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Le pont du Léviathan, il est grand!


Jeska n'avait pas envie de nettoyer le pont du Léviathan. Mais, après avoir frappé Oswald Jenkins, elle n'avait pas vraiment le choix. Il faut dire qu'elle n'avait eu ni le temps, ni l'envie d'expliquer les motifs de son geste. Cependant, la sanction fut immédiate. Une corvée de plus. Et, cette fois-ci, il ne s'agissait pas d'aider ses amis. Elle avait sciemment baffé un supérieur. Il s'agissait d'une punition qu'elle méritait amplement. Alors pourquoi un terrible sentiment d'amertume lui tapissait la bouche?

Tout simplement parce qu'Oswald n'était pas Salem. Et pour Jeska qui était une fan inconditionnelle du fils Fenyang, voir une autre personne jouer au capitaine du Léviathan était inacceptable. Certes l'ange était aveugle, mais le ressenti était là. Elle ne reconnaissait aucune légitimité dans le commandement du Double-Face. Ce navire sans son chef, c'était comme un repas sans fromage. Il manquait quelque chose.

Mais la jeune femme ne put s'interroger plus longtemps sur la nature de son ressentiment. La personne qui la trainait la serrait au point de lui faire mal. Toutefois, elle préfèrerait mourir que de s'en plaindre. Les ustensiles de nettoyage dans la main gauche, elle se faisait traîner vers ce navire par une personne qu'elle ne connaissait point. La seule chose que l'ange ressentait à son sujet, c'était la colère contenue dont l'homme essayait tant bien que mal de ne pas laisser exploser. En voulait-il à Jeska pour ses propos? Ou à l'imposteur? L'aveugle ne pouvait le déterminer.

Alors, elle se retrouva sur le pont. Le vent était un peu fort, mais, fort heureusement, il ne pleuvait plus. L'homme dont elle ignorait le nom (un de plus d'ailleurs) l'abandonna à son triste sort et repartit rejoindre son supérieur. Quant à Jeska, depuis sa rencontre avec Salem, elle avait rêvé bien des fois sur le moment où elle monterait à bord du Léviathan. Mais, aujourd'hui, c'était avec colère et honte mêlés que l'ange y mettait les pieds. Dépitée, elle commença sa corvée. Ce ne fut qu'au bout d'un certain temps qu'elle réalisa l'ampleur de la tâche. Ce bateau était tout simplement immense.  

Jeska eut donc tout le loisir de réfléchir sur les raisons de son malheur. Le premier responsable était ce fichu imposteur. Pour qui se prenait-il? Elle le détestait. Puis, vouloir ainsi affirmer son autorité sur l'ange, c'était la preuve que le type en question n'avait aucun charisme. Et donc, qu'il n'arrivait pas à la cheville de Salem. Le second responsable du calvaire de la jeune femme était nul autre que Smiley Smile. Si ce type ne lui avait pas volé son premier baiser (quelle destinait à Salem d'ailleurs), elle ne l'aurait jamais suivi jusque dans cette salle où il y avait ce fichu imposteur. Oui, le souriant avait une grosse part de responsabilité dans la situation actuelle.

Et quand on parle du loup, on en voit la queue. Sauf quand on est aveugle bien sûr! Si le nez de l'ange était toujours aussi affuté, elle sentait que Smile et une autre personne montaient à bord. Alors, avant qu'une nouvelle catastrophe ne soit provoquée par le blondinet, elle se précipita en sa direction, rouge de colère.

Smiley, ne t'approches plus de moi! Tu m'as assez causé d'ennuis aujourd'hui. Alors laisse-moi tranquille.

L'aveugle tourna les talons aussi sec et repartit s'occuper de sa passionnante mission, remontée contre le monde entier cause de sa misère personnelle.


Dernière édition par Jeska Kamahlsson le Mer 30 Oct 2013 - 16:22, édité 1 fois
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Malheureusement pour l’ange, ce n’était pas le côté amoureux de Smile qui l’avait tiré jusque sur le Léviathan, c’était plutôt un certain Wallace qui tout en le tenant par les épaules l’avait rapporté à bord. Et heureusement pour le cœur du souriant jeune homme, le fait d’être dans les vapes avait ces avantages, parfois, il n’eut donc pas conscience des mots cruels que l’élue de son cœur venait sèchement de lui lancer au visage. Pour tout dire, sa vision était encore toute embrouiller et son combat ne se jouait plus sur le plan physique, mais bien sur le plan mental. Avait-il vraiment vu Tahar ? L’avait-il vraiment confronté ? Comment tout ce coup de théâtre était-il réellement arrivé ? t le pauvre n’avait encore moins de réponses que de sens à ces questions.

Le bon docteur quoi qu’un peu étrange en apparence, avait trainer le blondinet jusqu’à une sale close qu’il avait malgré ces sens endoloris, jugés de cabinet de consultation, de toilette ou peut-être même de cafétéria. Sans se mentir, tout était possible pour lui à se moment bien précis, tout sauf de rencontrer son éternel rival…

-Dites-moi vous le grand homme au chapeau ! Réussit-il à articuler. Qu’est-ce qui m’arrive j’ai mal partout tout d’un coup.

Il était clair dans l’esprit du mousse que le traumatisme engendré par se vil personnage sanglant avait brouiller ces perceptions du monde réel, mais l’arrivé dans cette foule et le grand Oswald était eux aussi question de non-sens. Peut-être, qu’en fait tout ceci ne fût qu’un grand cauchemar, un rêve ou l’ange n’aurait été qu’une pure création de son imagination, ou rencontrer une personnalité si marquante que se double face n’était rien de plus qu’une illusion…

Smile n’était pas au somment de ça forme et l’aide de wallace allait lui être bien plus qu’utile, seulement comment pourrait-il aider quelqu’un qui se croie dans un rêve éveiller, peut-être que la folie passagère qui semblait envahir toutes les fibres de son être le pousserait à faire des choses encore plus étranges qu’à son habitude…
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Et voilà Jeska débarrassée de ce satané fauteur de troubles qu'était Smiley. Étrangement, il n'avait pas répondu avec une voix niaiseuse. En fait, il n'avait rien rétorqué à ce que lui avait annoncé l'ange. Et c'était actuellement ce qui minait la jeune aveugle. En effet, elle s'inquiétait de l'état de santé de son souriant ami. D'autant plus qu'il était transporté sur le dos d'un homme des plus étrange. Le type était tellement bizarre que Jeska avait du mal à déterminer s'il était réellement humain. Prise de remords, elle n’arrivait même plus à continuer sa corvée correctement. L'état de santé de Smile la préoccupait au plus haut point, sans qu'elle puisse pour autant l'admettre. Mais elle concéderait volontiers que tant qu'elle n'aurait pas visité son ami et vu de ses propres yeux sa bonne santé, elle n'arriverait pas à se le sortir de l'esprit.

C'était donc armée de ce prétexte qui n'avait comme seul but de l'aider à ne pas admettre l'évidence qu'elle descendit dans les entrailles du Léviathan. Grâce à son nez, elle suivit la trace de son ami et de cet humanoïde. Sans trop de difficultés elle arriva donc dans le cabinet du docteur. Smile y était allongé sur une sorte de brancard de fortune. Inquiète, l'aveugle se précipita à son chevet. Elle l'entendait respirer. il était juste sous l'effet d'un sédatif léger que Wallace lui avait administré pour qu'il se calme un peu. Elle se tourna alors vers le médecin (l'odeur médicamenteuse qui trainait autour de lui ne trompait pas).

Docteur, je suis Jeska Kamahlsson. Puis-je... rester auprès de lui?

Wallace se présenta à son tour et n'ajouta aucune objection à la demande de l'ange. Ainsi, Jeska put veiller sur son ami qui dormait paisiblement. Elle lui tenait la main droite dans les siennes. Et si elle n'avait pas eu les yeux clos, on aurait pu croire qu'elle le couvait du regard.

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Le plus frappant chez Wallace, ce n’était pas tellement son apparence. Enfin si, mais on s’y habituait vite. Ce genre de chose vous faisait sursauter au début, au détour d’un couloir. Filait des cauchemars pendant 2 à 3 ans puis ça allait bien après. On s’y habituait, comme tout. Il y avait son odeur aussi, cette répugnante odeur de chlore qui émanait de sa peau. Réaction de sa peau à sa maladie ? Résultat du fait d’avoir grandi dans les égouts ? Une sudation incongrue ? Allez savoir. Quoi qu’il en soit, cette odeur imprégnait l’infirmerie avec une telle force que l’on pensait en permanence qu’elle venait d’être nettoyée. Ce qui n’était, en vérité, pas faux. Le monstre rôdait auprès de Smile, répondant avec douceur à ses questions. Tiens, sa voix aussi était amusante. Douce, suave. Un miel pour les blessures.

« Rien de grave, monsieur Smile. Des petites contusions, une hémorragie interne : rien que je ne puise guérir. Tenez, mangez-ça. » lui fit-il, enfonçant un oeuf au chocolat dans sa bouche.

