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Au chevet d'Hungeria

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« Si l'esclavage n'est pas mauvais, rien n'est mauvais. »
Abraham Lincoln

Drum 1625

Voilà quelques jours que le toubib n° 17 était de retour au bercail. Bien à l'abri de la tempête de froid qui s'abattait sur Drum depuis près d'un mois. Il faut dire que depuis son changement brutal d'affectation l'avait un peu chamboulé. Lui qui était si bien dans cette grosse boîte de conserve s'était soudain retrouvé dans un hangar à vérifier les vaccins de la division géante. Une fois son travail fini il avait posé quelques semaines de congés afin de venir se ressourcer à l'académie de Drum, son fief. Là bas, c'était différent, tout le monde était bienveillant avec lui et les cours qu'il pouvait donner étaient utiles ou le seraient bientôt. Parfois, Eugène avait l'impression de perdre son temps dans la marine. Cette impression était renforcée par les remarques des autres toubib 20 qu'en à son engagement auprès de la marine.

D'ailleurs, le soir où il appris la triste nouvelle, il discutait de sa présence dans la marine avec n° 4. On vint les interrompre afin de les convoquer d'urgence dans la salle de réunion des toubib 20 à la demande de Chunyu Yi. Intrigués, Rastignac et N° 4 répondirent présents rapidement tout comme 5 autres de leurs confrères. La réunion débuta rapidement car les autres étaient en déplacements au quatre coin du globe. Il était très rare d'arrivé à avoir plus de dix membres en même temps. Chunyu Yi semblait tendue ce qui inquiéta Eugène Rastignac. Le Dr Amsterdam se tenait à ses côtés, c'est lui qui ouvrit la séance, comme souvent.


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Très chers confrères, merci d'avoir pris le temps de vous déplacer en urgence ce soir. Nous sommes ici à la demande du docteur Chunyu Yi qui a sollicité mon aide pour un problème de la plus haute importance. Je lui laisse la parole pour nous en dire plus.

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Bonsoir à tous, merci d'être là. Il y a de cela deux semaine, DalmaTia s'est rendue sur l'archipel d'Hungeria, plus précisément sur l'île d'Harahettania afin d'assister à une conférence sur la magie occulte. Elle devait n'y rester que trois jours et revenir sur Drum après. Nous sommes sans nouvelles d'elle depuis. Je crains pour sa vie.

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Pff... On rêve... Dans quel merdier elle est allée se mettre cette cruche.



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Voyons ma chère, il n'y a pas lieu de s'inquiéter, elle a sans doute changé de plan sur un coup de tête, ça lui ressemblerait assez bien.


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J'ai pensé comme vous mon ami mais par mesure de précaution, j'ai fais parvenir un pli sur Harahettania et "Satan" m'a répondu. La conférence a été interrompu par une attaque des long-bras, une tribu voisine. Plusieurs personnes se sont faites kidnapper et DalmaTia n'est pas réapparu depuis l'incident. Elle n'a donc pas quittée l'île.

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C'est plutôt fâcheux... Qui sont ces long-bras ? Et pourquoi font-ils ça ? Ils demandent une récompense ? Ce sont des barbares ou des bandits ?


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C'est une tribu avec deux articulations au niveau des bras. Par le passé ils ont été chassés de chez eux. Depuis ils vivent sur Grand Line en harcelant les humains qui vivent à proximité. Ils les réduisent à l'esclavage et les vendent au quatre coin du monde. Ils sont assez dangereux.

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Non, ils n'ont rien demandé, nous n'avons aucune nouvelle et son Den Den ne répond pas. Je suis inquiète et la marine n'a pas donné suite à ma requête d'intervention. Je compte donc y aller, voilà la raison de cette réunion, j'ai besoin d'aide.

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Quelle histoire, c'est délirant d'entendre ce genre de chose. Je veux bien vous accompagner Dr Chunyu Yi, je dois bien ça à DalmaTia. Et puis l'esclavage m'a toujours profondément écœuré.


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Sans moi, vous allez finir en esclave sur le marché de Shabondy avant même que vous ayez eu le temps de débarquer sur ce foutu rocher. Si la marine n'y va pas, ce n'est pas pour rien.


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La marine ferme les yeux sur ces pratiques car le gouvernement mondial y trouve son compte. Moi, je ne vous suivrai pas, ce sont des sauvages et je partage l'avis du Dr Octavius, ça va mal finir.


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Je ne peux vous accompagner hélas car un grand conflit se prépare sur la voie n° 1 et je me dois d'intervenir là-bas. Néanmoins, je peux vous mettre en contact avec un mercenaire avec qui nous avons par le passé eu des relations. Julius Ledger. Je vais le contacter pour qu'il vous escorte.

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J'accompagnerai les Dr Chunyu Yi et Rastignac à la recherche du Dr DalmaTia. Cette île commence à me fasciner. Un mal profond la ronge et j'aimerai l'étudier. Je suis sur que l'ordre des toubib 20 peut interférer dans ce conflit et ramener la raison entre ces deux peuples..

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Probable mais vous vous passerez de moi. Il y a les concours de fin d'année à organiser je vous le rappelle. De plus, les contrôles sanitaires des frigo ne se feront pas touts seuls.


