On avait quitté le port. Le combat avait été rude, surtout pour moi. J'étais blessé un peu partout. Mon corps était immaculé de sang après plusieurs heures. J'essayais de me soigner tant bien que mal. J'avais de la chance, Edhan me servait d'apprenti. Point performant, mais, il était utile. Sa mission était de me ravitailler en bandages, pendant que je bandais mes blessures. Une chance qu'on soit deux, car je ne sais pas ce que je ferais sans lui. En même temps... ma vie n'aurait pas autant bougé.
On se dirigeait vers Grandline. Quitter les quatre mers afin qu'on puisse rejoindre Howard.Prince. On voulait savoir si cet homme était bien le vrai. Si c'était le cas, une joie inexprimable serait de la partie. En revanche, le contraire était beaucoup moins rassurant. Les armes en main, je pense qu'on aurait la même idée si ce pirate était un imposteur. Je ne pouvais pas me l'imaginer, au fond de moi, j'étais sûr de trouver un ancien compagnon.
- Merci Ed'. Mon combat fut rude... Sans toi, je pense que j'aurais mis plusieurs mois à me remettre. Mais, l'heure n'est pas au remerciement, huhu. Nous avons encore du chemin à parcourir.
Je souffrais. J'avais généralement l'habitude de torturer mes cibles, mes otages. Même si j’utilisais plus de cadavres que de véritables corps. Les hommes vivants étaient parfaits, car il est plus facile de percevoir les performances des produits ingérés sur des hommes qui ressentent des douleurs. Être l'acteur de son propre jeu était très amusant. Il était plus facile de décrire les situations dans lesquelles je serais. C'était la même chose quand je testais certaines drogues sur mon corps. Heureusement, je suis encore là pour en parler.
Sanzo ne prenait que des drogues, des élixirs qui contenaient le moins de risque pour son corps. Il ne voulait pas perdre de temps dans ses expériences. Le temps, c'est de l'argent comme on dit. La recherche pouvait-être monstrueux, et s'il par malheur, il créait un monstre dans ses laboratoires improvisés, il aurait pu s'en occuper rapidement. Faire une légère coupe dans la nuque ou bien une petite incision au niveau du coeur afin d'enterrer vite fait bien fait le présumé.
- Donne-moi, mes graines de pavot. J'en ai besoin pour la douleur.
Les graines permettent de réduire la lancination. Je devais séparer les molécules grâce à un pilon. Je pilais les graines. J'agrémentais la poudre à une pâte concoctée un peu plus tôt afin de le coller sur les plaies. Ce n'était pas tout, je devais aussi frotter les pâtes pour qu'elle intègre directement à la peau. J’espérais seulement que la pluie ne serait pas de la partie. Une morphine légale.
Le cap des jumeaux, un lieu terriblement terrifiant. Entre les bateaux coulés, la carcasse d'un calamar. Les poteaux qui représentaient de nombreuses tombes de pirates en autre par la grande déferlante. La traversée réservait des surprises.
La pommade grâce aux graines de pavot commençait à faire effet. Je pouvais de nouveau bouger librement même si les mouvements amples étaient prohibés. Deux à trois mouvements des épaules avant le déchirement du deltoïde. Un muscle important. Évidemment, le canal n'allait pas être de tout repos. Deux navires-pirates se présentaient sur les deux côtés de notre bateau. Ils semblaient prêts à l'abordage.
- On n’avait pas besoin de ça en plus, huhu. Je crois qu'on va devoir se battre Edhan, prépare-toi à faire tout le travail, ou presque.
J'aidais comme je le pouvais. Les canons étaient chargés avec ce qu'on avait. Surtout sur mon flanc à cause de mon épaule. Il y avait des fourchettes, des assiettes. Les coups feraient mal si ça touchait. Les boulets se trouvaient sur le flanc gauche, avec mon compagnon. Le commandant de la frégate s'éleva au-dessus des autres. Le calme plana pendant quelques secondes avant de se déchainer.
- Bande de petits cons, on réquisitionné votre bateau sans rechigner.
