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Le fils à papa

Dans la cour du bâtiment qui ressemble à une prison, les gladiateurs profitent de leur repas. Une sorte de bouilli d'on ne sait quoi. En tout cas c'est loin d'être un festin et le goût n'y est pas. Un moment d'échange ou les hommes font probablement leurs dernières rencontres avant de mourir dans l'arène. Le seul moment agréable et loin de la pression. Des torches offrent le peut de lumière nécessaire. Seul un homme reste à l'écart. Dans un coin à équidistant de deux torches histoire d'être dans la zone la plus sombre. L'individu couvert de tissu fait ses petites affaires sans rien demander à personne.

Un petit nouveau avec un grand sourire aux lèvres passe à côté du comptoir où l'on sert le dîner. Des cheveux bien lisses avec une petite mèche devant qu'il ne cesse de l'enrouler dans ses doigts.  Les dents d'une blancheur extrême. Ça c'est du Smile ! Pour du sang frais, ce dernier est un peu trop gai. La plupart des arrivants baissent la tête et cherchent du soutien. Lui est différent. Son visage est légèrement dirigé vers le haut comme pour montrer sa supériorité. Il finit par s'installer avec le groupe le plus nombreux. Assis, les pieds sur la table et les bras derrière la tête. Une sorte de cure dents dans la bouche qui lui donne un certain style.

-On devrait lui tenir compagnie non ?

Un petit mouvement de tête en direction de l'être isolé.

-Je te le déconseille petit.

Le nouveau regarde Hamza avec insistance et se fait rapidement remarquer par ce dernier. Le regard est la seule chose que l'on peut voir du visage de l'homme seul. Le contact visuel ne terrifie pas ce bleu. Au contraire. Il se lève pour aller lui parler. Le groupe de gladiateur le regard. Une seule idée leur traverse l'esprit. Une personne si arrogante mérite bien un baptême. Des légers sourires se dessine sur leur visage. L'un d'entre eux finit par réagir tandis que le jeunot marcher tout fier de lui.

-Hey.  T'es à peine dans l'enfer et tu veux voir le diable. Assis.

Il tire le pantalon vers le bas qui force le curieux à s'installer. C'est donc l'heure des questions que tout nouveau se pose.

-Qui est ce gars ? Pourquoi il y a une sorte de périmètre autour de lui ? Même quand il prend son repas les gens s'écarte.

-Hamza est son nom. C'est le plus ancien du groupe. On raconte qu'il est né ici tellement ça fait longtemps qu'il s'y trouve. C'est une vrai bête dans l'arène. Les gens qui osent le regarder avec insistance finissent souvent en miettes. Un tueur sanguinaire. Fait gaffe à toi.

-hé hé hé, c'est ça qu'il me faut.

-Hum ?

-Non rien.

Le gladiateur qui fait son possible pour calmer les hardeurs du garçon au souris éclatant claque des doigts pour attirer l'attention de ce dernier qui continue de lancer des regards. Une sorte de provocation.

-Hep. T'as pas entendu c'que j'viens de dire ? Des hommes sont mort juste parce qu'ils se sont trop approché de lui.

La discussion en reste là, le curieux du nom de Franck se lève et s'approche de l'homme isolé. Hamza a fini son repas et attend la fin de la pause en gardant ses mains croisées et le dos courbé. Sa tête légèrement levée pour voir le visage de celui qui ose entrer dans son espace vital.

-On raconte que c'est toi la terreur.

-...

Il détourne les yeux suite à ses paroles prononcer avec une certaine assurance. Prouver sa supériorité à un nouveau ou montrer qui est le chef ici ne l'intéresse absolument pas. Le sourire du garçon aux cheveux lisse s'estompe avec les secondes.

-Hey regarde moi quand j'te parle.

-...

-Réponds esclave !

-...

