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[Quête] Help ! I need somebody ! Help !

Rappel du premier message :

Il fait froid dans cette région de Grand Line, même avec un manteau sur le dos. La neige y fait partie intégrante et ne s’efface jamais, comme les actes bons ou mauvais. Chaque action entraine une conséquence, des changements et parfois ils ne présagent rien de bon. Une simple gifle peut parfois se transformer en une peine de mort le temps de croquer une pomme. Je suis actuellement dans cette situation, encerclée par de nombreux hommes en bleu et blanc. Une commodore sur les talons, épiant chacun de mes gestes, prévoyant une possible tentative d’évasion à chaque pas, chaque mouvement de tête.
Mais qu’est ce que je peux faire dans cette situation ? Il y a presque autant de gardes armés que de phalanges sur mes doigts. Je ne vois même pas la route cachée par cette armada. A croire que je suis une des plus grandes criminelles du monde. Voila ce qui se passe quand des hommes sont considérés comme «supérieurs».

En levant la tête je peux voir le ciel, où aucuns nuages ne pointent le bout de son nez. Ainsi que le toit des maisons, souvent abimé. Les évènements qui se sont déroulés sur cette île ont dû être d’une violence sans égale. Mais je n’ai que faire du passé et de l’avenir de cette portion de terre quand je comprends que le mien est clos. Au bout du chemin il y aura tout d’abord des barreaux puis une corde m’attendant délicatement.
Peut être aurai-je une cérémonie d’enterrement ? Et si je leur demande de m’enterrer avec une pièce sur chaque œil ? Je doute qu’ils accepteraient. Pourtant cette tradition était rependue sur West Blues il y a plusieurs siècles. Ils pensaient qu’il fallait payer un passeur pour atteindre le royaume des morts sinon on errait pendant des millénaires dans d’horribles douleurs...  
Dans mon cas, la douleur sera brève mais l’attente sera longue.

Au bout d’un moment, les maisons ont laissé place l’océan qui s’étend petit à petit avec quelques mats apparaissant les uns après les autres. On approche du port. Que vais-je découvrir ? Et comme une réponse ma question, la ligne de soldat placée devant mon champ de vision s’ouvre pour me laisser admirer un immense navire protégé par d’autres gardes. Une ligne de prisonniers, mains et pieds liés, montent un par un sur le navire. Surement ceux qui ont perdus la guerre. On entendra parler d’eux qu’avec des termes péjoratifs.
Seuls ceux qui ont gagnés ont le droit aux honneurs et à la gloire. Les autres n’ont le droit qu’à une cellule miteuse, dans le meilleur des cas.
Après quelques secondes d’attente un homme, habillé avec du cuir de haut en bas, le regard dur et franc, se présente comme le commandant du galion. Suite à une courte discussion avec la commodore Ayame, il me dévisage de haut en bas, et oblige un de ses hommes à me menotter. Le jeune homme s’approche doucement de ma position, et m’attrape le bras pour me glisser les menottes. Malheureusement pour lui, il semble débuter dans le métier. J’attrape son poignet et lui tord pour l’obliger à lâcher le bracelet de fer.
Tout en relâchant la pression, j’exprime ma franchise et mon intention de ne pas chercher à m’enfuir tout en rappelant la promesse passée avec Ayame. De toutes manières je suis cernée et quitte à devoir passer par la case prison, autant que ce soit dans les meilleures conditions.

Ma demande est rejetée par un léger rappel à l'ordre dans les côtes. Le futur voyage ne sera pas de tout repos. J'espère au moins avoir une cellule à part. Endormie au milieu d'eux, je ne passerai pas la nuit sans que quelque chose n'arrive. Leur emprisonnement proche leur donnerait surement de mauvaises idées auxquelles je ne souhaite pas être mêlée ni même imaginer.

-Si je peux me permettre, on va où ? Eeet est-ce que je serais dans la même cellule que ces hommes ? Jveux dire, il y a une cellule pour les femmes ?


Dernière édition par Levy Quinn le Lun 14 Oct 2013 - 15:25, édité 4 fois
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Durant ma course, je ne fais que regarder droit devant moi. La porte de sortie est encore loin malgré tous les efforts réalisés jusqu’à présent. La neige semble s’être atténuée ainsi que le froid. Peut être dû à l’excitation et l’adrénaline voyageant dans mes veines. Ou bien est-ce l’euphorie d’enfin quitter les barreaux étroits de cette étouffante cage d’acier… La liberté en quelque sorte. Mais dans cet enfer se trouve Staline… Que va-t-il faire ? Comment va-t-il s’en sortir ? Encore une poignée de minutes et cette prison flottante sombrera.

