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Trop bonne, trop conne...

BOUM

Je suis envoyée dans les airs, traversant cette fichue forêt qui commence à prendre feu… J’ai mal, tout mon corps me brûle, mais plus ça va, et plus cette sensation s’atténue. Pourtant, un observateur penserait le contraire : après tout, je suis moi-même en feu. Mais, croyez le ou pas, ce n’est pas ça qui m’inflige cette douleur. Elle est en effet due à cette maudit toxine dont mon corps est encore enduit. Et, bizarrement, ce n’est pas moi que le feu qui me recouvre brûle, c’est cette fameuse toxine. Ainsi que mes vêtements… Mais vu mon état, c’n’est pas vraiment le moment de me préoccuper de cela.

J’atterrie enfin. Je suis de retours sur la plage, et par chance, juste devant le fière Blue Moon. Un regard vers la mer m’apprend que je suis pile à l’heure : le soleil vient de faire disparaitre son dernier rayon au-delà des vagues. Le feu qui ronge tout ce qui m’appartient, à l’exception de mes armes, commence à mourir. Et quelques Shinoryuu arrivent à mon secours. Pour ma part, il m’est clairement impossible de bouger. Alors je reste là, allongée sur le sol. Cassandre et Azrel arrivent les premiers et commencent à s’occuper de moi. Le médecin s’apprêtait à soigner mes brûlures, mais je n’en ai aucune, ce qui le laisse perplexe.

Mizu arrive lui aussi. Ça présence me fait me souvenir rapidement que je me suis mal comportée. Alors, dans un dernier effort, je prononce doucement :

Désolé captain…

Je n’ai plus qu’à me reposer maintenant… Après tout, je ne suis plus seule, et j’ai confiance en eux, ils vont me sauver. Alors, pendant que je sombre dans l’inconscience, je vous propose de revenir quelques heures en arrière histoire que vous sachiez comment j’en suis arrivée là.

*********

Après un sublime poing dans la gueule du capitaine, j’me suis barrée du navire. J’me sentais déjà pas super avant de lui parler, même si j’avais potentiellement réussi à me calmer, mais le fait qu’il m’ait envoyée bouler et par la même occasion, à moitié snobée, vraiment, c’est resté en travers de ma gorge. Alors oui, j’ai préféré rejoindre Hungeria à la nage, d’autant qu’on était plus très loin de l’île donc faible risque de recroiser un monstre marin. Et puis, oui, j’ai agit sur un coup de tête, alors je n’ai pas réfléchi aux bestioles vivant dans ces eaux avant de sauter.

J’suis donc arrivée sur cette île sans encombre particulière, une chance certes, mais mon humeur était en vrac… Tiraillée entre la colère, le chagrin et le regret, je ne savais plus trop où me mettre. J’hésitais à retourner auprès de mes nakamas qui venaient d’arriver sur l’île à quelques centaines de mètres, voire quelques kilomètres, de moi, mais la colère m’en empêchait. Le chagrin voulait que je reste ici à pleurer, mais le regret me tirait vers mes compagnons car je venais de les laisser en plan… Et puis, il y avait aussi Takashi que nous espérions retrouver sur cette île. Mais bon, à deux contre un (colère et chagrin vs regret) je restais là. Et très vite, la colère rejoignit le chagrin et les larmes me montèrent aux yeux. Et depuis quatre bonnes années, lorsque les larmes apparaissaient dans mes yeux, Léo revenait dans mon esprit, amplifiant ainsi leur ampleur.

Assise en position fœtal, j’attendais que mes larmes se tarissent, mais elles n’étaient apparemment pas décidées. Car ce n’était qu’une fois le chagrin passé que je pourrais retrouver la force de faire face à mes actes. Car oui, des excuses s’imposaient, au moins à Yuki pour avoir bazardé sa cuisine. Et peut être à Mizu aussi, mais j’étais encore bien trop en colère pour l’avouer.

