Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

Agent Björn Skullson

>> Björn Skullson

Portrait
Agent Björn Skullson 468388adamjensenbymeteorskiesd3lkw2i
Pseudonyme : Aucun pour le moment.
Age: 41 ans
Sexe : Homme
Race : Humain

Métier : Ingénieur-Chirurgien
Groupe : Cipher Pol 8
But : Faire que la Marine seule règne en Maitre.

Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Technique du Rokushiki.
Équipement : De beaux vêtements, toujours.

Codes du règlement :

Parrain : Non, désolé, je ne suis pas de la Mafia.

Ce compte est-il un DC ? : Oui, de Mahach. Oui, encore. What a Face
Si oui, quel @ l'a autorisé ? : Lilou
>> Physique

Björn Skullson -puisque c'est comme cela qu'il s'appelle- vient de Boréa. A quoi on s'attend d'un mec qui vient d'une île sous la neige ? A ce qu'il soit grand, robuste, musclé. Un vrai guerrier insensible au froid.
Björn Skullson est simplement robuste et musclé. Et c'est déjà pas mal. Grand ? Pas vraiment. Il est dans la normale ... Mais robuste et musclé. C'est sur qu'à se trimballer dans des habits à l'étoffe fine mais raffinée, ça vous endurcirait même une gamine. Ou ça vous la tuerait d'hypothermie. Mais Björn Skullson vient de Boréa, le froid, il l'a subit depuis tout petit, il a vécu avec et donc, comme tout bon Boréalin, il a appris à le dompter en gagnant en robustesse. C'est ça où les gens de là bas meurent d'hypothermie. Et Björn Skullson est musclé car il a toujours aimé jouer du poing, donc c'est aussi un guerrier.

C'est donc un bel homme, toujours bien habillé. Toujours sauf quand il rentre de mission. Ses vêtements partent en lambeaux ... et son corps aussi. Donc autant dire que parfois, c'est pas jojo à voir, mais ça renforce le côté guerrier. Et le fait qu'il se greffe des pièces mécaniques à la place des organes manquants aussi. Surtout en fait. Une petite liste ? Comme ça ? Bon ... Le crâne défoncé -enfin, déformé du coup-, une veine du cou en métal, des vis dans le torse ...
Ah, il est toujours des lunettes. Toujours. Aucun souci oculaire, c'est pour se donner un genre.

Par contre, il a toujours les cheveux en brosse, tirés en arrière. La coupe la plus simple du monde. Un combat, un coup de pluie -ou plutôt de neige- et vous êtes tout dépeigné ? Hop, une main sur le cuir chevelu, direction la nuque et t'es beau mec !
D'ailleurs, ceux qui ne serait pas d'accord avec lui, il les fixerait avec son regard noir. Son iris même est presque noir. La seule chose qui permet d’affirmer qu'il n'est pas noir, c'est qu'on peut constater la maigre frontière qui plonge dans les profondeurs de sa rétine contractée.

Que ce soit dans sa manière d'être ou que ce soit dans sa manière d'agir, il le fait toujours avec une grande classe. Il aime fanfaronner. Une remarque déplacée ? Hop, un petit rictus désinvolte. On lui demande de venir ? Vous imaginez sans mal une fanfare l'accompagner ou des artifices exploser à la chaine juste derrière lui, des oursins sous les bras mais pas trop, petit sourire qui va bien, et le pas assuré. Et selon comment il vous apprécie, il se fait tantôt rassurant, tantôt provocateur et parfois même terrifiant !
>> Psychologie

Comment pourrait être un mec d'une île du nord ? Psychologiquement, je veux dire. On pourrait s'attendre à ce qu'il soit aussi froid et rude que le climat de son île natale ou bien, au contraire, chaleureux comme le feu de la cheminée qui réchauffe leurs chaumières et généreux comme la nourriture trop riche qu'ils ingurgitent pour ne pas succomber au froid.