De son gros doigt, il poussa jusqu’à ce que le blessé l’avale puis s’en retourna à ses affaires, laissant le remède miracle faire effet. Cette décoction permettait d’optimiser les fonctions métaboliques de recomposition de l’organisme. Un composé chimique complexe et instable, breveté par le Docteur. S’il était réveillé, c’était que tout allait bien après tout. Composantes stables, sourire béat : monsieur Smile allait très bien. Enfin, bien ... Il était blessé, mais allait bien. Il s’affaira à d’autres malades, jusqu’à qu’une jeune femme ne s’approche. Le monstre inspira doucement, reconnaissant le parfum des détergeant du Léviathan. Ah ! La fille qui nettoyait le pont un peu plus tôt. Elle les avait agressés sans qu’il ne puisse vraiment comprendre, tant versé dans ses pensées qu’il était. Le Docteur se gratta le menton, et lui accorda sa visite sans trop y penser. De toute manière, il n’y avait pas de cloisons dans cette infirmerie et tout le monde allait et venait sans se soucier des autres malades, alors une de plus ou de moins ... Quelques minutes plus tard, il fronça les sourcils. Il se retourna vers la jeune femme et resta à l’observer jusqu’à saisir le détail qui l’avait choqué la première fois.


« Ah ! Jeska ! C’est donc vous ! On m’avait prévenu de votre arrivée et demandé de ... heu ... ne pas vous laisser approcher. Heu ... bon ... Pas grave, c’est pour moi cette fois. Hein ? Vous n’allez pas commencer à tout casser sous mon nez de toute manière, hmm ? Oh mais ... MAIS ! » commença-t-il, se rapprochant à grands pas d’elle

Ses pas lourds firent trembler le sol du Léviathan. Son ombre occulta la maigre lumière des lieux, plongeant l’ange dans une pénombre qui lui était invisible. Les mains griffues du monstre se plongèrent dans sa blouse, perçant le tissu et s’emparant de ses lunettes. Il les fixa sur le bout de son absence de nez, puis s’approcha avec une petite lampe de la tête de la jeune femme.


« Vous êtes aveugle ? Ah ! Oui ! Je le savais ! Enfin, ça se voit, c’est certain. Qui marcherait les yeux fermés de nos jours, hein ? Ah ah ... Ah. Oui, pas forcément drôle. Erf. Je ... je vois. Mais ... oh, mademoiselle ... j’ai une requête ? J’exagère ? Mais non, mais non. Juste de la curiosité professionnelle. Malsaine ? Non, je vous assure. Vous êtes aveugle de naissance ? Me permettriez-vous de vous ausculter ? » commença à s’emmêler le médecin, d’un affreux sourire gêné.

Il se passa une main sur le crâne.


« Ne vous inquiétez pas pour lui, j’en fait mon quatre heu ... mon affaire, mon affaire. Pardon, ma langue a fourché. Non, je ne suis pas un lézard, pourquoi ? Ah, je suis ‘bizarre’ ? Pardon, hé hé, vous savez, tout ce fatras médical et tout ça. Ça fait du bruit, on entend mal. Tout ça. Tiens, qu’est ce que les pilules d’Oswald font dans ma poche ? Ah oui, ce ne sont pas les siennes. Hum. » continua le médecin, perdant peu à peu les pinceaux dans cette discussion mal engagée.

Il sourit de nouveau, ne sachant comment réagir face à une aveugle. Savoir si c’était déplacé de lui parler de son infirmité, ou de tenter de l’apaiser en lui parlant du fait que Smile allait bien. Oh ! Ah. Mais oui, elle ne pouvait être là que pour ça ... Mais elle aussi était en possible affectation sur le Léviathan, non ? Alors ... mieux valait la prévenir, oui. C’était sage et ça ne pouvait que l’aider la demoiselle. Certes, il était censé incarner l’autorité en ces lieux, mais il ne pouvait résister à aider les gens qu’il rencontrait. Et puis, bon, l’avantage avec Oswald c’était que ce serait pas Wallace le premier à avoir des ennuis. Enfin, manière de dire : le bigarré était bien plus dans le collimateur que lui ...


« Mais je dois vous prévenir, mademoiselle, les relations amoureuses ne sont pas tolérées entre membres d’équipage, alors je vous demanderai de faire très attention. D'accord ? Je ne dirais rien, ne vous inquiétez pas. » lui confia-t-il à voix basse, sur un ton qui montrait bien à quel point il était fier de lui d’avoir su identifier le couple.

Ah ! Et les paroles de toute à l’heure, une dispute d’amoureux, bien sûr !

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Seul dans son lit, recouvert d’un drap en laine qui irrite la peau et d’une lumière aveuglante, c’est ainsi que Smile revint à lui, dans le monde réel où son imagination s’était calmée pour lui laisser un bref moment de répit. L’intensité de l’aveuglant rayon lumineux lui chauffa rapidement les rétines, mais malgré le fait que ses pupilles doivent rester fermer la présence d’autre personne était évidente. Pour la première fois depuis un moment, il se sentait comme dans son plus jeune âge. Écouter et sentir son environnement alors que sa vision n’était qu’éteinte pour la nuit, que de bons souvenirs. C’était aussi comme cela que Jeska regardait le monde. Bien sûr il ne pouvait pas la comprendre complètement, car il l’avait déjà vue et s’il se fiait au dire du docteur, elle était ainsi depuis toujours. S’était aux yeux de Smile assez dépriment de perdre la notion de l’espace qui l’entourait et dans se bref moment de compassion, il se dit qu’elle devait avoir vécue des épreuves incroyablement difficiles.

En parlant de l’ange, elle se tenait tout près, il sentait son odeur, ainsi que celle des liquides désinfectants qu’il avait si souvent utilisés. De l’autre côté de la salle le géant au pied lourd fessait du surplace permettant à la tête du malade de recouvrer un peu plus de calme. Le médicament chocolaté qu’il venait de se faire donner était ce qui comblait le mieux ce silence inquiétant. L’ange venait de se faire poser une question bien personnelle et Smile n’était plus requis ici. Il se releva donc doucement tout en évitant d’attirer trop l’attention. Titubant un peu au début, le blondinet retrouva rapidement son équilibre et ouvrit les yeux.

Devant lui se tenait l’une des personnes avec sa mère qu’il avait si intensément appréciée, des femmes fortes aux courbes généreuses toute deux coiffée de chevelures impressionnantes. Oui, des femmes qui avaient toutes deux vécu la misère. Dans son esprit les choses prirent instantanément un nouveau tournant, il était impossible pour lui de la perdre elle. Et pourtant, il voulait rester près d’elle, veiller sur ça fragile personne, peut importe à quel point il l’aimait, peut importe a quel point il désirait la protéger, une seule alternative s’offrit à lui. Comme avec sa défunte mère, il n’avait rien pu faire face a se monde cruel à cause de se manque de force. Maintenant les choses étaient différentes, il pouvait devenir plus fort, bien plus fort. Pour elle, pour Jeska, il surpasserait les limites de son corps, s’entrainerait sans relâche pour pouvoir la protéger quand le moment viendrait. Se Oswald lui avait rendu un service, mais elle lui avait donné la volonté de grandir.

Tout sourire, Smile profita du fait que Wallace s’occupait désormais de distraire l’ange pour prendre la poudre d’escampette, en tant que grand chevalier du cœur de l’ange, il se devait de rester mystérieux sur ses intentions.

- Hé doc je peux vous prendre une friandise ?!
- Bien sûr ! elles sont là pour être mangé !
- Super merci !

S’emparant du paquet au complet, le blondinet contourna rapidement le lézard en lui tapotant l’épaule affectueusement, s’était sa manière de lui dire merci pour les soins administrés, quand à l’ange il déposa un doux baiser sur l’une de ses mains, le tout avant de franchir la porte au pas de course malgré le mal qui revenait tranquillement, sacrée double-face, il frappait fort !

- Des friandises heu.. Oh, mais ... MAIS ! J’ai plus de friandises !

Insouciant le mousse courait déjà dans le long corridor qui menait au pont du navire, prenant sans méfiance la première petite sphère de saveur entre ses dents blanches.

- Oh super j’adore les bonbons à la fraise !

Puis vint ensuite le deuxième, le troisième et le quatrième, ensuite Smiley Smile n’était plus un marine fier et souriant il s’était transformé d’une façon plus poussée encore que l’aurait permis son imagination en une substance gluante et multicolore. Les drogues c’est le mal, mais essayer de ne pas en prendre quand on raffole du gout des fraises !

Note pour un avenir proche, se souvenir de demander la recette à wallace !
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Visiblement, il y avait eu des consignes concernant Smile et Jeska. Apparemment, l'ange avait reçu, sans vraiment savoir pourquoi, une sorte d'ordonnance d'éloignement. Enfin, c'est ce qu'elle déduisait des propos un peu confus du docteur. Ce dernier était au courant de la venue de l'aveugle et avait eu des consignes à appliquer la concernant. Elle ne savait pas qui craignait qu'elle "commence à tout casser", mais cette personne avait été très mal informé sur son caractère. Peut-être avait-elle du mal à avoir du recul sur son propre comportement, mais elle ne se voyait pas comme une personne dangereuse au point de dégrader le matériel du Léviathan. Ou de quelque endroit que ce soit. D'ailleurs, d'aussi loin qu'elle se souvienne, elle n'avait jamais vandalisé quoi que ce soit. Ainsi, la dernière phrase du médecin de bord la froissait un peu.

Était-ce là l'opinion qu'on avait d'elle sur le Léviathan? Tout ça parce qu'elle avait baffé un type que se prenait pour Alhëri S. Fenyang. Non, les nouvelles ne pouvaient aller aussi vite. Elle ne savait pas pourquoi les mots de Wallace l'interpellaient autant. Certainement parce que, même si elle a toujours essayé de faire bonne impression, le seul endroit sur terre sur lequel elle se préoccupait vraiment d'avoir une bonne image était, sans nul doute possible, ce navire. Parce que c'était celui de monsieur Salem, une personne qu'elle respectait de toute son âme, voire un peu plus. Mais pas le temps de tergiverser d'avantage, la jeune femme ailée fut interrompue dans sa réflexion par la suite du propos du docteur.