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J'apprécie DalmaTia tout autant que vous mais je ne serais pas non plus des vôtres, désolé. Vous allez tous finir en cage, privé de vos libertés jusqu'à la fin de vos jours. Je vais de ce pas économiser pour pouvoir vous racheter sur le marché de Shabondy. Bon courage chers confrères, je vous aimais bien..
    Ordealia. Il croyait aller à Ordealia depuis deux bonnes journées mais non. Voilà qu'ils se dirigeaient vers l'inconnu. Kanbei n'en pouvait plus. Ses deux acolytes non plus. Igit Seiith, désigné comme meilleur pugiliste de South Blue, et Fleyr Böhrer eux aussi se demandaient si la malchance des chasseurs de la Guigne n'était dûe qu'à leur nom où si un quelconque Esprit de mauvaise fortune s'acharnait sur eux. A peine le contrôle du navire pris, ils avaient subi de nombreux mauvais tours totalement imprévisibles. Tout d'abord, ils avaient mal dosé les somnifères donnés aux convives. Des 86 passagers, seuls 6 ou 7 personnes s'étaient réveillées et il avait fallu tout leur expliquer. Pire encore, la moitié des provisions s'était retrouvée jetée au lieu des détritus. La merde. Tout partait en live. D'ailleurs, pour calmer ses humeurs, Kanbei s'étais mis à jouer aux cartes avec ses deux acolytes et le capitaine des chasseurs de prime qui se révélait des plus malchanceux. Il avait déjà perdu pas mal de berrys au profit des autres hommes. Vie à bord oblige, les ennemis d'hier avaient quelque peu pactisé mais les rancoeurs existaient toujours. Et voilà que l'ultime mauvaise nouvelle de la journée venait de tomber. Un poulpe suceur de bois, enfin c'est la manière dont l'avaient appelé quelques des 24 hommes de bord, dont nous le rappelons 8 étaient tombés malades pour cause de dysenterie, avait démoli un morceau de gouvernail, rendant le maintien d'un cap impossible. Suite à cela s'était levé un vent de folie et les personnages s'étaient retrouvés sur une côte, échoués. Le capitaine des chasseurs de prime leur avait craché dessus tellement il s'était énervé. Kanbei s'était assis sur un rocher quant il vit une paire d'yeux le scruter dans la jungle. Il n'y fît point attention et écoutait deux hommes de bord discuter entre eux. Ils semblaient gratter quelque chose.
    "Tiens voilà! Il est tout propre maintenant! Le capitaine a dit d'en prendre soin. Il nous mènera à Ordealia."

    "T'es stupide ou quoi? T'as abimé le bois! Frottes plus! Faut que ça fasse lisse!"

    "Mais t'es crétin purée! Les lettre s'en vont! Y a plus écrit les mêmes choses. Attends je lis. L...O...G. PO. LOG POSE? Mais mais?"
    Le sang du Wanajima ne fait qu'un tour et il s'empare immédiatement du dit objet pour vérifier les dires des deux hommes. Pas de doute. C'était bien un Log Pose et non pas un Eternal Pose pour Ordealia. Ce qui voulait dire que... Il n'était pas sur la bonne île. Mon Dieu... Combien de temps mettrait-il à revenir finalement? June allait l'attendre plus longtemps que prévu... En attendant, une explication avec le capitaine s'imposait. Il le héla d'un air hargneux et le bouscula violemment.

    "Espèce de pauvre tâche! Même pas fichu de te procurer un véritable Eternal. On est où tu le sais? J'en ai aucune idée. Par ta faute on est tout simplement paumés! Et j'vais te brocher pour ça mon gars."


    Le capitaine fulmina lui aussi quand il comprit ce que le Wanajima venait de lui dire. Laisser passer un tel affront devant ses hommes était inadmissible. Il allait falloir se battre. Faute de mieux, il se mit en garde et appela ses hommes à l'aide. Pauvre looser. Il allait voir ce qu'il allait voir. Une bonne correction devant son équipage le remettrait sans doute bien en place.
    "Hé capitaine! Détendez-vous! Vous voulez prendre un petit thé?"

    "Tu crois que j'ai envie de prendre un thé imbécile? Emparez-vous de ce morveux!"
    Qu'est-ce que? Aucun des hommes ne semblait réagir à l'exception de certains d'entre eux qui semblaient à peine réaliser le comportement étrange d'autres. Les chasseurs de primes semblaient trop différents de leurs habitudes. Une ruse pour berner leur attention? Aucune idée. Kanbei était troublé par ce changement soudain d'atmosphère.
    "Le vert de la détente"

    Un cor retentit et une vingtaine d'hommes étranges débarquèrent des bois, tous armés et fondant sur le groupe. Une embuscade? L'ancien des Avalons entraperçut une petite fille au milieu des hommes armés.
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    Bizarrement, ceux-ci avaient tous de longs bras et en voulaient à tout le groupe comme en témoigna un violent coup de massue asséné au premier gars à portée. Ces gars-là leur en voulaient. Kanbei vît Igit lui faire un signe de bras. Il lui désignait Teralg qui fuyait dans la cohue. Il fallait le poursuivre. Oui. Le Wanajima partit à toutes enjambées dans les taillis. Malheureusement pour lui, deux gars aux longs bras lui barrèrent la route et il en cogna un violemment au plexus avant de continuer sa course après le chef des chasseurs de primes. Quelle mouche pouvait bien l'avoir piqué? Lui faisait-il si peur que ça?

