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L'héritage d'une famille contre les bandits [FB: 1622, Un Village de Sirup]


    L'héritage d'une famille contre les bandits


    Les premiers rayons du soleil parvenaient à se frayer un chemin à traverser les volets de ma chambre. La chaleur de ces derniers vint caresser mon visage et mes yeux s'ouvrirent progressivement. Je papillotais quelques instants, laissant mes pupilles s'habituer à la luminosité nouvelle. Je me levai bien vite, décidée à profiter pleinement de cette nouvelle journée. Ma m'appelait déjà, afin que je la rejoigne pour le petit déjeuner. Je descendis les marches deux à deux, savourant déjà les tartines au miel que Ma devait avoir préparé. Au pied des marches, je m'aperçus que Ma m'attendait sur son armchair, se balançant lentement. Sur ses genoux, un objet entouré d'un large morceau de tissu vert et jaune attirait mon attention.

    Ma souriait. Je m'approchai en lui rendant son sourire. Ma me déposa l'objet dans mes mains et je manquai de tomber en avant. Je ne m'attendais à ce que l'objet soit aussi lourd. J'enlevai délicatement le tissu vert, avant de découvrir ce qu'était le mystérieux objet. Devant moi, entre mes mains, un magnifique katana dans son fourreau étincelait de milles feu. J'avais de véritables étoiles dans les yeux. Incapable de prononcer un seul mot, je me contentai de bégayer quelques syllabes inintelligibles. Mon regard se releva lentement vers Ma qui s'amusait de ma surprise. Réalisant finalement la présence bien réelle du katana entre mes mains, j'enlaçai brusquement Ma et plongeai ma tête dans sa tunique.

    " Merci du fond du cœur Ma"

    Je relâchai mon étreinte sous l'impulsion de Ma qui se releva.

    " Cette arme t'a été légué par ton père, fais-en bon usage. Allez, ce n'est pas tout ma petite louve mais, il ne faut pas faire attendre le petit déjeuner."

    J’acquiesçai d'un mouvement de tête.

    *Ce splendide katana a donc appartenu à mon père. Ce père que je n'ai jamais vraiment connu et qui m'a abandonné pour me sauver la vie. Ce katana est donc la seule chose qu'il me reste de lui... Je lui ferais honneur en faisant honneur à son héritage. Dans ma main, ce katana ne tranchera jamais un innocent.*

    Ma pris la direction de la cuisine et je m'apprêtai à lui emboiter le pas. Cependant, une curiosité me retint dans le salon. J'enlevai entièrement le tissu vert et je saisi le katana à pleines mains. A cet instant précis, un frisson me parcouru tout le corps et je laissai choir l'arme. Je ramassai le katana et le frisson me traversa à nouveau. Quelque-chose émanait de cette lame, comme une force, une entité. Malheureusement, cette force ne semblait en aucune façon bénéfique, au contraire...

    *Maudit...*

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    La forêt raisonnait déjà depuis les premières heures du matin d'un bruit étouffé et régulier, similaire à celui de l'acier rencontrant le bois. Midi venait de sonner au clocher et les habitants du village ne se faisaient aucune illusion quant à l'origine de ce petit bastringue. La jeune Léténa s'entraînait encore avec son katana, combattant les arbres morts et les épouvantails que l'un des paysans du village avait bien voulu lui céder. La petite routine avait débuté il y a quelques semaines et seuls les oiseaux semblaient avoir à se plaindre de la gêne occasionnée. La rumeur avait vite fait le tour du village, confirmé par la vision de l'adolescente s'adonnant à ses courses quotidiennes, avec un magnifique sabre sous sa fourrure...

