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Rencontre à la brocante.


Il y a trois ans et demi – Luvneelgraad.
Enfin ! Enfin me voilà arrivé. Et pas n'importe où monsieur, au Royaume de Luvneel je vous prie ! Le voyage a été long et ennuyeux toutefois je viens désormais de sortir de ce sombre tunnel. Oui, moi, Aeko Rin, prends place à Luvneelgraad, ville principale de l'île. Rien que ça ! J'ai de quoi être fier. D'autant qu'au fond de moi-même, j'aspire à une grande et belle carrière ici. Certes le travail et l'assiduité ne sont pas mon fort mais tout de même, j'ai mes chances ! Effectivement, bien des paramètres jouent en ma faveur pour mon intégration. N'importe qui peut en effet se rendre compte, après quelques minutes à vivre ici, que la populace semble gentil et intéressée par tout les types d'activité. De plus, il y a forcément du travail pour un petit gars comme moi. C'est vrai quoi, je suis jeune, en bonne santé et...Et...Euh, bha c'est à peu près tout en fait. Dire que je suis motivé, fort, doué de nombreux talents serait un mensonge et ma maman m'a toujours appris à ne pas déblatérer d'absurdités ! De fait, disons les choses clairement : Je suis un glandeur, un flemmard, un lâche doublé d'un avare ! Yes, c'est moi, le seul l'unique, Aeko Rin et je viens de débarquer à Luvneelgraad pour votre plus grand plaisir...Ou pas.

Heureux de fouler la terre ferme, j'embrasse ce sol comme un jeune époux entiché de sa compagne. Oh, cette terre fertile, d'accueil et tout le tralala. Grâce à elle, je vais devenir riche. Je dirai même plus, je vais devenir richissime, Crésus n'a qu'à bien se tenir car bientôt je deviendrai aussi... Hein ? Attendez cinq secondes, il y a comme qui dirait un petit soucis. En effet, alors que je suis plongé dans mes rêveries – et autres délires étranges – trois gars, certainement des gardes impériales, sortent d'on ne sait trop où et m'accostent. L'expérience prouve qu'en général, lorsque un groupe de mecs armés vient vers moi, ça sent le roussi. Toutefois là, je suis confiant. Je suis au sommet, dans mon moment de grâce, rien ne peut m'arriver, j'en suis sûr. Quoique... Écoutons quand même ce qu'ils avaient à me dire, sait-on jamais.

« Ceci est un contrôle, vos papiers d'identité monsieur.
What ? Papiers ? Vous êtes sérieux ? Depuis quand on demande ces trucs là ? On est dans un monde libre et vaste, les gars ! Les papiers c'est pas imp-...
Vos papiers d'identité monsieur. répète le garde machinalement.
Vous m'écoutez au moins ou est-ce que vous vous en moquer de ce que je raconte ?
Vos papiers d'identité monsieur.
T'es un boot ?
Vos papiers d'identité monsieur.
Okay, tu connais la blague du pauvre type de premier ordre qui demande sans arrêt les papiers des honnêtes citoyens ?
Oui, je la connais. Maintenant donne moi tes papiers sinon je te mets au cachot.
Aïe, non. Pas le cachot. Bon, le problème c'est que j'ai rien. Ma carte de bibliothèque pour prouver qui je suis, ça vous va ? avais-je demandé timidement tout en lui tendant ladite carte.
C'est bon, tu peux te barrer...Mariole. »

C'est sur ces mots pleins de tendresse et d'amabilité que, comme il le dit si bien, je me barre. Direction la bureaucratie de la ville histoire de me faire recenser, de bien mettre tout en ordre niveau administratif et ainsi commencer à chercher du travail. Après quelques heures de combat acharné avec la moitié du personnel de la mairie, je sors enfin de ce maudit établissement. Ça a été long mais finalement, je suis en règle. Je peux donc rester tranquillement vivre ici pour une durée de indéterminée. En effet, j'ai tout mes papiers ! Carte d'identité, carte de sécu, carte de fidélité au magasin du coin et, bien entendu, la fameuse, la plus célèbre, La Master Card ! Ce truc est un vrai bijoux. Il permet de s'endetter pour investir et de rembourser par la suite. Quelle invention formidable : La Master Card, ou comment dépenser de l'argent que tu n'as pas et n'auras peut-être jamais, ah ah. D'ailleurs en parlant d'investissement, direction les brocantes et magasins de la ville. Car c'est bien connu, pour bien travailler, il faut du bon matériel. Et malheureusement, du bon matos, j'en ai pas ! Il est vrai que j'ai en ma possession quelques quilles et balles de jonglage néanmoins cela me semble évident, ce n'est pas avec ça que je vais charmer les propriétaires de cirque. Il me faut des bâtons, des assiettes chinoises en porcelaine traditionnelles, une tenue, du maquillage et j'en passe. Sur ce, je pars faire comme tout bon pigeon de la ville, je pars m'endetter.