Eh bien, Björn Skullson -puisque, vous le savez, c'est ainsi qu'il se prénomme- est ... un peu des deux. Bon, en dehors de ses parents, de son frère et de ses collègues, il est froid. Parce qu'il n'a pas de vie sociale. Le boulot, le boulot, encore le boulot et toujours le boulot. Mais sinon, il est sympathique et toujours prêt à aider son prochain. Mais ce qu'il aime peut-être le plus, c'est le peuple, il aime se faire mousser. Arrivée de star, départ de star. Et comme toute les stars, il porte toujours des costumes de très bonne facture. C'est franchement ce qu'il aime le plus, parce que ça fait partie de son boulot.

Par contre, il est implacable avec ses ennemis qu'il traquera quitte à perdre des morceaux de son corps. C'est pour cette raison que petit à petit, il devient un cyborg. Il préfère devenir un monstre quand que la crapule est sous les barreaux. Ou morte. Plutôt morte. Pas de répit, pas de seconde chance. Et en plus, il aime briser leurs espoirs. Pour lui, la Marine est la seule vraie puissance. Pas besoin de Dragons Célestes, pas besoin de Corsaires, pas besoin de Chasseur de Prime. Si ces derniers veulent chasser des primes, qu'ils s'engagent.

Autant dire que c'est un aspect que ses supérieurs n'apprécient pas vraiment. Mais vu que c'est un bon élément -certes assez bourrin- l'éponge est souvent passée. C'est un amateur du travail bien fait, et ce, même si cela lui arrive de dépasser les bornes, il trouve toujours un moyen pour retomber sur ses pattes. Après tout, si on arrive à déguiser une scène de crime pour lui faire dire ce qu'on veut, ça marche avec tout le monde. Et d'une agression gratuite, on passe à une légitime défense. Ou défonce. La liberté pour les crapules prend du plomb dans l'aile ...
>> Biographie

Björn Skullson -je sais, c'est pénible, mais je n'y peux rien, c'est comme cela qu'il s'intitule- est né en 1585 sur l'île de Boréa, dans la noble ville de Bourgeoys. Papa Viktor a été Juge Royal puis s'est tourné vers la Marine puisqu'il y retrouvait ses idéaux d'impartialité et d'incorruptibilité. Enfin, on essaie toujours de peser dans la balance il est plus simple de refuser quand ça ne vient pas du Roi qui a un penchant pour la Révolution. Maman Anita s'est engagée dans la caserne de l'île et on se demande comment elle a trouvé le temps de tomber enceinte. Pas qu'il y ait trop de crapule sur cette île, mais elle aimait bien patrouiller dans les alentours. Et s'il y a des embrouilles, c'était toujours la première volontaire.

Une fois l'heureux évènement passé de quelques mois, les voilà qui retournent au travail et bébé Björn se retrouve avec quelques gens pour s'occuper de lui et de leur Manoir. Parce que oui, les Skullson étaient une grande famille qui avait leur Manoir. Ce n'est plus très vrai à cette époque, mais ils ont toujours été respectés. Toujours honnêtes dans ce monde fourbe, jamais les premiers à taper, mais souffle leur dans les oreilles, ils te soufflent dans les bronches comme jamais.

Bref, le petit Björn développe plus des sentiments envers Nounou qu'envers Maman ou Papa parce qu'ils ne sont jamais là. Alertés, ils prennent désormais plus le temps pour être présent et pour profiter de leur enfant. Il grandit vite et commence son éducation grâce à des professeurs qui se déplacent jusqu'au Manoir Skullson. Viktor et Anita prenne tellement le temps pour leur gosse qu'ils trouvent à nouveau le temps pour un faire un autre en 1589. Piotr.

Dès son plus jeune âge, Björn montre qu'il aime bien la bagarre. A tel point qu'il s'amuse à boxer ses jouets. Tellement que ses parents s'inquiètent et engagent en 1593 un Maitre d'arme qui va apprendre à se battre à leur fils, dans l'espoir que cela le défoule et comble ses envies. En même temps, rien d'anormal, il a hérité du caractère de sa mère.