Et bien, et bien, ça n’a pas l’air d’aller par ici…

Démarrage au quart de tour… j’avais à peine entendu cette vieille voie que je m’étais retournée vers elle, dégainant à moitié mon épée avant de voir cette vieille mamie venue me parler pour on ne sait quelle raison. Surement parce que c’était une mamie, justement, et que les mamies, en plus de toujours savoir tout sur tout, ça aiment bien parler. Malgré ma fervente défense, elle ne semblait pas vraiment surprise. Mais de toute manière, j’avais rangée mon arme cinq petites secondes après avoir vu la détentrice de cette voie, le temps que l’information viennent à mon cerveau embrumé par le chagrin…ou était-ce mes yeux à cause de quelques larmes… Bref, peu importe, au final, le résultat était le même. Si j’avais su ce qu’elle me préparait à ce moment là, je n’aurai peut être pas rengainé mon épée… Mais il n’y aurait pas eu d’histoire à raconter… Et puis, malgré tout ce que les pauvres gens peuvent dire de moi, je ne suis pas une tueuse de grand-mère.

En bonne mamie, elle s’installa à côté de moi, et commença à me questionner… « C’est à cause d’un garçon, pas vrai ? à ton âge, c’est toujours de leur faute… » Mais je n’avais pas vraiment envie de lui déballer ma vie. Je voulais juste être tranquille, le problème, c’était qu’elle n’était pas du même avis. Et part une suite de question sans réponse ajoutée à une patience à tout épreuve, elle finit par me convaincre de venir prendre un bon chocolat chaud chez elle, soit disant parce que j’étais trempée de ma baignade. Bon, au final, ça n’avait pas été très difficile pour la grand-mère, ça faisait tellement longtemps que je n’en avais pas bu… Et puis, mon humeur trouvait qu’un chocolat lui ferait du bien.

Mamie Sophie, c’est comme ça qu’elle m’avait dit de l’appeler, me conduisit donc chez elle. Une petite maisonnette pommée dans les bois. Très mignonne cependant, la maisonnette. Elle me fila des serviettes histoires de me sécher un peu et me proposa aussi d’étendre mon linge, ce que je refusai dans un premier temps, mais vous savez, les mamies, elles savent toujours quoi dire pour vous convaincre… Bref, habillée d’un simple linge de bain, je sirotais tranquillement mon bon chocolat, et une fois que Mamie Sophie eut fini de s’occuper de mes vêtements, elle s’installa dans un gros fauteuil qui avait l’air bien confortable et commença à me parler de son histoire… Elle devait surement se sentir obligée de combler ce silence que je persistais à garder.

Tu sais, des garçons y’en a vraiment partout… Bien sûr, tu dois croire au grand et unique amour, oui, moi aussi j’y ai cru, mais j’ai perdu trop de temps à y croire… Et, lorsque je me suis rendue compte de mon erreur, il était déjà trop tard…
Ne fais pas comme moi… Non… Tu ne devrais pas. Ça te gâcherait la vie.


La vieille avait attisé ma curiosité. Parce que bon, c’était bien beau de me dire de ne pas faire comme elle, mais elle ne m’avait pas dit ce qu’elle avait fait. Faisant tourner lentement la tasse de chocolat entre mes mains, je me décidai enfin à ouvrir la bouche pour dire autre chose que du « oui » « non » « merci ».

Qu’avez-vous fait, au juste ?