Une chose était certaine. Jeska ne connaissait pas bien Wallace, mais elle avait à présent une chose sur cet étrange personnage. il aimait faire les questions et les réponses. Le tout à un rythme suffisamment soutenu pour que l'ange ne puisse en caser une. Elle essaya bien de répondre. Mais ses timides paroles furent vites noyées sous le flot incessant des mots qui sortaient de la bouche de son interlocuteur. Il semblait captivé par la cécité de la jeune femme. Étrangement, elle se serait plutôt attendue à ce que ce soient ses ailes qui fascinent le praticien. Mais il n'en fut rien. C'était une situation inédite à bien des niveaux. Généralement les gens qu'elle croisait la plaignaient pour son handicap, et feignaient un intérêt poli pour Jeska. Sauf que lui, il voulait l'ausculter.

Enfin, plus il parlait, moins il était clair. Elle réussit à démêler de cet inextricable masse d'informations que Wallace lui faisait tomber dessus que Smile allait bien. Et aussi que la romance n'était pas autorisée entre membres d'équipage. De quoi pouvait-il bien parler, ce Wallace? D'elle? Mais avec qui? Il lui fallut quelques longues secondes pour comprendre. Smile! Mais non! Ce n'était pas possible. Elle l'avait rejetée trois fois rien qu’aujourd’hui. Plus elle cherchait à l'éloigner de sa vie, plus tout le monde pensait que le souriant et elle étaient proches. C'était à n'y rien comprendre. Cependant, ce n'était pas elle qui venait de rougir?

Soudain, elle se figea, elle venait de sentir que son ami s'était levé et qu'il se déplaçait à présent dans la pièce. Que devait-elle faire? S'approcher de lui? Lui dire quelque chose? Si elle allait à sa rencontre, ou si elle lui adressait la parole, ne confirmerait-elle pas qu'ils entretenaient une liaison? Finalement, elle opta pour l'inaction. Elle laissa faire le blondinet. Le baiser que le jeune homme lui déposa sur la main lui électrisa la peau. Elle n'avait jamais ressenti un tel frisson auparavant. C'était pourtant étrangement agréable. Mais, forte de son expérience de joueuse de poker, elle réussit à garder une expression faciale des plus neutres. Ce ne fut qu'une fois Smile parti qu'elle répondit à la requête du docteur.

Docteur, je me sens très bien. Mais, c'est vous le spécialiste, si vous jugez que j'ai besoin d'être auscultée, faites donc. Vous pouvez disposer de mon corps comme bon vous semble.

Jeska confiait les yeux fermé son corps au docteur. Elle n'imaginait pas une seule seconde que Wallace ait des idées graveleuses à son égard. S'il était médecin en chef du Léviathan, il devait forcement être une personne de confiance.

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« Oh non non non, ne vous inquiétez pas : pure curiosité professionnelle ! » lui fit le Docteur, sans même relever la masse de sous-entendus salaces que l’on pouvait tirer des propos de la jeune femme.

Il lui offrit un sourire effrayant, entre ses dents affreusement aiguisées. Fort heureusement, elle ne pouvait le voir. Il tira jusqu’à lui une chaise et s’assit dessus. Le pauvre objet craqua sous son poids mais tint bon, alors que la tête du médecin dépassait encore celle de l’ange. D’ailleurs, parlons-en de l’ange ... ce n’était pas cet aspect qui l’avait surpris. Les anges étaient un sujet qu’il avait déjà traité lors de ses voyages. Après tout, il avait cherché à comprendre tous les non-humains, si l’on pouvait parler ainsi, avant de comprendre les humains. Il était spécialisé dans leur caste après tout. La pauvre petite sirène pouvait en témoigner. Un sourire lui vint à ce souvenir. Un Corsaire pour le bouche à bouche et un Amiral pour le défibrillateur. Fallait dire que le Docteur savait se faire des amis ... Ah ! Lilou ! Il avait oublié de l’ausculter elle aussi ... Foutredieu. Fallait pas oublier que Salem était
mort. Si ça ne semblait pas l’affecter, les autres en prenaient pour leur grade. Beaucoup de nouvelles recrues étaient venues pour la légende de l’homme, et se retrouve face à Oswald après ça ... et bien ça les faisait déchanter. Le monstre manipula la belle dans tous les sens, sans jeu de mot, à lui ouvrir les paupières et tester la réaction de ses rétines. Les pupilles restaient dilatées en permanence. La lumière se semblait pas les affecter. Hum.

« Des causes héréditaires ? Il existe plusieurs moyens de soigner cela, si vous le désirez, mais si les dégâts sont plus cérébraux qu’optiques ... Je ne voudrais pas vous faire de faux espoirs. » lâcha Wallace, après quelques secondes d’analyse.

La chirurgie optique était plus une théorie qu’un fait, mais la conception des cyborgs avait permis de faire un grand pas en avant dans ce domaine. Il n’était pas difficile de relier les causes de la pathologie, encore fallait-il connaître tous le tenants et les aboutissants de ce qui frappait la jeune femme. Nulle rémunération, nulle gloire : tout ce qu’il désirait, c’était faire du mieux qu’il le pouvait. Il adressa un sourire mi-figue mi-raisin à la demoiselle. Bien qu’elle ne put le voir.


« D’ailleurs, je serais curieux de savoir comment vous vous orientez : vous ne semblez pas être très gênée par ce handicap, mademoiselle. » lui fit-il, sur un ton amical.

On lui avait dit de la contenir à sa punition et de veiller à ce qu’elle l’exécute bien, mais il trouvait un peu cruel de cantonner une aveugle à nettoyer un pont. Comment pouvait-elle savoir l’état de réalisation de sa tâche ? Peler des pommes de terres, aider le commis de cuisine : ça c’était constructif. Et puis il avait faim. En parlant de repas, d’ailleurs, le dormeur s’était réveillé après avoir gobé son composé. Les effets avaient déjà du se faire sentir et les actifs métaboliques étaient effectifs : pas étonnant qu’il ait faim. Tiens, en passant, depuis quand les bonbons du Docteur étaient-ils faits pour être mangés en temps que friandise ? Oh ...


« Heu ... mademoiselle Jeska. Hum. Veuillez m’excuser un moment ... » fit-il, en se levant bruyamment.

Il farfouilla dans sa poche, cherchant sa propre boîte de pilules. Et mince. C’était bien sa boîte qui était restée sur la table, et Smile s’en était emparé ! Il lui fallait le retrouver au plus vite ... Il écarta doucement la jeune femme de la couche de son patient puis se pencha dessus en écrasant le lit de son poids. Il renifla bruyamment, captant l’odeur du jeune homme. Le monstre ouvrit la bouche, goûtant l’air et regarda autour de lui comme l’aurait fait un reptile. Il posa son chapeau, desserra sa blouse puis sorti à grands pas de la salle, avant de repasser la tête par la porte d’entrée.


« Hum. Si jamais vous pouvez m’aider à retrouver Smile ... n’hésitez pas ! » grogna-t-il, tâchant de masquer l’air paniqué qui s’était emparé de ses traits.

Le potentiel destructeur de sa boîte était ... colossal. Pas le genre de truc qu’il devait laisser traîner à la portée de n’importe qui. Tout dépendait de la combinaison de pilules que Smile avait faite : pourvu qu’il ait opté pour la menthe, pourvu qu’il ait opté pour la menthe ... Une fois dans les couloirs du Léviathan, Wallace se mit à quatre pattes, cherchant la piste fraîche laissée par le mousse. Il capta son odeur, ainsi que diverses autres qu’il parvint facilement à démêler. Puis il avança à vive allure, à la poursuite de Smile. Le sol tremblait, ses griffes s’enfonçaient dans le bois. Et il en terrifia plus d’un en évoluant comme un lézard dans les couloirs du navire.

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Toujours en mouvement, tel était la nouvelle devise de Smile, courir, courir et courir.