Quelques années plus tard débute son adolescence. Et là, deux possibilités. Avec des parents représentants des forces de l'ordre, soit on rejoint leurs idéaux, soit on s'y oppose. Or, souvent, à cet âge, on s'oppose à l'autorité parentale, sauf Björn qui avoue et confirme vouloir s'engager dans la Marine à son tour quand cela sera possible. Ce qui est bon signe quand on sait à quel point il progresse en combat.
Son frère, lui, est un élève modèle quelques peux tire-au-flanc. Il travaille bien ... quand il travaille.

En 1603 sonne pour Björn l'âge de la majorité. Un soir, comme ça, de but en blanc, il déclare à ses parents qu'il préfère renoncer à l'héritage, et donc au Manoir et à ses richesses, pour se consacrer entièrement à la Marine. Les parents sont choqués mais après réflexion, acceptent sa décision. Il fait donc ses classes et devient Mousse dans la Marine régulière.
Son frère, lui, se frotte les mains.

Il commence une longue et belle carrière et grimpe assez vite dans les échelons, mais ce qu'il préfère par dessus tout, c'est quand il y a du grabuge. Alors il tente une mutation dans la Marine d'élite, qui correspond à ses envies.

En 1612, son frère est mobilisé de force et contre son gré par la milice pour défendre l'île alors qu'elle subit une pénurie de minerais, rendant ainsi caduque l'accord avec la Marine.
Malgré la possible guerre entre les deux camps, Björn, prévenu par ses parents, prend le soin d'écrire à son frère pour l'encourager.

Plus tard, il reçoit plusieurs avertissements malgré les brimades de son supérieur. En effet, le Boréalin se la joue beaucoup solo. Or, ce n'est pas la marque de fabrique de la Marine d'élite.

En 1622, les choses vont mal. Il retourne sur Boréa et apprend que ses parents ont pris une retraite forcée dans la ville de Lavallière, loin des sournoiseries. Complètement érodés par l'ambiance de Bourgeoys, ils ont opté pour la sympathie et l'hospitalité qui est un trait typique des Boréalins. Ils n'ont pas abandonné leur fortune pour autant et se démarquent encore avec leur vêtements fins et raffinés mais les citoyens -malgré leur colère contre l'ordre- les acceptent à bras ouverts.

Alors Björn comprend que son frère est resté à Bourgeoys et décide de profiter de sa permission pour lui rendre une petit visite pour voir ce que le Manoir familial devient.
Quand il entre, il s'aperçoit qu'il fomente avec les Révolutionnaires locaux qui veulent monter un Coup d’État. Enragé par l'attitude de son frère, qui a pris le chemin inverse du reste de sa famille, il ne prend pas la peine de s'occuper des autres Révolutionnaires et arrête son frère avant de prévenir la réserve de l'île qui étouffera la tentative et l'Officier de l'époque en profitera pour prendre le contrôle de l'île.

Juste après cet évènement, le supérieur de Björn demandera sa mutation dans le CP5 pour qu'il s'épanouissent dans l'aventure en solitaire. Sauf qu'au lieu de ça, le directeur du CP8 appuiera sa demande pour qu'il appartienne à son groupe en prétextant désirer lui faire découvrir les joies du travail en équipe. Séduire le bourrin par l'encore plus bourrin. Il a six mois pour le motiver.

En 1623, il intègre le CP8 et s'y épanouit.

En 1625, il découvre pour la première fois le nom d'Alrahyr Kaltershaft et les faits qui lui sont liés sur Boréa. Jamais il n'oubliera ce nom.
>> Test RP

Voire plus bas !


Dernière édition par Björn Skullson le Dim 18 Jan 2015 - 6:27, édité 1 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t13335-fichier-de-l-agent-skull
  • https://www.onepiece-requiem.net/t13245-agent-bjorn-skullson
Re-bienvenue, Mahach !