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    Le Ducky Doc est resté sur Drum, je ne voulais pas impliquer le navire de la marine dans cette aventure. Nous avons donc emprunté les routes commerciales classiques pour parvenir sur Hungeria. Étrangement, aucune compagnie de transport maritime n'y faisait halte, tout le monde y passait au loin. Nous avons du marchander et payer une grosse prime pour qu'un capitaine accepte de nous y débarquer. mes confrères étaient en cabines, moi je suis resté sur le pont. J'ai l'habitude, peu de navire son adapté pour ma taille. Le fait d'avoir étudié de nombreuses années sur Drum vous blinde un peu niveau météo. Votre corps s'adapte à toute les situations, c'est ça qui est génial. Ma constitution physique de géant aide aussi pour beaucoup. A l'approche d'Hungeria, le capitaine était continuellement sur le pont à scruter l'horizon. Il était anxieux, c'était évident.  Il traitait ses hommes différemment, il était plus tatillon sur les détails, il avait aussi une arme à la ceinture, chose qu'il n'avait pas à notre départ de Drum. Arrivé à un kilomètre du bord, le capitaine fait mouiller l'ancre. Il donne l'ordre d'affaler mais de garder les voiles d'avant à contre. Le genre de truc que l'on fait quand on veut pouvoir repartir assez vite. Mes collègues me rejoignent sur le pont et nous attendons la suite. Le capitaine balaye une dernière fois l'horizon puis range sa longue vue. Il tire une grimace en s'approchant de nous et nous annonce la chose suivante.

    Vous voilà arrivé, vous-pouvez débarquer, je mets une chaloupe à votre disposition.

    Mais capitaine, nous sommes encore loin du port.

    Il n'y a pas de port là où vous allez, juste des vieux restants de quai alors ici ou là -bas, aucune différence.

    Mais..

    Il n'y a pas de mais, je n'irai pas plus loin. Vous m'avez demandé de vous envoyer jusque ici, c'est fait. Maintenant, évacuez mon pont que je puisse foutre les voiles loin de ce trou à rats.


    Nous n'insistons pas plus. Amsterdam et Chunyu Yi montent dans l'embarcation. Pour ma part, une petite séance de natation s'impose. Mon gabarit ne me permet pas de rester au sec. Nous accostons un bon quart d'heure après sur le rivage. Le capitaine ne mentait pas, le port est dans un piteux état. Faire accoster son navire ici est presque plus dangereux à cause des pieux qui traînent que de naviguer entre deux récifs. En parlant du capitaine, le navire qui nous a amené sur l'île fait déjà route au loin. Ils n'ont même pas attendu de s'assurer que nous touchions la terre ferme. Bien braves pour des marins... Il fait beau ce jour là, l'air est délicat et je ne suis pas mécontent de toucher terre et de me dégourdir les jambes. J'étais vraiment à l'étroit sur le ponton du navire. Je remonte la barque sur la plage de façon à éviter que la marée l'emporte puis nous montons au village. Sur le chemin, Chunyu Yi nous arrête. Elle sort d'un de ses bagages un T-shirt et le tend à Amsterdam. J'ai envie de rire, je me retiens, ça ne se fait pas. Le psychologue accepte car il sait que ça détendra la spécialiste de l'accupunture. Sur le T-Shirt, il y a une photo de DalmaTia et juste en dessous est écrit ceci: " l'avez-vous vu ? ". J'ai peut être rigolé un peu trop vite. Elle sort un drap de son sac et me le tend. La même chose, sauf que moi, je dois le pincer sur mon torse car elle n'avait pas assez de tissu pour me faire un T-Shirt. Nous avons l'air un peu ridicule. Amsterdam plus que moi, faut dire qu'il était en costume. Mais peu importe.. Nous allons au village.

    Amsterdam nous explique qu'il a prévenu le maire du village de notre arrivée et qu'on lui avait répondu qu'on nous attendait avec impatience. Visiblement, l'impatience était trop dure à maîtriser car à notre arrivée dans le village, il n'y a pas un chat. Les rues sont désertes et la place du village aussi. Seule une banderole fait avec plusieurs morceaux de tissus noires nous accueille. Il y a noté " Bienvenue aux toubib 2o ". Nous sommes un peu circonspect. Nous cherchons des concitoyens mais en vain. Personnes, pas même notre mercenaire. Il devait arriver et nous attendre ce jour à cet endroit. Il nous l'avait confirmé.. Un frisson me parcours l'échine, cet endroit est vraiment glauque. Les maisons sont en ruines et les rues mal entretenues. Seule la forêt un peu plus loin émet des bruits.

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    Quelque chose cloche.

    Je ne vous le fais pas dire...

    Non, ce que je veux dire c'est que j'ai trouvé les habitants.

    Ha.. et où se cachent-ils ?

    Belle déduction Rastignac, ils se cachent justement. Ils savent que nous venons et qui sommes nous. La question est donc de quoi ou de qui se cachent-il ?

    Nous devrions rester sur nos gardes, ne vous éloignez pas trop de nous Chunyu Yi.

    Chunyu Yi ?


    Le professeur Amsterdam a mis à profit son fruit du démon afin de débusquer les habitants. Ils étaient tous là, dans les maisons, complètement camouflés ou enterrés. Mais pour le moment, j'ai d'autres chats à fouetter. Je cherche des yeux notre amie. Je fais quelques pas et je finis par la retrouver. Elle discute avec quelqu'un. Elle lui montre une affiche avec la tête de DalmaTia. Le problème c'est que la personne avec qui elle parle a deux coudes. Un long-bras ! Foutredieu !

    Chunyu Yi ! Écartez-vous !

    Je fonce dans sa direction. au même moment, je vois sortir à l'orée du bois une bande de long-bras qui poursuivent des humains. Il y a deux ou trois autres long-bras qui foncent sur la petite écervelée de l’acupuncture. J'arrache l'image de DalmaTia qui me gêne pour courir et je tente de m'interposer. Cette mission de sauvetage commence vraiment sous de mauvais augures...

