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La Légende Mackintosh


Ordre de mission a écrit:Au Commandant d’élite GURIN Wolfgang et au Sergent d’élite HADZI Jäak,

Après l’investigation de nos camarades de la Marine régulière du QG de NORTH Blue, le responsable de plus d’une centaine de vols de biens de la Brigade Scientifique du QG de NORTH Blue, par conséquent du Gouvernement MONDIAL, a été démasqué : l’ancien Ingénieur Général BILL Mackintosh.

Le montant des vols recensés s’élève à plus de soixante-dix millions de berries.

Nos camarades de la Marine régulière du QG de NORTH Blue ont pu localiser partiellement BILL grâce à un marché illégal établi dans les souterrains de Luvneelpraad où étaient disponibles à la vente des matériaux et autres gadgets de la Brigade Scientifique du QG de NORTH Blue où le criminel BILL Mackintosh était affecté. Après l'arrêt et les interrogatoires des contrebandiers et autres criminels se trouvant dans ces souterrains, le nom de "Machinchoz" décrit comme un "vieillard à grand chapeau" et "véritable dingue aux bizarreries robotiques loufoques" a permis à nos camarades d'identifier BILL Mackintosh.

Il est ordonné au Commandant d’élite GURIN Wolfgang et au Sergent d’élite HADZI Jäak de mobiliser leurs bataillons respectifs et de travailler ensemble afin d’arrêter le criminel BILL Mackintosh.

Date du début de la mission : 6 Février 1623
Date de fin de la mission : N/A


Le Commandant des forces d’élite du QG de NORTH Blue,
Méphis Toffel



Les deux pieds sur le port de l’île-monde, je trouve le vent fiévreux par rapport à celui de North Blue. L’Est, ça fait un temps que je ne l’ai pas respiré. L’air ici est inondé des histoires des hommes et truands à qui la 102ème a enlevé la tête. Malheureusement, le temps n’est pas aux voyages des yeux sur la ville ni sur son patrimoine culturel. Devant moi, le Commandant d’élite Gurin mâche bruyamment son bâton de cannelle, agacé du voyage que l’on a eu à faire à cause de Mackintosh, redoutable excentrique, qui nous a filé entre les mains.

Le Commandant d’élite Wolfgang Gurin est un homme qui déteste perdre. S’il s’agit de la trace d’un criminel, il fronce ses sourcils encore plus qu’ils ne sont déjà froncés naturellement, et ses poings serrés sont dès lors prêts à l’usage. C’est un homme de la vieille école, n’accordant de crédit qu’aux règles marines et au serment qu’il a prêté. Quelqu’un de respecté de toute sa garnison et de moi-même. Le problème sans doute est son manque de pitié qui me fait étrangement pensé à Edwin Morneplume. Travailler avec quelqu’un qui me le rappelle devient tout de suite plus difficile car nous ne partageons pas les mêmes idées. Cet homme-là se bat pour la Justice décrite sur le papier, pas pour les hommes à qui on la doit. C’est là que notre mode de fonctionnement diverge.

Sauf que cette-fois, pour cette mission-là, nous sommes d’accord. Mackintosh… Comme décrit sur l’ordre de mission, il y avait bien un commerce illégal sous Luvneelpraad. Dans un premier temps, Gurin et moi sommes allés au QG de North Blue pour réinterroger  les criminels qui ont identifiés Mackintosh, d’après les interrogatoires nous avons pu conclure qu’il cherchait à se créer un réseau illégal sur les Blues en vendant ses engins et en refourguant, certainement, les objets volés dont il n’avait pas ou plus besoin.

C’est à Luvneel que nous l’avons rencontré pour la première fois, élancé et mince, élégant dans ses gestes et en costume, il se baladait en sautillant, gentillet, avec une sorte de machine à faire des confettis, des guirlandes et des friandises multicolores. Et des grenades.

S’en est suivi une course poursuite sans fin dans la ville, Mackintosh a une endurance remarquable, non seulement il nous a épuisé physiquement, mais mentalement aussi, à coup de trappe en plein Luvneel, de fausse ruelle peinte sur des murs au hasard, des piques venant paver les rues et des robots aux mains-ciseaux, aux mains-bazookas, aux mains-lâchantungazsoporifique absolument partout ! Quand enfin Gurin est parvenu à le piéger dans un cul de sac avec une dizaine de ses hommes, Mackintosh qui semblait fait s’est envolé à l’aide d’un dispositif sorti de son chapeau qui l'a emmené dans les airs et en guise de cadeau d’adieu a répandu de la barbe à papa gluante et rose afin de bien humilier l’ensemble des membres du bataillon de Gurin.