    Je fendis une nouvelle fois en avant, transperçant le mannequin de paille en plein cœur. L'équilibre était parfait, la posture élégante. Retirant rapidement mon épée, j'enchaînai avec deux coups en diagonal, entamant la paille des bras de l'épouvantail puis, achevant mon mouvement en basculant sur le côté, j'entamai la paille au niveau de son cou. L'enchaînement était sans aucun doute mortel face à un être humain : cœur transpercé, bras tranchés et décapitation. Bien évidemment, il ne s'agissait que de théorie. Je craignais d'avance de pouvoir placer cet enchainement dans un éventuel affrontement. Cela faisait néanmoins parti de l'entraînement.
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    Ma achevait de se préparer. Tout le village avait été mobilisé face à la menace auquelle il allait devoir faire face. Pour ma part, mon premier combat fut celui contre mes bottes. Je ne cessai de me démener pour les enfiler. Mon premier combat se solda donc par une victoire. Triomphante, je me relevai et souri. Je perdis bien vite mon sourire quand mon regard croisa celui de Ma. L'heure n'était pas propice aux sourires. Je baissai les yeux, fixant mes bottes comme une coupable. Je sentis quelques secondes plus tard une main m'ébouriffer les cheveux. Je relevai la tête pour voir le visage demi souriant de Ma qui venait de finir de se préparer.

    " Allez ma petite louve. Tout ira bien."

    J’acquiesçai. Je m'étais entrainé dur pendant de longs mois. Il était temps de voir porter ses fruits à mon entraînement, même si je préférai que ce fusse dans des conditions plus favorables. Le village était la cible d'un groupe de bandits. La Marine avait été appelée à la rescousse mais, elle n'arriverait pas à temps. Nous devrions combattre seuls en l'attendant. Je sortis de la maison non sans jeter un coup d’œil en arrière. Il y avait des chances que je ne la revois plus jamais. Nous descendîmes la colline d'un pas militaire. Ma s'était munie de son imposante hache et moi, de mon katana. Nous arrivions au village, traversant la principale avenue. Au fur et à mesure de notre avancée vers la sortie du village, des habitants nous rejoignîmes armés de sabres, de haches et de mousquets. Le maire à la traine nous rattrapa bien vite, vêtu d'une armure grotesque et de deux sabres courts. Enfin à la sortie du village, nous pûmes voir approcher au loin la troupe de bandits. Il se passa quelques minutes avant que les brigands se portent à notre hauteur, s'amusant de la force de résistance qui leur faisait face. Un des bandits qui semblait être le chef s'avança finalement à la rencontre de notre maire. L'atmosphère était électrique. Je resserrai l'étreinte de ma main droite sur le fourreau de mon katana. Le destin de notre village allait sans aucun doute basculer à l'issue de cette entrevue entre cette crapule et notre maire. Peu importe ce qu'il allait se passer, nous étions prêts...  




Dernière édition par Léténa D. Vilkas le Lun 9 Sep 2013 - 11:30, édité 2 fois
    Bien entendu, comme tu peux t’en douter, les négociations entre le maire et les brigands ne portent pas leurs fruits. Les demandes du chef du groupe de criminels excèdent des demandes de prix logiques. Le capitaine du groupe de voleurs ordonne qu’on lui livre toute les femmes du village en plus d’insister sur son entrée en possession de la complétude des richesses de ton village. En effet, ce n’est pas raisonnable comme condition, et le chef des brigands semble bien le savoir. Le maire du village le réalise bien lui aussi et s’empresse de trouver un arrangement plus réaliste avec le bandit. Mais il tombe directement dans le piège tendu par le tueur qui dégaine un pistolet chargé qu’il braque sur le front du maire.

    -Au fond, je trouve plus simple d’imposer mon plein pouvoir sur cet endroit. Et puis ça me permet d’prendre c’que j’veux sans avoir à négocier.

    Le coup de feu part. Sous les yeux apeurés de la population, le crâne du gouverneur du village explose en une bouillie infâme et vermillon. De nombreux éclats ensanglantés recouvrent le sol. Les rires gras des brigands ont tôt fait de couvrir les cris d’horreur qui s’échappe de visages terrifiés des habitants du village. Le moment de se défendre a sonné. Gourdins, masses cloutées, lames, pied-de-biche, pistolets, fourches et faucilles sont mises au clair en vue du combat. Et dans des cris de peur et de haine se percutent les groupes de villageois et de brigands.

