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Dring ! C'est la rentrée !

On nous avait expliqué une chose en arrivant au BAN. Si l’on souhaite aller sur le terrain, il fallait avoir la moyenne… La moyenne ici c’est 15/20… Ou cette demi-année en tous cas… En tout cas, je n’ai jamais trop écouté à l’école ou plutôt si, j’ai écouté les berceuses… Et comme un escargophone enregistreur qu’on écoute la nuit pour apprendre en dormant, j’ai appris comme ça.

On m’avait affecté à ce groupe de formation d’élite qui avait une réputation aussi brillante qu’une semelle de chaussure, c’est vous dire l’appréhension que j’avais. Enfin si, l’élite est brillante, mais la façon de former les recrues… La description de  l’endroit était « difficile » et « parfaite pour les dures à cuire ».  Vous voulez savoir où ce trouve se lieu de rêve ? Top secret nous a-t-on dit, donc pour le moment rien à déclarer. Même si tout le monde savais apparement où c'était... Si une chose, en arrivant, l’endroit semblait plutôt agréable, bien entretenu, bref, ça me semblait être un chouette lieu. Les bâtiments imposants, tout de briques fabriqués et parfaitement implantés pour limiter les déplacements. Il y avait une clôture de trois mètres de haut où l’on pouvait voir accrocher une affiche avec un éclair et une tête de mort. Pour sûr, un message qui voulait dissuader tous les déserteurs… Pas mal de verdure et des parcours du combattant parfait pour les sadomasochistes, le tout, sur une petite île perdu dans les blues…

On nous avait réuni devant ce qui semblait être le bâtiment principal. Nous étions une petite trentaine, tous différents, tant au niveau de l’âge que du look. Devant nous un homme imposant par sa carrure et la sagesse qu’il semblait porter sur ses rides et les cicatrices du visage.

Daniel Redfort : Bienvenue jeunes recrus, je me nomme Daniel Redford. Formateur en chef et formateur des officiers et stratégie. Vous allez vivre de longs mois ici pour les plus maladroits, quelques temps pour les meilleurs. Vous allez devoir suivre un cursus intense et complet. Sans plus attendre, vous allez déposer vos affaires dans les caisses à votre droite, puis rejoindre vos quartiers pour vous changer avant d’aller à votre premier cours. Vous avez vingt minutes… Rompez !

Là, ce fut la folie. Entre panique et rapidité c’était mission impossible de faire tout ce qu’il nous avait dit de faire. J’ai jeté mon sac dans une des bannettes et j’ai attrapé le col d’un de  mes nouveaux camarades à la constitution avantageuse pour me faire tracter sans effort. Par je ne sais quelle miracle, mon poulain connaissait le lieu des chambres. Coup de chance pour moi, j’ai juste eu à me déshabiller, essuyant au passage quelques brimades sur mon corps frêle et nous avons repris le pas en direction de la salle de cours… Mais cette fois… Personne ne savait où aller et à cinq minutes de la limite de temps cela devenait compliqué. Plutôt que de paniquer comme mes confrères, je me suis assis, j’ai regardé le ciel trente secondes… En repensant aux paroles du vieil instructeur, rien ne laissait penser que dans les vingt minutes, il était question de trouver le lieu du cours.  Par principe de logique et aussi de flemme,  je suis revenu à notre point de départ. Et là cinq autres personnes étaient là, quatre recrues et une personne inconnue, droit, analyste à première vue et un peu trop jeune à mon sens pour être du staff, mais bon... Je dis ça du haut de mes 16 ans…

Le temps était écoulé et une équipe ramena les éperviers là où nous étions…

Andrew Harrick : Le groupe des perdus, vous êtes invités à passer votre première nuit en dehors de nos murs. Ce genre de mise en bouche vous permettra d’être plus efficace les prochaines fois. Je vous préviens tous, je dis les choses qu’une fois, alors écoutez bien.

Je suis votre instructeur repérage, analyse, planification et logistique, Andrew Harrick.
Je vous avais laissé cinq minutes de trop pour juste, vous changer et revenir. A aucun moment on vous a dit d’aller rejoindre votre cours, mais que vous aviez ce temps avant d’y aller.

Avec moi, vous allez devoir comprendre, agir de façon rapide et coordonnée, de façon la plus efficiente possible. L’erreur n’existe pas dans mes cours. C’est bon ou mauvais, point. Suivez-moi à présent !


Alors, nous l’avons suivi et j’étais content d’avoir repris la direction inverse pour éviter cette nuit à la belle étoile. Notre professeur nous a donc installés dans une salle de classe tout ce qu’il y a de plus banale. Chaise, Table, quelques avis de recherches et un beau tableau noir où la craie et l’ongle pouvait glisser ou crisser… Nous avons écouté toute la journée les théories et les techniques propres à ces compétences. Dure de tenir aussi longtemps… J’ai piqué du nez, puis dormi… Si je ne vous ai pas encore parlé de ma faculté à faire abstraction du bruit aux alentours, c’est le moment de vous le dire. Malgré les ongles qui ont fait sursauter les plus attentifs, je n’ai pas relevé ma tête un seul instant. Mais un projectile de calcaire dans le front m’avait fait ouvrir un œil… Le regard sévère et contrarié, il me lança une punition.

Andrew Harrick : Tu dormiras avec tes camarades, plus une série d’exercice après mon cours et tu passeras un examen écrit dès ce soir. 15/20 pour réussir… Dommage pour toi, tu vas commencer avec un gros handicap de point…


Kael : Oui chef…

Je n’ai même pas répondu, la fin du cours venait de sonner et un écrit fatidique allait me tomber dessus. 30 minutes pour réussir et j’avais fini en 20 minutes… Je n’avais pas trouvé ça compliquée, en même temps, ce n’était que des questions ouvertes où il fallait donner son avis sur les choses. On m’a proposé de prendre mes 10 dernières minutes pour vérifier mes écrits, mais j’ai refusé.