- Alors, toi, la ferme.
La balle de révolver se planta directement dans le crâne du vulgaire pirate.
Le pivert était chaud comme une braise, même si les blessures allaient lui faire mal. Les tirs de canons tonnèrent.
On se dirigeait vers Grandline. Quitter les quatre mers afin qu'on puisse rejoindre Howard.Prince. On voulait savoir si cet homme était bien le vrai. Si c'était le cas, une joie inexprimable serait de la partie. En revanche, le contraire était beaucoup moins rassurant. Les armes en main, je pense qu'on aurait la même idée si ce pirate était un imposteur. Je ne pouvais pas me l'imaginer, au fond de moi, j'étais sûr de trouver un ancien compagnon.
- Merci Ed'. Mon combat fut rude... Sans toi, je pense que j'aurais mis plusieurs mois à me remettre. Mais, l'heure n'est pas au remerciement, huhu. Nous avons encore du chemin à parcourir.
Je souffrais. J'avais généralement l'habitude de torturer mes cibles, mes otages. Même si j’utilisais plus de cadavres que de véritables corps. Les hommes vivants étaient parfaits, car il est plus facile de percevoir les performances des produits ingérés sur des hommes qui ressentent des douleurs. Être l'acteur de son propre jeu était très amusant. Il était plus facile de décrire les situations dans lesquelles je serais. C'était la même chose quand je testais certaines drogues sur mon corps. Heureusement, je suis encore là pour en parler.
Sanzo ne prenait que des drogues, des élixirs qui contenaient le moins de risque pour son corps. Il ne voulait pas perdre de temps dans ses expériences. Le temps, c'est de l'argent comme on dit. La recherche pouvait-être monstrueux, et s'il par malheur, il créait un monstre dans ses laboratoires improvisés, il aurait pu s'en occuper rapidement. Faire une légère coupe dans la nuque ou bien une petite incision au niveau du coeur afin d'enterrer vite fait bien fait le présumé.
- Donne-moi, mes graines de pavot. J'en ai besoin pour la douleur.
Les graines permettent de réduire la lancination. Je devais séparer les molécules grâce à un pilon. Je pilais les graines. J'agrémentais la poudre à une pâte concoctée un peu plus tôt afin de le coller sur les plaies. Ce n'était pas tout, je devais aussi frotter les pâtes pour qu'elle intègre directement à la peau. J’espérais seulement que la pluie ne serait pas de la partie. Une morphine légale.
Le cap des jumeaux, un lieu terriblement terrifiant. Entre les bateaux coulés, la carcasse d'un calamar. Les poteaux qui représentaient de nombreuses tombes de pirates en autre par la grande déferlante. La traversée réservait des surprises.
La pommade grâce aux graines de pavot commençait à faire effet. Je pouvais de nouveau bouger librement même si les mouvements amples étaient prohibés. Deux à trois mouvements des épaules avant le déchirement du deltoïde. Un muscle important. Évidemment, le canal n'allait pas être de tout repos. Deux navires-pirates se présentaient sur les deux côtés de notre bateau. Ils semblaient prêts à l'abordage.
- On n’avait pas besoin de ça en plus, huhu. Je crois qu'on va devoir se battre Edhan, prépare-toi à faire tout le travail, ou presque.
J'aidais comme je le pouvais. Les canons étaient chargés avec ce qu'on avait. Surtout sur mon flanc à cause de mon épaule. Il y avait des fourchettes, des assiettes. Les coups feraient mal si ça touchait. Les boulets se trouvaient sur le flanc gauche, avec mon compagnon. Le commandant de la frégate s'éleva au-dessus des autres. Le calme plana pendant quelques secondes avant de se déchainer.
- Bande de petits cons, on réquisitionné votre bateau sans rechigner.
- Alors, toi, la ferme.
La balle de révolver se planta directement dans le crâne du vulgaire pirate.
Le pivert était chaud comme une braise, même si les blessures allaient lui faire mal. Les tirs de canons tonnèrent.