      Qu'y a-t-il de plus excitant que de poursuivre un homme que l'on n'aime pas en étant soi-même poursuivi par cinq ou six longs bras. Je vous le donne en mille. Poursuivre un homme que l'on abhorre de tout son être et qui prépare de vils stratagèmes de lâche tout en étant soi-même poursuivi par quinze longs bras. YEAH! Bref. De nombreuses questions se posaient à lui. Qui étaient-ces types et pourquoi les avaient-ils attaqué? Pour le moment, il ne pouvait répondre à cette foule d'interrogations et se contentait de courir comme un dératé en évitant de temps à autre des sagaies qui tapaient les arbres non loin de lui. Apparemment, les longs-bras n'aimaient pas les hommes. Du moins ceux-là. Il ne connaissait pas tellement la race des longs-bras et l'histoire de l'île sur laquelle il se trouvait non plus. Donc voilà. Bienvenue dans ta première île esclavagiste l'ami, excepté Luvneel où les esclaves étaient très peu vus. Et ça te plait pas. Nope. Y a quelque chose qui te dit que cet endroit est un endroit de gros timbrés assez foldingues. Chose dont il ne tarderait pas à s'apercevoir en plus de la course poursuite actuelle.

      Ses jambes essayaient juste de ne pas se prendre de racines. Sinon il serait obligé de se retourner et de péter la gueule à tous les types en face de lui. Et cela ne lui plaisait pas. Surtout qu'il avait promis d'être un peu plus sage à June en partant. Donc il se contentait d'éviter des projectiles qui semblaient avoir une pointe en fer. M'enfin bref. Courir comme un idiot c'est bien un moment mais faudrait regarder les poursuivants. Ils ont l'air de céder du terrain mais Kanbei ne connait pas du tout la zone. Il faut qu'il fasse attention. Pour ne pas se prendre un... BOUM! Un arbre. Ou du moins une de ses ramifications que l'on nomme branche et qui vient de lui chatouiller le tronc. Il tournicote sur lui-même un bref instant, le temps de voir que les Longs-Bras qui le traquent viennent de saluer deux de leurs congénères qui portent chacun un homme sur son épaule. Du trafic d'êtres humains? Et merde. La décharge d'adrénaline est telle qu'il reprend sa course comme un dératé. Et qu'il débouche dans une sorte de grande clairière. L'entrée d'un village plutôt. Le panorama est saisissant. Un géant. Un autre homme. Et une femme en train de parler avec un long bras. Euh? Etrange. M'enfin trois des gens ici présents portent une sorte d'habit avec la tête d'un autre individu. L'avez-vous vu? C'est une blague? On tourne ici et en ce moment même un remake de Perdu de Recherche ou quoi? Et la banderole au loin qu'est-ce? Bienvenue aux Toubibs 20? Les fameux médecins de Drum? Eux? Medecins? Vu leurs tronches on peut pas trop en parler. M'enfin. Y a un p'tit moment de suspension avant que le géant se mette à beugler. Il semblait vouloir protéger la dame en discussion avec le long bras. Normal vu que celui-ci venait de dégainer une sorte de matraque. Kanbei fonçait vers eux. Il fallait qu'il réagisse. Et tant qu'à faire autant le faire bien.

      Il bouscula violemment le long bras, le jetant à terre, et, dans le même élan, se retourna et dégaina ses deux pistolets, ouvrant le feu à deux reprises. Les balles fusèrent vers ses deux premiers poursuivants et les atteignirent en pleines jambes. Ils s'étalèrent, laissant place à une tribu de longs bras désireuse de revanche. Le géant semblait prêt à se battre. Le choc était inévitable. Sauf que... Nope. Un son de cor résonna et un groupe d'humains armés surgit des bois dirigés par... UN EPOUVANTAIL. Okay d'accooooooord! La situation devenait un peu folle. Il ne comprenait plus trop ce qui se passait. C'est ce pourquoi il en profita pour se tourner vers le géant et les deux autres tout en menaçant du canon de son flingue le long bras qui tentait de se relever.
      "Kanbei Wanajima enchanté! Vous connaissez ces damoiseaux?"

      Euh... La bande de longs-bras se mit à fuir aussi vite qu'elle était arrivée car bien moins nombreuse que les humains qui venaient de débarquer après eux. Il se méfiait des humains mais apparemment c'était leur territoire car des gens se mirent à sortir des maisons en criant un Vive Satan-Sama! , le dit Satan étant apparemment l'épouvantail. Tout cela partait en biberine permettez-nous l'expression. Des Toubibs 20, un pirate à la manque, un long-bras prisonnier et...
      "Fear Face, maire de cette ville. Je suis enchanté. Bienvenue à Harahettania et désolé pour l'intrusion de ces personnages inconvenants qu'il nous a fallu un petit moment à chasser. Vous devez être les Toubibs 20 je présume. Et vous mon bon monsieur, vous êtes?"

      OKAY! L'épouvantail était le maire de la ville. Kanbei ne pût bafouiller son prénom que peu clairement et attendit que les autres se mettent à parler. Décidément, cette île était bien plus folle que ce qu'elle aurait pu laisser penser.
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      - Les long-bras ont été repoussés !

      - Nos prières sont entendues ! D'abord Satan-Sama, et maintenant les docteurs !

      - Pas n'importe lesquels, des membres des Toubibs 20 !

