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Un certain dégât des os

Rappel du premier message :

Journal de bord : 27 juin 1624
Ça faisait un petit moment qu’on avait franchement pas grand-chose à foutre et je commençais franchement à m’ennuyer. Mon équipage commençait à grandir quelques peu, depuis l’arrivée de Sam le dépressif et d’Alphonse le débile. C’était les petits surnoms que je leur avais donné, mais c’était affectueux, je les aimais bien dans le fond. Avec cette petite troupe, on s’était construit un radeau qui avait plutôt fier allure quand on sait que notre charpentier cloue les planches avec sa tête ! On arrivait à voguer et on arrivait, la plupart du temps, là où on voulait aller. Et justement, aujourd’hui, on était au royaume de Bliss ! C’était la classe quand même ! J’avais jamais entendu parler de cette île, mais si ça commence par « royaume », c’est forcément la classe. C’est Sören qui avait décidé de s’y rendre parce qu’apparemment, ils fabriquent des beaux bateaux. J’avais un peu de mal à imaginer plus beau que le notre, mais après tout on verra bien.

Depuis qu’on avait accosté, que j’avais finit de vomir mes entrailles et de me nourrir pour combler le manque, on s’était tous séparé pour aller faire nos emplettes, chacun de notre coté. J’espérais juste qu’Alphonse n’allait pas casser trop de trucs avec sa tête. Un chantier de construction était une tentation énorme pour un mec comme lui. Moi, je voulais voir ces fameux bateaux, un équipage aussi classe que le mien se devait de posséder un bateau qui en jette ! Je regardais autour de moi et ne trouvais rien de bien folichon quand une enseigne attira mon regard. C’était une chope d’alcool barrée par un os ! J’avais bien besoin de me rafraîchir le gosier.

-Patron ! Un truc fort comme vous savez le faire !

Ça, il y a pas à tortiller, les humains ne faisaient pas que des trucs nazes. L’alcool en faisait partie ! Quand j’habitais sur les nuages, on avait pas de terre, pas de fruits et donc pas d’alcool. Je savais même pas que ça existait, et maintenant que je l’avais découvert, je ne regrettais plus d’être tombé sur Terre. On m’apporta une grande choppe d’un truc transparent. Rien qu’en le reniflant, la tête commença à me tourner. Ouais, je ne tenais pas bien par contre, mais ça, faut pas le dire. Le serveur me regardait avec curiosité. Je bus une gorgée et fit comme s’il n’était pas là, mais après quelques minutes, je me sentis obligé de le rembarrer.

-Hey ! Qu’est ce qu’il y a ? T’as jamais vu un ange boire un coup ou quoi ?

L’homme se mit à rougir, se sentant idiot.

-Ben..euh...non. Jamais...

Ha oui, c’est vrai que les anges, on en croisait pas à chaque coin de rue sur les Blues. Je m’y ferais jamais à ça, je crois. Il me demanda alors si je participais à une sorte de jeu, de carnaval ou quelque chose dans ce genre. Je ne comprenais pas pourquoi, et il m’informa alors que quelques minutes plus tôt, il avait vu passer un squelette avec de longs doigts pointus. J’ai cru que j’allais m’étrangler, à la fois parce que c’était hyper fort cette merde, mais surtout parce que si un squelette se baladait dans les parages, il fallait absolument que je le trouve. Je frappai ma chope sur la table, éclaboussant un peu partout et attrapai le mec par le col.

-Où ça ? Il est où ?

Il m’indiqua la direction qu’il avait prise et je me précipitai à sa suite. Le problème, c’est qu’en dix minutes, il avait pu partir n’importe où. Heureusement, les gens l’avaient tous remarqué et les passants m’indiquèrent facilement le chemin à suivre. Après seulement deux ou trois minutes, je vis une tête blanche dépasser de la foule qui s’écartait légèrement sur son chemin. C’était vrai en plus !

Mes yeux s’écarquillèrent et je me mis à courir encore plus vite ! Un vrai squelette ! Il devait absolument rejoindre mon équipage, c’était trop cool ! Je crois avoir bousculé pas mal de monde sur mon chemin, mais je m’en souviens même pas. Je me mis devant lui et lui sourit avec un air surement idiot. C’était pas un vrai squelette en fait, il avait de la peau, mais son visage était trop bizarre ! Il était tout blanc, tout rond, avec des yeux tout noirs et très gros ! Il était... étrange ! Peu importe, je le voulais avec moi ! Je lui tendis une main franche et directe.

-Salut ! T’es un gentil ou un méchant ?

Après tout, si c’était un pirate, je pourrais pas lui demander de devenir un chasseur de prime de mon groupe. Je devrais peut-être même me battre avec lui. Mais si c’était un gentil, ce serait trop de la balle !


Dernière édition par James Fermal le Lun 2 Juil 2012 - 11:57, édité 1 fois
    Yes ! C’était gagné ! Mon talent d’acteur, mon charisme naturel et ma force de persuasion avait réussi à convaincre ce talentueux chasseur de rejoindre notre team ! Ça n’avait pas été aussi difficile que ce que je croyais, finalement. Et si ce squelette aux doigts tranchants nous rejoignait, ce serait carrément dément ! La team Rocket serait plus classe que jamais ! Mais il était vraiment absorbé par l’animal orange et avait le regard véritablement plongé dans celui de la bestiole. Comment faire pour… pour lui faire bouger les fesses et le faire venir avec nous ? J’eus une idée qui pourrait marcher. Je pris Jean par les épaules pour lui indiquer la direction à suivre.

