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Robin des bois, Révo des villes


Vous connaissez Saint-Uréa ?

Oui, j'y suis née et j'ai vécu là-bas toute ma vie.

Vous devriez sans doute connaître la boutique du « Singe Hurleur » ?

Hum...


Ajouta-t-elle avant de me lancer un regard suspicieux. Elle essayait sans doute de m'analyser et je me demandais bien pourquoi. Je ne faisais que poser une simple question, mais visiblement cela semblait gêner la jeune femme qui était à mes côtés depuis maintenant quelques minutes. Il faut dire que l'on avait vite fait le tour de ce bateau. En effet, il s'agissait d'un navire touristique pouvant accueillir une trentaine de personnes au maximum. Par chance on était tombé sur une journée où les clients étaient peu nombreux, si bien que le capitaine avait à tous casser une dizaine de touristes sur son navire. Quoi qu'il en soit, après son analyse la jeune femme ajouta

Vous n'êtes pas là pour trier les palourdes, c'est notre ami commun qui vous envoie ?

Oui bien sûr...


Je me demandais si elle parlait de Freeman ou alors de mon supérieur hiérarchique qui m'avait envoyé sur ce bateau avec  Samuzora et trois autres inconnus. C'était d'ailleurs un plaisir que de revoir mon collègue, bien que notre mission ne s'était pas déroulé comme je le voulais. Je ne connaissais pas la réponse à cette question, mais cependant je savais à présent que cette femme appartenait à la cause. Je n'avais pas le temps de poser d'autres questions qu'elle me demanda

Et pourquoi vous a-t-on envoyé sur Uréa, car je ne suis au courant de rien...

Apparemment l'un des nôtres a besoin de notre aide pour son plan.

Hum d'accord.


C'était une conclusion simple à un échange qui était court. La demoiselle se déplaça vers l'arrière du navire pendant que je contemplais l'horizon. Je pouvais voir l'île s'approcher de plus en plus, enfin si l'on pouvait vraiment appeler ça une île. De toute ma vie, je n'avais jamais vu d'endroit aussi densément peuplé. En effet de loin, la ville semblait recouvrir l'essentiel de l'île. Cela m'intéressait, car n'ayant pas d'espace cultivable, je me demandais bien comment la ville pouvait subvenir à ses besoins les plus basiques tels que l'alimentation ou la boisson. Enfin bon, mon esprit divaguait encore et encore jusqu'au moment où le bateau amarra. Je me dirigeais vers la sortie lorsque je vis la demoiselle avec qui j'avais eu un échange précédemment. Celle-ci me fixa avant de me dire

Toujours tout droit et vous le trouverez bien assez tôt.

Je n'eus pas le temps de la remercier qu'elle était déjà partie. Je regardais donc la direction qu'elle m'avait dis lorsque je reçu une claque à la tête. Je me retournais vers cette personne et je vis une personne descendre du navire. Je me demandais bien qui avait pu me baffer. Je descendis donc également afin d'attendre le groupe. Certains étaient déjà là et d'autres prenaient leurs temps pour descendre, mais quand le groupe était enfin au complet, je leur dis

Nous avons juste à aller tout droit et normalement, nous trouverons notre objectif.

Je fis le premier pas suivi par mes collègues. Je me dirigeais donc vers la première étape cette mission. J'avais comme un pressentiment que celle-ci n'allait pas se dérouler aussi facilement que je l'aurai voulu.


Dernière édition par Richard Bradstone le Mar 29 Juil 2014 - 15:24, édité 3 fois
    Atlas, Zetsu, Kira et moi venions de réserver un bateau pour partir vers Bliss. Enfin, c'est surtout Atlas qui s'en chargea, car le capitaine du bateau me faisait trop peur. Quand soudain, un homme se mit entre le capitaine et Atlas et nous dit que la mission était annulée et nous fournit une lettre. Nous partions plus loin pour lire la lettre. Une nouvelle mission nous était confiée, nous devions rejoindre saint Uréa et une fois là-bas, nous obtiendrons tous les détails pour accomplir notre mission. Il y avait dans la lettre aussi de quoi reconnaitre notre contact une fois arrivé.

    Nous étions donc sur un nouveau bateau, à profiter du vent du large. Tranquillement, quand soudain une fille me tapa sur l'épaule. Je sautais et faillis passer par-dessus le bord, ne devant ma survie qu'à la résistance de la barre de métal. Après mettre rehaussé sur le bateau, je reculais pour me mettre à une distance de sécurité. Elle rigolait et s'approchait pour me faire encore reculer. Cela dura environ 5 min avant qu'elle se décide à s'arrêter.

    « Et bien, vous êtes un drôle de personnage. Je suppose que vous connaissez Martine ? »

    « Bi...bien...evide...evidemment. El...Elle est...enc...encore plu...plus invi..invisible...que son père. »

    J'avais dit la réponse à la question de reconnaissance des révolutionnaires. Déjà, j'étais stressé par ma première mission, mais en plus, c'était une fille notre contact ? Oh putain, je le sentais mal, elle me tendit un papier sur lequel il était écrit une adresse. La boutique du singe hurleur, un nom étrange. Je rattrapais Atlas, Zetsu et Kira, dont j'esquivais sa tentative de me prendre dans ses bras, puis je leur tendis le papier. Une fois descendu, je me dirigeais lentement vers la boutique et en poussai la porte. Des inconnus de partout, des femmes et des regards suspicieux.....à l'aide, pourquoi je me suis engagé ? Je veux partir !!
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    Et une grosse mission, une.