      Le village était vraiment réjouis. Mine de rien, ça devait pas leur arriver souvent. Il n'y avait qu'à voir l'état des lieux. Le truc le plus bizarre restait sans doute l'épouvantail. On aurait pu penser à un masque, mais en voyant le reste du corps... Enfin, cela ne fut pas de nature à inquiéter le Dr Amsterdam. Lui-même possédait une couleur de peau peu commune. Rastignac était un géant, et Chunyu Yi était... ce qu'elle était. Cette dernière était d'ailleurs déjà au chevet de patients. Plantant ses aiguilles ici et là sur plusieurs corps à la fois ! Elle maîtrisait vraiment son art. Du coup, ce fut Amsterdam qui fit les présentations. Mais il y avait d'autres sujets à aborder en plus.

      - Mr le Maire. Pouvez-vous nous donner quelques précisions quant aux derniers événements ? Nous arrivons à peine, tout le monde est caché, et un assaut est déjoué de peu.

      - Oh, oui, désolé pour l'accueil. Nous avons poursuivis ces barbares en forêt et... nous nous sommes perdus. Je ne connais pas encore bien le terrain, et mes citoyens n'osent pas s'aventurer en forêt. Il faut dire que même dans le village ils ne sont pas en sécurité.

      Peu à peu, les villageois se dispersèrent. Certains commencèrent à remettre debout des objets tombés, à vérifier l'étendue des dégâts aujourd'hui. D'autres retournaient simplement vers leur famille.

      - Je vois. Vous devez sûrement être au courant que l'une des nôtres est portée disparue depuis une certaine cérémonie. Nous sommes venus la chercher. Naturellement, nous vous fournirons toute l'assistance nécessaire.

      - Oui, j'ai appris pour votre amie. Comme vous l'avez vu, nous avons du mal à assurer la défense du coin. Mais j'ai quand même fait le nécessaire. J'ai envoyé une de mes camarades à sa recherche. Comme moi, elle ne vient pas de cette île. C'est une ancienne pirate. Les Longs-bras ne...

      - Hé ! Elle soigne un longs-bras !

      - Arrêtez-là !

      - Qu'est-ce qu'elle fait cette folle ?! Mais ailleuuux !

      Chunyu YI était encerclée par les villageois. Pas affolée pour un sou, elle repoussait de ses aiguilles quiconque l'empêchait de soigner son patient.

      - Je suis Docteur, je soigne des gens. Peu m'importe qui il est. Personne ne m'empêchera d'accomplir mon travail.

      Elle avait beau repousser les quelques téméraires, petit à petit, leur nombre augmentait. La pression de la foule pouvait être dévastatrice parfois.

      -------------


      A l'orée de la forêt, des feuilles remuèrent un instant. Puis plus rien. La séance d'espionnage était terminée. Personne n'avait rien remarqué au village, il y avait trop d'agitation.

      HRP:
        Je me souvenais d’un jour comme celui-ci. Je n’étais pas seul alors et je marchais sans but personnel. À mes côtés, il y avait un marchand qui s’était avéré transporter de la coke, il en avait gagné du plomb dans la gueule. Plus tard, j’avais rencontré le gars au chapeau qui l’avait descendu. Un type assez bizarre, d’ailleurs, pour le peu que je me souvienne. Et son attachement pour son couvre-chef était étrangement contagieux. J’éloignai rapidement ces idées de mon esprit en me concentrant sur ma progression.

        Sur cette île, il fallait au moins tous mes esprits pour gagner du terrain. L’humidité et la chaleur n’aidaient pas, loin de là. Et puis, les insectes qui te suçaient le sang et les branches qui te claquaient le pif n’aidaient pas non plus. Bref, j’avançais à un rythme de merde, seul, presque jeté par-dessus bord par l'unique type que j’ai trouvé pour m’y emmener. Un mec assez louche qui avait exigé pas mal d’argent et à qui je devais d’avoir nagé une bonne heure avant d’arriver à la plage. Quand je lui avais demandé où se trouvait le village que je cherchais, il m’avait répondu tout droit. Juste tout droit.

        Ça faisait un bon bail que j’allais tout droit, du moins, j’essayais. Mais comment faire pour progresser devant soi avec un arbre entre deux arbres ? Je peinais déjà à progresser. Quant à m’orienter, je ne savais plus depuis combien d’heures je tournais en rond. Ou bien alors, tout se ressemblait à mes yeux. J’essayai de me repérer au soleil, mais il n’arrivait pas à percer la frondaison. Je tentai de grimper à un arbre, mais je finis par me casser la gueule vu l’humidité du bazar. Au bout d’un certain moment, je m’en étais remis à ma chance. Et vu ce qu’elle m’avait apporté, je me sentais plutôt con.

        Cela dit, au bout d’un temps que je ne me faisais plus chier à compter, je parvins à portée de voix. Il y avait donc des gens quelque part pas loin. Je me dirigeai alors vers ce que j’entendais ; à ma première impression, ça piffait la baston et j’étais partant pour, d’autant plus que c’était le but de mon voyage.

        Je sortis de la forêt, assoiffé avec les cheveux poisseux collés sur le crâne et la peau découverte, des branches zébrée et des moustiques grêlée. Bref, j’étais pas au top et d’humeur à distribuer des beignes à qui en voulait. D’ailleurs, je vis tout de suite qu’il y avait matière à. Des locaux submergeaient une personne et ceux que j’identifiais être des médecins tentaient de les en dissuader. J’en dissuadai moi-même une demi-douzaine avec mon bagout tout en donnant plus de travail à une vieille femme qui se faisait emmerder au départ.