Commençons bien, commençons par les assiettes. C'est sûrement le plus important. Véritable base de mon tour phare, je me dois d'en avoir des belles, des propres, avec des motifs et tout le tralala de préférence. Désireux d'acheter de l'équipement à moindre coût, je me rends dans une brocante. Là-bas on vend, d'après les ragots, de la vaisselle et autres ustensiles de cuisine de qualité. Bien sûr il y a d'autre produits à droite à gauche toutefois rien de bien intéressant pour un artiste comme moi. Car oui, au cas où vous l'auriez déjà oublié, je suis homme de cirque et non cuisinier.

Arrivé devant un stand qui me semble intéressant, je laisse parler mon flair et trouve, après une fouille de plus de dix minutes, enfin des assiettes en porcelaines de bonne facture. Mais, ô misère ! Elles sont vendus en kit ! En effet, je ne peux pas acheter ces couverts sans prendre par la même occasion les fourchettes, cuillères et verres qui vont avec. Bigre de bougre, bougre de bigre, que vais-je faire avec ces machins, hein ? Qui plus est, le prix est excessivement élevé. Payer autant pour de simples morceaux de porcelaines circulaires... C'est tout bonnement aberrant. Quoique...Oui ! C'est ça ! J'ai une idée ! À la manière d'un chasseur, je scrute les alentours et trouve un gars pas trop loin de moi. Il a une chevelure argenté et une marque étrange. Peut-être est-ce son look original qui me pousse à aller le voir ? Toujours est-il que je me jette à l'eau.

« Dis, t'es intéressé par des cuillères, des fourchettes et des verres ? Oui ? Bah qu'importe ! tu vois ça ? C'est beau, non ? Ouai ? Ouai ? Bien sûr que c'est beau. Tu les prends, je parie ? Ouai ? Ouai ? Bien sûr que tu les prends, de toute façon je te laisse pas le choix. Bon, par contre les assiettes m'intéressent. Donc si tu le veux bien, tu prends les cuillères et autres ustensiles du pack et moi je taxe les assiettes. Pour le prix, je te propose un truc honnêtement honnête. Tu paies quatre vingt pour cent du prix et moi vingt... Quoique non, attend. Je me sens d'humeur généreuse, on fait soixante dix, trente si tu veux. T'es okay, hein ? Est-ce que t'es okay ? Ah, et en passant, je suis Aeko Rin, artiste de cirque en devenir. Mais dis, t'es okay hein ? »

Je m'appelle Aeko Rin et je suis comme qui dirait envahissant, très envahissant.

Spoiler:
    Royaume de Luvneel, Il y a trois ans et demi.
    Il est une fois, une jolie ville s'appelant Luvneelgraad. Elle fait partit du célèbre royaume qu'on nomme tout simplement Royaume de Luvneel … Vous allez me dire pourquoi il nous parlent de ça lui !? Hé bien je ne sais pas, peut être juste parce que je m'y trouve en ce moment-même et que j'ai envie de vous le dire, sinon niveau utilité je mettrais un belle note de 1 sur 10 ! Aujourd'hui j'ai la majorité et c'est la première fois que je pars à l'aventure seul, finis le soutien familial, finis les pieds sous la table sans plus rien faire. Sans vraiment me vanter je suis plutôt bon cuisinier, on me le disait souvent en tout cas, mais c'est bien connu « On ne va pas sur la lune avec des sabots » donc si je veux bien cuisiner il me faut de quoi manger et de quoi faire à manger ! C'est là que Luvneelia, c'est comme le deuxième nom de la ville de Luvneelgraad, rentre en jeu ! C'est sur mon île natale pommé nul part que j'ai repérer cette annonce de brocante dans la ville de Luvneelgraad, je répète le lieu même si je pense que vous avez compris !