    Tout s'était passé très vite, comme d'habitude. A peine avais-je décidé de suivre ce petit groupe de révolutionnaires que notre plan avait déjà changé. Plus de Bliss et sa douce brise sur les camps de charpentiers. Nous nous étions fait réquisitionner par un bateau en direction de Saint-Urea. Etant d'un naturel calme, les changements aussi bruts n'étaient pas ma tasse de thé. Mais la fin justifiant les moyens, peu m'importait qu'on me traîne d'un bout à l'autre du monde, tant que cela permettait à la révolution d'avancer. La voix du peuple sera entendue, et ce par tous les moyens. Vox populi vici.

    En parlant de la voix du peuple, il semblerait qu'en rejoignant Atlas et Tajic, j'allais faire équipe avec d'autres personnes. J'eus le loisir de découvrir les nouvelles têtes qui allaient être mes compagnons d'armes, sans pour autant avoir réellement le temps de parler avec eux. Un géographe, Bradstone. Un partisan de ma race, Paquebot. Un bretteur, Kogashi. Sérieux et méticuleux, tous attentifs aux ordres donnés. On se vit, on retint nos visages, comme pour se dire que ces têtes-là seront de mon côté. Personne d'autre.

    Une demoiselle et un homme fort nous accompagnaient également. Ils semblaient connaître Saint-Urea, notre destination, mais pas notre mission exacte. Une aide supplémentaire n'était jamais de refus, ma foi. J'étais à l'arrière du bateau, moi, en train de descendre mes gourdes de thé, que l'on m'avait gentiment offert entre temps. C'était un gros coup qui se préparait, et il fallait que je reste éveillé. Quand j'eus fini ma seconde gourde, je sortit ma pipe et l'allumait doucement. Je ne savais pas ce qui allait se passer. Un peu de tabac m'aidait à rester calme. Je me contentais de contempler l'horizon qui se rapprochait.


    Soudain, l'homme fort s'approcha de moi. Une chemise, une salopette, des bottes, il était taillé comme une armoire à glace. A cette carrure venaient s'ajouter un visage carré, des yeux verts, une moustache et des traits fins, mais bien marqués. Il inspirait confiance d'une certaine manière. Il vint vers moi et me salua. Je fis un geste de la tête pour lui rendre son salut. Avec un sourire, il me tendit alors un manteau long noir et des gants.

    "Il fait froid à Saint-Urea. Vous aurez besoin de ceci."

    Alors que je m'apprêtais à refuser, il continua sa phrase.

    "Nous sommes frères d'armes ici. Vous n'avez pas besoin de cacher votre nature."

    Mon masque de Tengu s'inclina un peu vers la gauche, étonné. Il devait alors l'oeil vif pour remarquer ma peau sous mes vêtements. De plus, il marquait des points : nous étions frères d'armes, qu'on le voulait ou non. Si l'on ne commençait pas à se faire confiance, alors le front allait être désuni et démuni face à l'adversité. Ce n'était pas l'esprit révolutionnaire. Je pris alors son cadeau, en le remerciant. J'enfilai le manteau et les gants, mais gardais mon masque. Il était plus symbolique qu'autre chose après tout.

    Je me présentai à lui, et j'appris de par ce fait qu'il se nommait Freddy Mercurial. J'aurais bien voulu continuer la conversation, mais le bateau arrivait à destination. Je remis la capuche sur ma nageoire crânienne,et m'apprêtais à prendre la route. Je descendis du bateau le troisième, juste après Paquebot, et suivi d'Atlas. Nous nous mettions bientôt en route vers une petite boutique. Tajic en poussa la porte, et le groupe s'engouffra bientôt à l'intérieur.

    Admirant l'intérieur et sa population, je décidai de ne pas décocher un mot. Je n'étais qu'une arme pour la Révolution, et vu que je ne connaissais pas les environs, autant ne pas effectuer d'actions regrettables.


    J'attendais simplement les ordres.
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    Le groupe et moi avions marché de nombreuses minutes avant d'atteindre la fameuse boutique. Vue de l'extérieur, celle-ci n'avait rien de bien particulière, ce qui me réconfortait dans les choix de la révolution. En effet, je constatais que le groupe n'usait pas dans les artifices et l'extravagant pour leurs cachettes, ce qui était une bonne chose. J'entrais le dernier afin de ne pas gêner mes collègues. Je voulais surtout éviter de les froisser, car certains d'entre eux avaient l'air impulsif. Une fois à l'intérieur du « singe hurleur », j'observais la pièce à la recherche de notre contact. Je me demandais bien à quoi il pouvait ressembler si bien que je demandai à mes amis d'un jour s'ils avaient une idée sur l'homme que l'on devait rechercher. Aucun d'eux ne sut me répondre, si bien que je désespérais. Nous étions à peine sur l'île que déjà, les galères commençaient. Je ne le sentais qu'à moitié ce plan. Par chance, j'arrêtai de me plaindre lorsque je vis un homme se diriger vers nous.

