Nivel mon ami

Posté Dim 20 Juil 2014 - 0:01 par Ivan De Cimitiero

Quelque part en mer

Sur un cuirassé qui représente l'un des navires les plus terrifiants de la marine se trouve une bande de jeunes révolutionnaires. Enfin un groupuscule. On les compte sur les doigts de la main mais bon. Sept pour être précis. Parmi eux un certain Ivan De Cimitiero. Si vous venez de west blue, vous le connaissez forcément. Un ange bien mystérieux. Tantôt c'est un sauveur, tantôt un meurtrier. Où est le vrai du faux? Les prochaines aventures nous permettront dans savoir plus.

Le ciel est dégagé. Rares sont les nuages dans les environs. Probablement une belle journée. Une température agréable. Un temps pour partir à la plage et amener ses enfants faire trempette. Construire de beau château de sable, loin des problèmes quotidiens.

Si seulement un tel rp pouvait voir les jours chez les révolutionnaires. Se détendre à du bon, hélas.. Aujourd'hui est encore un jour qui amènera de la tension, voir un combat. Peut être que tout cela se passera sans effusion de sang qui sait.

Dernière édition par Ivan De Cimitiero le Dim 20 Juil 2014 - 0:34, édité 1 fois

Posté Dim 20 Juil 2014 - 0:12 par Ivan De Cimitiero

La tête dans ses notes, Ivan regarde quelque une de ses phrases. Peut être la suite des évènements deviendra une évidence.

Bloc note

~~Un simple soldat de la marine aurait réussi à arrêter de nombreuses personne de la fratrie mystérieuse.~~ (Sans intérêt)

Jonathan Nivel est en prison et la marine à bien l'intention de le laisser pourrir au ponton de las camp. (Prioritaire)

Pedoras Seumeurs vient de rendre l'âme.

Plus aucune nouvelle d'El Corazon. (Affaire à suivre)

Le navire est endommagé et les citoyens du monde sont au fond du gouffre...

~~Ohara est en flamme. Seul l'arbre est encore debout.~~(plus rien à faire)

La triade prend certaines libertés depuis la chute de Mogaba. (marine s'en charge)

Les Pendaman sont souvent au milieu de foule.

Et la libération des esclaves dans tout ça? Le plan préparé depuis si longtemps. (plan en construction)

Puis la prime qui tombe sur ma tête au plus mauvais moment.

Posté Dim 20 Juil 2014 - 0:33 par Ivan De Cimitiero

-Capt'ain Ivan. Que devons nous faire?

Que doit-il faire? C'est sans doute la meilleure question. Trop d'évènements ont vu le jour. Tous ceux-ci en si peu de temps. L'ange doit se relever. Pas le temps de se lamenter. Une défaite, la perte d'un être cher. Tout cela n'est malheureusement que le début. Vouloir changer la marche de ce monde, vouloir changer les choses a souvent un prix. Des hommes ne souhaitent pas ce changement. Les êtres humains se battent tous pour leur intérêt. Un certain intérêt qui empêche des idées de voir le jour. Pourquoi le gouvernement n'a pas protégé les civils d'Ohara?

L'handicapée le sait. Ceux qui dirigent ce monde sont loin d'être parfait. Ceux qui souhaitent le renverser de même. Toujours les deux options. Changer les choses de l'intérieur en intégrant la marine, ou renverser le pouvoir.

Deux options? Non. Pour Ivan, il n'y a qu'un seul chemin. En rejoignant la marine, les ordres l'empêcheraient de secourir ceux qui ne peuvent être secourus. Il serait forcé de combattre même lorsqu'il ne le souhaite pas. En rejoignant la révolution, l'ange a appris qu'il reste le seul maitre. Pouvant voguer libre comme l'air. Pouvant même lutter contre des agissements qu'il ne tolère pas au sein de sa nouvelle famille. La révolution.

-Il faut venger nos frères et envoyer la marine nourrir les poissons !

-Se perdre dans la vengeance? Ce n'est pas pour nous.

-Il a raison cap'tain, œil pour œil. Dents pour dents.