A vrai dire, j’espère qu’il a un plan. C’est vrai, comment pourrais-je l’aider ? Si j’y retournai, comment ferais-je pour le sortir d’une pièce d’où je ne pourrais m’extirper ? … Et d’ailleurs je ne dois pas y retourner. Il m’a demandé de veiller à la bonne évacuation de ses compagnons. Et faire le contraire serait égoïste. Tous ses compagnons doivent être évacués  du navire, il compte sur moi. Et, il faut bien l’admettre, je n’ai aucune envie de finir dans l’estomac d’un poisson rouge géant une seconde fois.

L’objectif au fond de la rétine, je joue des coudes pour passer à travers la foule. Tous ceux concernés par le message reculent tandis que les geôliers présentent leur dos. Essayant de toute leur force d’empêcher le départ d’un maximum de révolutionnaires. Ils ont pour ordre d’arrêter, mort ou vivant, toutes personnes tentant de s’évader. Et vu le nombre de participants, ils ont du travail. Surtout que le repli des forces alliées est ravageur dans les deux camps.  Voyant enfin la libération, des ailes semblaient pousser sur les anciens prisonniers. Tandis que les marines, connaissant l’avenir de leur navire, mettaient toute leur force pour empêcher cette fuite.


*Par contre, toujours pas de Knox en vue. Où peut-elle bien être ? Est-elle partie sauver Staline ? Peut être, si elle est aussi forte que… ah nan, il doit y avoir beaucoup d’eau maintenant…  J’aimerai bien savoir ce qu’il se passe en bas….*

-Toi tu viens avec moi !

Se décalant des cries, des hourras et autres bruits, cette rage m’interpelle. Sans même me laisser le temps de tourner la tête, ou réagir, je sens une puissante main m’agripper à la gorge. La rapidité du mouvement et la force mise me déstabilise manquant de chuter. Une fois la situation comprise, il est trop tard. Une odeur de cigare froid et une sensation de cuir glacé m’enlace. Et cette fois, ce n’est pas pour s’amuser. Du coin de l’œil, j’aperçois le tranchant brillant d’un couteau. La situation est mauvaise, très mauvaise.
Au loin, une femme rousse fixe stoïquement le maître des lieux. La haine sur son visage aurait pu allumer une flamme au fond de ses yeux


*Drôle de femme… Rousse… ROUSSE ! Elle est rousse.* Aizen murmure quelques mots à mon oreille. *A mon avis, tu ne seras pas gentil avec moi et en plus elle est rousse.* L’indication de Staline venait de résonner dans mon crâne. *Alors c’est-elle… Elle fait peur… et ne mâche pas ses mots. Et leur discussion  ne risque pas de décoller.* De la part de Knox, beaucoup d’insultes et l’ordre de me libérer  à demi-caché. Je sens le souffle d’Aizen sur mon cou, j’en ai un haut le cœur. Il est dans une mauvaise situation et il le sait. Malheureusement, il sait aussi que je suis sa seule porte de sortie. Et il ne va pas me lâcher de si tôt.

On fait quelques pas en arrière, et il ordonne à ses hommes de battre en retraite. Quelle autre solution lui était possible ? Continuer les combats et perdre la quasi-totalité de ses subordonnés ? Malgré tous ses défauts, je ne peux pas nier qu’il a prit la bonne décision. Il est peut être pas aussi idiot qu’il laisse croire. Tandis que la cloche sonne, tout autour de nous, les marines s’activent pour rejoindre leur barque de sauvetage. Laissant leur mission pour sauver leur vie. Rapidement, le ponton se vide et il ne reste bientôt que nous. C'est-à-dire, Aizen, Knox et moi-même. Toujours dans ses bras, j’attends le bon moment pour m’échapper. La chef révolutionnaire doit, elle aussi, penser à un plan d’action. Il est sûr de gagner… trop sûr même. Il a peut être l’avantage ici mais Staline est toujours en bas et il ne devrait pas tarder.