    Spoiler:

    L'homme arborait une tenue passe-partout puisqu'il portait sur lui un manteau long de couleur foncé. Au vu de sa démarche, il semblait plutôt sûr de lui, même si un léger coté farfelu trahissait le sérieux de ce bonhomme. Enfin bref, il arriva devant le groupe, nous observa pendant quelques instants avant de s'exclamer

    Bienvenue mes chers amis, j'espère que le voyage n'a pas été trop dur pour vous ?

    Ma foi non, je trouve que le voyage s'est plutôt bien passé.

    Euh... Euh... Ou.. Oui.
    Ajouta Tajic

    Les autres firent mine que oui en acquiesçant. Alors qu'un blanc allait s'installer, je fixais de nouveau mon interlocuteur avant de lui dire

    Vous ne connaîtriez pas par hasard une jeune femme originaire de la région et qui appartient au même camp que nous ?

    Vous voulez parler de Natalya ? Bien sûr que je la connais, d'ailleurs tout le monde la connaît dans le coin, c'est un peu une star.


    Disait-il avant de se retourner vers la porte par laquelle il était venu. L'homme nous fit signe du bras de le suivre ce que je fis immédiatement. Mes collègues suivirent également. Une fois de l'autre côté de la boutique, l'homme à la moustache indiqua à mes collègues et moi de s'asseoir sur les chaises prévues à cet effet. Il y en avait presque une dizaine, ce qui me semblait beaucoup trop, mais bon. Je pris place sur l'une des chaises les plus en face du tableau. À côté de moi se tenait un l'un des nouveaux que je ne connaissais pas encore ainsi que Samuzora. Une fois tout le monde assis, je pensais que l'on allait commencer la réunion, mais apparemment le responsable semblait en colère puisqu'il tapait sur sa montre. Les minutes passèrent lorsque deux jeunes femmes entrèrent dans la pièce.

    Spoiler:

    La première était la demoiselle avec qui j'avais eu une discutions sur le navire quelque temps auparavant. La seconde, quant à elle, était une totale inconnue. Cette jeune femme à la tenue limite vulgaire paraissait vraiment sure d'elle, voir trop. Les deux femmes s'excusèrent de leur retard avant de se poser sur les chaises encore vacantes. Une fois ceci fait, le seul individu encore debout se racla la gorge avant de dire

    Bonjour à vous qui ne me connaissez pas. Mon nom est Freddy Mercurial et je suis celui qui vous a convoqué aujourd'hui. Vous vous demandez bien pourquoi j'ai fait appel à vos services dans une ville où la révolution est importante... Et bah la raison est toute simple.

    J'aimais l'entrée en matière de Freddy. En effet, l'homme avait une bonne élocution et surtout présentable. J'écoutais attentivement le discours de Mercuriale afin de ne pas en rater un morceau.

    Nous allons braquer le centre des impôts de Saint-Uréa !

    Mon cher, pourquoi nous plutôt que des gens que vous connaissez ?

    Comme vous le dites, je les connais et si je les connais alors la marine aussi les connaît.


    C'était tout à fait censé. Il était vrai que nous étions de véritables étrangers à la différence des gens qui habitaient tous les jours ici. Je regardais sur les côtés afin de voir la réaction de mes camarades. L'homme à la tunique bleue semblait stressé tandis que le vieillard tapait du poing, sans doute était-il impatient d'en découdre. Enfin bref Freddy continua son speech

    À voir vos réactions, je pense que vous êtes d'accord avec moi pour dire que vous êtes les meilleurs pour ce projet... Enfin bon, ce n'est pas le tour, mais voici le plan.

    Mercurial retourna le tableau sur lequel apparaissaient un cadastre de la ville ainsi qu'une photographie d'une caserne. Il s'agissait sans doute du lieu que nous devions braquer. Le bel homme pointa la photographie avec son crayon avant de nous dire

    Voici le lieu où est entreposé l'argent que l'on va devoir voler. Il s'agit d'une des principales casernes de la ville. On dénombre une centaine d'individus dans cette caserne et parfois même un peu plus lorsque les lieutenants-colonels Ying et Yang font leur visite.

    Vous nous envoyez au casse-pipe ?

    Il y aura de la baston !

    Non, vieil homme, on va tâcher d'éviter toutes formes de violences et agir de façon discrète. Pour cela nous allons former trois équipes dirigées respectivement par moi-même, ainsi que par Natalya et Inna.

    Enfin des responsabilités !

    Inna, c'est avant tout parce que tu es l'une de celles qui connaît le mieux le coin que je t'ai choisi pour diriger l'un des groupes.

    Merci Freddy !

    Il n'y a pas quoi.


    Les échanges s'éternisaient et je voulais savoir absolument comment on allait opérer, cependant, je ne voulais pas paraître brusque. Je réfléchissais à comment aborder ça, lorsque la belle demoiselle à côté du vieillard balança

    Alors beau gosse, quelles sont les équipes. Ce n'est pas le tout de discuter, mais on perd du temps-là !