J’ai donc pris la direction de l’extérieur et plus précisément j’ai pris place dans la zone où je devais dormir. Bien sûr, on m’a vite rattrapé pour effectuer mes exercices imposés. La sueur et les courbatures sont survenues juste en regardant le parcours… Deux heures pour tous faire… Et seulement après deux heures j’ai rejoint le groupe nocturne… Pendant ce temps, l’examinateur corrigea mon test en laissant ses yeux s’écarquiller au fur et à mesure que les réponses lui apparaissaient…
    Arrivé sur place j’ai voulu prendre place dans un endroit confortable, mais tout avait déjà été réquisitionné par mes camarades. Cela ne m’a pas gêné trop longtemps vu que j’avais trouvé une branche d’arbre en V à deux mètres du sol. Assez souple pour me bercer et solide pour ne pas craquer, que du bonheur.

    La nuit, nous devions subir un bizutage d’arriver. Les quatre bons élèves ayant dormi dans le dortoir n’avaient pas échappés à ce rituel. En gros, du miel et de plumes pour eux et la même chose plus les ours pour notre groupe de campeur.  Je n’ai pas trop entendu personnellement et mon réveil a été différent. Pendant ce laps de temps d’initiation, j’étais sur ma branche me rendant invisible pour nos bourreaux. De ce fait, je n’ai pas eu de souci à mon grand bonheur. Ce matin-là, à 6h, notre nouveau responsable apparu avec le réveil militaire obligatoire de la trompette. La plupart au garde à vous et moi… Toujours avec ma capacité spéciale d’activé a rester endormi la bave qui coulait le long de ma bouche. Bave, qui alla frétiller le nez de notre instructeur qui, une fois la cible repérée, donc moi, à littéralement attrapé ma pauvre carcasse endoloris pour me claquer au sol.

    Garry Cooper : Garry Cooper bande de larve ! Debout et faite moi des pompes pendant que je parle ! Exécutions !!!

    Vous allez me faire pleureur vos morceaux de muscles atrophiés par votre confort habituelle, ça va saigner et vous aller vous chialer dans les bras comme des filles d’ici la fin de journée avant de rejoindre Andrew ! Ah, ah, ah !


    Et nous avons souffert toute la journée, on ne savait pas trop ce qu’il était comme instructeur, mais une chose est sûre, il en avait rapproché plus d’un. En tout cas, impossible pour nous de ne pas écouter et d’exécuter ses ordres. La seule chose qu’il nous avait permis de faire, c’est de tenter l’examen final quand on voulait, mais nous avions qu’une chance pour réussir… Beaucoup on hésité, moi aussi, mais j’ai attendu…

    Un matin, on a aperçu Garry, enfin on a cru, mais on c’est tous regardé bizarrement quand il a commencé à parler….

    Henry Cooper : Bonjour mes jeunes recrues. Je suis très content de vous avoir dans mes cours de tirs et d’armement. Nous allons nous voir trois fois par semaines pour de la théorie et de la pratique. A tout moment vous allez pouvoir passer votre test oral et de tir réel. Bien entendu vous avez le droit de vous reprendre à plusieurs reprises, mais je ne pourrais pas vous laisser recommencer plus de cinq fois mes enfants.

    On a vite compris que ce n’était pas notre grande bouche habituelle, mais sans doute un clone étrange venu des laboratoires du Dr Végapunk… Enfin, on c’était dit ça…

    La semaine qui suivi, le sergent Bobby Hoobermaid c’est présenté à nous pour nous inclure dans les tâches du quotidienne de la caserne. En gros il fallait faire toute les corvées tant administratives que manuelles. Son excuse pour nous obliger à faire ce travail, c’est toujours la carotte de l’examen finale qui était proposé et non demandé… En plus, pour ce cours c’était un examen en cours de formation, tout le travail comptait pour la note finale. Bref, je sentais une façon subtile d’avoir une main d’œuvre sur du long terme bien dressé. Nous avons donc continué nos travaux, enfin, nos quatre cours jusqu'à la mi-semaine. A la fin de cette dernière, nous avons été 6 à être convoqués dont moi…

    Andrew Harrick était réuni avec nos recruteurs pour nous annoncer une fin de semaine intense. Nous avions quatre demi-journées pour quatre épreuves à passer et valider nos premières notes. Nous n’avions pas vraiment le choix vu que c’était un ordre, on c’est donc exécuté.

    Histoire de rendre les choses simples, on a débuté par un parcourt sportif en équipe de trois. Il y avait donc des obstacles, de la boue, de grandes hauteurs et des espaces sous l’eau, bref tous pour déplaire… En tout cas pour moi. Nous étions deux groupes mixtes en gabarits et cela m’avait tous de suite choqué. Avant de courir comme un fou, j’ai relevé des anomalies sur le parcourt nous obligeant à recourir à un travail d’équipe à plusieurs reprises. Avant le départ, j’ai donc précisé à mon groupe ce point pour analyser les choses en course. Et en effet, c’était une bonne visions des choses, car l’équipe adverse avait couru comme des fous chacun de leur coté en perdant de précieuses secondes, puis des minutes pour réussir ce test. De notre coté, nous avions été plus lent au départ mais régulier et au finale, nous avions terminé premier et dans les temps. Ce qui n’avait pas été le cas de nos compères…

    Nous avions eu trente minutes de repos pour aller au stand de tir. Ce n’était pas vraiment mon fort et il fallait choisir trois types d’arme dont une blanche pour ce test. J’ai choisi le fusil de précision pour le calme, le sabre pour l’arme blanche et l’explosif… Les autres types d’arme un poil trop brusque pour moi ne m’attirait guère. Le résultat sur la cible au sniper était mitigé, le recul ne m’aidait guère et après les efforts physiques d’avant, je sentais mes muscles trembler… Pour le duel au sabre, ce fut une formalité, j’ai facilement pris le dessus sur mon adversaire. En revanche la partie explosive… Je n’ai pas vraiement eu de mérite, la chance juste de la chance… Il fallait désamorcer une bombe. Au début j’ai un peu stressé, juste un peu, car je ne voyais pas les bons fils… La daltonie qu’ils m’ont dit chez le médecin… Bref, que je panique ou pas, si ça devait exploser, ça exploserait. J’ai coupé celui qui me plaisait le moins et… désamorcé ! Ouf !
      J’ai laissé un soupir transparaitre. Fier de moi, mon instructeur ne semblait pas convaincu. Depuis le début de ses étranges épreuves anticipées, je n'étais pas àl'iase sur la raison de cette mise en examen si rapide. Puis, j’ai eu le droit à une frayeur quand Garry est arrivé derrière moi pour me faire « BOOMMMM ! » De sa voix rauque. On nous a ensuite envoyé dormi à la belle étoile, comme au premier jour.

