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Une affaire rondement ficelée... ou pas ?


L'air doux et salé de la mer caressait doucement le visage d'un Ajito perdu dans ses pensées. Calme, serein, il réfléchissait. L'argent commençait en effet à manquer, l'argent qui lui servait à voyager à travers les mers, celle qui, le nourrissait et qui grâce à elle, ne rendait pas nécessaire les tentatives de vols pour survivre... bon d'accord, il volait, menaçait et tuait- seulement de rares fois- déjà et ce, même lorsqu'il avait des Bérrys. Mais là, c'était différent... Il n'aurait donc sans aucuns doutes aucuns moyens de gagner la somme nécessaire à son embarquement prochain en plus de celle qui le nourrirait et façon légal...De plus, la faim le guettait et il se demandait combien de temps il allait pouvoir tenir avec un pain par jour.
Une idée surgit alors du fond de sa tête: C'était pourtant très simple!
La marine n'étant pas présente, en tout cas il ne semblait pas y avoir un de leur QG dans les environs, il pouvait toujours essayer de s'attaquer à une bijouterie, une banque ou rafler le coffre d'un magasin... Il pourrait ainsi garder le surplus pour lui...Ça, c'était une idée d'enfer, et il comptait bien l'utiliser...
Il s'arma donc, sortit son pistolet se dirigea vers la banque la plus proche. Les rues dans cette petite ville côtière de Luvneel étaient pleines de mondes, un facteur qui pourrait jouer en sa faveur et qu'il comptait utiliser lorsqu'il s'échapperait avec le butin. Par contre, il ne pourrait surement pas courir avec un gros sac rempli à ras-bord, il lui faudrait donc ne prendre qu'une partie de son trésor. Il pourrait toujours se servir du reste pour brouiller les pistes...
Et tandis qu'il réfléchissait sur son plan d'action, il ne se rendit pas compte que ses pas le conduisirent là ou il souhaitait se rendre. Il s’arrêta et observa l'édifice un moment. De taille moyenne, deux trois fenêtres et deux petites portes qui servaient d'entrée, le tout protégé par deux vigiles à l'extérieur qui ne lui semblait pas être très bien entrainés, fatigués par la routine, le train train habituel. D'une démarche d'homme paisible, il entra à l'intérieur. Il y trouva un autre garde qui,cette fois ci, lui semblait être plus réactifs. Seul celui là portait un sabre, les deux autres n'avaient que de simples matraques- qui pouvait faire cependant très mal, et Ajito pouvait le confirmer du fait de plusieurs tentatives vouées à l’échec- pour défendre ce lieu pourtant d 'une grande importance.

- Bah, je vais pas me plaindre tout de même...

Sur ce, il prit place dans la queue et attendit patiemment son tour, ne doutant pas même une seconde de son plan. Arrivé devant la caissière, il la questionna, prenant son air le plus noble et classe qu'il pouvait avoir.

- Bonjour, j'aimerais retirer de l’argent s'il vous plait.

- Bien sur, sous quel nom et quel montant ?

- Ce serait sous le nom d'Asano... Akira Asano et quant à la somme... tout ce que vous avez dans votre coffre. Et en vitesse.

Il sortit rapidement son pistolet à silex et, après avoir visé une bonne seconde, tira à bout portant sur le vigile armé. Le pauvre homme s’écroula en gémissant pendant que les personnes présentes dans la salle commençaient à pousser des cris d'hystéries. Ajito grogna, ça allait être plus dur que prévu.

- VEUILLEZ VOUS CALMER S'IL VOUS PLAIT !!! … S'IL VOUS PLAIT!!... S'IL VOUS PLAIT !!?? LE PREMIER QUI RESTE DEBOUT, JE LUI LOGE UNE BALLE DANS LA TÊTE, MERDE A LA FIN!!! TOUS ACCROUPIS !!

Puis se tournant vers la pauvre femme qui s'occupait du coffre il poursuivit:

- Et plus spécialement pour vous si vous ne vous dépêchez pas de m'ouvrir ce putain de coffre et de me donner l'argent qu'il y a dedans, magnez vous je ne rigole pas.

Et pour prouver ses paroles, il sortit son poignard, et guettant l'arrivée probable des deux autres gardes, il prit la personne la plus proche de lui en otage tout en gardant le canon de son arme dirigé sur la femme qui commençait à remplir un sac de Bérrys.
    J'avais fait halte au royaume de luvneel avec en main une affiche. Un pirate pas très connu qui avait réussit à endosser une prime de 150.000 Berry's. En manque d'argent, je prit en chasse cette proie. Tel un vautour qui volait sur tout North Blue. Je sais cette métaphore n'a pas la classe. Surtout pour un mec avec un charisme comme le miens. Je me la pète grave ? Mais je suis le chevalier noir ! Et cette atmosphère sur ce lieu me rendait complètement hystérique. Enfin pour faire court, il ne me fallut pas beaucoup de temps pour retrouver la trace de ce bandit. Au moment où j'allais le tuer pour récupérer mon fric. Un évènement bascule ce que j'allais entreprendre.

    L'alarme qui retentit à la banque. Un Hold Up ? Mon jour de chance, je laissa filer ce petit poisson pour aller voir ce qui se passait à l'intérieur de cette construction. Surement des pirates primés. Il y'a deux catégories de personnes qui s'attaque à une banque. Les débutants assez fou et les expérimentés qui se font ce délire tous les jours avec une immense organisation.
    Espérons que je tombe sur le deuxième cas, sinon l'ennuie prendra le dessus plus rapidement sur ma personne.


    J'entrais dans le lieu, soudain à ma grande déception je vois un jeune homme, pointant un pistolet sur un responsable. Je prit le plus grand soin de refermer à moitié la porte. Je faisais le bruit nécessaire pour qu'il me remarque. Aucune fenêtre dans ce bâtiment, tout simplement pour protéger le lieu, pour qu'on ne puisse pas entrer par effraction. On pouvait accéder à la banque seulement par la grande porte. Là où je me tenais. Je regardai le débutant qui avait prit une personne en otage et lui parlai d'un ton calme. Même si je suis réputé pour être cruel, je le suis seulement avec les plus dangereux criminels, en tant que gentleman, et pour mon honneur, je ne dois blesser le petit poisson rouge dans le lac.

    Du calme petit. Tu va sagement posé tes armes et sortir d'ici sans faire de bêtise. Si tu ne blesse personne, je te promet au nom de la chevalerie de te laisser tirer hélico presto de cette île. Tu a le choix, t'en sortir indemne et ne plus revenir ou bien goûter à mon sabre...Tu le vois ? Ce n'est pas une lame ordinaire.

    J'attendis tranquillement sa réaction, tout en posant ma main sur mon suya.


    Maintenant, tu sais.
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