    Comment tu parles à Freddy, toi !

    Inna, je te propose de te calmer, quant à vous ma chère, tachez à être plus polie lorsque vous parlez

    Très bien Natalya...

    Ok.

    Bon, j'en étais où moi ?

    Les équipes, mon ami.

    Ah oui, c'est vrai... Bon comme je vous l'ai dis, on va opérer sur plusieurs flancs, c'est la raison pour laquelle il y aura trois équipes. La première dirigée par moi-même sera chargée de rentrer dans la caserne afin de découvrir où est caché l'argent, bien sûr tout en restant discret. Pour cela, il nous faudra des gens présentables.


    Freddy regarda l'assemblée, puis au bout de quelques secondes ce dernier pointa du doigt Samuzora et moi. Il sourit avant de me dire

    Vous deux, vous serez avec moi. Quels sont vos prénoms ?

    Vidal de la Blache mon cher.

    Moi, c'est Samuzora Kogarashi.

    Très bien. Le second groupe maintenant. Celui-ci opérera autour de la caserne. Il sera chargé de la surveillance du quartier au cas où les opérations dégénéreraient. Dans le cas où l'opération ne se déroulerait pas comme prévu, ce groupe sera chargé d'escorter le premier groupe hors de la caserne. Pour cette mission dirigée par Inna, il nous faut deux personnes capables de se débrouiller sur-le-champ de bataille, même si cela ne se fera sans doute pas.


    Mercurial examina de nouveau les gens présents afin de prendre son choix. Je sentais dans son regard qu'il ne savait pas qui prendre, mais bon, il devait tout de même faire un choix. Après deux bonnes minutes de réflexion, il pointa son index vers l'érudit à la tenue bleue ainsi que vers l'homme poisson.

    Vous deux, vous me semblez parfait pour ces rôles.

    C'est... C'est... C'est-à-dire que...

    Hum...

    Aurais donc tu peurs petit ? Ne t'inquiète pas, il ne t'arrivera rien.

    No... No... Non.

    Sinon c'est quoi vos noms ?

    Ta... Tajic.

    Je suis Zetsu, enchanté.


    Si à première vue, il semblait avoir peur, je me disais que ce n'était pas dû à la mission. En effet dés qu'il était entré dans la boutique, il avait changé du tout au tout. C'était peut-être la peur de la foule, mais ce n'était qu'une hypothèse parmi d'autres qui circulaient dans ma tête. Enfin bref Mercurial enchaîna directement.

    Maintenant que le second groupe est formé, il ne reste plus que le dernier. Celui-ci sera dirigé par Natalya et sera composé des deux personnes que je n'ai pas citées. Votre objectif sera de prendre la diligence faisant l'aller-retour entre la ville-centre et la caserne. Le mieux serait de prendre cette dernière à l'aller afin de pouvoir vous infiltrer et vous échapper avec l'argent facilement. Cependant, si vous n'y arrivez pas, rejoignez la seconde équipe afin de bloquer la diligence quand elle sortira de la caserne.

    On va pouvoir se battre ?

    Neutraliser les hommes conduisant la diligence et leur prendre leur tenue oui, mais rien de plus.

    Yeah !

    Papy, on va s'amuser, je le sens.

    Quant à vous, c'est quoi vos noms ?

    Atlas gamin !

    Kira, beau gosse.

    Et sinon mon ami, je ne vous ai pas demandé, mais quelle est la valeur du butin ?

    Bonne question mon cher. Vu qu'il s'agit des impôts annuels de plus d'un million de personnes, on peut dire que la valeur du pactole est de plus de cent millions de berries.

    Hum...
    (j'avalai de travers avant d'ajouter) Autant que ça ?

    Oui, on parle d'un impôt et non d'un investissement, tout le monde est obligé de payer.

    Mais que voulez-vous faire avec cet argent ?

    Le redonner à leur propriétaire. Cette monarchie fait en sorte que les pauvres paient pour les riches et je veux changer ça, si je peux déjà faire en sorte que mes concitoyens gagnent un an de loyer, je ne vais pas cracher dessus.

    C'est sûr, mais vous n'avez pas peut que la marine vienne réclamer son dû ?

    On y a pensé, mais l'argent disparaîtra dans la nature et la monarchie n'osera pas réclamer encore plus d'argent au peuple, sous peine de voir une émeute éclater, sachant que la dernière est encore toute récente.

    Il regarda Natalya suite à ses propos. Je ne comprenais pas, mais je n'allais pas poser la question, puisque cela avait l'air d'être un point sensible. Enfin bref alors que je réfléchissais Freddy ajouta

    Pour vous résumer, l'équipe Natalya s'occupera du chariot en amont, l'équipe Inna de la surveillance des lieux et mon équipe de l'infiltration à l'intérieur, vous avez compris ?

    OUI !


    C'était un oui général de la part de tous les révolutionnaires présents. Mercurial donna un denden à Inna et Natalya, tandis qu'il mettait le siens dans son sac. Suite à cela tout le monde se dirigea vers la sortie de derrière. L'opération « Robin des bois » allait commencer.