Ah, je savais bien que je réussirai à te délier la langue…
Et bien, vois tu, mon mari était un fier et beau marine. […]


Bon, j’vous passe les détails, parce qu’on sait tous que les grands-mères, quand elles racontent des histoires, elles n’oublient pas de citer le petit détail qui fait que le chat il a eu un rhume… Bref, en gros cette mamie, elle avait un homme qui combattait le bien et qui s’est fait défoncer la tronche par le mal. Oh, il s’en ait remis, mais sa femme, beaucoup moins. Elle a pris peur pour la vie de son homme et lui a demandé de tout quitter pour elle, pour vivre ailleurs. Et lui, il a d’abord refusé, mais comme Sophie a fait le coup du « Moi je pars, avec ou sans toi. » Il a quand même finit par la suivre. Et ils se sont installés là. Pourquoi ? Et pourquoi pas ? Y’a pas de marines ici, ni de gens du gouvernement, alors ça a dut jouer sur leur choix. Mais au final, y’avais quand même une raison derrière, sauf que Sophie, elle n’était pas au courant… Voyez-vous, son mari ne pouvait pas quitter la marine comme ça, alors ses supérieurs, afin de le soulager d’une triste séparation, lui ont donné une mission d’ordre scientifique… Et c’est ici que ça l’a mené. C’est aussi à cause de sa qu’il mourut sous un vieille arbre, emporté sous les yeux horrifiés de sa femme par un immonde truc gluant.

Ainsi, alors que Sophie n’était âgée que de trente ans, elle perdit son mari. Mais folle d’amour pour lui, elle ne chercha pas à l’oublier. Au contraire, elle attendait l’heure de le rejoindre, mais cette heure ne vint jamais, car pas assez courageuse pour se donner la mort de peur que son homme lui en veuille d’avoir ainsi attentée à ses jours.

Ce ne fut que lorsqu’elle eut perdue tous ses charmes à cause de la vieillesse qu’elle se rendit compte de l’erreur qu’elle avait faite : la vie était passée sous ses yeux et elle n’avait pas su en profiter. Alors oui, elle affirmait que je ne devais pas faire comme elle, que j’étais jeune et que la vie m’appartenait… Elle avait raison, en un sens… J’avais connu l’amour si tôt et je l’avais perdu si rapidement… Quatre ans déjà que mon deuil durait, il était vraiment temps que je passe à autre chose… Cette pensée me fit monté les larmes aux yeux une nouvelle fois, je devais briser ma promesse pour pouvoir être pleinement heureuse… Mes rêves d’amour éternel devaient disparaitre car sans l’être aimé, ils ne signifiaient que souffrance.

Essuyant de mon bras mes yeux humides, je relevai la tête.

Vous avez surement raison… Mais ça fait si mal…

Je sais mon enfant… Je sais…

Elle avait l’air d’hésiter à continuer de parler… Mais elle reprit tout de même.

Moi-même, je n’ai jamais réussit à oublier… Je n’ai jamais osé chercher le corps de mon mari et ne l’ai jamais vraiment vu mort… Cette vision m’aurait surement anéanti pour un temps, mais au moins j’aurai été sûr qu’il n’y avait aucun espoir pour qu’il revienne. Si seulement j’avais la preuve de sa mort…

Je comprenais parfaitement ce qu’elle ressentait, car je le subissais moi-même. Alors, c’est à ce moment précis que j’aurai dû tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de parler…

Je comprends ce que vous ressentez… J’aimerai pouvoir vous aider si je le pouvais…

Oui, je voulais l’aider… Car si j’étais à sa place et qu’il y avait un quelconque moyen d’apaiser mes souffrances, j’aimerai qu’une petite jeune m’aide… -Et non, je ne sous entends pas que je veux la tuer ! Je vous voie venir… ce n’est pas parce que je suis primée à trente millions que je suis une vil pirate assoiffée de sang !- Bref, si j’avais su où ça me mènerai de dire ce genre de conneries, bah je me serais tû.

Tu es bien gentille ma petite, mais tu ne peux…

Vous la sentez vous aussi la connerie, hein ?