Après tout, une tonne de créatures étranges s’était échappée de l’enfer pour lui courir après. Des monstres, partout ! On lui avait effectivement raconté l’épopée légendaire du navire et dit à quel point on ne s’ennuyait pas à son bord, mais de là à garder des lion de mer cornu aux yeux jaunes fluorescents, des centaures à tête d’oiseau et des cyclopes à dent de requin sur le navire… La situation devenait critique et la température montait en flèche, prenant degré après degré réduisant le corps du mousse à l’état de vrai volcan. N’ayant plus de retenue ou de savoir-vivre, sa chemise, son pantalon et ses chaussures finirent dans l’une des nombreuses portes qu’il croisa sur son chemin et dieu seul peut affirmer que ça lui pris du courage pour ouvrir l’une de ses satanées portes, chaque fois qu’il en ouvrait une des tentacules s’en échappait afin de le capturer ! Le problème c’est qu’il ne pouvait pas s’arrêter de bouger, sinon les hallucinations dues au médicament à la fraise s’amplifiait encore et brouillait son champ de vision pour le faire atterrir dans un monde farfelu remplie de mille et une couleur pastel et fluorescente qui lui donnait un mal de tête horrible. Le mousse était donc en sous-vêtement (improviser), avec pour seul attirail, sa ceinture et le paquet de bonbons bien attacher devant son engin masculin. Heureusement pour la gente féminine, ses longs cheveux lui arrivaient en dessous des fesses. Mais quand même, se balader ainsi n’était pas recommander peut importe l’endroit, heureusement que ça monté de température était a ses yeux assez importante pour se dévêtir et lui enlever toute inhibition…

Notre Adam d’un jour continuait donc sa course, au gré du vent puissant et imaginaire et des spectateurs de plus en plus nombreux. Merde il était coincé, puis quand il s’arrêtait, son corps se déformait pour devenir une substance étrange et volatile semblable aux spores de fleur en floraison. Non il en avait définitivement assez de se tour de magie, il mangea encore des bonbons à la fraise puis s’apprêta à changer de direction dans un autre couloir interminable du navire. Quand une crise le poussa au sol, freinant son mouvement et le paralysant momentanément. Les bonbons qui en réalité n’étaient rien de moins que de très fortes drogues venaient d’atteindre dans son corps ce qu’on pouvait associer à une surdose. Le visage constipé et le corps tremblant se fut un combat mental pour reprendre le dessus, mais une chose était certaine, le fait de ne pas savoir qu’il consommait de la drogue aida fortement sa position. Il n’avait pas le stress ni les remords, donc d’un certain sens, il s’imaginait peut-être que son imagination débordante avait atteins un niveau digne d’un peintre, d’un sculpteur ou de n’importe quel artiste incroyable. Puis ce fut le noir absolu…

De longues minutes passèrent. Smile resta immobile dans sa posture de mannequin, et ce malgré le fait qu’il se soit arrêté en pleins milieux de la cafeteria du navire. La drogue venait de pousser les limites de ses capacités au maximum paralysant tous ses muscles l’espace d’un instant. Maintenant tout était clair, lui n’était qu’un pion dans un jeu d’échecs, les autres personnes étaient toutes devenues blanche et lissé, comme si on avait pris une gomme à effacer pour retirer les traits du visage, les vêtements et les cheveux de chacun, tout se qu’il restait d’eux était le semblant de forme propre à chacun, recouvert de cette affreuse couche de blanc. Des cadavres, on aurait dit des cadavres sans scrupule près à vous regarder de leur petit trou noir qui leur servait de globes oculaires. Lui quant aux autres était redevenu lui-même, malgré cette nudité cruelle, il se sentait mieux, mieux de ne plus voir son corps changer sans arrêt pour devenir dieu seul sais quoi. Et son but était aussi clair que tout le reste, il devait s’échapper de cet endroit, peut-être était-il en train de rêver, mais il devait trouver le moyen, de vaincre l’ennemi final, car son cerveau lui disait que le chef de ses indigènes blancs serait différent des autres, qu’il le trouverait d’un seul coup d’œil et qu’il devrait l’éliminer pour que la magie de se shaman obscure ne fonctionne plus.

Se relevant, créant un effet de surprise au sain de la cafétéria. Smile se leva dans un environnement qui lui rappelait une jungle dense et forte, les murs s’étaient transformés en rocher et tout objet inanimé ressemblait désormais à d’étranges buissons multicolores. Puis, quand il s’apprêta à parler les choses empirèrent encore un peu, les syllabes se bousculaient dans sa bouche pour sortir toute en même temps sous l’apparence d’un seul et unique mot incompréhensible, un grognement puissant tel le rugissement du lion. Voilà donc que l’ennemi ultime venait également de lui prendre sa faculté de communication, ce qui serait un autre défi au cours de cette aventure. Il prit donc sur une table se qui pour lui était deux fruits, mais qui pour le monde normal était deux bouteilles de moutarde, puis écrivit sur le sol même : Je suis passé ici, si vous aussi chassez le grand ennemi noir suivez la voix du démon. Puis il rajouta un étrange bonhomme sourire en guise de signature, sachant que ceux qui aurait a comprendre le comprendrait, puis revenant sur la scène de peinture au sol, il rajouta : P.S. Si vous voyer Oliver traiter le d’Okama pour moi ! Et s’en était fini de la peinture.

Fier de son œuvre, il pressa encore les fruits dans ses mains pour s’en étaler un peu partout sur le corps, ainsi que deux lignes horizontales sous les yeux pour rajouter à son costume de guerrier une touche de style.

Quand tout fut près, il trouva l’entrée de se qui lui semblait être un trou vers le niveau supérieur et décida de s’y précipiter, frappant tout homme blanc sur son passage, repoussant toute créature imaginaire autrefois de simple soldat maintenant contrôler par un ennemi ultime, c’est dans la ventilation du Léviathan qu’atterrit Smile, dans se couloir de la mort étroit et simple qui le mènerait à son but, trouver et tuer l’ennemi bicolore.

Affin de garder la tête sur les épaules, le mousse débuta un chant de victoire, un chant qu’il criait haut et fort dans la ventilation du navire. Ce qu’il ne savait pas c’était que l’écho de cette mélodie appâterait rapidement ses ennemis.


"Rock You Like A SMILE"

It's early morniiing
The sun comes out
Last niiight was shakiiing
And pretty loud
My Oliver is purriiing
And scratches my skiiin
So what is wrong
With another siiin
The Jeska is hungry
She needs to tell
So give her iiinches
And feed her well
More days to come
New island to go
I've got to leave
It's time for a shooow

Here I am, rock you like a Smiileee
Here I am, rock you like a Smiileee

My body is burniiing
It starts to shout
Desire is comiiing
It breaks out loud
Lust is in boat
Till Rhinostorm breaks loose
Just have to make it
With someone I choooose
The night is calliiing
I have to go
The Jeska is hungry
She runs the show
She's licking my lips
She's ready to wiiin
On the hunt tonight
For love at first stiiing

Here I am, rock you like a Smiileee
Here I am, rock you like a Smiileee
Here I am, rock you like a Smiileee
Here I am, rock you like a Smiileee
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La conversation entre Wallace et l'ange était des plus inédites. Surtout pour Jeska. En effet, l'aveugle n'avait pas pour habitude de parler autant d'elle, ou même de dévoiler son passé. En fait, pour dire les choses clairement, elle préférait ne pas aborder ce sujet. Souvent, elle usait de subterfuges pour détourner la conversation. mais là, ce médecin, elle sentait qu'elle pouvait tout lui dire. Il ne s'agissait pas particulièrement d'une personne de confiance. Mais, elle savait que les praticiens étaient tenus au secret médical. Elle le laissa donc faire son examen sans broncher, ce ne fut que lorsque celui-ci posa le sujet de la cécité de la jeune femme que la marine ailée répondit.

Aucun de mes parents ne possédait le même handicap que moi. Cependant, je ne connais pas du tout leur généalogie.

Si l'ange ne savait rien de ses parents, c'était avant tout parce que ces derniers ne lui avaient rien dit. Sa mère était morte en couche, et son père l'avait abandonnée. Et même lorsque Jeska essaya de reprendre contact avec lui, il, n'était jamais venu aux rendez-vous fixés. Bref, elle ne savait rien de ceux qu'elle considérait plus comme des géniteurs que comme de véritables parents. Le sujet suivant fut abordé des plus naturellement par Wallace. Comment se repérait-elle dans l'espace? Comme souvent dans ce cas, elle sembla réciter une évidence qui ne l'était que pour elle.

J'utilise mes autre sens. J'entends les gens bouger autour de moi, je sens leur odeur, et même, j'arrive à sentir l'air qu'ils déplacent en se mouvant. Mes sens son bien plus fiables que la vue. D'ailleurs, je parie que vous n'avais pas remarqué que c'est un imposteur qui a pris la place de Monsieur Salem. Mais moi, j'ai de suite senti que ce n'était pas lui. Certes il avait la même odeur au début, mais en dessous, il sentait différemment. Puis, sa voix n'est pas la même non plus...  

Elle venait de donner le contre exemple parfait de l'idée qu'elle voulait défendre. Elle qui voulait convaincre Wallace que les quatre autres sens étaient bien moins faciles à abuser que l’œil, elle se trompait lourdement. C'était elle qui avait pris Oswald pour Salem, mais si elle avait pu jouir du sens de la vue, elle se serait rendue compte immédiatement de son erreur de jugement. Au lieu de ça, elle continuait de s'enfoncer.

Fort heureusement, le docteur l'interrompit. Visiblement, quelque chose n'allait pas. Jeska n'avait pas fréquente Wallace pendant assez de temps pour dire qu'elle le connaissait, mais, elle sentait que la voix de ce dernier n'était plus tout à fait la même. Il paraissait anxieux. Et l'ange se demandait pourquoi. Et puis son attitude et sa posture. Elle n'avait été qu'une fois témoin d'un pareil phénomène. Lorsqu'elle avait eu le privilège d'observer des varans. On lui avait dit à l'époque que ces bêtes pouvaient littéralement goûter l'air en tirant la langue. Ensuite, il lui demanda son aide. Il fallait retrouver Smiley. Si l'ange croisait cette requête avec le stères qui teintait la voix du médecin, retrouver son ami devenait une priorité.

Elle ne se fit donc pas prier pour emboîter le pas du lézard. Certes la façon de se déplacer de Wallace et les bruits de raclement que faisaient ses griffes sur le sol éveillaient la curiosité de l'aveugle, mais elle rangea ses interrogations dans un coin de son esprit. La mission prioritaire était de mettre la main sur le blondinet. Quel risque il encourait, elle l'ignorait. Mais une chose était certaine, il fallait qu'elle le sauve. Parce que, pour elle, Smile était une personne spéciale et importante. Elle étouffa sa curiosité qui souhaitait savoir le pourquoi du comment et suivit le médecin dans le couloirs. L'un comme l'autre utilisaient l'odeur du jeune homme pour suivre sa piste.