Toujours rien. Aucune réaction, les yeux vers le bas. C'est alors que l'insouciant n'ayant pas l'habitude de se faire ignorer de la sorte avance et attrape Hamza au visage de la main droite, avec la paume de la main sur le menton est les doigts qui exercent une force sur les joues. Cela ne dur même pas une seconde.. L'homme au visage couvert tape le bras de l'agresseur avec un coup de poing sur le coude. Du bas vers le haut qui envoie le bras dans les airs. Suite à cela, il se lève et donne un puissant coup sur le torse. Mais son coup est hésitant. En réalité, il s'est forcé de ne pas attaquer la gorge ou le sternum. Des coups pouvant engendrer la mort. Franck est envoyé un peu plus loin. Des tables sont renversés et des hommes aussi.

-T'as osé lever la main sur moi !

Tout en colère, le jeunot balance des insultes tout en sortant des décombres en parfaite état. Hamza l'ignore et ramasse tout ce qu'il a renversé. Pour les autres gladiateurs, c'est un dîner spectacle. Les hommes rient. Des gardes entrent pour arrêter Franck avant qu'il ne réitère sa bêtise. Avec difficulté ils le retiennent. D'autres viennent en renfort. Même avec tous ces hommes sur le dos, le garçon continue de se la raconter.

-Hamza c'est ça ?! Rendez-vous dans l'arène Hamza ! Tu vas le regretter HA HA ! OH oui tu vas le regretter !

Le bleu est finalement emmené et l'ambiance revient à la normal comme si de rien était. Ou plutôt, comme si tout cela a lieu régulièrement.
    Le lendemain, dans la mâtiné, les gladiateurs sont rassemblés dans la cour. Aligné comme des marchandises. Enchainé comme des esclaves. Les gardes sont là et ne tolèrent aucun mouvement suspect. De toute façon, qui oserait faire une connerie ? Les punitions sont durs et souvent radical. Pas besoin de vous faire un dessin.

    Un peu plus loin, Kartoug avance avec le sourire aux lèvres. Une bonne corpulence pour un mètre soixante dix. C'est loin d'être une montagne de muscle, son gros ventre nous prouve le contraire d'ailleurs. Mais c'est lui le chef ici. Son Dieu c'est l'argent, et ça le réussis. Les yeux des esclaves se baissent à son approche. Deux hommes l'accompagnent. Un homme d'une quarantaine d'année, aussi bien vêtu que le gros. Probablement un homme d'affaires. Le troisième n'est autre que le fils de ce dernier. Un garçon avec des cheveux bien lisses ainsi qu'une petite mèche devant qu'il ne cesse d'enrouler dans ses doigts. Ça vous dit sûrement quelque chose. Suffit de regarder le poste d'avant et vous saurez.

    -Fort bien. Je vous laisse choisir votre adversaire.

    Avec ses gros doigts, Kartoug montre avec fierté toutes ces crapules qui vivent que par son simple désir. Comme de la marchandise les inconnus regardent les gladiateurs. Un retient particulièrement l'intention du petit qui murmure à l'oreille de son père le choix à faire. Le sourire mesquin est lancé à Hamza. Les choses ne changent pas. Franck ne parvient pas à attraper le regard de sa cible. La raison est simple. Ici il y a the cible. Pour l'homme recouvert de tissu, Kartoug est déjà un homme mort. Il se voit déjà tuer cet immonde bourgeois. Son simple regard montre à quel point il est concentré. Une fois sa proie localisée, le reste n'a plus d'importance.

    -Pour notre affaire. Que direz-vous de pimenter les choses ?

    -Dite m'en plus.

    -Vos gars semble si fragile... De plus, mon fils n'est pas rassasié. La vue et le dialogue avec ces bouseux l'ont laissé sur sa faim. Au lieu d'engager cinq de vos … Choses. Nous choisissons seulement la bête recouverte. Celle qui a les yeux bleus. Bien évidemment cela vous désavantage. C'est pourquoi je retire mes vingt hommes et les remplace par mon fils et trois gardes. On reste sur du un pour quatre. Mais je double la mise.