Il y a peut être quelque chose que tu peux faire… Mais… Hum, non c’est bien trop dangereux, même pour une puissante femme comme toi…

Elle était douée dans la manipulation cette chipie de mamie… Flatter mon égaux tout en me provocant un tantinet…

Dites toujours Mamie…

Et bien… Mon mari c’est fait emporter sous un arbre immense à moitié mort et il avait une montre que je lui avais offerte pour nos cinq ans de mariage. Une belle montre à gousset en or qui émettait une jolie mélodie lorsqu’on l’ouvrait. Peut être pourrais tu la rapporter ?

Euh… Hm… Vous avez pas dit qu’un espèce de truc gluant l’avait entrainé dans les profondeur et que vous ne l’aviez jamais revu ?...

C’était il y a plus de trente ans… La chose doit être morte… Mais je comprendrai très bien que tu ne souhaites pas y aller, après tout ça peut être dangereux…

Nous avons eu quelques autres échanges verbaux, mais au final, et j’arrive toujours pas à le croire, j’ai accepté. Elle me rendit mes biens et me conduisit donc vers le fameux arbre où une horreur m’attendait…



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Dernière édition par Izya le Mer 12 Déc 2012 - 11:26, édité 1 fois
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Je venais de rentrer dans ce trou pourri, tout ça pour rechercher une pauvre montre sur un cadavre… Nan mais sérieux… Vous y croyez vous ? Moi, en tout cas, j’trouvais que ce trou puait la sale idée de merde, en plus d’être sale tout court… C’était poisseux à souhait et ça puait la mort… Mais vraiment ! À mon avis, y’avais pas qu’un cadavre qui avait fermenté là dedans… Et puis… Toutes ces espèces de blattes horribles qui cavalaient de partout… Bewaaah, franchement trop horrible…

Spoiler:

Bref, j’ai beau mettre engouffré là dedans à la recherche d’un potentiel squelette détenant une saloperie de montre, à part des ossements éparpillés et plus ou moins brisés, j’n’ai pas trouvé grand-chose. Alors, j’ai dû avancer plus profondément dans la galerie qui s’étendait devant moi, à mon plus grand déplaisir.

J’ai failli faire demi tours plusieurs fois, mais dès l’instant où j’étais entrée, j’étais déjà complètement dégueulasse de boue, alors, autant ne pas se salir pour rien… ça aurait été dommage de revenir sur mes pas sans avoir essayé, en plus, je n’avais même pas l’excuse de l’obscurité, car de nombreux trou de terre entre les racines de l’arbre qui recouvrait cette galerie laissaient passer suffisamment de lumière pour y voir partiellement clair. Du coup je farfouillais. Et à plusieurs reprises, je retins des nausées qui me montaient à la gorge à cause de la sublime odeur qui régnait en ce lieu.

Après dix minutes de recherche, je voulu vraiment faire demi tour. Cependant, un reflet brillant attira mon attention un peu plus profondément dans le sous terrain. Pensant que la chance me souriait enfin, je voulu m’en approcher mais un mouvement devant moi stoppa mon avancée. Cette chose qui me barrait la route… Jamais je n’aurai imaginé rencontrer un truc pareil un jour. C’était vraiment affreux… Mais à peine ai-je eu le temps de le rencontrer qu’un énorme truc gluant vint se coller sur mes vêtements et commença à m’attirer vers l’horrible gosier de l’animal qui me faisait face.

Prise de panique, je sortis une de mes épées et tranchai ce qui semblait être la langue de la bête. Elle n’en fut que plus énervée et se mit à me crier dessus, m’envoyant plein de gouttes de bave et de sang à la figure.

Spoiler:

Puis, après sa plainte, elle me chargea. J’peux vous assurer que voir une grenouille maous pouvant vous gober en une fois vous foncer dessus, bah ça n’a rien de marrant… C’est même plutôt effrayant. Surtout lorsque vous êtes dans une galerie où il vous est impossible de vous mettre debout…
Alors qu’elle rampait, bouche grande ouverte, je réussis à passer au dessus d’elle et à glisser tout le long de sa peau, essayant de la couper au passage, mais rien à faire… Avez-vous déjà essayé de tiré avec une carabine sur un pauvre petit crapaud ? Moi oui, et croyez moi ou pas mais le plomb, qui en temps normal traversait des bonne plaque de métal, a rebondi sur la bête… Alors là, vu la taille du bestiau et le tranchant de ma lame, bah non, il ne s’est rien passé.