Voici ton test RP :

Sur une île voisine de Boréa, il y a pas mal de grabuge. On rapporte qu'un homme enragé aurait décidé de s'attaquer à plusieurs personnes qu'il soupçonne être des révolutionnaires. Rescapé de l'attaque de Boréa par Alrahyr et sa bande, il s'est mis en tête de se venger des révolutionnaires et de leur rendre la pareille. Tu as pour mission d'enquêter sur la potentielle présence révolutionnaire là-bas et d'arrêter cet homme par tous les moyens et, surtout, de l'empêcher de parler et de semer la haine.

Voilà, si ça te convient pas, tu me dis et on changera =)
  • https://www.onepiece-requiem.net/t1247-louise-mizuno-la-m-des-sm
  • https://www.onepiece-requiem.net/t1145-louise-mizuno
Salut Louise !

Héhé, merci pour ton petit test, je me suis vraiment amusé à l'écrire. Je ... crois que vous allez le constater vous aussi. Et peut être même le subir vu l'énorme pavé que j'ai écris. Du coup, j'ai essayé d'être succinct vers la fin.

Bonne (grosse) lecture !

* - * - * - * - *


Ca gratte, ça pique, c'est moche !

Pour sa mission, Björn et ses collègues, Dean Johnson (un Noir assez grand) et Franz Gilford (un grand baraqué), avaient décidé de se mêler au peuple. Et pour que l'immersion et l'infiltration soient totales, il faut lui ressembler.

C'est moche, ça gratte, ça pique !

Et donc porter les mêmes vêtements.

Ca pique, c'est moche, ça gratte !

Or, le Boréalin, sans être une victime de la mode, aime porter de beaux habits tissés dans les étoffes les plus raffinées.

- Hoy, Björn, arrête, on va se faire repérer !

Les trois compères qui chuchotaient étaient assis à une table d'un vieux rade branlant et poussiéreux, dans des habits basiques. Leurs barbes dataient déjà de quelques jours et ils se dissimulaient le haut du visage avec une casquette ou un chapeau.
La salle n'était pas complètement déserte, il y avait quelques personnes présentes qui discutaient de tout et de rien, de la pluie et du beau temps et font un peu de philosophie de comptoir. Mais pas du rififi qu'il y avait eu à Boréa.

- Qu'est ce qu'on fout là sérieusement ? Ca fait trois jours ! A part râler en douce, les gens bougent pas d'un pouce !

Apparemment irrité, Björn repoussa sa bière.

- J'en ai marre de la bouffe de merde, même ma bière est éventée avant même que le tavernier me la serve !
- C'est vrai que moi aussi j'en ai ma claque. Aucune trace du mec, aucune menace révolutionnaire a priori ...
- Pourtant les mecs, c'est le meilleur moyen d'avoir les infos, d'arrêter ceux à arrêter et de mener notre mission à bien !
- Bah ... La méthode habituelle aurait suffi de toute façon, j'aime pas faire dans la dentelle.


Ils furent coupés par un nouvel arrivant capé et encapuchonné. A jeter des coups d'oeil tout le temps à droite ou à gauche, il semblait visiblement sur ses gardes. D'un signe de tête, Dean prévint les deux autres agents qui faisaient dos au nouveau venu qui s'installait au comptoir

- Un gobelet de vin rouge, quelques tranches de saucissons, de la terrine, de la tapenade et du pain je vous prie.

Un rictus fendit le visage de Björn qui siffla encore plus doucement entre ses dents :

- Si c'est pas un signe révolutionnaire ça ...

Franz se mit à rire.

- Attends, on ne sait pas s'il porte un marcel sous sa cape !

Du coup, ils déposèrent quelques pièces sur la table pour payer les quelques denrées qu'ils avaient commandé et attendirent que l'homme qu'ils visaient soit sur le départ.
Quand ce fut le cas, au bout d'une trentaine de minutes, il ferma la porte derrière lui et les trois agents commencèrent à le filer.

Alors qu'il tournait dans le coin d'une rue et que le soleil commençait à disparaitre de l'horizon, Björn lui emboita le pas un peu rapidement jusqu'à le rattraper et lui mettre la main sur l'épaule.

- Hoy !