    Kartoug fronce les sourcils. Un regard lancé à Hamza, puis un soupire. Cela n'est rien d'autre qu'une comédie. Faire croire à son interlocuteur qu'il n'a aucune chance. Puis un sourire de l'homme vil qu'il est.

    -C'est donc la somme de votre confiance ? Sans vouloir vous offenser.

    Atteint dans son amour-propre, le riche tapote le dos de son fils avec confiance.

    - Je peux multiplier la somme par dix ! Si vous êtes capable de suivre...

    C'est gagner. Toucher cet homme par les sentiments. L'amour d'un père. Non, c'est ce que vous croyez. La réalité est tout autre. Pour ce père, son fils n'est rien d'autre que sa carte maîtresse.  Toujours faire ce petit tour pour augmenter la mise. Gâter son fils qui lui apporte plus d'argent qu'il ne dépense. Sauf qu'avec l'argent, Kartoug a un petit réseau d'information. Il sait toujours à qui il a affaire. Travaillant les dossiers avec sérieux. Les défis sont pour lui un véritable festin de berry.

    -Mes propos ne changeront pas. Un pour quatre. Peu importe la somme que vous mettez.

    Puisqu'il est certain de gagner, le businessman peut monter les prix. Les hommes continuent de parler, de négocier et même rigoler. En tout cas le spectacle a lieu l'après-midi. Ne ratez pas le rendez-vous.  
      Dans la petite salle avant l'arène, quatres hommes attendent. Le jeu est spécial. Ils devront chercher les armes et armure qui sont disposées de l'autre côté de l'arène. Sauf que deux lions qui n'ont pas vraiment l'air commode les attendent. Une fois armés et les monstres tués, douze hommes viendront pour tué les gladiateurs. A leur tête, le jeune Franck qui est impatient d'en découdre. Vous avez le cadre. Le sable légèrement chaud à cause du soleil. Les spectateurs qui veulent du spectacle. C'est parti !

      Les gladiateurs entrent dans l'arène. Hamza réagit comme un cyborg. Son regard balaye tout. Dans l’arène, il n'est pas couvert de tissu. Cela le gênerait.

      *Arme et armure localisée. Obstacle : Deux lions. Mouvement des bêtes limité par leur laisse. Trois boucliers humains.*

      Comme à son habitude, Hamza s'écarte de ses 'compagnons'. Les trois montent une stratégie qui consiste à jeter un dans les airs pour qu'il atterrisse dans la zone où sont stockées les armes et armures. Le jeté trop fort risque de l'envoyé dans les pics qui entourent l'arène. Pas assez et c'est un repas pour les fauves. Deux d'entre eux posent le genou au sol et les pieds du troisième se placent sur les mains des individus. Prêt pour le lancer.

      *S'il meurt, mes chances de survie vont diminuer. Autant augmenter nos chances avec ça. *

      L'homme aux yeux bleus prend de la vitesse et rejoint les autres. C'est parti, le gladiateur est lancé. Hamza profite de la posture basse des autres pour s'appuyer sur le genou d'un puis l'épaule de l'autre. Un saut effectue à même pas une seconde d'intervalle avec le décollage de l'autre. Les mains attrapes les chevilles du gladiateur volant. Surpris, ce dernier commence a rouspété car le perturbateur l' attire vers le bas plus tôt que prévu.

      Les spectateurs font silence. Les proies se dirigent droit dans la gueule des lions. Certains se lèvent pour mieux voir les futures victimes se faire dévorer. L’atterrissage se passe bien grâce au sable. Sauf que dans leurs dos, des rugissements imposent le silence et la terreur. Hamza qui se trouve juste derrière son compagnon effectue un bond et passe au-dessus de ce dernier. Mais ce n'est pas tout. Il va se faire avoir aussi, alors il n'hésite pas à prendre appui sur le gladiateur. En poussant fort, le pauvre homme est propulsé en arrière et les crocs de bêtes s'enfoncent dans sa chair. Une sorte de diversion qui donne un peu de temps à Hamza pour rejoindre les armes et équipements.