-Le cycle de la haine ne se brisera pas ainsi. En tuant des marines, ces derniers auront des amis, des frères qui souhaiteront les venger. On se perdrait dans le cycle de la vengeance qui semble sans fin. Au final, rien n'aura changé.

- De toute façon on n'est pas assez fort et pas assez nombreux.

L'ange lance un regard vers son camarade avant de rabaisser sa tête. Lui qui souhaite simplement protéger et ne plus attaquer se retrouve encore une fois dans ce problème qu'est la force. Même si la stratégie compte énormément, la force serra toujours nécessaire pour conclure les enchainements d'action. Mogaba fut vaincu de façons assez difficiles stratégiquement. Mais cela n'était pas suffisant. Sans la force de la marine qui vaincus le traitre, Ivan était perdu. Tout cela faisait certes partie de la stratégie, mais il ne fallut pas grand-chose pour que l'ex-sergent unisse las camp et tuent tous les opposants.

-Nous allons combler nos faiblesses. Nous aurons les hommes et la force … de tout protéger.

Pendant qu'il finissait sa phrase, un monstre marin des plus impressionnants sort de l'eau non loin de la. Une grosse boule jaune qui n'a de terrifiant que ces crocs qui sortent de sa bouche alors que celle-ci est fermée. Il replonge aussi tôt tandis qu'un autre bien plus grand et surtout plus long surgit. Une sorte de serpent des mers vertes qui enroule l'autre comme il peut pour le dévorer. Les vagues repoussent le bateau vers les mers de west blue. Tout se remue ménage réveille Igor De Cimitiero. Ce dernier rempli de bandage, malgré le fait qu'il semble être en bon état. Il sort de ses appartements et rejoints le pont.

-Que se passe-t-il ici?

-Cela fait deux heures que nous avançons lentement. Aucun vent ne semble vouloir nous porter.

Tout paniqué, l'oncle de l'ange regard tout au tour de lui. Aucune vague si ce n'est le remous des monstres marins. Pas de doute …

-Nous sommes sur Calm Belt… Je sais pas si on a la chance d'avoir un navire du gouvernement qui nous permet de voguer sans trop de crainte, ou la malchance de ne pas avoir de navigateur et de se retrouver en eau hostile.

Les hommes sont loin d'être des navigateurs. Suivant la boussole comme de brave enfant, ces derniers ne se sont même pas aperçu d'avoir dépassé l'île où ils contaient se rendre. Continuant tout droit alors que le trajet est bien plus long que prévu, cela les amène sur la zone qui semble être crainte bien plus que la route de tous les périls.

-Faisons demi-tour. Nous partons pour Las Camp.

HEIN ??

-Capt'ain, las camp est sous loi martial. On bouge un cil là-bas et on a le droit à l'assaut de soldat d'élite.

-Nous avons besoin d'homme n'est-ce pas? Quoi de mieux que Las Camp? Un lieu que je connais si bien. J'ai des amis qui s'y trouvent. Je pense que leur savoir faire nous seront d'une très grande aide pour nos aventures. Non… Ils sont indispensables pour mener nos quêtes.

C'est ainsi que les citoyens du monde se lancent en direction de las camp avec la chance d'échapper aux monstres marins.

Posté Lun 21 Juil 2014 - 15:39 par Ivan De Cimitiero

Le navire est endommagé sur un côté. Cela paraitrait étrange qu'un navire venant pour une mission ne soit pas en parfait état et ne demande pas d'aide. Une simple solution, s'approcher de la prison par le côté et ne laisser que la facette digne de ce nom en vue. Mais avant cela, c'est en chaloupe que des hommes rejoignent las camp. Les choses vont se corser et surtout niveau crédibilité, s'afficher avec seulement sept hommes sur un cuirassé serra probablement peu crédible. Autant prendre les niveleurs maintenant et fuir directement après le sauvetage de Jonathan.