      Toutes les heures on avait le droit à un exercice de dix minutes, tantôt physique, tantôt mental avec des casse-têtes. Le matin nous étions vraiment mal au point, fatigué et encore stressé de la veille et surtout de la suite. Là encore, c’était vrai pour les autres. Me réveiller était dur pour les épreuves nocturnes, mais me rendormir était un jeu d’enfant et j’avais réussi à me reposer malgré tout. Même mieux, je m’étais surpris à être plus réactif aux éveils.

      La suite, était en rapport avec nos autres instructeurs. Bobby nous a emmenés devant une grande carte en relief de deux mètres sur sept. Il y avait de tous dessus, eau, falaises, montagnes, ponts, des petits bâtiments et même des petites figurines de couleurs différentes.

      Bobby Hoobermaid : Voici un exercice simple, vous avez vos troupes que vous devez diriger tous les six. Votre but, repousser le camp ennemi que je dirigerais. La réussite ou la défaite dépend que de vous. Tour par tour, nous devrons prendre une décision et une seule !

      Mes troupes viennent d’arriver sur vos terres, à vous !


      C’est là que tout à mal tournée. Au départ on a pris ça comme un jeu, c’était amusant. Mais nous n’arrivions pas à prendre de décision à l’unanimité. Nos premiers pas d’officier supérieurs nous ont fait perdre des troupes, des bâtiments… Bref c’était mal parti et notre groupe commençait à se disputer.

      Bobby Hoobermaid : Je vais bientôt gagner si vous continuez…

      La pression qu’il venait de mettre amplifia nos désaccords. J’ai attrapé un bâton et j’ai cogné mes cinq camardes pour les faire taires.

      Kael : Regardez la carte, nous sommes six et il y avait six zones d'emplacements. Nous en avons perdu la moitié, donc potentiellement la moitié d’entre nous. Mettez vous en groupe, toi tu seras mon binôme…

      Et j’ai expliqué que nous étions responsables de notre zone, j’ai ensuite demandé l’avis de chaque groupe quant à la stratégie sur leur position. Un fois dit, j’ai simplement balancé mon premier ordre sans demander l’avis des autres. Cela m’a valu des insultes et des retours de coups de baton puissance six, mais qui ont disparus quand on a constaté la mine contrarié de notre sergent. Apparemment notre stratégie était la bonne et nous avons continué ainsi. Reprendre le dessus sur lui nous avait de nouveau soudés. Mais le résultat fut malgré tout contrariant. Nous n’avons pas réussi à gagner cette partie de jeu de rôle. Chacun y allait de son commentaire à la demande de notre instructeur.

      Kael : Je pense que nous étions trop individualistes et que nous aurions dû commencer comme nous avons fini. Nous donner les informations, prendre les positions stratégiques, nous aurions gagné en faisant ça dès le début.

      Un peu trop sûr de moi, les autres on mal prit mes propos et c’est une joyeuse bagarre qui éclata. Enseveli sous les bleues, je restais content, une sorte de fraternité s’était créé.

      Nous devions faire notre dernier test, celui du professeur Harrick. Mais on m’a attrapé par l’épaule en me disant que je n’étais pas convié pour cet examen…
        La forte main retourna mon petit corps pour me laisser voir Andrew le regard sévère. Il m’emmena dans une autre pièce où était assit l’instructeur en chef et un nouveau curieux personnage. Cet inconnu était assez grand, une dégaine plutôt « laisser aller », des cheveux en bataille et un bouc vraiment mal entretenu…

        Daniel Redford : Jeune recrue, restez debout.  Andrew, c’est donc lui que tu soupçonne de tricherie ?

        Andrew  Harrick : Exactement. Son test était presque parfait. L’analyse juste, les réponses sensés, comme s’il connaissait déjà le test que j’ai moi-même rédigé. C’est soit ça, soit un génie dans ce domaine.

        Daniel Redford : Nous t’écoutons Kael.

        Kael : Bah j’ai rien à dire de spéciale, j’ai lu et répondu… Ca me semblait facile à vrai dire.

        Andrew  Harrick : Facile ? Un test comme celui-ci que je t’ai donné comme punition ? Un test au deçà de ce que j’ai donné pour tes camarades ? Tu te moques de moi ?

        Kael : Absolument pas. J’ai subi cette punition par ma faute, mais je n’ai pas trouvé cet exercice compliqué.

        Daniel Redford : Bon, vous n’allez pas faire un Ping Pong donc….


        Et là l’inconnu éclata.

        Jorry McKclean : Bon vous faites chier avec vos conneries ! Amenez-moi Hoobermaid et les deux frangins !

        Arriver dans la salle, les hommes étaient tous calme sauf « la gueulante ». Une telle réunion d’homme pour un seul petit bonhomme… Etrange…

        Jorry McKclean : Donnez-moi votre avis sur ce mouflet ! Et en même temps les résultats de son test.

        Bobby Hoobermaid : Pour ma pars, la conclusion fut un échec. Mais il a été le seul à prendre le dessus sur les autres et à avoir créé une bonne cohésion et des actions stratégiques et logistiques. Normalement, je constate ce genre de bon profil au second test. Il semble un peu au-dessus de ce groupe de six pour ma pars.