      La foule est en délire. Surpris par une telle action. Les gens rigolent et se moquent de la victime.  Le pauvre homme se débat comme il peut, malheureusement pour lui, le déséquilibre créé par le saut du solitaire le met en mauvaise posture. Se débattant comme il peut. Des coups de griffes le touchent tandis qu'Hamza lance des armes aux gladiateurs de l'autre côté qui ne perdent pas de temps pour aider leur camarade. Puis c'est au tour de notre héros d'entrer dans la danse.

      Quatre hommes sur deux fauves. Plutôt, trois hommes vu l’état de la précédente victime. Une lutte commence. Deux sur un lion et Hamza livre un face à face.

      *Cible verrouiller.*


      Un coup de bâton est lancé sur la gueule du roi des animaux. Sauf que celui-ci sort les crocs et casse en deux l'arme. Puis il se met à chasser le chasseur. Donnant de nombreux coups de patte. Le gladiateur ne peut que reculer face à ça jusqu'à ce que la limite soit atteinte. La chaine autour du cou du lion et tendu et l'empêche d'aller plus loin. Avec le bout de bâton qui lui reste, Hamza trace une ligne au sol. Pour éviter que sa proie part sur les deux autres gladiateurs, l'homme aux yeux bleus fait du bruit, puis jette le reste de son arme sur la bête.
      Il met un casque, un plastron et prend deux nouvelles armes. Un fléau et une épée. Avec un sourire malsain, il avance en marchant. Le fléau est traîné et laisse une trace sur le sable chaud. La bête fait les cent pas en attendant l'affrontement. Une fois à bonne distance, Hamza saute en tournant avec le fléau et donne un puissant coup du haut vers le bas. L'impact envoi du sable dans les airs. Le fauve esquive en se décalant sur le côté. En rugissant, c'est tout son grand corps rempli de poil doré qui s'élance pour en finir. C'est sans compter sur le fait que sa proie est aussi un prédateur. Alors qu'il est à l’arrêt, le gladiateur effectue une rotation avec le fléau qui contre l'attaque de la bête. Un violent coup sur l'avant patte gauche. Cela n'arrête pas pour autant le roi des animaux. Au contraire, l'assaut continue et avec l'autre patte, un violent coup est donné. L'homme se voit projeter en arrière.

      Son armure à été transpercée par les griffes. Le corps a à peine été atteint. Suite à une roulade arrière pour se relever, Hamza fonce de nouveau. Cette fois, c'est une vrille qu'il fait et lance le fléau qui tournoie. Le lion souhaite aussi en finir et malgré sa patte blessée, il bondit pour esquiver et  continue de chargé. Quand soudain... Le gladiateur trébuche....
        HA HA HA HA HA

        La foule est en délire. Tout le monde rigole !
        C'est une réaction surprenante.
        Du plus jeune au plus vieux spectateur. A croire que c'est une comédie qui se déroule sous leurs yeux.

        Le fauve loin d'être stupide remarque que Hamza est tombé comme par hasard avant la ligne qu'il avait délimitée auparavant. C'est donc un piège. Pour l'animal, c'est simplement le fait que le gladiateur soit inaccessible qui le laisse à sa place. Mais sur place, il point du doigt l'homme et rigole. En imitant même la chute lamentable du guerrier.

        Le piège n'a pas marché, alors c'est avec une rage sans égal que la personne aux yeux bleus fonce vers son adversaire. Profitant de la patte blessée pour attaquer par cette angle. Un nouveau coup de fléau pour tenter d'exploser la boîte crânienne. Malheureusement pour lui, le lion le charge avant qu'il finisse son mouvement. Se retrouvant dos au sol et des centaines de kilos de muscles sur lui. C'est l'heure du repas. Une patte sur le torse qui plaque littéralement l'homme. Hamza peut attaquer avec l'épée, mais il n’en fait rien. Il attend le bon moment. Le moment ou la bête tente de le croquer. Une fois que la gueule s'approche, l'épée s'enfonce dans la gorge. L'animal lance un rugissement de souffrance et s'effondre sur le gladiateur.