    HRP:la photographie de la caserne.
    Spoiler:
      Nous nous étions tous retrouvés dans une salle, avec.... Beaucoup..... Beaucoup..... Beaucoup trop d'étranger à mon goût. Nous étions autour de la table et Freddy, c'est comme cela qu'un homme à la moustache se présenta, nous donna l'intitulé de la mission : braquer les impôts de Saint Uréa. Nom de dieu, les malades. Mais nous allions mourir, on n'attaque pas les impôts de cette île comme ça. J'étais tellement choqué que je ne fis pas attention à la suite du discours, j'entendis juste que Freddy nous nommait, moi et Zetsu, dans le même groupe.

      Bon, je pus souffler un peu, au moins j'étais avec quelqu'un que je connaissais. Je répondais aux questions de Freddy, toujours effrayé, mais légèrement rassuré de ne pas être seul au milieu d'inconnus. Finalement, la réunion se termina et je souhaitais une bonne chance à Atlas, tout en faisant tout pour ne pas que Kira rentre dans mon périmètre de sécurité. Finalement, je partis pour rejoindre Zetsu, j'attirais son attention en le touchant de mon bâton, quand soudain, on me tapa sur l'épaule.

      Bon où est-ce que je suis ? Devant moi un mur, ou le sol..... Quoique ça ressemble au toit ? Oui oui, c'est le toit. Donc je suis sûr le sol. Sale d'ailleurs. Bon réfléchi, tu es sur le sol, vraisemblablement couché. Donc je suis tombé, voir évanoui puisque que je me souvenais plus d'être tombé. Bon, allez relève-toi. Époussette tes vêtements, tu vois tu es plus présentable et la femme a qui tu as parlé sur le bateau va arr... Une femme ? En face de toi ? Nom de... Et re voilà le sol. Bon au moins je sais comment je suis tombé, je peux ainsi me relever tout en m'éloignant le plus possible de cette femme.

      « Alors vous... Vous ... et...êtes qui ? Veuillez ne pas...pas m'ap...approcher s'il...il vou...vous plait. Je...ne...su...suis pas...pas trop à l'aise. »

      Sincèrement, je le sentais, mais pas du tout, cette mission.

      HRP:
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      La suite des opérations fut expliquée, et le plan paraissait plus au moins bien réfléchi. Nous avions fait connaissance avec nos supérieurs : la grande chef, le moins grand chef à moustache (à qui j'avais pu parler plus tôt) et la petite. Visiblement, on m'avait collée la petite. Mais je ne jugeais pas, qu'est-ce qui vous faisait dire ça ?

      Nous avions répondu "oui" en chœur, et chacun des chefs s'approchait de son groupe. Inna vint donc bientôt nous rejoindre. Ce qui devait arriver arriva et nous étions deux à observer Tajic tomber et se relever alternativement. Quel cas particulier cet homme, quand même. Et dire que je me plaignais de ma narcolepsie...

      Et alors que mon camarade tremblait toujours, je saluait la jeune Inna, qui avait déjà retenu nos noms. Avec les yeux brûlants de foi, et une moue déterminée sur le coin des lèvres, je savais que sa volonté y était. Même pour de la surveillance. Alors je me mis sur le côté, et ma main droite ouvrait le chemin en face d'elle : nous allions la suivre, quoi qu'il puisse arriver. Et adviendra ce que de force sera. Parce que ce qui comptait dans la révolution, c'était avant tout la volonté de chacun.

      "A vos ordres, patronne."

      Et elle partit devant, le pas assuré. Tajic la suivait et je fermais marche. J'en profitais pour le ramasser quand il tombait, ou lui expliquait la situation quant à l'identité de notre meneuse. Et nous allions doucement vers l'endroit de notre mission, alors que je descendait ma gourde.

      D'ailleurs, je trouvais ça amusant, moi. Ils avaient nommé un narcoleptique à la surveillance.
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      J'étais resté assez discret avec Kira depuis le début. Elle et moi serions apparemment sous le commandement de Natalya, notre mission paraissait simple intercepter la diligence pour faire les allés et retour entre la ville et la caserne.

      Tajic venait me souhaiter bonne chance, mais c'étais plus a lui qu'il lui en fallait, car quand nous avons quitter la boutique Monsieur nous a fait une double crise de calgont, a la la, pauvre gamin.
      Nous nous dirigions donc en compagnie de Natalya. Celle-ci passait devant pour nous montrer le chemin.

      Kira, surtout pas de connerie, sais pas notre première mission pour la révolution, mais sais notre première mission aussi important, alors tu reste calme et écoute la gamine qui commande.
      d'ailleurs Natalya, ou se trouve la diligence que l'on doit prendre ?


      Sais assez simple la diligence empreinte le même trajet tous les jours deux fois par jours, ce trajet est a l'écart de la ville et est surveiller, le seul moment ou l'on pourrait la récupérer, est a son départ lorsqu'elle par de son entrepôt, j'ai envi de dire que sais "tranquille". l'entrepôt ce trouve de autre coté de la ville, on ferait mieux de ce mettre en route.