        Garry Cooper : Pour moi il n’est pas au-dessus des autres coté physique, même en moins valus. Mais il arrive à prendre avantage du terrain et des ses coéquipiers. Il compense son défaut par cette qualité. C’est pas mal, peux mieux faire…

        Henry Cooper : Oh, il est gentil et très calme par rapport à ses camardes. J’apprécie beaucoup ce genre d’élève. Il se débrouille bien avec les armes blanches, il faut continuer mon enfant. Les armes lourdes et les explosifs restent quand même un point noir chez lui. Comme l’as dit mon frère, son physique ne lui permet pas de balader de grosses armes et il a jouis d’une chance importante pour désamorcer la bombe du test, puisque je l’avais bidouillé pour que celui qui connaît son cours, prenne une explosion de moutarde sur le visage… Il doit encore s’améliorer je pense…

        Kael : Euh… Alors, si je peux…

        Jorry McKclean : Toi tu te tais le morveux ! Bobby, tu vois bien qu’il n’est pas infaillible. Il a soit eu de la chance, soit tu revois tes tests.

        Toi gamin, ne va pas croire que t’es le plus fort. Tes premières notes son posées, tu ne les connaîtras pas avant d’avoir fini ton cursus. Aller Tchao !


        Daniel Redford : Bon, nous avons eu droit à une première moitié d’avis, il reste encore des cours que tu suivras en commençant avant l’heure le nouveau. Nous te feront un aménagement spécial. Croit-moi, tu risques de le regretter…

        Rompez !  


        Peu après Daniel et La geulante se chuchotèrent quelques mots...

        Jorry McKclean : C'est lui le mouflet de l'histoire Trinity ?

        Daniel Redford : Oui...

        Jorry McKclean : Gardons le à l'oeil...
          Après cet interlude, on m’a raccompagnée dans mes quartiers. Puis j’ai repris le cours de ma formation avec les autres. Deux semaines s’étaient passées et on m’avait donnée mes nouveau « cours »…

          Aujourd’hui, je devais rejoindre un groupe plus avancé dirigé par Lyanna Flores. C’était écris Art martiaux, infiltration et camouflage… A mon arrivé tous les inconnus étaient détendu et quand j’ai salué le groupe et bien ça ne s’est pas passé comme prévu…

          Boby : Alors c’est toi le surdoué ?

          Kael : Euh pas vraiment, mais…

          Boby : Tu ne comprends pas ou tu es tombé… On en a chié pour arriver jusqu’ici et toi tu débarque comme si de rien n’était…


          Il semblait avoir de la rancœur à mon ascension. Pourtant j’ai tout fait pour être agréable, mais la vérité était que mon nom de famille avait filtré auprès de tous et j’étais beaucoup moins bien vu à présent. L’homme en face de moi qui avait une tête de plus que moi s’élança en ma direction. On échange quelques coups, des esquives, pour finir par lui faire une prise, une sorte de clef de bras pour le clouer au sol. J’étais habitué à me battre contre plus imposant que moi et cette façon de me battre m’était devenu « normal ».  C’est à cet instant que l’instructrice arriva…

          Clap, Clap, Clap !

          Lyanna : Et bien bravo le nouveau ! Tu arrives et tu te bats déjà avec ton nouveau groupe ?

          Kael : Mais je ne voulais pas….

          Lyanna : Brice ! Viens le détendre.


          Et j’arrivais jamais à finir mes phrases depuis aujourd’hui, c’était dingue. J’avais rien demandé et on m’invita encore à me battre. Qui encore ? Une sorte de Golgoth plus que les montagnes ? Je savais que j’étais d’un niveau plus faible de base, donc à quoi bon… Mais étrangement, une personne de mon âge et plus frêle que moi s’interposa entre mon premier adversaire et moi. Sans dire un mot, on commença nos échanges, là le niveau était différent. Les coups étaient moins puissants mais plus sec et rapide. Au départ j’étais un peu surpris, mais mon calme me permis de reprendre rapidement le dessus avant le drame…Bien entendu…  On changea de façon de combattre en utilisant ma façon de faire. Il était comme moi et utilisait la force de son adversaire pour prendre le dessus. La difficulté était de gérer une personne plus petite que moi ! C’était la première fois je crois, ou presque. Toujours utile qu’il avait une maîtrise bien plus avancé dans ce domaine et j’ai cédé sous l’expérience de ce jeune garçon.

          Le dos au sol, le bras bloqué, ma défaite était là. J’ai souris devant tant de force.

          Kael : J’espère que tu pourras m’apprendre tout ça.

          Brice : Avec Plaisir.

          Puis l’instructrice s’interposa pour expliquer que c’était elle qui allait apprendre à qui elle voulait ce qu’elle voulait. Bref, autant dire qu’elle voulait maitriser les choses. Après cette première rencontre ; les choses se sont calmés, entre ma victoire et ma défaite, j’avais gagné un peu en respect et il me semblait que d’avoir été accepté par ce Brice avait été plus que bénéfique. Ce jour, là j’ai été subjugué par ces techniques de combats et je me suis hâté à vouloir les apprendre.

          Mais avant ça, il y avait un test ce jour-là. On ne pouvait pas aménager un cours spéciale pour moi, alors je devais m’adapter à l’instruction déjà en cours. Nous devions aller voler une épée dans un camp créé de toute pièce sur l’île, tenue par un groupe plus ancien que nous qui avait pour but de le défendre. Les choses à faire semblaient simple, aller jusqu’au camp, s’y infiltrer et voler l’épée, puis revenir.

          Mais déjà, juste y aller était un gros problème… Car nous étions en dehors de la zone protégée par le centre de formation. C’est-à-dire que nous devions combattre la faune et la flore existantes. Mais ça, je ne le savais pas. Nous avons crapahuté pendant de longue heure et de façon très… Lente…

          Nous étions enfin arrivés à une zone plus dégagé où ma surprise fut grande lorsque j’ai été happé par une constriction inattendue… Mes camardes me libérèrent rapidement en pestant devant mon incompétence. En face de nous, une armée de plante munie de liane qui fouettait, et je ne parle pas de l’odeur. Tant bien que mal, nous nous sommes dégagés de la situation. L’un d’entre nous s’était laissé blesser et nous l’avons attaché à un arbre… Mais pourquoi donc ???