Une petite dizaine de niveleur rejoigne le cuirassé. Dix-sept révolutionnaires… C'est bien le maximum. Pas le temps de se lamenter, un tel navire est rapidement repérer. Alors tous les hommes vont se changer en bon petit soldat de la marine. Direction la prison. Seul Ivan reste en retrait dans un coin d'ombre. C'est son oncle qui va se charger des négociations. Les gardes du ponton voient le navire s'approcher. Puis les hommes se mettent en garde à vous tandis qu'Igor s'avance vêtu d'un beau costume de gradé. Une lettre en main avec le sceau de la marine. Le cuirassé s'approche du croiseur qui veille sur le secteur. Les gardes sont assez suspicieux. On ne leur a absolument rien signalé ce qui n'est pas vraiment normal. Les navires se rapprochent l'un de l'autre jusqu'à ce qu'ils soient assez prêts et qu'une passerelle est posée entre les deux.

-Bien le bonjour messieurs.

C'est avec le visage assez sérieux qu'Igor s'avance et se retrouve sur l'autre bâtiment. Un homme se démarque à son tour du côté de la marine et vient à la rencontre du révolutionnaire.

-Voici une lettre de transfert. Les prisonniers du nom de Jonathan Nivel ainsi que Devil Yatsu font partie de l'armée révolutionnaire et nous requérons leur présence. La lettre vous en dit davantage je pense.

Marie Joie

Gouvernement Mondial

Mesdames, Messieurs

Les prisonniers du nom de Devil Yatsu ainsi que Jonathan Nivel possèdent des informations sur certain cadre de l'armée révolutionnaire. Nous ne pouvons nous permettre de laisser de tel individu mourir au troue sans avoir auparavant récupéré leur savoir.

Cordialement

Un bon gros coup de bluff est tenté. Les probabilités de réussir si simplement sont presque nulles.

Posté Jeu 14 Aoû 2014 - 11:22 par PNJ Requiem

La prison que les marins appellent simplement Le Ponton est un antique galion, probablement fabriqué à Luvneel il y a au moins deux cent ans. Un navire monstrueux et massif, seigneur des mers à son époque lointaine et aujourd’hui parfaitement dépassé. Deux fois gros comme un cuirassé et trois fois plus lent. Celui ci est échoué sur un récif comme une baleine sur une plage. Les sabords sont cloués, les écoutilles fermées par des barreaux, le gouvernail et les mats ont étés enlevés. Quel que soit l'endroit d'ou vient ce navire il n'ira pas plus loin.

Tout autour du ponton des récifs affleurent, rendant visiblement l'approche tout aussi dangereuse qu'une évasion à la nage vers la plage qu'on aperçoit au loin. a quelques encablures au large est ancré un croiseur de la marine qui doit probablement servir a dissuader toute tentative de coups de force sur la prison.

Il vous hèle évidemment dés qu'il vous voit, mais un rapide échange de pavillon et de signaux lumineux suffit à le convaincre que vous êtes bien ce que vous prétendez être, juste un cuirassé en mission.

Suivant les balises qui tracent un étroit chenal navigable, vous guidez votre barque jusqu'au ponton et vous hissez sur le pont via l'échelle de corde qu'on vient de vous lancer. En haut, deux officiers visiblement fortement ennuyés de vous voir la et une dizaine de soldats plutôt négligés vous attendent. La sécurité semble plutôt légère. Visiblement la silhouette du cuirassé n’inquiète personne, et les soldats redoutent plus un surcroit de boulot qu'une attaque.

-Euh... Deux prisonniers révos ? Personne nous a dit qu'il y aurait un transfert aujourd’hui non ?
-Non non, personne. En tout cas c'est pas marqué sur les registres.
-Mouais, quelqu'un a du oublier. C'est qui que vous voulez ? Voyons voir... Nivel ok, l'autre par contre.. Devil yatsu ? Tu connais toi ?
-Euh, ça me dit rien. Faut voir la liste.
-Bon, écoutez monsieur, ça va prendre un moment avant qu'on trouve celui la, on vous offre un café en attendant ?
-Et puis si vous pouviez nous le décrire aussi ?