      Je lui fait signe de la tête et nous avançons, a travers la ville. Cette ville est vraiment jolie, mais avec un œil plus attentif on remarque tous de suite que enfaite la population est surveiller, mais que cela reste quand même assez discret.
      Nous arrivons enfin a notre destination.

      Sais ici regarder (chuchote Natalya )

      Nous observons un entrepôt qui comme elle nous avait dit est que peut garder car le départ de la diligence est sans risque. Sais a partir de l'entrer de la ville que tous va ce compliquer.

      Je vais prévenir les autres que nous avons trouver la diligence et que nous allons la prendre assaut au moment de son départ
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      Les groupes étaient faits, et nous allions opérer sur plusieurs flancs à la fois. Avec Monsieur Mercurial et Samuzora, nous étions donc chargés de trouver l'emplacement de l'or dans la caserne. Le souci principal étant la discrétion tout en étant efficace. Il s'agissait de mon champ d'action, sans doute de celui de Freddy vu qu'il était notre référent, mais je me demandais si le samouraï n'allait pas en avoir marre de la discrétion.

      En effet lors de la dernière mission au Baratie, le jeune homme ne se sentait pas très à l'aise avec les missions sans action. Je me disais qu'il serait plus enthousiaste de par le fait que le plan n'allait sans doute pas passer inaperçue et que de la violence allait se faire ressentir.

      Je marchais donc en compagnie de mes deux collègues d'un jour. Voulant occuper le temps et éviter les moments de solitude, je tentais de faire la discutions

      Alors mon cher Freddy, n'étant pas de la région, je voulais savoir s'il y avait des choses intéressantes à faire ici.

      À part la chasse aux nobles et aux inégalités ? Il n'y a rien de fort intéressant ici...

      Hum... Je vois bien que ce n'est pas Shabondy, mais il doit bien y avoir des choses à faire ici ; mise à part la guerre au gouvernement, j'entends par là.

      On travaille, on survit, on ne peut faire que ça... On est dans une grande ville et non une colonie de vacances de la Blache.

      Je vois le genre, je comprends mieux la raison de ma venue.

      D'ailleurs si vous pouviez évitez de parler trop fort, les murs ont des oreilles ici...


      Je le regardais avant de regarder autour de moi. Si en apparence, tout le monde semblait vaquer à ses occupations, un homme me fixait par sa fenêtre. Il devait se douter que je n'étais pas du coin et je me demandais bien ce qu'il avait derrière la tête. Cela n'allait pas m'empêcher de continuer ma mission bien au contraire.

      Je discutais donc tranquillement avec Freddy et Samuzora, même si ce dernier se faisait plutôt discret. On parlait en autre de la vie locale, des habitations ainsi que de ses compagnons. Mercurial m'avoua que la révolution avait tenté de renverser le régime en place il y a de ça quelques années et que Natalya s'était fait arrêté. Sans doute qu'elle fût à l'origine du mouvement populaire, ou alors une des grandes figures, en tout cas ce nom était visiblement connu de tous les habitants de l'île, enfin de la ville.

      Une demie heure après la séparation, nous arrivions enfin devant la caserne. Je regardais mes deux comparses avant de leur dire

      J'ai une idée d'approche, je vous suggère de me laisser faire.

      Vous en êtes certains ?

      Si Vidal a un plan, je pense qu'il doit être bon.

      Si vous le dites samouraï.


      J'ouvrais donc la marche suivie par mes deux amis d'un jour afin de me rendre au portillon d'entrée que nous traversions facilement. En effet, le garde était occupé à lire si bien qu'il ne nous vît pas passer. Une fois dans l'enceinte, je me dirigeai vers le bâtiment de gauche qui semblait différent des autres.

      Pour moi, il s'agissait au moins de l'accueil et peut-être de l'endroit où l'argent était caché, mais rien de sûr. Tout en avançant vers mon objectif, je ne pouvais pas m'empêcher de contempler la magnifique bâtisse que nous étions en train de traverser. D'un point de vu architectural ce lieu était tout simplement grandiose, si bien qu'il mériterait d'être classé dans les monuments à protéger si ses derniers existaient.

      Une fois devant la porte, je me dirigeai vers le centre d'accueil de ce bâtiment. Un homme, soldat vraisemblablement, semblait surpris de ma présence, ainsi que de celle de mes camarades. L'agent du gouvernement se leva de sa chaise avant de se diriger vers moi. Une fois bien en face de ma personne, il me lança

      Vous faites quoi ici, les civils ne sont pas autorisés sauf jour de collecte d'impôts !

      Désolé brave soldat, je recherche le cadastre de cette ville.

      Le caca quoi ?


      Il se retourna et vit un de ses collègues passer. Le soldat l'interpella et celui-ci arriva directement. Mon interlocuteur le regarda avant de lui dire

      Hey Yves, tu sais c'est quoi un cadastre ?

      Un cacaquoi ?

      Un cadastre Yves, un cadastre !

      Je ne connais pas désolé, t'es sûr que ça existe au moins...

      Hein ! Hum...

      Vous être en train d'insinuer que je serai en train d'inventer des choses ? Mais à quoi ça me servirait ?