          Une fois fait, Brice m’expliqua que nous avions essuyé une attaque de plante carnivore qui avait la particularité de pouvoir inoculer un poison qui rendait fou. C’était des plantes agressives, mais généralement non mortel pour l’homme car elle se nourrissait de petites bêtes. Et en effet, notre ami commençait à divaguer sur n’importe quoi… On l’a donc abandonné en laissant une balise de récupération. C’était ainsi que nous devions gérer les « invalides » du test.

          Nous étions arrivés au trois quart du chemin et le calme était revenu. On devait souffler avant d’arriver au camp ennemi. Adossé au sol, j’ai laissé mon sommeil venir… assoupis pendant quelques secondes ou minutes… qui sait… Mon nez me chatouilla. En ouvrant les yeux une sorte de belette ou de furet était sur mon abdommaine. L’étrange animal semblait joyeux de pouvoir s’amuser sur moi et je le laissais faire à sa guise. Mais en posant mon regard sur les autres, je les ai vu apeuré et très distant. Même Brice ne semblait pas à l’aise.

          Brice : Ne bouge surtout pas, si il sent quoique ce soit d’étrange, il pourrait de griffer ou pire te mordre…

          Kael : Quoi ? Regarde il est mignon et au pire ce n’est pas grave une petite égratignure.

          J’ai caressé la bête qui se laissait faire. Là les autres ont commencé à crier rendant l’animal nerveux. Le petit être descendit de mon ventre pour montrer son agressivité envers mes compagnons. L’un deux voulu couper en deux l’animal qui avec une grande agilité esquiva le coup et griffa mon compagnons. L’instant d’après, il cria dans tous les sens qu’il était une fougère… Pas compris…

          Brice, lança un morceau de viande au sol. Le furet s’en délecta et pendant ce temps il m’agrippa le poignet pour m’emmener loin de lui. Il m’expliqua, que c’était les pires bestioles de cette forêt. Une griffure était cent fois pire que la blessure des plantes carnivores en ce qui concernait la toxine de folie. C’était des êtres très sensibles aux sentiments. Il avait une sorte de récepteur qui les mettait en alerte devant quelqu’un de furieux, joyeux, triste… Bref, chaque sentiment est un prétexte pour se défendre, car il n’interprétait pas les choses de la même manière. La supposition sur mon cas, était que j’étais tellement mou… Que l’animal ne me considérait pas comme une menace. Une chance parait-il…

          La marche prit fin au moment où nous avons aperçus les premières murailles adverse…
            Au loin, des murailles de bois fait de façon très appliqué. Deux tours de guets, un passage étroit qui pouvait laisser passer qu’un simple chariot et de nombreuses personnes scrutant l’horizon. Nous étions en fin de journée et nous avons dû nous reposer au moins une heure. Après les péripéties d’avant, nous avions perdu deux personnes et c’était deux personnes de trop. Là où nous pensions pouvoir réussir ce test, qu’on à trouver plus difficile que prévu. Entouré d’une belle verdure et loin des marais, la zone semblait avoir été choisi pour la facilité à détecter les alentours.

            Brice : Vous la savez, je suis votre chef de groupe.

            Oui, la femme avait donné ce droit au jeune homme de petite taille…

            Brice : Je vous propose de vous reposer que qu’on attaque dès l’aube, pendant leur sommeil. C’est la meilleure tactique pour gagner.

            Là, je n’étais pas d’accord…

            Kael : Ils sont de quelle rang en face ?

            Brice : Mmm Et bien, normalement, ils sont du cinquième ou du sixième mois de formation. De futures élites confirmées en somme.

            Kael : Et tu as lu tes tactiques d’infiltration ou ?


            Brice : Quoi ? Dans le manuel ! Quelle question !

            Kael : Et tu ne penses pas qu’ils ont déjà lu ce manuel avant toi alors ?

            J’avais troublé l’assurance de notre chef en le confrontant à un facteur qu’il n’avait pas pris en compte. Nous étions comme des étudiants, des étudiants spéciaux, mais des étudiants. Et je m’étais dit qu’à leur place, j’aurais redoublé de vigilance pendant les heures les plus propices aux attaques que nos manuels pouvaient nous enseigner. Donc le meilleurs moyen de vaincre c’était d’aller à contre sens de ses écrits.

            Kael : Ton manuel disait quoi d’autre en termes de tactique ?

            Brice : Eh bien, fausse attaque de front, avec un deuxième groupe qui prend à revers. C’est la première règle, sinon, il est possible d’utiliser des pièges, comme une fausse offrande, ou un faux cesser le feu.

            Je cherchais un moyen pour contourner ce problème. Le meilleur moyen d’entrer c’était d’avoir un appât… la solution de la reddition j’aimais bien, mais comme dans les livres tout était déjà écris, il avait sans doute déjà pensé à une solution pour contrer nos tentatives.

            Soudain, quelque chose me chatouilla le coude. En tournant ma tête j’ai pu retrouver l’étrange animal qui rendait déjà fou mes compagnons juste en le regardant. Je l’ai attrapé avec mes deux mains en le levant au ciel.

            Kael : Mais tu es revenu mon grand ! T’es un malin toi !

            L’animal s’agrippa à mes vêtements d’une façon très délicate. C’était étrange d’avoir un tel lien avec un animal sauvage qui semblait très craint. Autour de moi, toujours la même façon de réagir, les regards en chien de faïence et assez d’espace pour  m’allonger de trois fois ma hauteur. J’ai regardé la bête en souriant, ce dernier poussa des petits cris comme si il comprenait mon intention.