Posté Ven 15 Aoû 2014 - 3:20 par Ivan De Cimitiero

Tout semble se passer à la perfection. Faut croire que tout le remue ménage sur l'ile nécessite beaucoup de travail et les erreurs dues à la fatigue qu'elle soit réel ou non peuvent aider nos révolutionnaires. Pour Igor, rester autour de tant de marines le répugne. Pourtant, il fait un effort et tente de garder son sang froid pour agir de la meilleure des façons possibles. Ne pas trop les presser tout en leur montrant que c'est tout de même urgent.

-Hum café? Volontiers. Faut dire que depuis l'évasion d'impel down les mers se sont malheureusement agitées. Pas moyen de fermer l'œil. Béni celui qui est inventé le café.

Vouloir entrer dans l'ambiance des marines c'est bien. Sans doute une bonne petite stratégie pour attirer de la sympathi.

-Pour ce qui est du prisonnier, c'est un homme d'environ vingt sept ans. Blond avec les cheveux mi-longs et une mèche qui tombe sur le visage. Corpulence moyenne taille entre le mètre soixante dix et quatre-vingts. Il fut arrêté pour trafic d'armes. Ce vaurien revendait des armes fraichement conçues pour la marine.

Les mains dans le dos, il refuse de rejoindre les locaux des marines qui souhaite prendre le café à l'intérieur. Ses mieux deviennent moites et on le sent assez nerveux. Presque surpris à chaque parole à son égard.

-Si ça ne vous dérange pas je préfère le prendre à l'air libre. Je suis un peu sur les nerfs ces derniers temps. Puis nous somme assez pressés pour tout vous dire.

Sur le cuirassé, les hommes sont inquiets. Il est vrai qu'on dit plus un bluff est gros plus il a des chances de passer. Mais niveleurs n'ont pas tellement envie de rejoindre leur chef en prison. La confiance sa se gagne et pour l'instant on peut dire qu'Ivan ne l'a pas encore. Espérons qu'ils ne feront rien d'idiot et qu'Igor maitrisera parfaitement la situation.

Posté Ven 15 Aoû 2014 - 12:53 par PNJ Requiem

Le caf est servi plus vite que les prisonniers, mais ça arrive. Sous les yeux d'un officier plus gradé qu'eux les marines font des efforts d'organisation et s'activent dans tous les sens, laissant à l’œil exercé d''igor estimer leur nombre a environ une centaine a bord. Pas tant que ça pour une prison. même s'il faut rajouter les deux cent hommes probablement stationnés sur le croiseur.

Dix minutes passent, puis dix autres. Et a la satisfaction du lieutenant resté dehors pour tenir le café et la conversation, deux prisonniers émergent de l'entrepont encadré par des soldats. Nivel et Devil ont visiblement souffert d'une captivité pas vraiment roses. Ils sont maigres, sales, pourvus de barbes épaisses et mal tailles, vêtus de haillons, clignant des yeux avec difficulté devant le soleil après leur long séjour dans le noir. Ils avancent avec peine, tous les deux entravés par une chaine muni d'un boulet qu'on leur a refermé au cheville. Pas étonnant que personne ne s'échappe à la nage avec ça au pied.

-Voila monsieur, on les a trouvé tous les deux.

Et c'est la que le drame se produit. L'un des sous offs visiblement responsable des prisonniers, et donc probablement des niveaux inférieurs, se fige net en apercevant igor. Comme s'il l'avait déjà vu. Et puis son regard s'éclaire avant qu'il pointe le bras vers lui.

-Et mais ! Je connais ce type ! Je l'ai vu à las camp avec Ivan ! ET C'EST PAS UN MARINE !

Pas de bol. Pas de bol que l'un des gardes affects fasse aussi parti de ceux qui vous ont vu croisé à la caserne de las camp pendant l'épisode mogaba. Et pas de bol qu'il ait bonne mémoire.

Cela dit. Pendant les premières secondes, soldats et officiers sont encore plus surpris que vous.