        Tous les mêmes ces toubibs de Drum, à aider même ceux qui les agressent.

        Je me présentai, j’étais là un peu en retard, mais prêt à donner un coup de pouce.

        « Eh bien, qu’allons-nous bien pouvoir foutre, doc ? »
        • https://www.onepiece-requiem.net/t17103-truc-administratif
        • https://www.onepiece-requiem.net/t6089-julius-raconte-fiche-terminee
        La situation contrastait sévèrement avec notre arrivée. C'était désertique, pas un chat dans le village et là, en l'espace de cinq minutes on retrouve les habitants, le maire et sa milice, notre mercenaire, des longs-bras et un bon samaritain. A croire que c'est une pièce de théâtre qui s'enchaîne sous nos yeux. On vient, on part, on revient, ça repart et moi dans tout ça, je commence à être un peu perdu. Amsterdam s'occupe du Maire, Chunyu Yi se fait aider par le mercenaire alors que de plus en plus d'habitants s'approchent de nous. Pour ma part, je m'occupe de remercier notre bon samaritain, un certain Wanajima si j'ai bien entendu.

        Merci de votre intervention pour le moins impromptu. Ma collègue ne se rend pas bien compte du danger, elle est un peu perturbée en ce moment. Je vous ai vu sortir de la forêt, presque du même endroit que les longs-bras pourtant vous ne possédez que deux coudes. Que faisiez-vous avec eux ?

        Même pas le temps d'entendre la réponse à ma question que déjà, ça s’énerve derrière moi. En me retournant, j'aperçois une bande de garçons tout de noir vêtus entourer ma collègue. Je fronce les sourcils quand j'aperçois une blondinette faire du charme à notre mercenaire. Amsterdam semble toujours en pleine discussion avec le maire car il ne remarque même pas l'inversement de la situation. Chunyu Yi maintient les gothiques à l'écart des longs-bras blessés. Les humains protestent et réclament les prisonniers pour en faire une offrande à leur dieu. La blondinette au décolleté pas du tout subtile tente d'amadouer notre mercenaire en le distrayant par ses atouts.  

        Au chevet d'Hungeria 3769577+_fe49fb24e5bb37b2cf78eca5870ae3e3
        T'es musclé, on te l'a déjà dit ? Tu veux faire parti de mon fan-club ? Dit oui, pitiééééé

        Cette situation était grotesque et terriblement agaçante. Je craignais que l'un d'entre eux ne s'en prenne à Yi. Même si je n'ai aucun doute sur le fait quelle peut se défendre, cette situation n'a pas lieue d'être. Alors que je m'apprête à pousser une gueulante pour que tout le monde cesse d'agir étrangement, une gamine encapuchonné déboule dans l'affaire. Elle perce le mur de garçons et de villageois qui entourent ma collègue. Elle ramasse des coups au passage mais poursuit sa route. J'observe la scène avec incompréhension. La nouvelle protagoniste arrive devant ma collègue et le lui glisse un mot à l'oreille. Yi acquisse, je n'aime pas ça. J'ouvre la bouche pour intervenir mais c'est déjà trop tard. la jeune encapuchonnée claque une bombe fumigène au sol et Yi utilise sa technique de l'hérisson en projetant sur leurs assaillants une nuée d'aiguilles d’acupuncture. Elles ne sont pas dangereuses, juste douloureuses pour ceux et celles qui les reçoivent. Quand la fumée se disperse. Il n'y a plus aucune trace de ma confrère, de la jeune fille et des prisonniers longs-bras.

        C'est quoi ce foutoir...


          Comprendre ce qui se passait était des plus difficiles. Kanbei ne savait pas trop ce qu'il faisait ici. Sa proie s'était échappée et il était au milieu d'un tumulte des plus bruyants. L'espèce de maire essayait de justifier la situation sans que le pirate n'y comprenne grand chose. Quelques bruits dans les fourrés attirèrent son regard un instant mais il n'y vit rien. Il en profita donc pour recharger ses armes dans le brouhaha. Apparemment, il y avait une quelconque rancoeur entre les Longs Bras et les humains sur cette île. Esclavagisme nous voici donc. M'enfin il avait entendu quelques vagues rumeurs à ce sujet. Une espèce de gus un peu étrange venait de débarquer pour parler aux docteurs. Son allure ne lui disait rien qui vaille mais il se garda d'en faire part. Autant rester discret. Ah. Voilà que le géant voulait parler au Khan. Il lui demandait sa provenance et sa relation avec les longs bras...

          Et bien... Le Wanajima envisagea de rester plutôt austère et mystérieux. Il lui expliqua juste qu'il venait des côtes de l'île et qu'il poursuivait quelqu'un avant d'être pris en chasse par le groupuscule de longs bras. Une excuse en bois qui paraissait fortement crédible au vu des évènements. Et voilà qu'une bouffonne venait de se pointer avec son fanclub, augmentant le tôt de whatthefuckitude de la zone à un degré jusqu'alors méconnu. Et pendant qu'elle fait l'idiote, v'là qu'une dame dissimulée par une capuche débarque, embarque la doc' et s'barre. Avec fumigène s'il vous plait. Là ça commence à être intéressant. Certaines personnes rentrent chez elles, d'autres restent, un peu sous le choc. Seul le maire semble perplexe et réfléchit. Tout comme les médecins. Kanbei. Et le mec louche. Pendant que la pimbêche blonde continue à faire la lourde. Une fan de SATANSAMAAAAAA. Mongole. Si l'Khan avait encore été tangent, il t'aurait levé ta tête et l'aurait fait réduire comme le faisaient les Indiens Jivaro. Mais pour le moment l'heure n'était pas à la recette secrète de la réduction cranienne. Il fallait attendre ce que les tristes sires en présence décidaient de faire. Kanbei demanda juste à rester avec eux.
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          C’était le vrai boxon, rien n’avait plus aucun sens. Entre la gonzesse qui pointait ses nibards sur la ma gueule et la vieille chiffe qui mettait les bouts au milieu d’un nuage de fumée, fallait franchement être solide pour pas juste tout envoyer chier. Le gars solide, c’était moi. Pendant que les gourdes se miraient en chiens de faïence, j’avais déjà pris la peine de me bouger l’fion à leur poursuite.