            Kael : Je pense qu’on peut tenter une chose qui n’est pas écrit dans les livres…

            Le plan allait être simple, envoyer l’un d’entre nous devant les portes de nos ennemis en ayant ce nouveau compagnons au trousses. L’hypothèse idéal serait qu’il entre dans le fort, mais au mieux nous aurions un groupuscule de monde du coté de cette étrange situation. De l’autre côté, il fallait s’ouvrir un passage dans une autre zone pour entrer discrètement. Le tout, juste avant la nuit tombé. Histoire de laisser l’obscurité nuire à la visibilité de nos ennemis et surtout ne pas leur laisser trop de temps de s’y habituer…
              Le choix de la proie a été choisi à l’unanimité. Moi !

              J’étais le seule que l’animal n’agressait pas et qu’il semblait écouter.  En revanche, prendre un air paniqué, ce n’était pas mon fort… Pendant ce temps, Brice allait passer par le côté pour couper les cordages qui maintenait les planches qui nous empêchant de passer à travers les piliers. Le signale pour qu’il passe à l’action, c’était moi… J’avais une grosse pression sur le dos, mais au finale… C’était un exercice. Alors bon, je ne risquais pas la mort.

              A cent mètres de la porte principale, j’allais prendre mon élan pour courir, puis j’ai avancé à pied quelques dizaine de mètres pour raccourcir l’effort. On m’avait déjà vu arriver de loin et j’ai enfin pris ma course en hurlant tant bien que mal.

              Kael : Ahh !!!!!!! aaahhhhh !!!

              Un cri peux révélateur, mais qui avait attiré définitivement l’attention sur moi. Derrière moi le petit animal courait à mon allure en poussant des petits cris de joie… Enfin je pensais que cela en était. A quelques mètres de la porte j’ai joué ma comédie.

              Kael : Ahhhh, aidez-moi ! Je suis attaqué par ces bêtes qui rendent folle.

              Garde : Vas-t-en ! Tu es un ennemis ton sort nous importe peu. Pas question de laisser entrer une de ces bestioles.

              J’ai arrêté ma comédie du chat avec le furet pour hausser les yeux vers les gardes et leurs répondre.

              Kael : Non mais c’est abusé quand même, si je me fais griffer je suis foutu quand même !

              Garde : Non ! Crève !


              J’ai attrapé mon nouveau compagnon pour le montrer en le levant vers le haut.

              Kael : Il va m’agresser ! Aidez-moi !

              Oui, là j’avais simulé une attaque de l’animal qui me léchait les doigts. Même moi je ne croyais pas à mon histoire. L’instant d’après, les gardes brandirent des arcs flèches en garde prêt à nous tirer dessus. J’ai haussé une paupière au même moment ou l’animal écarquilla les siens de peur.

              Garde : Feu !

              J’ai failli faire demi-tour, mais je me suis collé contre la porte qui possédait un léger renfoncement, me protégeant de leurs attaques.  La belette fit de même en m’imitant… Pendant ce temps, Brice engagea son groupe et se fraya un passage dans le fort ennemi. Ce groupe ce scinda en deux pour éviter de se faire repérer. L’un devait préparer la fuite et l’autre prendre l’objet convoité.

              De mon côté, l’animal pris la fuite me laissant seul. Puis la porte s’ouvrit m’entrainant par l’arrière. Plaqué au sol, des lames d’épées en direction de la gorge, j’ai levé les mains calmement.

              Kael : Merci pour le coup de main !

              Garde : Idiot ! Tu es devenu un prisonnier de guerre rien de plus, ta survie est dû à la fuite de la bête.


              On m’attacha et on me banda les yeux pour m’emmener dans un autre lieu. J’étais assis sur une chaise et c’est à cet instant qu’on me redonna la vue. Devant moi deux personnes… L’une un peu plus vieille que moi et l’autre bien plus âgé.

              Le jeune : Alors, tu fais partie de l’équipe adverse ? Ou sont les autres ?

              Kael : Je ne vois pas de quoi vous parlez.

              Le jeune : Ne te moque pas de moi. Si tu es là, les autres ne sont pas loin. Tu vas comprendre la différence qui existe entre toi et nous. Et comme tu sembles faire le malin, on va te faire passer cette envie.


              Il ouvrit un placard de fortune pour y sortir une plume d’oie blanche. Il se rapprocha de moi avec un large sourire sadique. Il commença à détacher les cordes qui retenaient mes tibias et enleva mes chaussures. Il commença à frotter la plume contre la plante de mes petons et attendit une réaction…

              Il attendit encore un peu… frotta plus vite, plus fort… Il attendait encore…

              S’énervant sur moi en me voyant inerte face à sa torture, il ne faisait plus trop attention au fait que mes jambes étaient libres. J’ai profité de cet instant pour lui coller un coup de pied sur le nez qui s’est mis à saigner abondamment. J’ai basculé en avant pour reprendre appuis avec une pose un peu étrange, car j’avais toujours la chaise attaché au dos.

              Le jeune : Mais ça va pas… On avait dit pas de coup réel… Sniff…

              Il partit en pleure… Je suis resté très surpris et seul avec le grand gaillard.

              Kael : Bah on ne m’a pas expliqué les règles …

              L’étrange inconnu frappa des mains trois fois et une équipe de quatre personnes arriva. La situation ne pouvait pas vraiment s’arranger, je me suis rassis. En plus j’avais mal aux cuisses à rester comme ça.

              Jango Sanclair : Sage décision, bon, tu as devant toi l’instructeur en guérilla et torture. J’ai d’autres attribution, mais c’est celle que je préfère. Nous allons voir jusqu’où tu peux tenir…
                Là, la chanson était différente. Il sortit du placard des pinces, des couteaux et autres armes blanches plus ou moins connu. Avec un sourire sadique, sans doute l’original par rapport à la pleureuse de tout  à l’heure, il prit une sorte de petit écarteur avec molette. Surpris par la chose, j’ai posé une question.

                Kael : Mais ça sert à quoi ce truc ?

                Jango Sanclair : C’est une prince inversé pour les ongles, tu le glisse entre la peau et l’ongle et avec la molette on soulève l’ongle doucement. C’est très efficace.

                Kael : Et là l’espèce de louche, on dirait une boule à glace miniature !