L'homme fit brutalement volte-face.

- Qu'est ce que vous me voulez ?
- Tu ... Vous savez que porter une cape et une capuche quand vous voulez passer inaperçu, c'est pas très futé ?
- Quoi ?
- Là, en ce moment, vous voyez des gens porter une capuche et une cape franchement ? Non, on vous remarque alors que vous voulez vous cacher. Je parie même que vous êtes révolutionnaire et vous vous êtes échappé de Boréa.
- ... Non !
- Vous mentez. J'ai vu clair dans votre jeu, je vous ai surpris donc vous avez mis du temps pour répondre. Vous savez qu'ici on a besoin de vous ? Les gens en ont ras le bol du roi et de la Marine ?
- ...
- Si vous faisiez un discours, vous pourriez enrôler des gens prêts à en découdre.


Le Révolutionnaire semblait douter fortement de ces propos. Qui étaient de toute façon mensongers.

- Ca, ça m'étonnerait. Grey a fait beaucoup pour le peuple.
- Peuple encensé par le grand Alrahyr Kaltershaft !


Il regardait Björn (qui grimaçait intérieurement d'avoir dit ça) droit dans les yeux pour essayer de déceler le fond de vérité. Sauf que le mensonge, ça le connait.

- Vous pourriez peut être faire votre discours demain sur la place ? Personne n'est prévenu, mais c'est mieux, la foule s'amassera petit à petit. C'est sur.
- On peut essayer ...
- Par contre, restez anonyme. Vous avez eu la chance d'échapper à la poursuite, vous ne l'aurez peut être pas deux fois.
- Oui, vous avez raison, c'est plus sur. Surtout qu'aucun de mes hommes n'a survécu. A demain donc ?
- Hmpf. Oui, à demain.


C'est sur même, j'y veillerais à ce que tu ne l'aies pas, cette deuxième chance !

Une fois l'homme disparu de la vue du Boréalin, il rejoignit ses collègues qui avaient attendu de l'autre côté de la rue.

- Bon, on a jusqu'à demain soir pour coincer l'autre gars. C'est un Révo, apparemment il est seul. Et un peu abruti. Je l'ai invité à faire un discours, histoire de l'avoir à l'oeil.

Les deux autres opinèrent du chef, décidés. Björn s'étira un coup en baillant.

- Allez, au pieu. J'en ai ma claque pour aujourd'hui. On va aller dans un hôtel un peu moins miteux, j'en ai marre de mal dormir !
- Oh ! Le vieux coq de luxe !
- Monsieur aime le confort, il a toujours vécu dedans !


C'est sur ces deux vannes de Sean et de Franz qu'ils gagnèrent l'hôtel pour y passer la nuit. Sauf que confort ou pas, en mission, Björn n'arrivait jamais à dormir comme il faut. Alors il décida d'aller au bar de l'hôtel pour y boire un verre.
Il s'assit sur un des grands tabourets et commande un whisky pur, la salle presque complètement déserte. Presque, sauf qu'il y a un homme sur un autre tabouret pas loin. Entre eux, un autre siège.
Et ça, en tant que habitant de Bourgeoys, le Boréalin ne pouvait pas se tromper. Les habits que l'autre homme portait, c'étaient ceux de Bourgeoys. Normal de le retrouver dans un hôtel un peu plus luxueux que les autres. Ah, le confort n'a jamais connu d'infidèle ! Alors Björn décida d'entamer la discussion. Même si son voisin avait décidé de ne pas lever le nez de son bourbon.

- Vous êtes de Bourgeoys, pas vrai ?
- Ouais.
- Qu'est ce qui vous amène par chez nous ?
- Je me mêle de votre vie moi ?
- Houla ... Excusez moi, quitte à être presque côte-à-côte, je voulais entamer la discussion ... Comme ça, entre insomniaques. Histoire de, quoi.
- Ouais, mais non.
- Bon ...


Pourtant, il fallait que sa langue se délie, alors il insista.

- C'est rare de voir un noble de Bourgeoys ici quand même ... Surtout en ce moment ...