Voilà qui est Mackintosh. Une sorte de cinglé avec un carré d’as dans sa manche. Seulement, il semble aimer jouer et il laisse des traces pour qu’on le retrouve : le port illégal appartenant aux souterrains de Luvneelpraad étaient remplis de bateaux en direction de Logue Town. A l’ouverture des caisses, les robots décrits plus haut se sont tous activés et nous ont encore pris en chasse. La signature de Mackintosh.

Et nous voici, sur le sol de la ville où tout se finit.

Gurin a obtenu l’aide d’une partie des 14eme et 87eme divisions, bien que ça ne l’enchante pas de travailler avec la régulière, c’est un homme raisonnable et devant une menace comme Mackintosh, avoir plus de soldats à disposition augmente les chances de l’avoir et de déjouer ses pièges. Malheureusement, seulement d'un pour cent.
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Gharr est venu me voir dans ma cabine, avec un ordre de mission entre les mains. C'est bien la première fois qu'un truc comme ça m'arrive, et ça a un aspect très solennel que je trouve à la fois sympa et un peu perturbant. Mon statut sur le passeur reste confus pour moi. Je fais partie de son équipage, mais je suis aussi, et surtout, une civile. Alors... Une tâche pour moi ? Finalement, il a fini par m'expliquer : Ce n'est pas vraiment un ordre de mission, plutôt une demande de faveur. De lui, pour une de ses connaissances. Je n'ai qu'à me rappeler de l'aventure avec l'agent Red pour savoir que le Capitaine adore qu'on lui soit redevable. Je ne peux que le comprendre.

C'est comme ça que je me suis retrouvée dans une navette en direction de Logue Town justement. Avec un sac sur mon dos et mon canard de compagnie, sur un navire bien trop grand pour moi, mais accompagné d'un équipage là pour faire le trajet. Quand le Capitaine me met à l'intérieur de celui-ci, me laissant quitter le passeur, il me promet que je n'en ai que pour quelques jours, tout au plus, et que je serais entre de bonnes mains. Il me décrit vaguement le personnage : un sergent d'Elite de la Marine, du nom de Jack. En tout cas, c'est comme ça que je l'ai compris. Grand, brun, barbu, mais sympathique et du même acabit que Gharr.

Je crois que c'est principalement pour ça que j'ai accepté. Parce que le Capitaine lui fait confiance, et parce que je fais confiance au Capitaine. Jamais il ne m'entraînerait dans quelque chose de trop gros pour moi, jamais il ne me mettrait dans une position inconfortable volontairement. S'il dit que ce Jack est sympathique et que je peux y aller en fermant les yeux, alors c'est que c'est la vérité, et il n'y a pas à chercher plus loin. Peut-être que je me rassure. Mais avec trois jours de voyage, il faut bien que je m'occupe l'esprit, à défaut d'avoir assez d'espace pour m'occuper les mains.

C'est normal d'angoisser quand on commence quelque chose.
On ne sait jamais dans quoi on se lance, concrètement. En tout cas, moi, je ne le sais pas. L'aventure a ce côte fascinant et étrangement dérangeant quand on s'y lance. En quittant mon île, j'ai eu le temps d'en connaître des centaines, j'ai eu le temps de voir du monde, mais ce déplacement à un caractère tellement officiel que j'ai l'impression que c'est différent de d'habitude.

Lorsque je débarque à Logue Town, je ne peux m'empêcher de regarder en arrière pour chercher du soutien de la part des hommes qui m'ont amené ici. Bee sur mes talons, sous sa forme de canard, je n'obtiens pas forcément ce que je veux. J'ai été un colis à délivré à l'heure, ils peuvent d'ores et déjà passer à autre chose. Pas moi. Moi, j'ai les deux pieds sur le quai, à regarder devant moi pour trouver ce Jack. Mes premiers pas sont incertains, les seconds plus décidés. J'avale la distance qui me sépare de la masse de gens et me plante au milieu de tout en attendant que l'évidence me tombe toute crue entre les mains.

Elle met un temps considérable. Ou peut-être que c'est parce que j'ai l'impression que le temps s'étire quand l'appréhension me tient le ventre. Et puis finalement, tout s'accélère.

Je le vois percer la foule, chercher quelqu'un du regard. Et son surnom me revient comme une évidence, il sort tout droit de mes souvenirs et prend le contrôle de ma voix :

Amiral !

Il m'entend, se tourne vers moi, et me regarde de haut en bas. Je ne sais pas s'il me reconnaît, mais moi, je sais. La lettre dans ma main, mes compétences dans ma tête, et mes yeux rivés sur lui avec un grand sourire. Ça fait combien de temps ? J'ai arrêté de compter. Je ne me souviens plus de la date précise de quand je l'ai vu la première fois, à l'auberge.

Et après, je calcule qu'il n'est pas seul à être venu. Il faut déjà que je sache s'il est vraiment là pour moi. J'espère. Parce que si Jack, c'est Jaäk, je ne serais pas vraiment toute seule ici.
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