L'improbable duo passa dans bien des endroits, suivant la piste de Smile dans les entrailles du Léviathan. En chemin, ils croisèrent quelques individus indignés qui parlaient d'une espèce de fou qui avait traversé ces travées quelques minutes auparavant. Pressée et inquiète pour son ami, Jeska n'eut pas vraiment le loisir d'écouter ces conversations. Si elle l'avait fait, il aurait été fort à parier que son niveau d'anxiété aurait encore grimpe d'un cran. Au bout d'un certain temps, Wallace et elle finirent par arriver dans la cafétéria. Ici, le chaos y était encore plus grand. Apparemment, Smile y était même devenu violent. Certains soldats se plaignaient d'avoir reçu des coups d'un illuminé halluciné et paniqué. Toujours accompagnée du médecin de bord, l'aveugle continua son chemin. Tant est si bien qu'ils finirent par gagner du terrain, et finalement, arriver à l'entendre chanter.

Dans les conduites d'aération! Qu'elle mouche avait bien pu piquer son souriant ami? L'ange ne le savait pas, elle se contentait de suivre le son que faisait le jeune soldat dans son délire. Mais, elle ne suivait pas sa trace au point de rentrer elle même dans le circuit d'air. Elle pista donc son ami jusqu'à ce que ce dernier daigne sortir. Une fois dehors, Jeska se jeta sur son ami et le prit dans ses bras. Ce qu'il disait n'avait ni queue ni tête, mais elle s'en fichait, elle le serrait contre elle comme si sa vie en dépendait. Elle lui murmurait doucement à l'oreille qu'elle était la et que tout allait bien. Certes elle était une peu gênée du gros paquet (celui des drogues, mais que Smile porte comme une cache bijoux de famille) qu'elle sentait au niveau de l'entre jambes de son ami. L'aveugle connaissait un minimum d'anatomie, et, de ce qu'elle percevait, si Smile avait autant le sourire, c'était peut être du aux dimensions de ses outils intimes.

Cependant, elle ne laissa pas son malaise la perturber. Elle essayait du mieux qu'elle pouvait de ramener son ami vers le réel, même si, d'une certaine façon, sa tentative était certainement vouée à l'échec. Jeska ne pouvait se résoudre à abandonner son ami, surtout quand il avait des problèmes.
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« Oh, bon Dieu ... » murmura le Docteur en apercevant Smile qui gesticulait dénudé  à la vue de tous.

Il se racla la gorge tandis que l’aveugle se montrait plus prompte à réagir en lui sautant dessus. Ce qui tira, bien évidemment, de nombreux soupirs de la part de l’équipage. Voir une jolie jeune femme se jeter sur un homme nu et dans un état second ... et bien ... comment dire ?


« Ceci, messieurs, est l’exemple parfait de ‘pourquoi il ne faut pas toucher à ma boîte de pilules’ ! » grogna Wallace en montrant de son gros doigt vert Smile.

« Vous voulez dire qu’on va se faire sauter dessus par une jolie femme ? » répondit un matelot en se grattant la tête.

« Non ... NON ! Quoi que ... Non. Non, c’est pas ça ... C’est ... attendez ... c’est quoi qu’il porte sur l’entrejambe ? Oh ... mon ... Dieu ... SMILEY SMILE !! » hurla le monstre, se rendant soudain compte que sa médecine secrète servait de pagne à l’imprudent.

Il écarta les pauvres marines qui se trouvaient entre lui et la scène incongrue. Certains d’entre eux avaient été blessés par le drogué, mais leur état ne nécessitait pas un soin impératif. C’était plus l’état de sa chère petite boîte qui inquiétait le médecin. Il attrapa Smile par le crâne puis le relâcha au moment où il le mordit. Foutredieu ! Ainsi fut-il : il ne connaissait qu’une seule manière de régler cette situation. Le Docteur se releva les manches, se racla la gorge.

« Messieurs, voici une occasion inespérée de tester une méthode que certains pourraient targuer de peu conventionnelle. » commença le médecin, en se reculant.

L’équipe de soins commençait à arriver, et le visage de Wallace à largement tourner au rouge - donnant à sa peau un teint violacé écoeurant. Il se frotta les manches et laissa l’aveugle se dépatouiller de la situation délicate et tendue dans laquelle elle se trouvait. Les soldats ne savaient s’ils devaient être écoeurés ou excités par cette bataille. Une femme qui essayait de faire entendre raison à un homme nu. Ça avait un parfum de lendemain de cuite.


« Une méthode thérapeutique qui a vu le jour loin d’ici, au fin fond des montagnes des royaumes du nord. Oui, messieurs : à Erbaff. » poursuivit Wallace en se faisant craquer la nuque.

« La baffe. » conclut-il en s’approchant de Smile.

Ecartant doucement l’ange, le Docteur fit jouer ses doigts puis envoya sa pogne caresser violemment la joue de son patient. Le choc résonna dans la pièce, et un silence oppressant lui fit écho. Les fesses en l’air et la tête dans les planches, Smile venait de prendre, certainement, la plus grosse baffe de sa vie.


« Ne vous inquiétez pas, mademoiselle Jeska, cela devrait lui permettre de revenir rapidement à lui. À moins que non. En fait, je ne sais pas. Peut-être ? Quoi qu’il en soit, il est calme maintenant, hé hé ... hé ? Heu ... allez me chercher un brancard en vitesse ... J’ai peut-être mal dosé." lâcha-t-il, visiblement perplexe devant cette méthode expérimentale.

Le Docteur se gratta la tête, puis sortit un mouchoir de sa poche. Il se baissa pour récupérer ses effets sur le corps de Smile. Une grosse bosse commençait à émerger sur le côté de son crâne, et avec elle la douleur, certainement. Il esquissa une grimace désolée, ne sachant s’il avait bien fait ou pas. Le stress du moment, la panique. Cela n’expliquait pourtant pas tout ... Il ramassa Smile par l’épaule, le levant à sa hauteur. Ah, mais oui !


« J’ai oublié la phase de réveil ! » grommela-t-il avec un sourire d’illuminé.

Tenant toujours son patient d’une seule main, il leva son autre pogne et commença à lui coller des baffes à intervalle régulier pour le faire émerger de cet état second. Devant le regard interrogateur des spectateurs, il se sentit obligé d’expliquer le pourquoi du comment.


« C’est une méthode créer par Obeh L’Isque. Un géant des plus singuliers. Il appelait ce traitement ‘Outchebe’ ... mais nul n’a jamais su pourquoi. » fit-il, alors que la tête du pauvre Smile ballottait dans tous les sens sous les baffes du Docteur.
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Le premier coup n’était pas assez, le démon blanc halluciné par Smile lui donnait maintenant des dizaines de petites gifles pour terminer le traitement-choc, ce qui fessait atrocement mal et laisserais probablement quelques bleus sur ce joli visage d’ange. Par contre, le choc n’était bien évidemment pas assez pour sortir le blondinet au sourire radieux de son délire psychotique. La douleur par contre, elle était bien là, vive et brulante au sommet de son crâne. Malgré tout, même si les hallucinations n’étaient pas terminées, l’esprit de Smile recommençait tranquillement à fonctionner d’une manière plus rationnelle. Le seul problème était que son esprit ne voulait pas lui indiquer que ses étranges golems blancs n’étaient pas possibles, pour lui tout ce qui arrivait avait un sens, qu’il ne comprenait pas nécessairement, mais qu’il acceptait sans s’en rendre compte.

D’un coup sec le mousse ce libera de l’emprise de son assaillant, il avait forcé contre le torse massif du docteur à l’aide de ses deux jambes pour créer l’écart de la liberté. Bien que celui-ci détienne une force bien supérieure au corps frêle du jeune homme, les choses n’étaient pas compliquées quand pour wallace il ne fallait pas tuer sa cible. De l’autre côté pour Smile, ce n’était que d’ignoble golem d’argile d’un blanc incroyablement pur et le pauvre n’avait aucune façon de se rendre compte qu’il ne rêvait pas ou qu’il n’hallucinait pas non plus. La baffe avait donc bien eu un effet sur le patient, maintenant son raisonnement était comment dire, plus net. Il devait sortir de cet enfer au plus vite et le combat était devenu sa seule chance de s’en sortir. À ses yeux, l’univers étrange dans lequel il se trouvait était plus effrayant qu’autre chose. Tel un mauvais rêve qui ne veut pas finir.

Regardant dans tout les sens, Smile trouva enfin une arme qu’il connaissait bien, le détergent pour surface extrêmement sale quelle chance de retrouver un objet aussi incroyable dans les mains d’un des petits golems ! Eh oui, l’un des spectateurs avait son attirai de nettoyage et tel un preux chevalier du ménage le mousse courut s’emparer de la bouteille neuve en esquivant rapidement la poigne de Wallace qui tenta tant bien que mal de l’attraper de nouveau.