L'homme s'énerva mais au moment où il leva les bras pour faire de grands gestes, Björn aperçut un pistolet à sa ceinture quand le pan de sa veste avait accompagné son bras.

- Je vous en pose des questions ? Ah, si ! Si vous voulez tant que ça que je vous pose une question, alors en voilà une. C'est trop vous demander de pouvoir boire un verre la nuit, tranquillement, sans personne dans vos pattes ?

Silence complet. L'agent piqua lui aussi son nez dans son verre. De toute façon, il avait vu ce qu'il voulait voir. Cet homme pourrait être le sien. Pourquoi un noble viendrait rendre visite au bas peuple ? Peut être qu'il est au courant pour le Révolutionnaire. Après tout, il ne se cachait pas vraiment.

Alors il attendit que l'ours mal léché retourne à sa chambre pour retourner à l'accueil et commander la chambre juste en face, ce qui surprit la femme de l'accueil. Pas sur que le coup de "c'est pour un ami" marche encore.
Une fois dans sa nouvelle chambre, il prévint ses collègues et leur raconta le petit épisode. Demain, il le surveillerait pendant que les deux autres assisteront au discours.

D'ailleurs, le lendemain en début de soirée, tout le monde était en place. L'homme de Bourgeoys n'avait pas bougé de sa chambre et se faisait livrer les repas. L'heure approchait, Björn était dans le couloir. Un grincement trahit son voisin : il avait ouvert sa fenêtre, fenêtre qui donnait sur la place. Une preuve de plus s'il en fallait une. Le Boréalin colla discrètement son oreille pour mieux entendre les bruits des faits et gestes de son voisin.

Dean prévint que le Révolutionnaire arrivait. A la moitié du premier "Puru", il avait décroché pour ne pas se faire remarquer. Pour ne pas faire de victime involontairement, l'agent défonça la porte d'un grand coup de pied.

- Cipher Pol 8 ! Vous êtes en état d' ... Argh ! Putain que ça fait mal !

L'homme avait tiré en plein sur le torse du cyborg. En plein sur une vis qui tenait une taule qui lui faisait office de peau qui avait déjà été trouée auparavant. Ni une ni deux, il appela ses collègues.

- Dean ! Franz ! Interceptez le mec ! Il descend les escaliers, il va se barrer de l'hôtel !

Les deux agents prièrent le temps de s'écarter de la foule et de traverser la rue pour éviter d'attirer l'attention des gens. Le Révolutionnaire gagnait petit à petit la place.
Dean à droite de la porte, Franz à gauche, celui qui aurait du tuer le rescapé de la poursuite ne pourrait pas fuir. Ils entendirent des pas qui dévalaient les escaliers en quatrième vitesse. Dean se décala d'un quart de tour, un peu en retrait, pour faire face au mec qui tournerait sur la droite. Il leva le pied comme pour faire un high-kick et se figea grâce au Tekkai.

Pas loupé, l'homme déboulait, Franz se manifesta pour qu'il prenne à droite ... et pour qu'il se mange la semelle durcie de Dean en pleine face.
Assommé, il tomba raid sur le sol et Franz l'achèva d'un Shigan en plein coeur. Simple réaction incontrôlée de la part du mort : tousser un peu de sang sur le trottoir.

Björn arrivait juste derrière. Voyant que ses collègues avaient fait leur boulot, il leva le cadavre comme s'il allait le remettre sur pied, fourra son doigt dans le trou causé par le Shigan, prit la main du mort qui tenait fermement le pistolet et le fit tirer sur le Révolutionnaire. En pleine tête.

L'instant que les gens s'horrifient en poussant un cri et sachent d'où le tir provenait, le Boréalin eut le temps de crier suffisamment fort "Soru !" puis "Shigan !" expressément et suffisamment fort pour qu'on puisse l'entendre. Maintenant, il avait toute l'intension des gens présents ! Le petit spectacle allait pouvoir commencer.