Cependant cette glissade sur le dos de cet amphibien m’a recouverte d’une substance horriblement gluante communément appelée mucus… J’en étais complètement imbibée… Mais le monstre ne me laissa pas vraiment le temps de m’apitoyer sur mon sort avant de charger une seconde fois… Mais cette fois, je n’esquivais pas, et me retrouvais dans la bouche du crapaud. Je lui tenais fermement les mâchoires pour ne pas que le piège se referme totalement sur ma personne : mes pieds sur celle inférieur, et mes mains sur la supérieur. Mais la fourbe créature avait bien l’intention de faire de moi son repas… Et malgré le bout de langue découpée, il lui restait suffisamment de longueur pour l’enrouler sur ma taille et me tirer vers son pharynx.

Je ne réussis pas à tenir les mâchoires avec cette force supplémentaire qui agissait sur mon corps. Alors, la langue me tira et la bouche se referma, avec moi à l’intérieur. Dégainant ma seconde épée, je lui enfonçais dans le palais avant de devoir entamer la descente dans son œsophage, qui du coup, n’arriva jamais. Car l’amphibien mourut juste à temps.

Je sortis donc péniblement de la bouche de l’animal. La substance qui recouvrait mon corps commençait sérieusement à me démanger. Je voulu quitter enfin cette fichue galerie quand je me souvins du pourquoi j’étais ici. Mais ce qui avait brillé avant que je ne rencontre cette vilaine bête n’était autre qu’une dent en or. Énervée et de plus en plus fatiguée et irritée par cette chose qui commençait à pénétrer les pores de ma peau, je récupérais cette dent et mes armes et je rampai jusqu’à la sortie, laissant derrière moi une traîner de ce fameux mucus remplit de toxine.

Le nez enfin dehors, je restai allongée dans l’herbe. La mamie était assise non loin de l’arbre. Elle m’attendait.

Je ne pensais pas que tu survivrais… Vraiment, je suis impressionnée… Tu as du rencontrer Grok plus tôt que prévu… Enfin, son poison ne devrait pas tarder à t'anéantir.

Et oui, cette gentille mamie Sophie m’avait envoyée à la morgue… Du moins, elle avait essayée et presque réussi d’ailleurs… Alors que j’étais entrain d’agoniser, que ma peau me brûlait et mes défenses immunitaires s’activaient pour vaincre les protéines intruses qui se glissaient entre mes cellules, la vieille sortit un appareil photo et trouva intéressant d’immortaliser son chef d’œuvre.

Avec la récompense de ta prime, je devrais pouvoir arrêter de jouer la gentille mamie Sophie.

Puis, elle sorti une boite d’allumettes de son sac et en craqua une.

Ce serait dommage que de pauvres animaux soient empoissonnés par ta faute, tu ne penses pas ?

Et elle me jeta le fin morceau de bois embrasé dessus. A ce moment précis, il y avait deux possibilités : ou bien le mucus ne brûlerait pas, ou bien il brûlerait, et malheureusement, ou plutôt heureusement enfaîte, la toxine qu’il contenait était très inflammable, peut être un peu trop même… La mamie failli se brûler en lâchant l'allumette.

Puisse l’au-delà t’être paisible, jeune Izya Sélindé…

Mais alors qu’elle partait, le feu qu’elle avait créé suivit la piste que j’avais tracée… Et arriva directement sur le cadavre du crapaud, pour enfin atteindre ses glandes productrices de toxines… Une telle quantité de combustible créa le BOUM cité au tout début de l’histoire. Et ainsi, je rejoignis mes nakamas.


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