Posté Sam 16 Aoû 2014 - 2:44 par Ivan De Cimitiero

Alors qu'il n'y a pas d'erreur sur les deux prisonniers, tout semble sourire aux révolutionnaires. Sauf que voilà. Igor n'est pas aussi connu que son neveu, mais toute personne ayant croisé l'handicapé cette dernière année a pu constater cet individu assez élégant qui l'accompagne. Il ressemble légèrement aux aristocrates et pourtant, ce n'est bien qu'une personne normale du bas peuple.

Pas besoin d'attendre la suite une fois que le marine lance sa déclaration. L'option j'prend les prisonniers et j'me tire est alléchante. Un peu trop alléchante. Sauf que voilà. Livrer un combat maintenant est signe de défaite. Hors de question de se taper trois cents marines et risquer de se retrouver en taule alors que l'opération sur l'ile aux esclaves ne va pas tarder.

Pas un geste. Toujours assis. Comme si tout son stress vient de s'évaporer. Le masque tombe et c'est un personnage plutôt froid qui apparait. Une dernière gorgée de ce café qui manquer un peu de sucre et le voilà debout.

-Beau travail messieurs. Maintenant, vous allez me les remettre sagement. En échange, nous vous livrons un criminel. Sa prime ne révèle absolument pas son niveau de dangerosité. Si j'étais à votre place j'accepterais le marché sans broncher. Après tout, s'il n'y a presque aucun homme sur le pont du cuirassé c'est parce qu'ils sont tous derrière les canons.

Le nom d'Ivan est sans doute moins terrifiant que tous ces canons. Pas moins de vingt-sept. Les cuirassés de la marine sont de véritables forteresses à la puissance de feu dévastatrice et à la résistance incroyable. N'oublions pas les triples tourelles sur le pont qui sont aussi redoutables. Ce qui est sur c'est qu'une slave de boulet peut causer énormément de dégât. En tout cas, le Bluff d'Igor continue et cette fois rien ni personne ne semble être en mesure de contrer ce beau mensonge.

Notre homme tend son bras en direction du navire tandis qu'un homme enchainé, attaché est avancé. Ce n'est autre que Kétamine vêtu de blanc avec une prime à cinq millions de berry. Son état de santé et physique est nettement meilleur que les autres prisonniers. C'est avec fierté que l'homme est conduit jusqu'aux marines qui ferment enfin leurs bouches qui leur tombaient jusqu'au pied et se mettent à réagir.

-Les citoyens du monde s'occupent mieux de leur détenu que le gouvernement mondial. Nous ne sommes pas là pour comparer ce genre de détail. Procédons à l'échange je vous pris.

Dernière édition par Ivan De Cimitiero le Ven 22 Aoû 2014 - 15:03, édité 1 fois

Posté Ven 22 Aoû 2014 - 13:22 par PNJ Requiem

-Euh, lieutenant ? On fais quoi?
-Ben euh. Z'avez déjà vu les impacts que creusent un cuirassé sergent ?
-Affirmatif lieutenant, ça fait des gros trous. De très gros trous !
-Bon, et est ce que vous êtes prêt à finir dans un cratère plutôt que de livrer deux prisonniers dont on a rien à faire ?
-Ben, vu comme ça...
-Précisément. Alors qu'est ce qu'on fait ?
-On leur donne les prisonniers ?
-Exactement !
-Aye aye lieutenant !
-Cela dit...
-Lieutenant ?
-Vous la ! Igor ! Il y a une faille dans votre plan ! Si vos amis du cuirassé ouvrent le feu vous mourez avec nous ! Ahah ! Vous êtes nos otages, alors votre menace ne tient plus debout !
-Ah oui, ça c'est bien vu chef !
-Alors Igor ?! Qu'est ce que tu as à proposer maintenant ?!

Posté Sam 23 Aoû 2014 - 15:06 par Ivan De Cimitiero

-Ce n'est pas une faille. Nous avons avec nous l'un des meilleurs tireurs de West Blue. Un certain Ivan De Cimitiero. Nous pouvons aisément détruire votre navire et laisser la petite zone où nous nous trouvons saine et saufs. Vous n'aurez pas le temps de bouger le petit doigt qu'une balle pénétrera votre chair. Mais l'ange du jugement est une bonne personne. Quelqu'un de juste. C'est pourquoi nous n'avons pas détruit toute forme d'opposition lors de notre arrivée.