        De l'autre côté, les deux autres combattants en finissent aussi avec le roi des animaux. La joie n'est que de courte durée. Les trois gladiateur encore valides attendent la suite tandis que le quatrième est évacué de l'arène.

        Pour ce nouveau combat, la façon la plus rapide pour tuer tant de monde est une série d'attaques rapide. Rapide et efficace. Le fléau est destructeur, mais loin d'être l'arme idéale. C'est donc une courte épée pour chaque main.

        Le cœur du spectacle va commencer. Douze hommes apparaissent dans l'arène. Venant de toute part. Équipés comme jamais, ils sont prêts à tuer et à empocher l'argent pour leur victoire assurer. Dans les gradins les parieurs ont hâte de connaître le résultat. Kartoug est serein sur sa chaise de monarque remplie d'or et de diamant. À ses côtés l'homme qui prétend gagner un pari avec le dirigeant de l'ile.

        -Désolé pour le spectacle, mais mes hommes ne vont probablement pas faire durer cela.

        -Ah ?

        -Ils ont subi un entraînement spécial sur l'ile du karaté. Autant vous prévenir qu'ils sont loin du niveau que vous connaissiez.


        -J'ai hâte de voir le résultat.

        Un petit rire pour l'homme d'une certaine corpulence qui mange des raisins tranquillement. Après tout, comment comparer des hommes qui luttent chaque jours pour leur survit face à d'autres qui se sont simplement entraîné. Il n'y a pas d'illusion pour la fin de ce combat. Kartoug profite simplement du spectacle.
          Pas le temps de savourer les applaudissements des spectateurs que la premiere cible verrouillé par Hamza essuie une attaque. Des coups visant les points vitaux. Non stop. Les attaques acculent le pauvre entrant qui finit par se prendre un coup, mais c'est le coup de trop. D'autres viennent pour maîtriser le prédateur Hamza. Ne le laissant pas se reposer, il l'attaque, sauf que le gladiateur n'a pas besoin de repos. Chaque fois qu'il verrouille une cible, il se lance corps et âme.
          Frappant jusqu'à la mort. Les parasites qui le gêne sont simplement poussés ou esquiver. Tant que sa cible n'est pas morte, les autres n'ont aucun intérêt.

          Pendant que l'homme aux yeux bleu fait un carnage, Franck s'occupe des autres gladiateurs. La répartition est simple. Le fils à papa est avec trois hommes et le reste sont sur Hamza. Pas besoin de plus pour venir à bout des gladiateurs qui malgré leur ténacité finissent par rendre l'âme sous la puissance du garçon.

          Comme un roi, ce dernier laisse ses hommes se charger de la dernière bête sauvage. Un monstre qui enchaîne les meurtres. Jusqu'à ce qu'il n'y est plus que deux hommes debout. D'un côté le fils à papa assis tranquillement sur les deux gladiateurs. De l'autre un homme ténébreux avec des taches de sang un peu partout.

          Dans les gradins, le parieur est furax. Son fils a retiré les troupes entraînées et mis à la place des hommes insignifiants. Tout ça pour s'attirer toute la gloire. Risqué une défaite à cause de la seule arrogance de son fils le propulse dans une colère noire.

          -Vous allez bien ? Apportez lui de l'eau.

          -Ne vous en faite pas. Je ne pensais pas perdre autant d'hommes. Vos gladiateurs sont redoutables en particulier celui-ci. Une vraie petite bête. Comment les dressez-vous ?

          -Merci pour le compliment mais vous m'en voyez désoler, on ne dévoile pas ses petits secrets comme cela.


          Sur le champ de bataille, il ne reste plus qu'une cible. Un duel. Un combat. Sûrement qu'un survivant. Avec son sourire d'une blancheur extrême, Franck lance quelques mots à son adversaire.

