Grand Line, Union John, 1624.
Il ne s'était écoulé que quelques mois depuis les événements de Bulgemore qui avaient vu la désertion de l'Agent Joseph Patchett. Non content d'avoir quitté le Service du Gouvernement Mondial, celui-ci avait aussi tué un agent du Cipher Pol, son mentor, l'Agent Séparou. La fuite de Bulgemore... Bah, inutile de revenir sur cette vieille histoire. Toujours est il que le départ précipité, et pas vraiment calculé, du Cipher Pol de Joseph l'avait mis dans une belle panade. Il errait d'île en île en passager clandestin le plus souvent tâchant vainement de regagner les blues pour se mettre hors de portée des tueurs du Cipher Pol. Car oui, Crack Joe en était persuadé, des tueurs du CP9 avait été envoyé à ses trousses pour l'éliminer. On ne quittait pas le Cipher Pol, pas en vie en tout cas. Il avait travaillé sur beaucoup trop de missions et connaissait trop d'infâmes petits secrets. Scorpio, l'éminence grise du CP5, devait être à la manœuvre. Cet enfant de salo avait utilisé Joseph pour trop de coups tordus pour lui permettre de prendre le large.
Disons le franchement, quand l'ex-agent Patchett arriva sur Union John, caché au fond d'une cargaison de patates il n'était pas au mieux de sa forme. Son costume particulièrement usé cachait mal son amaigrissement et ses yeux fous parcouraient frénétiquement le monde qui l'entourait. Il le savait, ils étaient là, les Agents étaient là qui l'attendaient dans l'ombre, prêt à le tuer à la moindre occasion. Mais il ne se laisserait pas faire. Oh que non. Crack Joe ne tomberait pas sans combattre et...
Un gargouillis particulièrement sonore s'échappa de son ventre. Les dockers d'Union John n'y prêtèrent aucune espèce d'attention. Ah qu'il avait faim. Il ferait n'importe quoi contre un bon repas chaud.
"Bonjour, vous voulez de la soupe aux choux ?"
Alléché par la bonne odeur de la soupe chaude qu'il sentait dans son dos, le Crack se retourna tout sourire pour tomber nez à nez avec un homme en cagoule qu'il reconnu immédiatement. Le Grand Frère Soupe au Choux ! Argh ! Le CP5 l'avait retrouvé !
"Hein ? Je euuuh non euuuh merci. Jeeee... On m'attend ailleurs !"
Cours Joseph, cours ! Et voilà notre ex-agent parti dans une folle course éperdue et sans but à travers les rues d'Union John. Course qui s'arrêta subitement quand une nouvelle contraction de son estomac se fit sentir. L'esprit était plus fort que le corps ? L'idiot qui avait dit ça n'avait jamais dû jeûner. Bon... Il était où là ? Paumé, pour changer. Le Crack soupira. C'était visiblement trop demander que de pouvoir profiter d'un bon repas et d'une bonne nuit de sommeil. Enfin, au moins il y avait de la musique dans cette rue. On aurait dit que cela provenait d'un bar. Il avait l'impression que son dernier verre d'alcool remontait à une éternité. Était-ce un piano qu'il entendait ? Hum... Depuis quand les manieurs de pioche avaient ils les doigts assez fin pour jouer du piano ? Bah, qui s'en foutait.
Pourquoi avait il quitté le Service déjà ? Ah oui... Jack Séparou. Dire que pour dix petites secondes de plaisir il devait subir tout ça... Ah que la vie est cruelle ! Enfin au moins, il ne pleuvait pas.
Il ne s'était écoulé que quelques mois depuis les événements de Bulgemore qui avaient vu la désertion de l'Agent Joseph Patchett. Non content d'avoir quitté le Service du Gouvernement Mondial, celui-ci avait aussi tué un agent du Cipher Pol, son mentor, l'Agent Séparou. La fuite de Bulgemore... Bah, inutile de revenir sur cette vieille histoire. Toujours est il que le départ précipité, et pas vraiment calculé, du Cipher Pol de Joseph l'avait mis dans une belle panade. Il errait d'île en île en passager clandestin le plus souvent tâchant vainement de regagner les blues pour se mettre hors de portée des tueurs du Cipher Pol. Car oui, Crack Joe en était persuadé, des tueurs du CP9 avait été envoyé à ses trousses pour l'éliminer. On ne quittait pas le Cipher Pol, pas en vie en tout cas. Il avait travaillé sur beaucoup trop de missions et connaissait trop d'infâmes petits secrets. Scorpio, l'éminence grise du CP5, devait être à la manœuvre. Cet enfant de salo avait utilisé Joseph pour trop de coups tordus pour lui permettre de prendre le large.
Disons le franchement, quand l'ex-agent Patchett arriva sur Union John, caché au fond d'une cargaison de patates il n'était pas au mieux de sa forme. Son costume particulièrement usé cachait mal son amaigrissement et ses yeux fous parcouraient frénétiquement le monde qui l'entourait. Il le savait, ils étaient là, les Agents étaient là qui l'attendaient dans l'ombre, prêt à le tuer à la moindre occasion. Mais il ne se laisserait pas faire. Oh que non. Crack Joe ne tomberait pas sans combattre et...
Un gargouillis particulièrement sonore s'échappa de son ventre. Les dockers d'Union John n'y prêtèrent aucune espèce d'attention. Ah qu'il avait faim. Il ferait n'importe quoi contre un bon repas chaud.
"Bonjour, vous voulez de la soupe aux choux ?"
Alléché par la bonne odeur de la soupe chaude qu'il sentait dans son dos, le Crack se retourna tout sourire pour tomber nez à nez avec un homme en cagoule qu'il reconnu immédiatement. Le Grand Frère Soupe au Choux ! Argh ! Le CP5 l'avait retrouvé !
"Hein ? Je euuuh non euuuh merci. Jeeee... On m'attend ailleurs !"
Cours Joseph, cours ! Et voilà notre ex-agent parti dans une folle course éperdue et sans but à travers les rues d'Union John. Course qui s'arrêta subitement quand une nouvelle contraction de son estomac se fit sentir. L'esprit était plus fort que le corps ? L'idiot qui avait dit ça n'avait jamais dû jeûner. Bon... Il était où là ? Paumé, pour changer. Le Crack soupira. C'était visiblement trop demander que de pouvoir profiter d'un bon repas et d'une bonne nuit de sommeil. Enfin, au moins il y avait de la musique dans cette rue. On aurait dit que cela provenait d'un bar. Il avait l'impression que son dernier verre d'alcool remontait à une éternité. Était-ce un piano qu'il entendait ? Hum... Depuis quand les manieurs de pioche avaient ils les doigts assez fin pour jouer du piano ? Bah, qui s'en foutait.
Pourquoi avait il quitté le Service déjà ? Ah oui... Jack Séparou. Dire que pour dix petites secondes de plaisir il devait subir tout ça... Ah que la vie est cruelle ! Enfin au moins, il ne pleuvait pas.
Ploc
"Et merde..."