    D'ailleurs une brocante … dans l'idée pour un jeune homme totalement banale comme moi, c'est assez ridicule de se rendre dans une brocante pour faire ses courses, ça prouve bien que personnellement je ne m'appelle pas Crésus et je suis loin d'être aussi riche que lui … Vous pensez que cela fait partit de mes rêves ? Naaan pas du tout !! *Toussotte* Bref revenons à nos gardes impériaux, quoi je vous en ai pas parler encore ? Ha bah voilà c'est fait, de toutes façon y'a pas beaucoup à dire, juste leur grande présence dans la rue. A chaque coins de rues il y a un garde qui observe les alentours, donc je crois que aujourd'hui on va éviter le vol dans la brocante, je risque gros juste pour un simple vol. Avec une meilleur situation j'aurais largement pus aller me balader tranquillement dans un magasin, mais là c'est quasiment impensable ! Du coup direction la brocante avec des étalages à perte de vue, souvent tenu par de pauvres gens qui recherchent quelques sous pour survivre les autres jours, connaissant ça j'ai vraiment de la pitié pour eux car j'ai l'impression que c'est encore pire.

    Je me balade donc tranquillement des les allées de la brocante, baluchon sur l'épaule droite et me voilà un compagnie d'un jeune homme speed et surexcité, je ne sais pas trop ce qu'il lui arrive mais il semble avoir un sérieux problème :
      (♠ Aeko ) - Dis, t'es intéressé par des cuillères, des fourchettes et des verres ? Oui ? Bah qu'importe ! tu vois ça ? C'est beau, non ? Ouai ? Ouai ? Bien sûr que c'est beau. Tu les prends, je parie ? Ouai ? Ouai ? Bien sûr que tu les prends, de toute façon je te laisse pas le choix. Bon, par contre les assiettes m'intéressent. Donc si tu le veux bien, tu prends les cuillères et autres ustensiles du pack et moi je taxe les assiettes. Pour le prix, je te propose un truc honnêtement honnête. Tu paies quatre vingt pour cent du prix et moi vingt... Quoique non, attend. Je me sens d'humeur généreuse, on fait soixante dix, trente si tu veux. T'es okay, hein ? Est-ce que t'es okay ? Ah, et en passant, je suis Aeko Rin, artiste de cirque en devenir. Mais dis, t'es okay hein ?


    Hun, mais de quoi il me parle … puis c'est qui ce Aeko Rin, il à l'aire bien gentil mais un peu entreprenant je trouve. Puis c'est bien beau, mais ces cuillères, ces fourchettes et ces verres ils sont pas beau du … LA VACHE ! Enfaite ils sont trop bien j'les veux, j'les veux !!!! Nan attend c'est un piège … hum il est où le piège là hun ? Bon euh ok le tout est vraiment pas chère ça suffira pour pouvoir manger, j'ai déjà une chambre dans l'auberge de la ville ça devrait suffire pour dormir donc on verra avec ça pour la bouffe. Bon heu maintenant il faut que je gère pour me débarrasser de la sangsue , bon il va être content si je lui achète ces assiettes, allez tenez monsieur les vingt berrys et hop je rentre à la maison il commence à faire nuit !

      (♠ Taiten ) - Bon tient voilà je te fais cadeau de ces assiettes, c'est pas tout les jours qu'on te fait des cadeaux alors profites en ok ! J'ai même une meilleur idée pour toi on n'a cas se revoir ce soir ok ? Ok rendez-vous à 19 heures … je suis presser je dois y aller désolé ciao !!


    Je trace ma route histoire de le semer maintenant je croise les doigts pour qu'il ne remarque pas que je ne lui ai pas indiquer le lieu de rendez-vous. Autant dire que si il me retrouve à l'auberge je me coupe les mains ça c'est clair et net ! Ralala ses jeunes trop simple de les duper … si je le revois encore une fois, j'ai une bonne idée, on verra lequel est plus fort, plus intelligent, plus réfléchis dans ces actes … ce sera nos épreuves olympiques à nous !!

    Faut peut être que j'arrête le café … ça me réussi pas !