    Rapidement une importante mêlée se crée. Mêlée dont l’avantage est naturellement prit par les bandits dont les talents de combattants sont bien meilleurs que ceux de tes compatriotes. Néanmoins, pour plusieurs habitants tombés se retrouvent parfois au sol un bandit bien assomé ou alors mort.

    Et au milieu de tout ça, il y a toi. Petite fille armée d’un puissant objet de convoitise. Et la convoitise est un mot qui va très bien au chef de la bande de tueurs.

    -Hey petite! Donne moi c’sabre et j’te tuerai en dernier! Te lance le chef des brigands dont un musculeux bras brandit un large sabre sur lequel est empalé le corps d’un vieux fermier que tu ne connaissais que peu. Dans son autre main, la gauche, un pistolet fumant est pointé vers le sol, visiblement déchargé.

    Il s’arrête à quelques pas de toi, jauge ton corps de jeune femme avec envie, puis débarrasse son arme du cadavre qui y était accroché. Une langue vicieuse passe lécher ses lèvres charnues et craquelées alors qu’il pointe son sabre vers toi et continue à proférer de bien insidieuses menaces.

    -Au fond, si tu me donnes ce sabre je ne te tuerai pas! Nan! J’ai trouvé bien mieux! Tu pourras devenir ma femme. Et dès c’te tuerie terminée nous attaquerons les préliminaires!

    Il ricane comme une hyène, puis s’avance lentement vers toi. Avec les pires idées du monde lui traversant l’esprit.


        Les négociations tournèrent court. Quelques courtes secondes après le début de ces dernières, la situation dégénéra. Le chef des bandits pointa son revolver contre le front du maire et pressa la détente. Le maire s'écroula, la cervelle éparpillée sur le sol. Ce fut le signal du début de la fin. Bandits et villageois s’élancèrent les uns contre les autres, après un hurlement général qui harangua les deux camps. L'avantage tourna bien vite aux bandits, qui avaient l'expérience du combat et surtout l'expérience de la mort. Plusieurs paysans hésitaient à achever le bandit qu'ils venaient de désarmer ou de blesser, hésitation non partagée par Ma et moi qui faisions un véritable carnage dans les rangs des bandits. Ma petite taille et ma rapidité m'offrait mon avantage, tandis que celui de Ma était bien entendu son passé de combattante et la redoutable force avec laquelle elle maniait sa hache...

        Bientôt seule au milieu de trois bandits armés de sabres, je me préparais à l'assaut. Les trois sabres s'abattaient sur moi en même temps. M'agenouillant en plaçant sandai au-dessus demoi, j'encaissais le choc avec difficultés. Tournant rapidement sur moi-même, je me servais de ma lame pour découper les bandits au niveau des jambes, puis profitant de leur déséquilibre, je faisais de même en me relevant, les découpant au niveau de leur torse. Les trois bandits s'écroulaient dans un râle. Essuyant les gouttes de sang qui étaient venue s'échouer sur mon visage d'un revers de manche, j'attendais les prochaines victimes de ma lame démoniaque.

        -Hey petite! Donne moi c’sabre et j’te tuerai en dernier!

        Je me retournais pour faire face au chef des bandits, qui venait tout juste d'empaler un des habitants au bout de son sabre. Le laissant s'avancer, je resserrais mon étreinte sur sandai. Son regard pervers glissait sur moi comme un enfant sur une flaque de givre. Je pouvais y lire ses sombres idées et ses sombres projet s'y d'aventure je me retrouvais entre ses mains. Pointant son sabre sur moi, il poursuivait:

        -Au fond, si tu me donnes ce sabre je ne te tuerai pas! Nan! J’ai trouvé bien mieux! Tu pourras devenir ma femme. Et dès c’te tuerie terminée nous attaquerons les préliminaires!