      C'est vrai qu'il n'a pas tort !


      Yves s'en alla, tendit que deux autres personnes arrivèrent.

      Spoiler:

      Il s'agissait d'une femme plutôt imposante et d'une autre beaucoup plus petite. Les deux demoiselles se dirigèrent vers mon groupe et une fois devant, la plus petite d'entre elles, une rousse lança

      Repos !

      Oui Lieutenant !


      Tandis que l'homme partait vers l'intérieur du bâtiment, le regard de la femme aux cheveux de feu se tourna vers mon groupe et moi. Je restais plutôt calme, Samuzora également. La jeune femme m'analysa l'espace de quelques instants avant de me dire

      Que fait des civils comme vous ici ?

      C'est-à-dire ma chère, je suis un riche promoteur et je recherche le cadastre de cette ville afin de connaître l'emplacement des logements que je pourrais éventuellement acquérir.

      Je ne vois pas ce qu'est un cadastre, mais essayez au bureau des renseignements situé au centre-ville et ils sauront vous aider.

      Je me disais que dans votre caserne, vous auriez bien ce genre de plan de la ville, après tout ça peut servir pour savoir qui n'a pas payé ses impôts, etc.

      Comment êtes-vous au courant que nous récoltons les impôts ici ?


      La question était pertinente, et je me devais de réfléchir afin de ne pas faire capoter le plan.



        Je m'éveillais, pour l'énième fois, accroché à Zetsu qui m'avait soutenu. Je le remerciais d'une parole rapide, sous l'œil de notre chef du moment qui, sincèrement me faisait un peu peur. Je poussais légèrement Zetsu pour le caller entre moi et Inna, mais il s'écroula au sol : foutu narcolepsie. Inna me regarda, de ses yeux étranges, puis soupira.

        -Elle est belle la nouvelle révolution, un peureux et un homme poison pas capable de garder les yeux ouverts. Et vous êtes chargé de la surveillance ? Vous vous croyez en camp de vacances ?

        -No no non, c'est ju jus juste que que...

        -Laisse Tajic, je vais parler. Chef, si je peux me permettre, nous ne connaissons pas trop saint Uréa, pouvez-vous nous en parler ?

        -On voit que vous n'avez jamais vécu ici, ici les riches dominent les faibles, même les forts se plient finalement aux règles. On vit dans la misère et on espère que le lendemain sera meilleur. La seule chose qui nous sauve, c'est la révolution, elle nous protège et grâce à elle, on forme une nouvelle famille.

        Ainsi même si elle me paraissait effrayante, elle ne voulait que le bien de son peuple et c'était admirable. Finalement, nous passâmes le reste du temps à surveiller tranquillement la caserne et rien ne semblait déranger. Quand soudain un marine s'approcha de nous.

        -Hé, vous là ! Vous faites quoi ici ?

        Je reculais d'un coup et couru me cacher, derrière une caisse de bois, Zetsu se retourna et parla au garde.

        -Nous sommes juste entre amis, nous venions juste de nous retrouver, on parlait juste pour passer le temps.

        -Ouais et bien allez plus loin, on attend la visite des lieutenants-colonels Ying et Yang pour une mission spéciale, donc s'il vous plait, vous dégagez.

        -Une miss mission spé spéciale ?

        -Oui, on a entendu qu'il y aurait du mouvement révolutionnaire, dégagez maintenant.

        N'ayant pas envie d'insister, nous décidâmes de nous reculer, puis une fois hors de portée du marine mais suffisamment près pour continuer à observer la caserne.

        - Je ne crois pas que Freddy avait prévu ça.

        Ninna avait parlé tout en ayant une lueur inquiète dans le regard. Les emmerdes commençaient.

        HRP:
        • https://www.onepiece-requiem.net/t11466-fiche-technique-tajic-vir
        • https://www.onepiece-requiem.net/t11418-tajic-virlimo
        Le signal avait été donner aux autres équipes il étais tand pour Kira, Natalya et moi même d'intervenir. Kira sourit,

        Je m'occupe des gardes, je les distrès et vous vous faites le reste.
        Kira s'avance vers eux, en mettant en valeurs sont décolter. Salut les gars ! Je cherche un peu de compagnie car je me sens seul vous auriez deux minutes ou plus a me consacrée ?

        Les quatres gardes la regardairent avec un grand sourire, qu'es ce que j'ai horreur quand elle fait sa putin ! La seul chose que j'ai envi ed faire c'est allez la chercher et de la ramener par l'oreille. Mais il faut savoir faire des concétions dans la vie et je pense que pour le bien de la mission, celle-ci en fait parti.
        il se raprochait tous d'elle, c'était a nous de jouer. Natalya et moi avions eux le temps de mettre notre stratégie en place. assez simple imobiliser les quatres gardes et les garder en otages, au cas ou sa tournerais au vinaigre.
        Je me raprochait de mes cibles tel un chat de deux cent kilos......... c'est un concepte disons plus un tigre alors! je les chope tous les deux par la tête et les faits cognés l'une contre autre. Il tombe tou les deux assomés, quand je relève la tête, Natalya a déjà fiselé les deux autres gardes et commence a saucisonné les miens. Bordel elle est rapide ! bon pour une fois tous c'est bien passé.... pour une fois. on emabrque les quatres mecs a l'arrière de la diligence, Kira enfile une des tenu des gardes qui portait en casquette, quant a Natalya et moi on se mets a l'arrière avec les otages.

