue et cela me fou en rogne ! Depuis le début de la semaine, je fais des efforts pour lui, et c’est comme ça qu’il me remercie ! C’en est assez, je change mes plans pour aujourd’hui. Je suis bien dégoutée car j’avais prévu un exercice sympa qui lui aurait surement plu !
Au bout de dix minutes d’attente, le voila qui arrive, il se dirige sur la croix que j’ai dessiné dans le sol puis se recule aussitôt et se met en garde. Apparemment, il a compris ce que je prévoyais. Pour ma part, je suis très énervée, et… déçue ! Je compte bien lui faire payer mon attente. Je le fais donc, à mon tour, poiroter pendant cinq bonnes minutes, le temps qu’il perde un peut son attention. Juste avant d’attaquer, je lance une pierre loin de moi pour faire du bruit et faire en sorte que le regard de Kan aille du coté que j’ai choisi. Durant la seconde où il se tourne en direction du leurre, je bondi vers lui et le met à terre. Puis je lui mets un gros coup de pied dans le bide histoire d’évacuer une partie de ma colère et, lui mettant la pointe de mon épée sur la gorge je lui dis d’un ton laissant clairement transparaitre ma fureur :

- Crois-tu qu’un entrainement ne soit qu’un simple jeu ?? Crois-tu vraiment avoir tant progressé que tu peux te permettre de venir en retard ? TU m’as demandé de t’entrainer je te rappel ! ET NON L’INVERSE ! Ca fait déjà plusieurs fois que tu te permets de me faire attendre, j’avais donc cru utile de te signaler que je n’aime pas cela ! Mais toi, au lieu de faire des efforts, tu préfères n’en avoir rien à cirer ! A ta guise ! Mais ne compte plus sur moi pour t’entrainer.

Sur ces mots, je le laisse en plan. Je me dirige vers la plage, où je tente d’évacuer ma colère. Je recherche la solitude, je me mets donc dans un coin assez reculé et je m’assoie dans le sable, juste au bord de l’eau. Il m’a vraiment soulé ce coup ci. Je m’allonge finalement. Mon regard se perd dans l’étendu bleu qui s’étend devant moi. Bercée par le va et viens des vagues, je fini par retrouver la tranquillité mais cela ne s’est pas fait en un claquement de doigt. Lorsque je suis enfin calme, le soleil est bien bas dans le ciel ; il doit être 20h. Et, au final, mon estomac reprend le dessus en me faisant part du vide qui le rempli.
Je quitte mon havre de paix pour me diriger vers la maison de Kan. Je ne sais pas trop comment je dois me comporter maintenant en sa présence, mais il est hors de question que je reprenne l’entrainement avec lui tant qu’il ne se sera pas excusé et promette qu’il sera ponctuel.
Lorsque je franchi le seuil de la porte, tout le monde est là… du moins les gens restant de l’équipage, excepté le capitaine qui est en vadrouille on ne sait où, les amis de notre hôte et leurs amies. Je décide d’ignorer Kan jusqu’à ce qu’il fasse le premier pas vers la réconciliation et je m’installe à table pour manger tout en discutant avec Yukisame et Tokigawa.

Posté Ven 11 Mai 2012 - 23:06 par Izya

J’ai beau attendre une réaction de sa part, un signe, un regard … Mais il n’en fait. A première vu, lui aussi m’ignore. Et bien soit ! Ignorons-nous. Apparemment, son entrainement ne lui tenait pas vraiment à cœur, il ne comptait pas s’y impliquer à fond… Si j’avais ressenti ce manque de motivation lorsqu’il m’a demandé de lui rendre ce service, j’aurai refusé !
Je suis à la fois triste et énervée de ce dénouement. Souhaitant réfléchir à la situation, le quitte l’assemblée une nouvelle fois, prétextant avoir oublié un truc important et je m’en retourne sur la plage.
Il est tard, le vent souffle une brise légère rafraichissante. Écoutant le bruit du va et viens des vagues, je réfléchi à ma situation qui vient de se compliquer. Cela fait à peine un mois que je me suis fait enrôler dans cet équipage de pirate par un type qui, au final, ne respecte rien. Heureusement pour moi, ce n’est pas le capitaine mais c’est tout de même celui qui a été nommé second. Mon deuxième problème est que, je squatte chez lui et je viens de lui faire payer cher son comportement négligé. Devrais-je aller à l’auberge ? Et puis, devrais-je quitter cet équipage ? Je n’en ai pas l’envie, car je me suis enfin trouvé des amis sur qui je peux compter et avec qui je m’entends bien.
En ce qui concerne le fait de dormir à l’auberge, franchement, si je peux me passer de dépenser mon argents durement gagné, ça m’arrangerai ! Je décide donc de retourner chez Kan, et si il ne veut plus de moi chez lui, il me le fera surement savoir !
Lorsque je rentre enfin, Lion est déjà parti ce coucher. D’ailleurs, il a carrément décidé d’aller dormir chez sa copine. Finalement, c’est encore mieux ainsi ! Mais je serai bien forcée de le recroiser un jour, et cela m’angoisse un peu… En temps que second, il a peut être le pouvoir de me virer des Shinoryu ? Surtout que le capitaine est encore en vadrouille… Bref, je verrai cela en temps voulu. Pour le moment, je profite de ces instants avec mes deux autres nakamas.

Le lendemain, je décide d’aller travailler avec Henri à la forge. Lui-même ressent que quelque chose cloche chez moi. Comme il insiste un peu, je fini par lui raconter les évènements de la veille. Pour lui, j’ai peut être été trop violente et j’ai surement blessé l’amour propre de Kan. Je suppose qu’il a raison, et que nous avions tous les deux tord. Cependant, cela n’excuse pas le fait qu’il n’est pas tenté de me faire changer d’avis sur notre entrainement !

Le soir venu, nous mangeons comme d’habitude tous ensembles. Afin d’essayer de stopper les hostilités, je décide d’adresser la parole à notre hôte, ne serai-ce que pour lui demander de me passer le sel. Me regardant, il me répond sans animosité un simple « Tiens », marquant la fin d’une ignorance mutuelle. Nous faisons juste comme s’il ne s’était rien passé. Je ne sais pas ce que lui en pense, mais pour ma part, si je fais cela c’est surtout pour conserver ma place et une bonne ambiance au sein de l’équipage. Et maintenant, s’il me demande un service pour son compte, je refuserai sans doute.

Peut-être qu’avec le temps, je pourrais retisser une relation de confiance avec lui !

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