- Merde ! Les mecs ! On arrive trop tard !
- Rassurez vous, nous sommes des Agents du Cypher Pol 8.
- Cet homme était un ignoble Révolutionnaire. Il avait pour projet de tuer par balles l'homme qui git à présent sur votre place. C'était un bon Marine. Il était en permission mais il savait qu'on le traquait ... Nous ... Nous sommes arrivés trop tard ... Nous sommes désolés du dérangement ...


Les gens pris de compassion commençaient à tirer de bien tristes mines. Voilà comment redorer le blason de la Marine.

Pas de discours, pas d'émeute, pas de sang. Ou presque.

Mission accomplie.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t13335-fichier-de-l-agent-skull
  • https://www.onepiece-requiem.net/t13245-agent-bjorn-skullson

Hoy Björn, me voilà pour le premier avis héhé.

Un point forme pour commencer, parce que voilà, j'ai pas à m'expliquer, c'est comme ça :
« Ah, il est toujours des lunettes. » >> « Il a toujours des lunettes. »
« ceux qui ne serait pas d'accord avec lui » >> « seraient »
« Il préfère devenir un monstre quand que la crapule est sous les barreaux. » >> Problème
« ils prennent désormais plus le temps pour être présent » >> « présents »
« Viktor et Anita prenne tellement le temps » >> « prennent »
Fais gaffe aussi à la concordance des temps qu'est pas toujours respectée, tu jongles parfois entre présent et passé et c'est pas forcément joli.

Côté descriptions, je trouve ça un poil scolaire, sans doute trop répétitif sur certains points, même si on a l'essentiel. Après, j'ai toujours du mal avec les personnages qui sont chaleureux mais associables. Pour moi, c'est le joueur derrière qui a du mal à choisir, qui voudrait donner un petit côté sombre à son personnage, en même temps que pas avoir de mal à jouer les interactions derrière. Sinon, le Cipher Pol, c'est pas la Marine hein. Ce sont les agents du gouvernement, pas l'armée, c'est l'équivalent de la DGSE/I en France. En moins réglementé sans doute > Shonen. Ensuite, le côté, aime se faire mousser. J'ai du mal à me dire ça d'un agent du gouvernement, qu'est censé être plutôt discret, pas connu, etc... Limite si t'aime la gloire, la Marine serait un choix plus judicieux et collerait avec ce côté suprématie de la Marine que tu veux appuyer.

Côté bio, y a des p'tits trucs qui me titillent aussi. Notamment le fait que tu nous parles de certains de ses traits de caractères dont tu n'as pas vraiment fait mention dans la section dédiée à cet effet, comme le fait qu'il adore se battre. Ou alors c'est vraiment très -trop?- implicite. Trop pour moi en tous cas. Sinon, cette partie me paraît bizarre aussi :
Plus tard, il reçoit plusieurs avertissements malgré les brimades de son supérieur. En effet, le Boréalin se la joue beaucoup solo. Or, ce n'est pas la marque de fabrique de la Marine d'élite.
Déjà, la première phrase ne veut pas dire grand chose, ou alors je ne comprends pas ce que t'as voulu dire. Et pour la seconde partie, si, c'est la marque de fabrique de l'élite. Bien entendu, les Marines d'élite peuvent faire des missions à plusieurs, mais, en montant en grade dans l'élite, tu deviens de plus en plus autonome, tu fais un peu ce que tu veux, de la façon que tu veux tant que tu ne t'écartes pas de la loi. Donc, bon, j'suis pas d'accord avec le fait que solo et Marine d'élite n'aillent pas bien ensemble.
Enfin, j'comprends pas comment un type qui agit en solo se fait engager chez le CP8, qui est, au contraire l'endroit où l'on travaille en équipe. On ne recrute pas quelqu'un pour améliorer certaines de ses capacités, mais plutôt pour mettre a profit ses points forts, non ?