Ne perdant pas de temps, il aspergea tout le sol de son contenue se qui lui laisserais un peu plus de temps pour s’enfuir. Les meilleurs combats n’étaient pas toujours ceux menés avec les poings, s’était un grand homme avec une barbe qui avait appris cela à Smile et le fait qu’il détienne une barbe poussa le mousse à s’en souvenir étrangement se n’était pas la même chose quand Oliver parlait lui s’était comme s’il disait des conneries à chaque fois. Bref, il devait s’échapper et trouver un moyen de diminuer la douleur qui s’était emparé de sa tête. Saleté de golem pensât-il. L’idée de se retrouver à l’air libre apparut soudainement, oui probablement un mécanisme de défense de son organisme face à la drogue, d’ailleurs sa bouche était sèche, il devrait donc aussi trouver de l’eau…

Alors qu’il courait dans le couloir opposé à celui où se trouvait Jeska et wallace, n’ayant aucune façon de savoir si ceux-ci l’avais suivi, mais surtout qu’il était en réalité ses compagnons, c’est à ce moment qu’il se rendit compte de sa nudité. Non de dieu, il devait se trouver des habits au plus vite !

Les effets de la drogue diminuaient, les formes qui l’entouraient devenaient de plus en plus concrètes et une légère envie de bonbon à la fraise prenait gout dans sa bouche. 

...
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Un peu plus loin dans les entrailles du Léviathan.
 
Alors que Smile s’était dévêtu de ses vêtements quand il était sous l’influence de la drogue, celui-ci n’eut pas l’idée de reprendre les quelques effets personnels que l’ont pourrait qualifier d’un peu plus précieux. Sinon, il aurait bien plié ses affaires et aurait peut-être emporté ce petit objet qui résonnait maintenant ou il l’avait abandonné.
 
Le ronronnement caractéristique du Den-den Mushi que lui avait par le passé donné son ancien compagnon résonnait sans que personne ne soit au courant, ce qui mit son interlocuteur dans un état second. Par contre, la situation obligeait Freddy à attendre, à espérer qu’il décroche.
 
Par chance, un bleu passa et entendit la sonnerie, ne sachant pas pourquoi un de ses appareils sonnait ici, il pénétra dans la petite pièce pour y découvrir les habits ainsi que tout se qui appartenait à Smile. Il ne se gêna pas non plus pour répondre.
 
-       Oui allo.
-       Dentier c’est toi ?
-       Par dentier vous voulez dire que j’ai des belles dents blanches ?
-       C’est toi ? Est-ce que tu es encore avec Moustache ?
-       J’ai une belle moustache ouais, et mes dents sont effectivement blanches !
-       Merde, oublie les noms de code, toujours aussi con Smile.
-       Smile ?
-       Smiley Smile ?
-       Ne connais pas.
-       QUOI ?
-       …
-       Comment as-tu eu ce den-den mushi alors ?
-       Je viens de le trouver.
-       OU ?
-       Sur le sol, il sonnait, j’ai répondu !
-       Et personne n’est dans les environ, un grand blond assez mince avec un sourire exagérer ?
-       Humm, j’ai bien vu un gars comme ça, mais je ne crois pas que ce soit votre homme.
-       Mais si, passez-le-moi c’est urgent !
-       Je ne peux pas.
-       Et pourquoi donc ?
-       C’est bien simple, ses vêtements son ici, mais lui je sais pas ou il est.
-       Ses vêtements ? Est-ce que tu te fou de moi ?
-       Non M’sieur, un habit de marine, quelques billets, une fleur et quelques bonbons à la fraise apparemment, rien de plus, son ah oui, et un nécessaire de ménage.
-       Non de dieu, je dois parler à Smiley Smile, je vous ordonne ne me le trouver par tout les moyens !
-       Et à qui est-ce que j’ai l’honneur de parler ?
-       Freddy Tatcher, Agent du Cp5.
-       …
-       …
-       Nan, vous faite erreur de numéraux ou vous me faites une mauvaise blague.
-       Écoutez-moi soldat, si je ne parle pas à Smiley Smile sous peu, je vous fais expulser de la marine. TROUVEZ-LE !
-       …
-       …
-       Vous êtes sérieux ?
-       OUI ! MAINTENANT !
-       Oui j’y cours.
 
Raccrochant le Den-den, le bleu partit à toute hâte à la recherche du blondinet en criant son nom pour qui voulait bien l’entendre.
 

De son côté, Freddy espérait avoir l’appel de Smile au plus vite, une place c’était libéré et compte tenu de l’ambition du jeune homme qui généralement appelait souvent Freddy pour avoir de ses nouvelles, le poste lui revenait, sans parler du service que Freddy lui devait ainsi qu’à Queen. Malheureusement il avait déjà parlé du souriant è son supérieur, la toute nouvellement promu chef d’équipe… Il ne devait pas perdre la face. Pas aujourd’hui putain…
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-Non mais! C’est quoi son problème à ce dérangé de Queen?! Comment il a fait pour se dégoter un grade comme celui-là avec cette attitude de merde!
"Bon ça va, hein. Moi je l’ai trouvé drôle, sa blague sur la grognasse. "
-T’es bien le seul! S’pèce d’idiot…
"Faut dire, ce sont tous des fous, les recrues…"
-T’as bien raison, ça me fait penser que je devrais retourner voir…
Et comme de fait, au moment où je tourne un couloir, toujours furieux de l'attitude de Queen, mes bottes claquant fort contre le sol, je me retrouve nez à nez avec…

-SMILE?!

Il est là, devant moi, tout sourire… et nu comme un ver. Je n’ai même pas le temps de réagir que de l’autre côté du couloir on entend crier, directement derrière le mousse dénudé.

-SMILE! SMILE! UN APPEL POUR VOUS!

C’est Édouard, un mousse, qui arrive en pleine course, l’air inquiet, en sueur, tenant à bout de bras un escargophone à l’air patibulaire. J’arque un sourcil, dubitatif. Qu’est-ce qu’il faut faire dans ce genre de cas? Lui demander de s’habiller, ou lui laisser prendre l’appel? De toute façon, qu’est-ce qu’il fait tout nu?!

"Moi je questionnerais les méthodes médicales du tyrannosaure, héhé. "
J’écarte Smile pour attraper par le collet le pauvre Édouard qui, dans son élan, n’arrive pas à freiner.
-Édouard.
-Oui?
-Donne ta chemise à Smile.
-M…M…Maiiis!¸
-Pas de mais! Smile?
-Oui?
-ENFILE QUELQUE CHOSE ET RÉPOND À CET ESCARGOPHONE!
-Oui…
-Mais qu’est-ce qu’ils ont tous aujourd’hui à me foutre dans des situations ridicules… Bordel…
-Euh… où allez-vous Commodore?
-LÀ OÙ JE POURRAI PRENDRE UNE PAUSE DE TOUTES CES EMMERDES! RAAAH!
CRAC!
-…D’habitude il y a une poignée, pour ouvrir la porte, pas besoin de l’écraser…
-Je crois qu’il est fâché…
-Ouais, il doit être fâché…
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Après avoir sans vraiment le vouloir enfiler la chemise du pauvre Édouard, Smile pris l’escargophone et écouta se que son vieil ami avait à lui proposer. Une chance incroyable de pouvoir avancer plus vite et avec des personnes qualifiées, non pas qu’Oswald le double face ne soit pas qualifiée, mais ces gens serais peut-être plus apte à l’aider dans sa quête de vengeance contre Tahar… Le problème, c’était que maintenant il devait partir, partir loin probablement et Oliver resterait ici… Avec Jeska. Ce qui n’était pas plus mal, car Smile était encore trop faible pour pouvoir la protéger.  

Freddy fut très clair sur la dernière de ses requêtes. Pour faciliter l’introduction de Smile et le détacher à la fois physiquement et émotionnellement de ses compagnons, il devait simuler sa mort, faire croire aux autres qu’il n’était plus la… eh oui tristement se post d’agent secret nécessitait un anonymat indubitable et Smile n’était qu’une tête en l’air, se qui l’obligerais a resté plus concentrer et devenir plus performant s’il coupait les ponts avec les siens.

Sa réflexion fut longue, très longue et quand Édouard demanda s’il pouvait faire autre chose avant de retourner à ses occupations, Smile pointa le reste de ce qu’il portait. Ed ne compris pas et Smile recommença, alors celui si fit un visage d’enterrement et lui remis son pantalon ainsi que sa casquette, mais garda les souliers qui étaient trop petits pour Smile. Dans cette réflexion, il eut une pensée pour tous ses amis, au début Oliver et son petit singe jaune, ceux-là étaient les plus forts d’esprit et les plus grands amis qu’il n’eut jamais. Définitivement c’était eux qui lui manqueraient le plus, même plus que Jeska, ce qui étonna le blondinet. Il était pourtant sûr des sentiments qu’il éprouvait envers la jeune femme, mais s’était un lien différent qu’avec son fidèle ami, son meilleur ami, son seul ami… Ensuite quant à Jeska c’était plus simple, il reviendrait pour la protéger et serais son ange gardien. Wallace était gentil, puis ses bonbons avaient vraiment bon gout, mais il ne lui manquerait probablement pas, il avait autres choses à faire avec sa copine, ouais le gros gars s’intéressait aux yeux de sa copine… Au moins elle était bien entourée, elle survivrait. Puis, en dernier il y avait Oswald. Il ne le remercierait probablement jamais assez de lui avoir ouvert les yeux.

- Ed, je dois partir ! Ce fut un plaisir de te prendre tes vêtements ! Ah et passe le bonjour aux autres de ma part !

Sans crier gare, il prit ses jambes à son coup et sauta au travers du hublot, heureusement celui-ci était ouvert, car sinon le choc aurait été quelque peut brutale. Smile était parti, laissant derrière lui, un homme à moitié nu, le sourire aux lèvres, mais pourquoi souriait-il ? Tout simplement, car il croyait rêver.