-Au bilan, je gagne quand même !
-Cinq… Quatre… Les deux me regardent bizarrement comme si je venais de dire une bêtise. Aizen bégaye une question que je coupe avant même qu’elle ne soit finie.
–Trois… Deux…
-C’est quoi ce décompte ? Un sourire apparait sous mes lèvres.
-Un… … … .
-Ha ha ha ha ! Tu croyais vraiment que quelque chose aurait pu se produire ?
-On ne sait jamais, mais en attendant…
-En attendant quoi ?! Dit-il énervé.
-Vous me regardez depuis combien de temps ?

Levant la tête, il remarque enfin la disparition, avec des yeux ébahis, de la révolutionnaire. Ou plutôt sa réapparition, vu qu’elle se matérialise assez près pour attraper le bras d’Aizen tenant le couteau. Je sens progressivement la température du blouson atteindre un froid extrême en l’espace de quelques secondes. Pour se défendre, il fut obligé de me lâcher permettant ma mise « hors danger ».

Rapidement rejoint par Knox, Aizen se tenait toujours debout et avec son arme. Il n’abandonne jamais ou quoi ? Ce dernier avançait doucement vers nous. Ses hommes devaient fuir mais pas lui. Il ne pouvait pas laisser Knox s’enfuir.  Malheureusement pour lui, c’est à ce moment précis qu’une secousse parcourut l’intégralité du bateau. Le faisant trembler de fond en combe. Je reçois les ordres de Knox et, après une tape sur l’épaule d’encouragement, je me remets à courir.

...


-C’est fini ! Fuie… Et raconte ce qui s’est passé. Qu’ils sachent que tout va continuer.
-Va t’faire.
-Ne sois pas con, tu sais que t’as perdu. T’es le dernier et le plan se déroule à merveille. De plus, je suis sûr que tu ne franchiras pas cette ligne.

Et comme pour provoquer Aizen, elle traça un trait sur le sol… Une fois arrivée au navire révolutionnaire, je monte à bord pleine d’enthousiasme et me dirige vers le navigateur. Pour le reconnaître ? Facile, il tient le gouvernail. Une fois à son niveau, je pose ma main sur son épaule pour reprendre mon souffle.

-Ca va Mamzelle ?
-Deux… Deux secondes… C’était chaud….. Oui, donc, bonjour, bref, Ordre de Knox vous devez vous diriger vers l’endroit indiqué par mes soins. C'est-à-dire vers là-bas.

Et, tout en montrant la coque approximativement d’où j’avais été séquestrée avec Staline, l’homme eut un doute.

-La fille de l’interphone ! Hello, c’est moi. Pourquoi je mentirais ? Si vous voulez tout savoir. Staline doit se trouver par là. Et faut lui donner un coup de main sinon il va couler. Donc on y va ?
-Reçu Mamzelle.

Le navire se mit en route vers la direction indiquée. On fut rapidement rejoins par des centaines de flocons formant Knox. Lorsqu’elle apparut, Tous les hommes crièrent un hourra collectif. Elle se tourna alors vers eux.

-Ce n’est pas finie. Il faut encore aider le plus grand d’entre nous, Staline. Et il devrait émerger du galion ennemi d’une seconde à l’autre donc préparez-vous !

Puis elle se tourna vers le navigateur et moi.

-Tenez le cap.
-Et Aizen ?
-On a papauté un peu et après une tentative d’attaque, il a vite compris. Il n’est pas si idiot qu’il en a l’air. Faut se méfier de lui quand on le croise.  

-Sataline en vuuuuuuuue. A tribooord ! La vigie venait de repérer le dernier passager. A ce moment, tous les révolutionnaires s’écartèrent du milieu du ponton. Laissant apparaitre un immense radeau. Chacun y mit du sien pour le soulever et le faire basculer dans l’eau. Le radeau dériva un moment, mais une énorme corde arrêta sa fuite. Relié au navire, il suivait notre sillon… Bien pensé.
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Aizen fulmine intérieurement. De ce qu'il s'est passé, ou pas passé. Et en regardant son navire éventré sombré dans la mer, son second peut voir les joues du capitaine devenir aussi rouge qu'une tomate. Une veine palpite à sa tempe et il se retient de ne pas exploser pour de bon...

La fille, c'était qui ?
Levy Quinn, chef.
Je veux sa tête sur un piquet pour rattraper ces conneries. Et je veux l'y mettre moi-même. En plus... Cette grognasse a coulé mon livre...
Bien chef. Nous ferons passer le message.
Ramez soldats !