Nous aurons pu attaquer lors de notre arrivée et vous laissez aucune chance. Ivan nous a clairement dit que le sang ne coulera pas aujourd'hui. Donc messieurs…

Igor s'arrête suite au regard distraient des marines. Un homme apparait enfin sur le cuirassé. La chaise roulante s'avance lentement du bord. Le léger vent soulève légèrement le tissu qui convre la personne. Se dernier la tient fermement pour éviter qu'il s'envol. C'est avec un léger sourire que le négociateur se tourne vers son capitaine.

-O Marine. Les deux prisonniers que vous avez ne sont que des victimes de votre négligence sur Las Camp. Ils ont tenté de survivre dans ce zoo que vous avez si gentiment préservé dans l'état le plus sauvage. Ils m'ont aidé et grâce à eux, Mogaba n'est plus et l'espoir renait sur cette île. Je ne me répèterais pas. Remettez nous ces hommes. En guise de bonne fois, nous vous offrons en plus les quelques marines en vie suite au massacre qui m'a valu injustement cette prime.

Les citoyens du monde apportent leur prisonnier qui ne sont même pas ligoté. Les soldats gagnent rapidement leur camp et vont s'identifier auprès de leur congénère. Maintenant les révolutionnaires attendent la réaction des soldats.

Posté Jeu 28 Aoû 2014 - 13:12 par Ivan De Cimitiero

-Et maintenant Lieutenant?
-Ben j'pense qu'on a pas vraiment le choix là. Relâcher les prisonniers.

Les détenus marchent en direction de leur sauveur. Les pieds et poing libre comme l'air. Tout le monde regagne son camp sans faire d'histoire sauf Kétamine s'apprête à être enfermé dans le ponton.

Le cuirassé s'écarte du lieu en se laissant emporter par le vent. Aujourd'hui le sang n'a pas coulé et c'est une victoire totale pour les révolutionnaires qui ont fait exactement ce qu'ils voulaient. Leur plan possédé quelques failles, mais son taux de réussite était élevé. Après tout, si les marines ont accepté l'échange avec un ennemi, c'est que celui-ci avait des arguments convaincants…

Ce jour est à marqué d'une pierre blanche. Les révolutionnaires de Las Camp ne sont plus. Bien que Jonathan Nivel aimerait lancer un bon gros dernier coup avant de quitter l'île, son allié Ivan refusa. Ce n'est pas le moment ni l'endroit pour causer du grabuge. Mais malgré la fatigue, le niveleur insiste.

-Faut faire sauter leur croiseur. Leur bateau si bien équipé alors que les hommes ordinaires n'ont pas le droit de s'armer pour se défendre. Non ! Nous devons remplir des formulaires pour avoir le droit de se défendre ! On est là à perdre notre temps tandis que la marine ne sauve même pas nos proches. Il s'en moque complètement. Ils ont le pouvoir, et si on respect pas leur paperasse, leur loi ben on finit en taule.

Toujours aussi passionner par son discours, Jonathan continue et s'emporte de plus en plus. Les quelques mois passés en prison l'ont rendu encore plus violent face au gouvernement. Même s'il est difficile d'être plus haïssant qu'il l'était déjà.

-Mon ami. Nous détruirons le gouvernement. Mais en attendant ce jour, nous devons user de plan, de stratégie pour y parvenir. Foncer dans le tas ne nous procurera que des ennuis. Fait moi confiance, je ne t'es pas abandonné et suis venue te cherchait. Tu souhaites faire exploser des choses, sa tombe bien, j'ai pas mal de choses à détruire.

Puis une discussion sur le projet de l'ile aux esclaves commence. Cela intéresse notre révolutionnaire dans l'âme et c'est officiel, les niveleurs rejoignent les citoyens du monde.

-Nous n'avons pas oublié pour Las Camp. Nous sommes avec vous.

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