                Jango Sanclair : Ah ça ! Tu à l’œil ! Ah ah ! C’est un jeu de mot, tu vas comprendre. Alors en fait, tu fais glisser la coupe entre le globe oculaire et la paupière et ensuite…


                Et là nous sommes partie sur plusieurs longues minutes de discutions intenses sur les ustensiles de tortures. Les gardes autour de nous semblaient gênés de nous voir discuter ainsi… Et puis soudain, l’alerte fut donnée.

                Dehors, c’était la cohue. Je ne savais pas ce qu’il se passait, mais mon intuition me disait que c’était le groupe de Brice. En effet, ces derniers c’était fait surprendre et fuyait avec l’objet convoité.  

                L’autre groupe de Brice c’était occupé de faire tomber toute une partie de la structure histoire d’affoler les troupes. La tonnelle qui nous recouvrait s’arracha devant un groupe de garde en panique, cherchant les intrus. Nous étions éclairés par diverses torches. Autour de moi pas beaucoup d’espace, le camp était assez petit finalement et il y avait que cinq tente dont celle qui était tombé.

                Une partie des troupes s’était fait capturé et Brice passa a côté de moi en coupant comme un éclair les dernières cordes qui me retenaient. Deux des gardes présent s’en sont pris à moi et les autres à mon ami. Nous avons tant bien que mal réussi à prendre le dessus sur eux et j’ai pu récupérer une petite épée. Devant nous, notre instructeur ennemi qui allait passer à l’action. Brice, sûr de lui s’y frotta et compris son échec lorsqu’il toucha le sol. L’équipe qui attendait pris la décision d’attaquer par le coté du camp qui s’était écroulé, mais cela ne changeait pas mon problème. Un homme d’élite face à moi, ce n’était pas le top.

                Soudain, mon ami bestiale sortit de nul par, engendra une nouvelle vague de panique dans les lignes ennemis. Avec une sorte d’envie de jouer, il courut vers moi ce qui me permettait d’avoir une étrange protection. Mais K-rapace, n’était pas impressionné. Il lança une attaque directe sur moi, qui mis l’animal en colère et s’en alla le griffer. L’homme ria aux éclats….

                Jango Sanclair : Tu penses pouvoir griffer ma peau que même les lames les plus affutés ne traversent pas ? Ah ah ah ! Ridicule !

                Il allait écraser ce furet de son autre main, quand j’ai frappé le plus fort possible cette dernière pour décaler sa frappe. Il claqua sa peau lui donnant une rougeur. De mon côté, ma main saignait… Il était tellement dur que le retour de coup m’avait blessé. Mais heureusement, l’animal était sauf.

                Jango Sanclair : Pourquoi avoir fait ça jeune homme ?

                Kael :C’est un ami, et je ne pouvais pas le laissé tomber.

                Jango Sanclair : Courageux, mais inutile…


                Il ramassa l’épée trésor que Brice tentait tant bien que mal à garder.

                Jango Sanclair : Bon vous avez fait du bon boulot, mais ce ne sera pas suffisant ! Vous avez perd…

                Je me suis élancé sur lui. Déterminé à reprendre notre trésor, j’ai pu esquiver son premier coup de poing. Le second, qui tenait notre objet, me frappa de plein fouet. J’ai laissé sortir une boule de bave tellement le choc était fort. Malgré ça, j’ai frappé du côté tranchant le coude de mon ennemi. Il n’avait pas subi de dégât étrangement, cet homme devait avoir une peau plus dure que l’acier ! Mais je savais que frapper à ce niveau donnait un coup de jus qui tétanisait le bras. Cela lui a fait lâcher notre objet qui tomba au sol.

                Jango Sanclair : bien joué ! Tu m’étonne de plus en plus. Mais maintenant, tu vas faire quoi ?

                Kael : Et bien laisser notre alliès faire ! Go !


                L’animal attrapa l’objet et se faufila à travers les troupes qui esquivaient l’animal. Cette animal était assez costaud pour se balader avec un poids pareil, vraiement incroyable ces bêtes là !
                Au bout de quelques minutes, nous étions tous prisonnier et notre mission était en fait un échec. Mais grâce à cet étrange animal, l’ennemi avait perdu l’objet de leur présence.

                Leur mission était aussi un échec… Match nul certain diront… Mais notre instructrice débarqua en prit en partie son collègue instructeur, nous laissant ficelé comme des petits cochon…
                  Nous étions restés attaché toute la nuit. Au petit matin, on nous a enlevé nos liens en nous demandant d’aider à démonter ce camp. Tout le monde semblait déçu par la finalité de l’histoire. Je voyais des trognes mécontentes, comme si leur vie en dépendait. De mon côté, j’avais trouvé une planque pour mon travail. Je devais simplement préparer la soupe ! Oui éplucher des patates ! Autant dire qu’on n’allait pas être des masses à manger. Mais heureusement, autour de moi, j’avais des collègues pour m’aider. Et comme j’étais content d’avoir fini cette mission, je sifflotais en épluchant mon légume à un rythme qui en dégoutait plus d’un ! Trois pommes de terre à l’heure !

                  Je ne comprenais vraiment pas pourquoi tout le monde me regardait de travers avec ma mine satisfaite. Toujours en sifflotant je continuais mon travail jusqu’au moment où une patate s’éclata derrière ma tête. Et croyez-moi, c’est douloureux e genre de légume envoyé à cette vitesse… Je me suis frotté la tête en laissant partir des « ouilles » à répétition.

                  Brice : Tu n’as pas bientôt fini crétin.

                  Kael : Mmm, non pas vraiment, il y a tous le tas là-bas…

                  Brice : Débile ! Je ne te parle pas de ça ! A cause de ce résultat on risque nos places dans le BAN, du te rends compte ? Et toi, tu souris, tu ris presque, trop content d’être là à en faire le moins possible ! On n’aurait jamais du te laisser détourner l’attention, tu as tout fait tombé à l’eau… Un mec comme toi qui nous arrive dans les pattes ne pouvaient pas faire d’étincelles ! Et dire qu’on entendait parler d’un génie ? Un bouffon qui a de la chance oui… un Trinity…


                  Les quelques regards présent de mon ancien groupe de camarde, ce focalisait sur moi comme pour me pointer du doigt, comme pour me désigner responsable de tous leurs maux.