Et la dizaine d'embarcation se met en mouvement vers ce que le log pose indique, l'île la plus proche.

*

Har har har ! Z'êtes de sacrés couillus, les gars ! Surtout toi Knox ! Et toi gamine... tu es une perle !

Le géant s'approche du bateau. Ses énormes doigts s'agrippent à la balustrade beaucoup trop petite pour lui. Les révolutionnaires s'agrippent à ce qu'ils peuvent en sentant le navire balloter à cause de la force de Staline.

Faites moi d'la place...
En fait...


Knox l'arrête d'un mouvement de main. Accrochée à une corde du mât, elle fait un grand sourire à Staline...

On en a pas assez sur le navire. Mais Aldo a construit une embarcation rien que pour toi... Faites la lui passer !

Le géant s'écarte et les révolutionnaires à bord se relait pour sortir une sorte d'immense drap en plastique. Ils le balancent à la mer pour que Staline le déplie. Une fois cela fait, Emilie lui conseille de tirer sur une poignée, qui gonfle instantanément une... Enorme bouée jaune canard qui fait "pouic".

Une bouée géante canard ?! Si j'trouve Aldo, il va m'entendre !
Hihihi...


Et les festivités s'entament sous des éclats de rire. Emilie s'approche de toi et te pose la main sur l'épaule :

Merci de ton aide. On te dépose quelque part ou tu nous suis ?
    Quelques secondes après l’appel de la vigie, une énorme main suivit du crâne de Staline apparaissent hors de l’eau pour attraper vigoureusement la rambarde. Sa taille de loin supérieur à celle du navire, le fait tanguer fortement.
    Tous les passagers sont obligés de se tenir là où ils peuvent.
    Après quelques compliments dont un à mon intention, que je remercie avec un large sourire, il essaye de grimper à l’intérieur du navire. Mais Knox l’arrête avant qu’il fasse chavirer toute l’embarcation.

    Elle demande aux hommes de lui lancer la seconde partie de son embarcation. Qui, une fois dépliée, semble être une énorme blague. La bouée, une fois gonflée, a la forme d’un énorme canard jaune. Ce qui déclenche dans l’assemblée un fou rire. Chacun y va de sa petite remarque. CE qui est sûr c’est que cet Aldo sait comment détendre l’atmosphère.
    Tous les révolutionnaires commencent à rire, faire des blagues et même, pour certains, chanter. De quoi se déshydrater et s’imbiber est rapidement demandé par la foule ivre de joie.
    Je reste un peu à l’écart, regardant le navire marin finir de sombrer et les petites embarcations de sauvetage s’éloigner doucement sur l’horizon. Il fait beaucoup moins froid maintenant que la bataille est finie…
    Heureusement d’ailleurs, je commençais à ne plus sentir mes extrémités. Après un petit moment à méditer sur mon sort, je sens une main se poser délicatement sur mon épaule encore frigorifiée.


    -Merci de ton aide. On te dépose quelque part ou tu nous suis ?

    -Disons que c’était une aide mutuelle... Et je n’y avais pas vraiment réfléchis à vrai dire. Jamais je n’aurais imaginé une telle tournure des évènements. Et vu tout ce qui vient de se passer, rester sur Grand Line serait de la folie. Jpensais rejoindre les Blues en attendant que ça se tasse un peu… Mais vous suivre semble être une bonne idée. Vous allez où ?

    -Hihi, c’est ton jour de chance. On se dirige sur les Blues. La révolution se met en place de jour en jour là-bas. Ils ont besoin d’aide.

    -Har har har ! T’es vraiment bénie par la sainte coupe afro ma petite. Staline se tape la main sur le ventre, allongé sur son canard gonflable.

    -On prend un verre ? On la bien mérité non ? Dit Knox à mon intention.
    -Avec plaisir. Une fois le verre en main, je tends la main dans sa direction. Jme suis pas encore présentée. Levy Quin, Archéologue professionnelle.
    -Une archéologue, ça pourrait etre utile. Emilie Knox, chef de la section développement de la révolution. Dit-elle en acceptant la poignée de main.

    ... Et voila comment on passe de simple civile à révolutionnaire recherchées par la marine... tout ça à cause d'une petite baffe.
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