        A quoi pouvait-il bien penser ? Aucun homme ne poserait jamais ses sales pattes sur mon corps. La mort me serait encore bien plus douce. Le bandit s'avançait lentement vers moi, pensant m'impressionner... et c'était le cas intérieurement. Je refoulais consciemment ma terreur et ma peur. Suivant les conseils de Ma, je gardais la tête froide, peu importe ce qui se passait. C'était une fois la bataille terminée que l'on pouvait laisser aller ses émotions. Inspirant profondément, je m'élançais vers mon adversaire. Prévoyant l'attaque verticale de ce dernier pour me pourfendre ou du moins me désarmer, j'usais de ma technique dite de "La feinte du Loup" et glissait entre les grandes jambes du bandit, tout en le tranchant au niveau des chevilles. J'achevais ma glissade et me relevait en refaisant face à mon adversaire. Ne lui laissant pas le temps de se remettre de ce coup, je fonçais à nouveau sur lui. Je devais mettre fin à cette bataille. Tuer le chef suffirait à décourager les bandits. Du moins, il fallait essayer.

      Spoiler:


      Dernière édition par Léténa D. Vilkas le Mar 15 Oct 2013 - 10:50, édité 1 fois

        Le brigand tombe à genoux en hurlant lorsque le sang se met à affluer des plaies à ses mollets. Il s'appuie avec son sabre contre le sol pour garder contenance, mais n'est définitivement pas près à recevoir un second assaut.

        À moins que....

        FUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIT!!

        Tu ne l'avais pas remarqué, mais il il avait glissé deux doigts dans sa bouche, deux doigts filtrant l'air de façon assez ténue pour provoquer un puissant sifflement lorsque le chef souffle avec force. Et avant même que ton sabre ne se rende à lui, il est dévié par la lame d'un autre coupe-gorge qui vole au secours de son capitaine. La barbe mal rasée, des loques, une lame rouillée, le cliché parfait.

        Comme ce premier engage des passes d'arme violentes et mal calculées contre toi, son chef se relève. Et avant même que tu ne comprennes ce qui t'arrive, un second brigand dont la vue t'échappe mais dont l'odeur de sueur est omniprésente te saisit les bras par derrière.

        -Nyéhéhé! Tu joues bien petite! Mais pas assez pour les grands. te lance le chef en approchant en boitillant, son sabre dressé au dessus de sa tête, les bottes ensanglantées.


            "Saletés de bandits !"

            Je tentais de me débattre, en vain. La poigne du bandit qui venait de se saisir de moi était trop forte. Le chef des bandits n'avaient pas perdu de temps. L'avantage à nouveau en sa faveur, ce dernier brandissait au-dessus de moi la lame de son sabre, prêt à l'abattre. J'étais perdue. Ma était trop loin pour me secourir et le reste de la population n'en menait pas large face à ces bandits. Les derniers espoirs du village reposaient sur l'arrivée de la marine, qui tardait à se montrer. La fin était proche...

            Resserrant mon étreinte sur Sandai malgré ma position inconfortable, je me résolus à tenter le pire. Fermant les yeux je me laissai dévorer par la malédiction, acceptant ainsi de me soumettre à sa volonté en échange de son terrifiant pouvoir.

            *Donne-moi ta force, peu importe le prix*

            -Malédiction Kitetsu -

            Le pacte fut scellé et je fus immédiatement envahie par les esprits maudits du meitou. Mes yeux s'ouvrirent brusquement rouge comme le sang et tous mes membres furent gagnés par une énergie nouvelle. Complètement en trance, mon unique obsession n'était plus que le sang, du sang, encore du sang. Sautant et basculant en avant, je propulsai mes deux jambes contre le bandit qui m’étreignait, le faisant lâcher brise. Achevant ma cabriole par une roulade vers l'avant je parai le sabre du chef des bandits sans esquisser le moindre mouvement de recul. Un sourire carnassier sur les lèvres, je poussais l'arme du bandit vers le haut. Profitant instinctivement de son déséquilibre, je lançais rapidement une de mes jambes à l'assaut de ses deux jambes, le forçant à tomber à genoux. Instantanément, ma lame fit un mouvement circulaire au niveau de la tête de l'ennemi tranchant net l'homme qui avait mille fois mérité son sort...