- Fou, se sont tous des fous ! Pourquoi diable j’ai écouté tente Térence et me suis inscrit dans la marine ?

Après sa chute vers le pont inférieur, Smile demanda rapidement le chemin vers les appartements privés d’Oswald. Tout en se massant le bras sur lequel il avait atterri, il trouva la porte et pénétra l’antre de la bête.

La pièce était normale, pas trop grande pas trop petite et beaucoup d’objets dont Smile ignorait l’utilité était entassé un peu partout. Se qui l’intéressait par contre s’était le bureau principal avec ça pille de papier. S’assoyant derrière la pièce de bois massif, il se permit de prendre une feuille solitaire, elle reposait sur un petit coffre de bois et n’était utilisée que d’un côté. Smile aurait bien aimé résister, mais il ne put s’empêcher de la lire.


   
Cher Commodore,

Compte tenu des circonstances, l’état-major de la marine a pris la décision de vous offrir se présent, choisissez bien la personne qui entrera en possession de cet objet rare et qui sans vous apprendre quoi que se soit nous à couter beaucoup d’argent. Bien que son gout soit réputé, vous êtes l’exemple même des merveilles qu’ils peuvent nous apporter. Puisse votre choix s’étendre sur une personne de confiance et nul besoin de vous préciser que vous êtes responsable de la situation.

    État-major de la marine.


S’était étrange comme lettre, en plus la boite ne contenait rien de plus qu’un fruit étrange, peut-être la lettre et la boite n’étaient pas relier et qu’il devait s’agir d’une vieille missive. Oui ce bout de papier ferait l’affaire. Smile le retourna et commença à écrire de sa douce main.

Bonjour Oswald, j’ai été appelé pour rejoindre un groupe secret appeler CP5, je vous demande de garder ceci secret et de détruire cette lettre après l’avoir lue, je vous appellerai peut-être pour vous donner de mes nouvelles, mais d’ici là je dois simuler ma mort, merci de m’aider à augmenter les chances de ma réussite ! Je vous remercie aussi de m’avoir ouvert les yeux, je dois devenir plus fort pour pouvoir protéger les gens que j’aime, pour cela, la prochaine rencontre entre nous ne sera pas pareille, je compte bien vous impressionner !
Amicalement Smiley Smile.


Étant plutôt fier du résultat, Smile rappela Freddy, lui apprit que tout était en place et qu’il était fin près, celui-ci lui ordonna donc de prendre le strict minimum et de rejoindre les quais de Navarone, il lui décrivit brièvement le navire qui l’escorterait à sa première destination en tant qu’agent du Cp5.

Avec la gorge serrée, Smile parcourut la place des yeux, il trouva un sac de toile qu’il vida et remplis d’une pile de papier vierge, d’un flacon d’encre et d’une plume, ça et le fruit étrange, car il ne savait pas s’il aurait à manger sur son nouveau bateau. Ne voulant pas être impoli, il reprit son papier et rajouta :

P.S. Merci pour le fruit je vais en avoir besoin pour mon voyage !



Après tout ceci, Smile allât sur le pont, prenant bien son temps pour réfléchir, puis il demanda à un mousse qui passait par la de le rejoindre, le jeune arriva aussitôt et lui demanda se qu’il pouvait faire.

- Je m’appelle Smiley Smile et j’aimerais que tu passes un message à tout le monde pour moi !
- Euh, oui, Smiley Smile et quel est le message ?
- Dis-leur simplement que je suis mort noyé en tombant à la mer ! Ça fera l’affaire !
- Mais euh ? Monsieur Smile ? Je…

Trop tard, le souriant blondinet venait de plonger, ce qui lui rappela cette belle journée à la plage quelques années plus tôt à faire des plongeons au soleil. Mais maintenant il devait retenir son souffle et nager sous le quai, ainsi le mousse ne le reverrait pas remonter et il serait mort aux yeux de tous.
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La médecine de l'ange n'était pas efficace, mais à entendre les soupirs des soldats qui assistaient à la scène, elle était enviée. Seulement, Jeska n'eut pas vraiment le temps de ressentir l'état de Smile. Parce qu'une grosse main caleuse l'écartait du blondinet. Le médecin, le vrai, l'efficace, (re)prenait du se(r)vice. La posologie de ce traitement plutôt radical consistait à administrer au malade des baffes. Enfin, là, il s'agissait plus d'un magistral steak de doigts que le souriant venait de se manger dans la face, et rien qu'au son de l'impact, l'aveugle eut mal pour son ami. Elle était même prête à se précipiter de nouveau sur lui afin de lui refaire goûter à sa médecine douce. Seulement, les mots de Wallace l'en dissuadèrent. Elle devait aller chercher un brancard. Sauf que voilà, elle n'en fit rien. Elle était bien trop inquiète pour son ami. Elle interpella le premier soldat qui lui tomba sous la main et l'envoya chercher de quoi transporter un blessé. Elle put donc assister à la suite des évènements. Elle trouvait que les méthodes de ce docteur n'étaient pas très en accord avec le serment d’Hippocrate. La jeune femme se disait que sur le Léviathan, ce serait mieux pour elle de ne pas tomber malade.

C'est alors que Smile reprit conscience. Mais, il n'en avait pas récupéré ses esprits. Toujours aussi halluciné, il se défit de l'emprise de Wallace et reprit sa fuite éperdue. Quelle plaie. Jeska se frappa le front avec la paume de sa main droite tant elle était atterrée par la situation. Elle se serait bien fendue d'une remarque assassine sur les méthodes médicinales du docteur, mais vu qu'elle avait déjà manqué de respect à un supérieur aujourd'hui, elle n'allait aggraver son cas d'avantage. D'autant plus que ce médecin semblait assez violent. Elle se contenta donc de garder la bouche bien close et de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de dire quelque chose qu'elle pourrait regretter.

Finalement, plutôt que de critiquer Wallace, l'ange retrouva son sens des priorités. Repartir chercher son ami avant qu'il ne cause d'autres catastrophes. Elle glissa méchamment sur une flaque de produit d’entretien des sols (l'odeur de javel et de chlore ne trompe pas), mais se rattrapa in extrémis et évita par la même une chute. Malheureusement, le blond fuyard avait maintenant une bonne avance. D'autant plus que Jeska avait du mal à suivre la piste du fait des vapeurs de détergent qui lui avaient flingué momentanément l'odorat. Elle devait ralentir sa course pour demeurer certaine de suivre la bonne direction.

Puis soudain, elle sentit qu'elle se rapprochait du but. A moins que ce ne soit un regain progressif de son odorat malmené par les vapeur chlorées. Mais l'odeur de Smile se faisait indubitablement plus forte. Elle força son allure. Elle était quasi-certaine de toucher au but. Et puis... Elle sentit une odeur qu'elle n'aimait pas. Non pas qu'elle la trouve désagréable. Mais maintenant, elle l'associait à cet homme. Ce type qui l'avait envoyé brosser les ponts. L'imposteur. Alors l'aveugle vit rouge. Elle se précipita sur lui pour lui exprimer sa façon de penser. Sauf que, pile à ce moment là, le Commodore Oswald Jenkins se retourne pour ouvrir la porte. Elle l'entend qui broie la poignée dans sa main. Quelle force ce type! Lancée comme une balle, elle le suivit dans le couloir qu'il vennait d'emprunter.

Sauf qu'un évènement inattendu se produisit. Jeska ne pouvait savoir l'état de colère dans lequel se trouvait le chef des Rhinos Storms actuellement. Ainsi, lorsqu'il claqua la porte de rage, l'aveugle se trouvait toujours sur le seuil. Inutile de préciser qu'elle se la prit en plein figure. Elle entendit son nez se casser et elle sentit son sang couler abondamment de ses narines et lui recouvrir les lèvres. Étourdie, elle tomba en arrière sur son postérieur. Ne pouvant rien faire hormis hurler.


Quel est le sinistre abruti qui claque les portes au nez des gens!



Dernière édition par Jeska Kamahlsson le Ven 20 Déc 2013 - 17:34, édité 1 fois
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« Hum. On se calme. »

Le monstre glissa sa sacoche à bonbons dans sa tunique puis reboutonna sa tunique qui s’était à moitié défaite pendant la lutte. Il darda une oeillade amusée sur Jeska et son joli minois courroucé, puis s’avança vers la porte d’Oswald. Forcément, il s’était emporté. Rah. Et l’autre qui était parti en roulant des mécaniques.

« Bien. Nous nous occuperons de Smile plus tard. Donnez l’ordre à l’équipage de ne pas l’approcher, je n’ai pas envie que Lilou lui mette les poings sur les ‘i’ s’il s’approche trop d’elle. Il faut attendre que ça passe. Au moins j’ai pu tester mon hypothèse. » fit-il autant pour lui-même que pour les autres.

Il leva un index, comme si cela lui faisait penser à une chose importante. Il farfouilla dans ses poches et en tira un papier froissé. Il le déplia, puis s’empara d’une mine de graphite qui traînait dans son autre poche. Il tira un trait sous un charabia indescriptible, à savoir quelques schémas de tête et de baffes. Certainement le protocole du traitement. Une colonne ‘échec’ et une colonne ‘réussite’. Pour l’heure, 1113 échecs pour 1 réussite. Peut-être temps de conclure sur la pertinence du traitement, après tout ...


« Mademoiselle, pourriez-vous, je vous prie ... oh ... hum. » poursuivit-il, avant de se rendre compte qu’elle saignait du nez.