          Bon, la jungle ça ne me faisait pas bien triper, pour dire, j’avais encore le sel de la mer sur la peau avec une couche de sueur par-dessus. Me demandait ce qu’elle me voulait la garce avec ses manières. Je n’avais pas su distinguer ses vraies intentions, mais je sentais d’instinct qu’elle me baratinait. J’aurais bien pris le temps de lui mettre une taloche dans l’pif histoire de la remettre à sa place, mais déjà le médecin se tirait au loin, foutument loin même. Si j’avais dû les pister, j’en aurais chié. Pas sûr qu’elle ne serait pas foutue la tête dans la merde avant que je n’intervienne. Par contre, au bruit qu’ils faisaient et grâce à ma perception, j’arrivais à les situer et je suivais.

          Pour ma part, me trouver ne devait pas être bien complexe. Harnaché par mes épées et mes couteaux, je faisais pas mal de bruit et ceux devant moins surent probablement être suivis. Du coup, ils se mirent à cavaler et je dus faire encore plus d’efforts en les insultant à vive voix, convaincu d’avoir été découvert de toute façon :

          « Reviens, putain, comment veux-tu que je vous protège si vous vous barrez ? »

          Pas de réponse. J’estimais que c’était pas bien poli de pas répondre aux gens comme ça. Gens qui se s’étaient fait chier la bite pour rejoindre cette équipée de médecins malgré tous les problèmes sur Drum. Ici aussi, je constatai que je pouvais pas les blairer avec leurs principes cons. J’étais là pour payer ma dette de sang, je me disais, mais à bien y réfléchir, je me demandais si ce que je faisais était bien utile au royaume de Sakura. Enfin, retrouver leurs biscottes de toubibs en vie n’était pas forcément leur nuire. En plus, la présence de ces enfoirés de vendeurs d’esclaves me donnerait toujours moyen de foutre des tartes avec ou sans la présence d’autres gens.

          Enfin tout de même, cette idée de nous balancer des aiguilles partout, ça ne me chatouillait pas mon sens de l’humour. J’avais réussi à me mettre à l’abri, mais je trouvais l’intention hostile et j’étais prêt à lui en dire deux mots. Même si j’étais là pour les protéger, je ne voyais pas le mal que cela lui ferait de se faire gifler une bonne fois.

          Cependant, alors que je me sentais faire des progrès, je sentis une main sur mon épaule. Je me retournai franchement sur le cul pour me retrouver face à face avec la fille qui me faisait de l’œil tout à l’heure. Elle m’avait curieusement rattrapé et sur ses pas se trouvait le bon gros paquet de gus que j’avais envoyé pété tout à l’heure. La surprise me fit un choc et je perdis la trace délicate de la femme que je poursuivais. Le fait qu’elle soit partie de son plein gré ne rendait pas pressante mon envie de la retrouver. Il serait toujours temps de lui mettre une raclée à un autre moment.

          « - Pourquoi tu t’es enfui ?
          - Je n’aime pas les gens qui me lancent des aiguilles dessus. Je suis allé lui en dire deux mots.
          - Tu ne m’as toujours pas répondu.
          - Quoi ?
          - Tu veux rejoindre mon fanclub ?
          - Non.
          - Mais, c’est le fanclub de Satan Sama !
          - Tant mieux pour lui. Je le connais pas.
          - C’est quoi ton nom, déjà ?
          - T’es qui toi déjà ?
          - Colette. Et toi ?
          - Julius.
          - Julius quoi ?
          - Juste, Julius.
          - Eh bien, Julius Juste, je suis obligée de t’inscrire dans mon carnet des morts. Adieu. »

          Les gars étaient tous silencieux devant la jeune fille qui notait son nom sur un carnet. À les voir, on dirait que c’était un acte divin, une sorte de cérémonie religieuse. Et moi, j’étais déjà parti en direction du géant qui, au moins, avait l’avantage d’être facilement repérable. J’avais passé la journée à crapahuter partout et un bon repas avec le bon bain qui allait avec ne me ferait aucun mal. Du coup, je me représentai au géant en lui disant que j’étais venu pour les aider à accompagner leur tâche et lui fis un résumé de ce que j’avais vu et la direction générale de l’endroit où était allée son amie. Puis, je profitais de l’hospitalité du maire pour m’en mettre plein le bide avant de me détendre les lampions dans un bain chaud.

          J’étais encore en train de me détendre quand je sentis une sale intention entrer discrètement dans la salle de bain. C’était un jeune homme habillé en noir et au pas leste. Le couteau dégainé annonçait franchement qu’il voulait me buter. Projet qu’il aurait du mal à réaliser avec mon poing dans sa gueule et son crâne contre le rebord de la baignoire. Je me levai, alors, et emmena le jeune petit con pour lui poser des questions. J’étais certain qu’il allait répondre à côté, mais j’avais ma méthode.