Le test Rp... Un peu facile j'pense. Puis ça fait encore une fois passer les révos pour des cons. C'est bien sympa de faire des Pnjs un peu idiots, mais ça enlève pas mal la tension et la difficulté. Du coup, j'ai trouvé le déroulement de l'ensemble un peu « vide ». C'était pas mal écrit, mais juste il manquait d'un peu de trouvailles pour rendre le sujet vraiment intéressant. Là, tout se déroule trop bien, et c'est un peu dommage.

Du coup, j'vais donner ma voix pour 600 D.

Pluche!
  • https://www.onepiece-requiem.net/t9683-elie-jorgensen
  • https://www.onepiece-requiem.net/t9508-elie-jorgensen
Salut Mahach, suite et fin, enfin début pour ce compte mais fin de la préz... Hm.

Tu sais comment ça tourne.

Par contre si tu vas pas signer les règles avec ce compte on t'enlève ta couleur, ouaich. Ahum.

Et, c'est con, mais j'ai pas grand-chose à rajouter au commentaire d'Elie. Ce qu'il a relevé, je l'ai relevé.

Si je dois (re)pointer les trucs auxquels faire gaffe ou des pistes d'exploitation futures :
- la concordance des temps, ouais. Perso, j'y suis encore plus sensible qu'aux fautes d'orthograhe pure qui me laissent assez indifférent (même si moins y en a mieux c'est, toujours). Ca va, ça vient, c'est pas top continu et ça mâche pas la lecture du tout...
- les subordonnées qui/qui/qui, t'en as quelques unes. Parfois ça peut sentir l'effet de style mais c'est le genre de truc pas fluidifiant non plus...
- la cohérence de perso effectivement, asocial/chaleureux avec la famille. On le voit pas trop chaleureux avec son frère qu'il arrête d'ailleurs, dans la bio. Quid des suites ? Plus rien, Piotr est en zonzon et se tient tranquille ? Des visites familiales au doux parfum de trahison ?
- les confusions de rôle et statut élite/CP/marine... Effectivement, muter un élite qui aime le bourrin dans le CP, déjà je suis pas sûr que ce soit le plus mûri des choix pour le supérieur, et ensuite la case CP8 fait un peu forcer le talent inexistant au lieu de parier sur des atouts déjà connus... Et la fin de ton test redore le blason de la marine alors que ton type est CP, sans que ça l'émeuve. Quid de la rivalité traditionnelle entre les deux corps de métier, bien distincts (agents secrets de l'ombre (pas tellement de l'ombre d'ailleurs vu le récit, mais c'est le 8 alors pourquoi pas) vs soldats de la régulière) ?
- pas de trace de contact régulier avec la brigade scientifique ? Un type toujours plus cyborg, c'est un peu comme Franken Stein, ça devient une bête de foire à la longue... Ptet à développer en jeu ?
- côté test, c'est pas mal écrit, oui. J'ai juste du mal avec le langage de Björn, qui fait pas tellement type bien élevé dans les draps fins et tout. Pas très précieux, voire carrément vulgaire (merde), alors que jusqu'à la fin de la bio je voyais plutôt un type façon Armand, fougueux mais un peu plus beau parleur...
- j'ai un peu regretté aussi le manque d'introspection, notamment dans cette mission sur le terrain de jeunesse ou pas loin du perso, qui aurait pu lui rappeler son frère dont j'ai parlé plus haut mais que toi tu mentionnes très peu. J'imagine que tu auras l'occasion de jouer ça en jeu ensuite mais, dès la préz, encore une fois, préciser un peu ce qu'il reste de ces liens fraternels mis à mal au début de la décennie, c'aurait été bien...
- et puis une relative facilité dans le scénar, oui, où le révo autant que l'enragé ou la population sont des pantins bien commodes...

Et je m'arrête là pour te valider à 600.

Mes excuses pour le ton peu amène et la liste, mais tu attends depuis un bail. Rien d'agressif, encore moins de personnel. Ca n'empêche que ton perso a le potentiel pour rendre quelque chose, et que c'est cool d'avoir intégré du BG pour le fonder.

Bon jeu avec, oublie pas la charte.


Agent Björn Skullson 661875SignTahar
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2280-
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2249-