                  Kael : Parce que faire la tête va améliorer les choses ?

                  Je me suis levé en tapant mes mains sur mon pantalon.

                  Kael : Faite de moi votre bouc émissaire si vous le voulez. Je m’en moque. Si cette critique est fondé, je n’en voie pas d’inconvénient.

                  Mais personnellement, je trouve que nous avons bien fini. Nous n’avons pas gagné à proprement dit, mais eux non plus et en plus, personne ne nous a trahi ou a fui. Perso, je peux tous vous regarder sans problème et j’ai confiance en vous.

                  Dans une situation réelle, nous serions peut-être morts, mais mort pour la justice et dans l’échec de nos ennemis. En ce sens, je trouve une victoire là-dedans.


                  Et j’ai continué à sourire. Non, pas sans mal, car le retour de flamme en mon nom faisait encore son office, mais bon. Avec le recul, je m’étais bien amusé pendant ce temps avec ce groupe.

                  Clap ! Clap ! Clap !

                  Lyanna Flores : Et bien, quel beau discours. C’est pas mal pour remonter le moral des troupes. C’est un bon point pour toi. Brice, je suis un peu déçu de toi en revanche. Ce n’est pas ton genre de te laisser abattre comme ça.

                  Bon, avant mon verdict, voici le rapport commun que nous avons.


                  Elle laissa entrer le reste du groupe qui faisait d’autres activités. Une fois tous présents, elle nous a expliqué la situation.

                  Lyanna Flores : Donc de notre côté, nous avons un traversé sans trop de perte. Du leur, c’est zéro blessé, mais en même temps, ils étaient plus aguerris. Là où cela devient plus intéressant, c’est pendant l’assaut. Brice, tu m’as dit avoir voulu suivre les consignes du livre et finalement tu as changé d’avis ?

                  Brice : Oui…

                  Lyanna Flores : Une idée de ta part ?

                  Brice : Euh… Oui, enfin… Une idée à force de discuter tactique avec les autres et…

                  Lyanna Flores : Pas claire… L’intérêt c’est que si t’avait suivi ton premier plan, vous seriez tous attrapé facilement. Là pour le coup, l’attrape nigaud avec ses bestioles folles et l’infiltration, vous a fait gagner beaucoup de point. L’autre groupe a été perturbé par cette idée. Pas mal.

                  Mais en voulant sauver votre camarde au lieu de partir, vous avez perdu l’intégralité de l’équipe ainsi que le trésor. Que l’objet ne soit plus en leur possession est une bonne chose, mais si c’est pour sa perte totale et celle du groupe… L’intérêt est bien moins grande, voir nul…

                  Bon.. Brice, je vais te donner un choix à prendre. Un choix simple et dure en même temps. La mission se terminera à ta réponse et ma décision aussi. Tu n’es pas sans te souvenir, que la réussite de celle-ci voulait dire l’engament dans vos premières missions avant la fin de votre formation.


                  J’ai écarquillé les yeux d’étonnement. Je ne savais pas que notre engagement voulait dire une fin proche de la formation… En moins de deux mois j’avais attends ce but et… Si je ramenais ce temps à celui qui me restait pour être le l’amiral en chef… Là mes yeux brillaient de bonheur en comprenant que j’allais gravir les échelons à une rapidité… Un coup derrière la tête m’avait remis sur les rails de l’écoute et cela venait de notre instructrice…

                  Lyanna Flores : Bon, étant donné que vous avez échoué en équipe et que vous avez pointé du doigt celui que vous considérez comme le perturbateur de votre réussite. Tu as le choix entre prendre en charge toi et ton groupe votre échec et recommencer la formation du début ou alors passer à l’étape suivante, mais Kael sera banni du BAN et de la marine.

                  Sans coup de semonce, Brice devait faire son choix. Entre la frustration personnelle et la pression du groupe sur ses épaules et son regard posé sur moi qui donnait déjà un semblant de réponse, il perdait pied et la décision lui était très voir trop difficile. Il chercha ses mots pendant de longs moments. Il commença par expliquer les raisons de son choix et à un moment…

                  Kael : Bon, pas grave. Instructrice, sauvez le groupe. Il est plus important de sauvegarder le groupe pour la suite. La mal est partout et refaire du début cette formation va faire perdre beaucoup trop de temps. Le mal n’attend pas.

                  Merci les mecs pour ces instants. C’était court, mais j’ai apprécié. Bonne chance pour la suite…


                  Lyanna Flores : Attend !

                  Soudain un messager arriva affolé et complétement essoufflé. Il lui apporta une missive qu’elle s’empressa d’ouvrir et ses yeux devinrent totalement différents de l’assurance qu’ils dégageaient normalement. Elle rejoignit son collègue et restèrent de longue minutes ensemble à parler. En revenant elle nous dit.

                  Lyanna Flores : Bon, on en a fini pour les tests. L’heure est grave et cet ultimatum était encore un test. Test que tu as encore réussi Kael… Et ce n’est pas pour rien qu’on va vous attribuer dès demain vos premières missions.

                  Elle souffla un instant et reprenant un regard encore plus sérieux, elle enchaina.

                  Lyanna Flores : Ecoutez, l’heure est grave, autant vous en parler maintenant car vous le saurez tot ou tard. Des hauts gradés de la marine nous ont trahis. Nous ne pouvons laisser la marine montrer une image faible et c’est pourquoi votre rôle sera plus que décisif pour la suite des mois à venir.

                  Rompez…


                  C’est ainsi que j’ai fini une grande partie de ma formation. Dans la chance de montrer mes aptitudes, l’éclat s’estompa sur la dernière annonce qui nous laissa tous amoidri psychiquement... Dès le lendemain, peu avant notre départ pour nos missions, on nous avait remis des avis de recherches…