    Spoiler:
    • https://www.onepiece-requiem.net/t9586-soul-silver
    • https://www.onepiece-requiem.net/t1448-mashida-taiten-dobutsu-no-kenri-termin
    Selon la philosophie créée par moi-même ; Dans la vie y'a les grands et y'a les glands. Là, je viens d'avoir à faire à un gland. Mais attention, pas n'importe lequel. Car là, c'est du gros gland ! Du glandu premium en définitive ! Déjà, l'homme à la marque rouge est assez naïf. Il a en effet accepté de me payer mes assiettes. Et quand je dis payer, je veux bien entendu dire payer à cent pour cent. Pourtant je lui avais proposé un partage – presque – équitable mais non, monsieur a tout payé. Bon, le pack ne coûtant que vingt berrys, il n'y a pas de quoi s'enflammer pour autant mais le fait est qu'il est généreux pour un passant. Espérons qu'ils soient tous comme ça à Luvneel, ça me changera. En effet chez moi, jamais personne n'aurait eu l'amabilité suffisante pour accepter de m'offrir ces couverts. De plus, le garçon aux cheveux argentés avait eu la bien bonne idée de me donner un rendez-vous. En quel honneur ? Je n'en ai pas la moindre idée cependant je ne peux qu'accepter ! C'est vrai, il vient tout de même de m'offrir un bien beau présent ! De fait, je suis comme qui dirait dans l'obligation d'accéder à sa requête. Ainsi, je dois le revoir à dix neuf heures ! Bien ! C'est saisis mon gars, je serai à l'heure ! Rendez-vous ce soir, à l'heure indiqué, au... Où ça déjà ? Aucune idée. L'idiot a certes eu la présence d'esprit suffisante pour donner une horaire précise mais pas pour décider d'un lieu de rendez-vous. Autant dire que le retrouver ce soir allait être complexe, pour ne pas dire impossible.

    Sincèrement, vous y croyez-vous ? Se revoir dans une ville aussi vaste que Luvneelgraad ? Même si je me donne à fond pour fouiller partout, le recroiser par hasard relève du miracle, de la décision divine même. N'étant pas très croyant, je préfère encore rester dans mon coin, sans mettre sens dessus dessous toute la ville. Si un jour nos chemins se recroise et si on a la chance de prendre un verre ensemble, tant mieux, sinon adieu.

    ***

    Le temps passe. Encore et toujours. Comme vous vous en doutez, on ne s'est pas revu lui et moi. C'est idiot parce qu'au fond, j'aurai bien aimé le retrouver, lui parler un peu. D'autant qu'il avait l'air d'avoir quelque chose à me dire, le bougre. M'enfin, c'est la vie. Et puis, quand j'y pense, lui peut me chercher puisqu'il connaît mon identité, moi pas. De fait, il y a plus de chance que lui me trouve que l'inverse. Mais passons ! Pourquoi je vous parle de ça moi, hein ? C'est vrai quoi, on s'en fiche ! On s'en fiche car aujourd'hui, je fais un truc important, très important ! En effet, en ce jour ensoleillé démarre officiellement la carrière du grand, du beau, du magnifique, du sublime, de l'unique, Aeko Rin. J'aurai préféré commencer dans un cirque mais je ne dois pas griller les étapes. D'abord, il est essentiel pour moi de me faire connaître, moi et mon art, par le grand publique ! Pour ce faire, j'ai une stratégie. Non, j'ai THE stratégie. Je vais travailler sur le trottoir...Pourquoi riez-vous ? J'ai dis quelque chose de mal ? Je vais travailler sur le trottoir, dans la rue quoi. Ne vous faites pas de bile pour moi, c'est temporaire ! Histoire de bien attirer l'attention, je m'habille en conséquence. Uniforme orange et rouge, pantalon assorti. Bref, je suis vêtu comme un prince d'orient. Il est maintenant l'heure de briller sous les projecteurs naturels que sont les rayons du soleil.

    Une, deux et enfin trois heures passent. Quelques citoyens au regard affuté m'ont remarqués, c'est une bonne chose. Parmi eux, plusieurs m'abordent et me conseillent de me rendre sur TaraLuvneel. Soit disant que là-bas, tous les artistes ont leur place contrairement à ici. TaraLuvneel, je retiens ! En tout cas pour l'heure, je travaille ici et je suis assez content. La générosité des passants n'est certes pas exceptionnel toutefois je sens que le bouche à oreille va faire son effet. Bientôt, tout le monde parlera de moi et de mon tour bizarre avec des assiettes. Ainsi, je serai connu. Pauvre mais connu ! Soudainement, à travers la foule j'aperçois une silhouette familière. Un homme, très jeune à la chevelure blanche comme neige – j'ai pris deux minutes à trouver ce jeu de mot alors ne rigolez pas –, au visage singulier et à l'œil marqué de motifs rouges : C'est le mystérieux inconnu ! Ni d'une ni de deux, j'arrête mon tour, la foule pousse un « Oh » de mécontentement mais qu'importe. Il est à trente ou quarante mètres de moi et ne m'a sûrement pas remarqué. Étant donné le vacarme sonore qui règne dans l'avenue, crier pour le prévenir de ma présence ne servirait à rien. Par conséquent, je prends une de mes assiettes – celles qu'il m'a acheté quelques jours plus tôt – et la lui balance à la tête. Ne vous en faites pas, ce n'est que de la porcelaine, ça ne fait donc pas mal. Enfin, je crois...