            La tête roula sur le sol, s'arrêtant aux pieds d'un des bandits dont l'expression faciale changea brusquement. S'en était fini du tyran... mais cela ne faisait que débuter pour moi. Me dirigeant déjà vers mes prochaines victimes à très grande vitesse, je tranchais, encore et encore, débutant une danse macabre où bandits ou villageois se voyaient privé d'un membre ou d'une tête. Mon meitou frémissait à chaque fois qu'il sentait la chair humaine se découper sur son passage, se sustentant de la douce amertume du sang qu'il faisait couler.

            Enchainant mes techniques les plus dévastatrices sur mes malheureux opposants je perdais totalement le contrôle, incapable de reprendre le dessus. Le Kitetsu me possédait entièrement. Une nouvelle fois, seule l'arrivée de la marine pouvait sauver le village...


          Spoiler:

          Note pour le pnj : Peux-tu s'il te plait enchainer avec l'arrivée de la marine. Prend la place du gradé qui commande la troupe, assez puissant pour qu'il puisse arrêter Léténa. Merci d'avance.
            Partout autour, c’est la débandade chez les brigands… mais aussi chez les villageois.

            Du côté des hors-la-loi, voir la tête de leur chef rouler au sol face à une gamine a eu un effet assez efficace. La majorité fuit le village dans toutes les directions, geignant de peur, certains réalisent de quelle facture est ton sabre et hurlent désespérément « Un kitetsu! Un kitetsu! » en prenant leur jambes à leur cou.

            Beaucoup de villageois blessés gisent au sol, d’autres sont même probablement mort, à première vue. Des armes de tout acabit, mais aussi des outils de jardinage et de construction parsèment le sol, vestiges d’un combat de vie ou de mort pour la pauvre population de ce village.

            Pourtant, au milieu de tout ce carnage, il ne reste que toi, furie brandissant un sabre sous les regards effarés de ceux que tu considérais probablement quelques minutes plus tôt comme tes voisins. Désormais, il n’y a plus de différence entre les brigands qui fuient ou les villageois qui cherchent désespérément à se trouver un abri contre ta colère. Les uns comme les autres sont fauchés par Sandai Kitetsu qui jubile de boire autant de sang en une journée. Qui frémit de pouvoir répandre la mort et la douleur après une si longue pause, jusqu’à plutôt simplement qualifié de bibelot ou d’héritage. Enfin il peut à nouveau servir son utilité de base, la mort.

            -HYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAY!


            Soudainement, tu réalises que malgré toute cette rage qui régit ton corps, tu peux tout de même être blessée. Et « blessée » est un bien faible terme lorsque cinq jointures bardées de métal s’écrase contre ta pommette et irradient dans tout ton visage une douleur terrible.

            Un instant, le temps semble s’arrêter pour permettre à l’onde de souffrance provoquée par le coup de se propager dans l’entièreté de ton organisme. Et une seconde plus tard, tu quittes le sol pour faire un vol plané phénoménal avant de retomber lourdement au sol.
            - PRENEZ-LES EN CHASSE! CHASSEZ CES CHIENS! BRISEZ LEEEEEEESS!!
            -Bien reçu commandant!
            -LAISSEZ-MOI M’OCCUPER DE CETTE BRIGANDE! ELLE TÂTERA DE MON COURROUUUUUX!
            -Euh, commandant, vous pouvez arrêter de crier, vous savez. On a sonné la charge tout à l’heure, mais maintenant c’est terminé.
            -NOOOON! LA CHARGE N’EST PAS TERMINÉE TANT QUE JE NE L’AURAI PAS SPÉCIFIÉ! À L’ABORDAAAGE!
            -Reçu commandant!
            -COMMENT?
            -REÇU COMMANDANT !
            -J’AIME MIEUX ÇA! VIENS À MOI! BRIGANDE MÉRITANT LE CHÂTIMENT DE LA JUSTICE! JE TE MONTRERAI CE QU’IL EN COÛTE D’OPRESSER LES PAUVRES POPULATIONS DE NOTRE MONDE!