          -Alors esclave. Tu …

          Pas le temps de finir sa phrase que le combat commence. Hamza frappe avec violence au niveau du cou, mais ce coup est bloqué par Franck qui ne possède qu'une épée. Son arme est un peu plus grosse et plus lourde que celle du gladiateur.

          -Du calme, j'suis pas aussi ridicule que ton frère.

          -Ridicule... Mon frère ridicule ?


          L'assaut s'arrête tandis que le chasseur à sa tête diriger vers le bas.

          -HA HA HA. Ben oui. Le grand combat. Le grand frère humilié par son petit frère. Incapable de tenir une arme. Si c'était pas grandiose.

          -Je vais tellement t’humilier qu'on oubliera cette image de mon frère et tu deviendras la nouvelle risée de l'arène.

          -Enfin une réponse esclave. Je pense que tout est dit. Je vais t'apprendre le maniement de l'épée. Prêt à mourir ?


          -...

          Le ténébreux n'a absolument rien à dire. Il sait très bien que son frère à une bonne réputation. Une réputation de grand guerrier. C'est donc un vent magistral que se prend le fils à papa.

          -Enfoiré !

          Franck lance une puissante attaque verticale qui est contrée par les deux lames d'Hamza qui sont positionné en croix. Le bruit du fer résonne dans l’enceinte de l'arène. Les tribunes sont silencieuses, chaque personne a l'oeil grand ouvert pour ne rater aucune miette de cette dernière scène.
            Les armes s'entrechoc à plusieurs reprises. C'est un enchainement d'attaque de parade et d'esquive. Plus le temps passe, plus Hamza domine le duel. Ne laissant aucun répit à son adversaire. Il enchaine les attaques rapides. Avec une telle intensité dans le duel, Franck se fatigue plus vite et a du mal à reprendre son souffle. Impossible pour ce dernier d'avoir du répit. Même la tentative de fuite pour gagner de la distance semble inutile. Le gladiateur à verrouiller sa cible et il ne s'arrêtera pas tant que son objectif n'est pas accompli.

            Loin d'être un amateur, le challenger décide de réagir en faisant fonctionner ses méninges. Son arme est plus lourde et plus solide. Toutes ses petites attaques le fatiguent. La solution… La seule solution que le jeune homme trouve et de lancer soudainement une puissante attaque. Saisissant fermement son arme à deux mains. Il frappe tel un joueur de baseball. De toutes ses forces, visant le home run… Pour le receveur l'esquive n'est pas envisageable. Reculer face à cet être qui à oser insulter le frère est déshonorant. C'est donc avec les deux épées tenues à la verticale qu'il contre. Le coup est d'une telle puissance que le gladiateur a les pieds qui s'enfoncent dans le sable et recul de quelques mètres. Ses armes sont légèrement endommagées. Deux coups comme ça et elles se brisent.

            Pas le temps de se reposer qu'Hamza bondit et donne un coup vertical avec les deux épées. Franck effectue une roulade sur le côté et relance son attaque. Sauf que cette fois, l'attaque est contré qu'avec une seule arme. La deuxième sert à lancer une attaque droite. Celle-ci fait mouche dans l'épaule droite tandis que le coup du garçon aux dents blanche casse l'arme et est bloqué par le plastron. Les deux hommes reculent et c'est la première pause depuis le début de l'affrontement.

            Aucun des deux n'est blessé. Les armures ont fait leur job. Une épée en main pour chaque personne… Les spectateurs applaudissent et attendent impatiemment la suite et non la fin. Plus cela dur, et plus les observateurs sont satisfaits. La condition physique parfaite d'Hamza énerve son adversaire. Reprendre son souffle lamentablement alors que l'autre ne semble pas plus fatigué qu'au départ. Un petit regard moqueur est lancé, le léger sourire au coin de la bouche du gladiateur énerve à un point Franck, que ce dernier décide de relancer les hostilités.