          J’allais l’écorcher patiemment et sans peau, nul secret.
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          HRP:

          La situation est de pire en pire dans ce village. Des fan-club, des enlèvements devant tous... Cette partie était particulièrement osée. Avec tout ce monde, prendre un docteur ! Par contre, Amsterdam l'avait noté, la maîtresse des aiguilles en avait jeté une nuée avant de disparaître. Et ça, ce n'était pas cohérent. Pas dans le style de Chunyu YI du moins. La nuit tombant, il ne devenait pas prudent de s'aventurer hors des maisons. Ce temps devait être mis à profit. Voilà pourquoi le Dr Amsterdam a demandé une réunion dans la demeure du Maire. Pas grande et classe, mais étant donné leur situation avec les Longs-Bras... Du coup, le Géant se devait de rester à la porte. Trop... géant. Seul le dernier arrivant, le dénommé Julius Ledger, manquait encore à l'appel. Peu importe, il rattraperait son retard après.

          - Bien. Nous allons devoir nous préparer pour demain. Et pour cela, nous devons faire le point. Mr le Maire, n'avez-vous vraiment aucune idée de qui pourrait être la personne qui a enlevé notre collègue ?

          - Non, aucune. Ce n'est pas comme si j'avais eu le temps de bien l'observer de toute façon.

          - Je vois. Bon. d'après les renseignements fourni par Mr Ledger...

          Amsterdam se pencha sur la carte, et posa son doigt bleu sur une petite croix rouge tracée à la main.

          - Ils allaient vers le nord. Ici, il tapa sur la croix, est le dernier endroit où la voleuse a été vue.

          Amsterdam passa ensuite son doigt un peu plus à l'ouest, vers cette fois un cercle rouge.

          - D'après les informations obtenues par les villageois, il y aurait un camp de Long-Bras dans cette zone. On peut donc penser qu'il y a un lien.

          Le Docteur se redressa, et se tourna vers son collègue géant.

          - Toutefois, quelque chose cloche. Pourquoi le Dr Yi n'a-t-elle pas dirigé ses attaques contre son agresseur plutôt que contre ceux qui l'entourait. Elle n'est pas le genre à se tromper. Ni à louper sa cible. Qu'en dites-vous Docteur ?

          Avant même qu'il ait eut le temps de répondre, une lointaine explosion se fit entendre. Le groupe sortit. De la fumée, et une lumière diffuse. Dans la montagne.
            Rastignac aurait pu pister aisément Yi lors de sa fuite, le fumigène ne l'affectant guère vu sa grandeur. Pourtant, il ne bougea pas. Surement du fait que Yi, s'était retournée un instant dans sa fuite. Juste un instant pour faire un clin d'oeil à l'intention de son confrère le géant. Suffisant pour Eugène qui décida de lui faire confiance tout en restant quand même un peu circonspect de la situation. Pour s'occuper l'esprit, il soulagea les blessés que Yi venait de planter avec sa technique du hérisson. Julius et une bonne partie des jeunes habitants quant à eux s'étaient donnés à cœur joie de chasser l'asiatique mais sans grand succès. Une fois les pansements terminés, le géant pu reprendre la discussion avec Kanbei. Pas très causant mais déjà un peu moins étrange que la populace locale. A ce propos, plusieurs civils vinrent admirer le géant, ils n'en avaient jamais vu et c'est sans précautions particulières que ceux-ci firent savoir que le village pourrait exterminer tous les "brakassés" en un clin d'oeil si un tel colosse était dans leur camp. Le géant, diplomatie oblige, ne répondit pas et se contenta de prêter attention à Kanbei

            [ ... ]

            Je pense cher confrère que Yi est sur une piste qu'il ne nous appartient pas de suivre. Nous devons œuvrer de notre côté et voir ce que l'on peut trouver. Nous devrions commencer par interroger tous les villageois pour croiser les données et les angles de vue. Je suis sûr et certain qu'il y a par ici des gens qui ont vu ce qu'il s'est passé. Maintenant, si notre enquête nous oblige à nous rendre en territoire Longs-bras, alors nous irons avec convictions et détermination. J'ai ici un homme qui semble être prêt à nous aider dans nos recherches. Avec lui et notre mercenaire, et surtout le soutien et la collaboration des villageois, je ne doute pas que nous retrouvions rapidement notre confrère.

            A ce propos Mr le Maire, sachez que l'ordre des toubibs 20 a pris conscience de vos conditions de vie difficile et fera tout ce qui est en son pouvoir pour les améliorer. Soyez en assuré que...


            Ma phrase s'arrête nette car une explosion avala toute notre attention. Instinctivement, je me lève et je me mets sur la défensive. Aux aguets, prêts à bouger rapidement. Je fronce les yeux, la nuit ne permet pas de bien distinguer ce qui vient de se passer. Le maire ricane en disant que son "dessin maléfique" a frappé l'ennemi. Je n'en crois pas un mot, il ne sait pas plus que moi ce qu'il vient d'arriver, il joue le bluff pour maintenir une cohésion dans son village sinistré. Bref, je me propose d'aller voir sur place. J'demande des volontaires et je me mets en route sans tarder. Comme torche, j'ai rien trouvé de mieux que déraciner un arbre et l'enflammer sur le grand feu de la place. A la guerre comme à la guerre. J'espère tout simplement que ce n'est pas Yi ou Dalmatia. Pourvu quelles aillent bien...