D’un main experte, le médecin saisit la jeune femme par le menton. Il l’ausculta en deux secondes, avant de sortir une bande blanche de sa veste. Il posa ses gros doigts verts sur sa trogne et remit le nez en place sans aucun tact puis, profitant de sa prise, il lui banda sa blessure pour que le nez reste en place. Une opération de routine pour un médecin de guerre, après tout. Il ouvrit sa boîte de pastilles et en sélectionna plusieurs, sans prendre en compte les protestations de la jeune femme.


« Tt tt tt. Je dois m’occuper d’Oswald, je vous laisser vous gérer pour le traitement. Je vous conseille celle-ci pour lutter contre la douleur, et celle-là pour accélérer la guérison. En deux jours, il n’y paraîtra plus rien, si vous en prenez une ce soir et une demain soir. Vous ne devriez plus avoir mal dans la soirée. Désolé pour le dérangement, jeune fille. Hum, vous là. Trouvez lui un oreiller et un bon bouquin, je ne veux plus qu’elle récure le pont jusqu’à notre départ. » lui fit-il, avec un clin d’oeil.

Bon, maintenant, la partie la plus amusante. Si si, amusante. Il congédia la jeune femme d’un signe de la tête, puis il s’avança vers la porte du Capitaine. Enfin, ce qu’il en restait. Il inspira, cacha son sourire, puis passa la tête par la porte.


« Oswald ? C’est l’heure de notre rendez-vouuus. Heu ... non, pas que ça m’amuse, mais monsieur Jenkins, faudrait que je vous touche deux mots. En privé. Oui. Ah, quoi encore ? Un message pour moi de la part de Smile ? Oui, oui, posez ça sur mon bureau, j’y jetterais un oeil dans trois jours. Non, mais les délires d’un toxicomane ça peut toujours attendre, m’voyez ? Merci bien, mon brave. Si vous pouviez partir, maintenant. Oui, c’est une séance privée. Oui, la porte est cassée. Et alors ? Vous me dégagez tout le personnel dans un rayon de vingt mètres et ça suffira, non ? Voilà, on s’entend.

Vous faites quoi, encore là ? Hm. Oui, j’attends que vous partiez. Voilà. Merci. Parfait. Bonne journée. Le bonjour chez vous. Merci. Vous aussi. De même. La bise. Avec plaisir.

...

Au revoir. Merci. Bonne journée. Mon bureau ? Au fond à droite. La porte est ouverte, oui. Je sais pas, sur le tas de dossiers. Non, je n’ai pas besoin d’une secrétaire. Oui, c’est rangé. Ecoutez, vous posez ça où vous voulez, je le retrouverai, d’accord ? Oui, vous refermez en partant. Merci. Avec plaisir. Bonne journée.

Au revoir.

Au revoir. Au revoir. Oui, voilà. Merci. De même. Bonne journée. Au revoir.

...

Oswald ? Bon Dieu ... il est passé où celui-là ? Va falloir attendre demain, je présume ...

Quoi ? Non, je ne vous ai pas rappelé. Non, je n’ai toujours pas besoin de votre aide. Allez porter ce message sur mon bureau, ce sera parfait. Oui, voilà.

...

Bonne journée. Au revoir. Merci. »

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Assise malgré elle du fait de la force de l'impact, l'ange sentait le sang couler. Instinctivement, elle avait essayé de stopper le saignement avec sa main afin d'obturer ses narines. Mais rien n'y faisait, son nez continuait de saigner. C'est alors qu'elle sentit une main caleuse lui soulever le visage. Il y avait de la douceur dans ce geste. Elle réalisa non sans mal qu'il s'agissait du Docteur Wallace. Elle se souvenait à présent de la sensation écailleuse que lui procurait le contact avec cet homme. Elle se promit de lui en demander l'origine un jour, mais ce n'était pas le bon moment. Actuellement, elle se demandait juste pourquoi elle ne sentait pas l'odeur de médicament qui entourait habituellement le médecin.

Ce fut la douleur de se faire remettre le nez en place qui lui lui fit reprendre le sens de la raison. Si elle ne sentait rien, c'est que son pif était rempli de sang. Elle eut cependant le temps de s'émerveiller de la célérité dont faisait preuve Wallace pour panser sa blessure. Il semblerait qu'elle ait eu des pensées un peu dure envers le docteur, mais tout ça était oublié à présent. Cependant, ça n'empêcha pas l'aveugle de maugréer envers la douceur du traitement qu'elle venait de recevoir. Bougonnement qui cessa lorsqu'elle se fit dispenser de sa corvée par le médecin. Elle essaya de dissimuler son sourire, mais c'était bien une ange radieuse qui quittait le Léviathan pour regagner ses quartiers.

Elle dut cependant ressortir sa canne d'aveugle. Privée de son odorat, elle percevait moins bien le monde autour d'elle. Surtout lorsqu'il s'agissait de reconnaitre quelqu'un, ou de se repérer dans des bâtiments aux proportions telles que celles de la base de Navarone ou le Léviathan. La jeune femme tâta donc son chemin pour retourner dans sa chambre. non sans être auparavant passée par la cantine pour s'alimenter et prendre consciencieusement son traitement comme le docteur Wallace le lui avait ordonné. L'anti-douleur avait un bon effet anesthésiant. Ce qui ne lui facilita pas la tâche. Après avoir enfilé son pyjama, elle s'écroula sur le lit. Son corps était lourd, mais son esprit restait concentré sur une seule chose. Smile. Il allait être muté sur le Léviathan et elle, elle resterait ici. Le fait de caresser l'idée d'une séparation lui colla une sorte de poids dans la poitrine. Elle n'eut cependant pas le temps de se morfondre sur ce sujet. L'anesthésiant emporta Jeska directement dans les bras de Morphée.
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Courant à toute haleine, un mousse fit irruption dans le cabinet médical de Wallace. Ce dernier détenait en sa possession une jolie boite rouge avec un ruban doré qui contenait un joli cadeau pour une très chanceuse aveugle.  Une fois arrivé au cabinet, il chercha su regard sans rien trouver, puis demanda à l’un des patients s’il avait vu une jolie demoiselle aux cheveux sombre comme la nuit. L’homme lui dit qu’elle était partie depuis un moment ce qui le força à faire de plus ample recherche. Un peu plus tard, il découvrit avec l’aide d’un responsable qu’elle devait certainement s’être rendue dans sa chambre.

Toc, Toc, Toc.

Aucune réponse peut-être dormait elle déjà… Bref, avec les ordres qu’il avait eus de son étrange et anonyme propriétaire cette boite devait absolument être remis en main propre ou dans la cabine de la jeune Lieutenant Jeska Kamahlsson. N’ayant rien à perdre et vu qu’il avait déjà été payé d’avance, il tentât d’ouvrir la porte qui heureusement n’était pas verrouiller, à l’intérieur régnait l’obscurité la plus totale et pour un simple courrier comme celui-ci, détecter la jeune femme endormie ne fessait pas partie de ses capacités, il déposa donc la boite sur le premier meuble qu’il trouva puis partie laissant derrière lui le colis.

Le colis était comme dit plutôt, une petite boite rouge de forme carrée, rouge pour le velours qu’avais spécialement choisi Smile, car se rappelant qu’elle était aveugle il avait voulu lui rendre ce dernier cadeau des plus agréables. Le ruban d’or lui était en soie teinté d’une couleur impeccable, mais la couleur n’était pas se que recherchait Smile, ça s’était un coup de chance. L’étiquette au sommet de la boite contenait une petite inscription sur laquelle on pouvait lire :

(Je n’écris pas la langue des aveugles, donc Oliver Queen doit lire son contenue à Jeska Kamahlsson, seulement lui attention ! )

À l’intérieur se trouvaient deux lettres, la première d’un rose pâle et la seconde d’un blanc immaculé.  La rose contenait ceci :

(Mon cher Okama, Oliver, Frère, moustache, je n’ai pas le temps de rire, mais je garde le sourire, tu seras toujours celui que je garderais en plus haute estime, j’espère te recroiser un jour et se jour là, nous pourrons nous raconter nos histoires ! Je compte te revoir très bientôt, je ne peux simplement pas te dire quand, simplement que je ne rejoins pas Freddy pour t’éviter, simplement qu’il est le mieux placé pour m’aider.
Dentier.
P.S. Détruis cette preuve et la suivante et je te laisse expliquer à Jeska qui je suis. )

La blanche contenait ceci :

(Jeska, tu es le seul amour de ma vie et si je pars tu resteras à jamais dans mon cœur, jusqu’au jour ou je serais assez fort pour revenir, je te laisse avec Oliver, car il te protègera à ma place pendant que je règle certaines choses. Dans la boite tu trouveras un bracelet avec de petites pierres précieuses, je l’ai choisi pour toi, ses couleurs te rendront encore plus magnifique et se même si tu n’en as pas besoin, je t’aime et je te retrouverai un jour !
Dentier
P.S. Avec tes doigts tu trouveras dans se bracelet de cuir le moyen de me revoir si vraiment tu en à besoin, à n’utiliser qu’en cas d’extrême urgence.
P.S.2 Merci d’avoir lue Oliver, t’es un vrai copain ! Je vous embrase, surtout Jeska ! Gardez mon secret)

À l’intérieur du bracelet, seule une personne avec le sens du touché très développer pourrait découvrir que le dit bracelet était doublé, qu’à l’intérieur se trouvait des petits morceaux de métal qui au toucher créait le relief d’une série de chiffres. Son numéro personnel.

Au fond, on y trouvait aussi une rose, sans épines pour la demoiselle.
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