    -Commence à avancer par là bas, en direction du port. Je te rejoins.

    Le regardant partir, je m’avançais avec prudence du monstre poilu et du squelette, heureusement, imberbe. Les deux étaient totalement immobiles à se fixer comme des flans. J’aurais payé cher pour avoir une petite idée de ce qui pouvait bien se tramer dans leur tête. Soit ça cogitait dur, soit c’était le vide le plus absolu. Optant pour la deuxième hypothèse, j’attrapai l’animal ligoté et me mis à avancer, avec le truc dans le dos. Comme je l’avais imaginé, Skeletor se mit à me suivre, courbé en avant, ne voulant pas rompre le lien visuel.

    -C’est bien… C’est bien… Suis-moi, mon petit squelette. Allez viens !

    Zigzagant entre les passants, nous arrivâmes rapidement au niveau du port, où nous attendaient Jean, Sören et Alphonse. Le charpentier était en train d’entasser des bouts de bois sur le quai. Ça c’était un brave gars ! Profitant du beau bordel au niveau des chantiers, il avait été récupérer des morceaux qui traînaient un peu partout. C’était pas vraiment du vol, il les avait trouvés, héhé ! Jean ne connaissait pas les deux autres et je dus lui faire un signe pour qu’il comprenne. Enfin du moins, je crois qu’il a compris…

    Je posai la bestiole par terre pour que le maigrichon se tienne tranquille et cherchai un moyen de capter son attention. Alphonse se mit à frapper violemment les planches, logiquement dans le but de les clouer ensemble, mais je n’avais pas vu un seul clou. Bref, passons. C’est lui le professionnel à ce niveau là, faisons lui confiance. Je me souvins soudain que les fleurs avaient réussi à le faire réagir.

    -Hé toi, le pâlichon, si tu viens avec nous et que tu fais tout ce que je te dis, je te laisserai t’occuper entièrement du potager et du jardin sur mon navire ! Ça te tente ?
      James prit les épaules de Jean Talcmecz et le tourna de façon à, pensa Jean à raison, lui montrer vers où il devrait aller. Cette communication tacite plaisait follement à Jean : il se sentait déjà de connivence avec tous ces marins et leurs signes secrets que seuls eux pouvaient comprendre. Sûrement que James doutait encore des capacités de marin de Jean, puisqu'il décida de lui préciser son ordre :

      Commence à avancer par là bas, en direction du port. Je te rejoins.

      Jean était mi-heureux d'avoir pu deviner ce que James attendait de lui avant qu'il ait eu à le dire à haute voix, mi-déçu qu'il ait senti le besoin de, justement, le dire à haute voix. Oubliant rapidement ces émotions, comme il le lui arrivait parfois, Jean se dirigea vers le port fièrement. Une fois arrivé, Jean n'avait pas tellement de choses à faire. D'autres gens étaient là, mais Jean ne les connaissait guère, et il n'aimait pas parler aux inconnus. Il savait de son expérience que les inconnus étaient bien souvent vulgaires, pas marrants, et prônaient des idéologies subversives. Et puis surtout, il n'osait pas leur parler, et c'était une raison suffisante. Alors il restât là, attendant les prochaines instructions. James était parti chercher l'homme-qui-ressemblait-diablement-fort-à-un-squelette-mais-qui-n'en-nous-déplaise-n'en-n'était-pas-un. C'est en tout cas ainsi que Jean avait fini par l'appeler dans sa tête. Il espérait que ce ne soit pas son vrai nom, pour d'évidentes raisons de praticité, mais si tel était le cas, il valait mieux être préparé.

      Revenu, James pointa les deux inconnus. Sûrement un rituel marin, comme la prise d'épaules. Afin de ne pas se ridiculiser, Jean préféra ne pas répondre à ce signe. Il ne voulait surtout pas mal le faire, et après tout il ne savait même pas s'il était censé y répondre. Un des inconnus se mit à cogner avec ardeur les planches de bois qui trainaient là. Il devait sûrement tester sa force. L'ange semblait tenter de convaincre l'homme-au-nom-bien-trop-long-pour-l'écrire-en-entier de rejoindre l'équipage. Ce n'était pas plus mal : ainsi Jean pourrait sûrement apprendre son nom réel, et cela lui éviterait d'utiliser des périphrases ou des noms à rallonge pour le désigner.


      Hé toi, le pâlichon, si tu viens avec nous et que tu fais tout ce que je te dis, je te laisserai t’occuper entièrement du potager et du jardin sur mon navire ! Ça te tente ?

      Jean se tourna vers James, il se demandait quand est-ce qu'ils allaient partir à la chasse à Saphotis

      Je me demandais quand est-ce qu'on allait partir à la chasse à Saphotis ?

      Il est vrai que James était occupé avec l'homme-bla-bla-bla mais de toute façon ce dernier ne parlait jamais vraiment, alors il ne perturbait pas vraiment la discussion. Et puis Jean ne savait pas vraiment que faire sur le quai de toute façon, et il fallait bien s'occuper.
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