        La première parti est réussi, il ne reste plus cas rejoindre le point arriver de la diligence comme convenu, en route
        • https://www.onepiece-requiem.net/t11474-atlas-d-misushy
        • https://www.onepiece-requiem.net/t11402-l-ancetre-est-dans-la-place

        Les impôts... C'est une question ma foi qui est pertinente ma chère... Ajoutais-je avant de me faire interrompre

        Comme la plupart des gens de cette ville, je paie mes impôts dans cette caserne. Déclara Mercurial d'un air serin

        Vous êtes donc au courant que ce n'est pas la période de récolte des impôts Monsieur... ? S'interrogea la jeune femme rousse

        Mercurial, Freddy pour les intimes... Et oui, je suis au courant que ce n'est pas le jour, mais mon ami ici présent est nouveau dans cette ville et il voulait savoir où pratiquer son devoir de citoyen.

        Ajouta-t-il en me pointant du doigt. J'étais légèrement gêné, mais malgré tout, je jouais le jeu. Alors que je me demandais comment la situation allait évoluer, le lieutenant ajouta

        Vous me semblez un peu trop bien pour traîner avec des gens de ce gabarit.

        Vous savez ma chère, dans le meilleur des mondes, il faut parfois se mélanger à la population pour faire bonne impression...


        Je me tus durant quelques secondes tout en la fixant avant d'enchérir

        Entre vous et moi, c'est surtout à cause du prix de l'immobilier que je reste en périphérie, le centre-ville est bien joli, mais je préfère dépenser mon argent autre part dans la ville et dans des causes plus nobles.

        Quels genres de causes ?


        Freddy me fit un signe de me calmer que je compris. Visiblement, la jeune femme discrète qui surveillait les arrières du lieutenant avait bien vu cela et murmura quelque chose à l'oreille de sa comparse. Je pris une respiration, mais alors que j'allais parler, Mercurial imposa sa voix

        Disons que mon ami ici présent aime faire don de son temps et de son argent en faveur des plus démunis.

        C'est un choix respectable, mais vous verrez que ça ne fonctionne pas comme ça ici...


        Ajouta le lieutenant avant de se faire interrompre par un soldat. Celui-ci en uniforme, avait osé interpeller sa supérieure en pleine discussion, ce qui lui valut un serment et une dizaine de pompes. L'homme lui indiqua qu'on l'attendait derrière. Les deux demoiselles s'en allèrent en prenant le soin d'indiquer au soldat présent de surveiller le groupe en attendant leur retour.

        Le soldat commença donc sa mission en me posant des questions sur mes intentions et le pourquoi de ma visite. Je réfléchissais à une réponse tandis que Freddy lui avoua

        Nous sommes ici, car mon ami est nouveau et il se demandait où payer ses impôts. Le lieutenant m'a dit que ce n'était pas aujourd'hui.

        D'accord...

        Excusez-moi, mais vous pourriez me dire où se situe votre salle d'eau ?
        Demandais-je

        Ma quoi ?

        Vos toilettes...
        Ajouta Samuzora

        Au fond du couloir à gauche, vous ne pouvez pas louper la porte.

        Merci beaucoup.


        Je m'en allais donc vers la salle d'eau même si mon vrai objectif était bien de trouver le pactole tandis que Samuzora demanda

        Et il y a quoi à droite ?

        Ce n'est pas vos oignons, si vous voulez bien attendre pendant que ma supérieure revient...


        Je me trouvais donc en face de deux portes, l'une donnant sur les toilettes et une autre plus imposante qui devait logiquement donner sur une pièce plus intéressante pour moi. J'entrai donc dans la salle de droit vu ma curiosité légendaire et je tombai nez-à-nez avec une pièce composée de grandes étagères remplies de cartons, de coffres et divers objets tout aussi intéressant. Je lâchai donc un sourire en me disant que j'étais sans doute au bon endroit, mais la porte commença à s'ouvrir.

        Je me mis donc à courir dans tous les sens pour finalement atteindre le sommet d'une étagère. Malgré mon faible poids, celle-ci trembla lorsque j'atteignis le haut. Par chance le garde qui venait de rentrer ne m'avait pas vu arriver, si bien que je contemplais ces moindres faits et gestes. Je le vis donc se curer le nez avant d'ouvrir un des coffres présents dans la salle. L'homme du gouvernement piqua une poignée de berries du butin qu'il mit directement dans sa poche.

        Étant dans une position inconfortable, je me mis à bouger. L'homme se retourna logiquement vers moi et avant même qu'il ait pu crier l'alerte, mon postérieur tomba directement sur son visage, ce qui l'assomma.

        Je pris donc ces vêtements afin de me déguiser avant d'enfermer l'homme dans l'un des coffres qui semblait vide, tandis que de l'autre côté mes deux collègues étaient toujours dans le collimateur du soldat de la marine.