            Cette fois, Hamza utilise un style de combat plus léger que précédemment. Fini les contres qui risque de lui causer des problèmes. C'est plutôt des déviations et des amortis qu'il effectue. Finir sans armes est assez risqué. Alors c'est l'inverse que notre homme vise. Désarmer son adversaire. Donner des coups dans le bras, la main qui tient l'épée. De nombreuses tentatives assez vaines… Non pas vraiment. Avec son avantage dans le duel, il peut continuer d'harceler cette main porteuse. Un coup sur un endroit n'est pas terrible. Mais si l'on frappe plusieurs fois, au bout d'un moment la douleur augmente grandement. C'est le cas ici, est avec un coup de pied pas si puissant que ça, l'arme de Franck s'envol un peu plus loin.

            Il ne laisse pas le temps à son adversaire de s'écarter pour chercher une autre arme. Il lui barre la route mais ne l'attaque pas. Lâchant son arme et retirant ses armures petite à petite, il veut la finir à la loyal et prouver sa supériorité… J'aimerais tellement écrire simplement ces mots, mais la réalité est tout autre. Hamza ramasse l'arme de son adversaire et avec les deux épées il avance en marchant face à l'ennemi. Une démarche des plus terrifiantes avec le visage légèrement baisser et cette soif de meurtre lancer avec ce regard si terrifiant.


            Dernière édition par Hamza le Ven 4 Juil 2014 - 9:11, édité 1 fois
              Le père commence à paniquer. C'est bien pour un combat à mort qu'il a signé. Perdre un paquet d'argent et son meilleur homme, son fils, est un coup dur. Pas moyen de tricher face à un homme tel que Kartoug. Ce dernier n'est pas plus heureux qu'au départ. Comme si tout cela devait se passer ainsi et c'est plutôt l'inverse qui serait surprenant.

              Vous savez, il est encore temps pour quitter ce rp. La fin approche et elle risque d'être assez violente. Je ne dis pas que vous êtes des enfants de cœur, mais bon… Il y a d'autres activités sur cette île. Des jeux d'argent par exemple. Des sports plus ou moins marrants. Si vous êtes parvenu à la fin de ce paragraphe c'est que vous êtes plus têtu que prévu. Je vais donc vous racontez la fin de ce rp vus que vous y tenez temps.

              Hamza s'approche de sa cible et lance une série d'attaques. Toujours rapide. Le garçon aux cheveux lisse tente d'esquiver, mais sans grand succès. Heureusement que son armure est là pour réduire l'impact des coups. Cependant, même une armure n'est pas suffisante pour arrêter ce sauvage. Le challenger tente alors un plaquage. Mais le seul fait d'avancer en se penchant provoque une réaction qui semble être prévue. Les solutions qui s'offraient à Franck étaient assez réduite. Tenter de récupérer une arme ou tenter d'aller au corps à corps. C'est avec un puissant coup vertical que le gladiateur arrête la tentative en fendant le casque ennemi. Du sang se met à couler de la tête. Le coup est loin d'être le dernier. Avec d'autres coups verticaux il finit par envoyer au sol l'adversaire. Là, il décide de donner le coup de grâce. Hamza retourne le jeune homme et le met sur le dos. Ce dernier a le visage en sang et de grosse plaie. Des paroles vaines sorte de sa bouche. Implorant son bourreau de le laisser en vie…. Comme si ce dernier avait le choix…

              L'attaque est lancée au niveau de la gorge.

              Notre gladiateur n'est pas là pour faire souffrir son adversaire petit à petit en le coupant un peu partout. Toutes ses attaques avaient pour seul but de tuer pour en finir le plus vite et de rester en vie…

              La tête séparait du corps est attrapé et portée haut avec une main sous les applaudissements des spectateurs. Il ne fait pas cela par plaisir. Loin de là. Amusé la foule est son devoir. Un simple geste qui lui évite pas mal de coups de fouet… Parfois écouter son maitre est si simple…

              *Une journée de plus en enfer. Je suis désoler mon frère, je n'ai pas encore trouvé le moyen de retrouver notre famille…*

              C'est avec le genou au sol qu'il adresse des mots à son frère tandis que tout le monde pense que cet homme salue le public ainsi que son maitre…