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T'es qui toi ? [ PV - Ethan R. Levi ]

Sawko avait passé l'après-midi à pêcher. A vrai dire, elle n'avait rien d'autre à faire. Son professeur de combat était absent et l'école était fermée. Plus ennuyée que jamais, Sawa avait réussi à chopper trois pauvres petits poissons. Certes, c'était déjà pas mal, mais elle pouvait faire mieux, bien mieux. Après sa petite séance de bronzage -ou plutôt sa petite séance d'attente sous le soleil- elle rangea sa canne à pêche dans son sac à dos noir puis sortit son bon vieux petit sabre de ce dernier. Elle commença à faire des mouvements et quelques enchaînements de combat, il fallait bien s'occuper.

Le soleil brillait, les oiseaux chantaient et les nuages dans le ciel bougeaient de temps à autre affichant différentes formes les plus originales les unes que les autres. Sawako était seule, près de la falaise. Le village paisible d'Orange était à quelques kilomètres au centre de l'île. La rouquine se trouvait à côté de la forêt, quelques bandits et créatures sauvages y rôdaient, la pêcheuse était donc sur ses gardes. Après quelques minutes à bouger son sabre dans tous les sens, elle le rangea dans son sac (de toute façon sa lame ne tranchait plus rien) et se mit en route pour rentrer chez elle.

Pour aller plus vite, elle emprunta un raccourcit dans la forêt. Ce lieu ne faisait pas rêver : des animaux étranges l'observaient depuis des branches d'arbres et des plantes plus ou moins carnivores jonchaient le sol. Il y avait bien-sûr quelques jolies fleurs, mais peu. Arrivée à une clairière, la rousse aperçut une bande de garçon un peu bizarres. Bien plus âgé qu'elle. Ils étaient habillés de la même façon et avaient des armes avec eux. Sabres et pistolets, génial... En-tout-cas, ce groupe n'avait pas l'air très sympathique. L'un d'eux se retourna lorsqu'il entendit Sawako marcher. Il fit signe à ses.. amis ? associer ? de se retourner et tous dévisagèrent la pêcheuse. La jeune fille ne leur accorda pas d'importance, jusqu'à ce qu'ils s'adressent à elle.

- Et toi là ! Cria un grand. La rousse se tourna dans sa direction sans rien dire. T'as quoi dans ton sac ?

- Rien qui puisse te satisfaire. Rétorqua-t-elle calmement du tac au tac.

- Viens ici. Il s'approcha de miss Miura et lui arracha son sac avant de découvrir les trois poissons, la cane à pêche puis le sabre. Les sourcilles froncés, la rouquine récupéra ce qu'il lui appartenait.

- Donne moi ça. Ajouta-t-elle en attrapant son sabre des mains du type louche.

Elle prit son sac, le mit sur son dos et s'arma de son sabre le mettant face à elle, prête à se battre s'il le fallait. Mécontent des actions de Sawako, le grand gaillard sortit un pistolet et le chargea. L'objet était pointé face à la rouquine.


Dernière édition par Sawako D. Miura le Dim 13 Sep 2015 - 15:02, édité 1 fois
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    Une semaine bien compliquée que je viens de passer, après de nombreuses réprimandes - inutiles - de mes supérieurs pour insubordination, j’ai dû effectuer quelques tâches embêtantes pour comme punition, mais je recommencerais si c’est à refaire. L’autorité de personne malveillante, non merci, c’est bien pour ça que j’ai intégré la marine, faut bien que quelqu’un fasse un peu le ménage là-dedans. Quoiqu’il en soit, la semaine est passée et c’est une bonne chose de faite, je pense être enfin tranquille, mais je reçois un ordre de mission. Celle-ci est apparemment sans grande envergure, tranquille, pépère, de quoi passer un bon séjour, mais bon. Une mission reste une mission, s’égarer dans la facilité n’est pas professionnel, alors j’y mettrais toute mon énergie.

    Orange, Orange, une île bien sympathique, paisible, chaude et agréable, mais où quelques malfrats sèment discrètement la zizanie. Pourtant, il me semble qu’une garnison se trouve là-bas, alors pourquoi cela ne cesse ? Du coup, je pense comprendre ma réelle mission, qui est en réalité de rendre un rapport de la garnison postée là-bas. Pas étonnant que des êtres humains s’éloignent de leur travail dans un cadre pareil, notamment quand ils sont en civils, et que le danger se trouve loin. Sauf qu’à présent, il semblerait qu’une affaire leur échappe, c’est pas bon.

    Grâce à un navire marchand de Saint-Uréa, qui s’en va pour récupérer quelques oranges succulentes de l’île en question, je peux m’y rendre en toute discrétion et surtout sans être accompagné, ça n’éveillera pas les soupçons. D’ailleurs, pour l’occasion, je m’habille en civil, soit une chemise blanche, un pantalon en soie, noir, et une paire de chaussures élégantes de la même couleur. À bord du navire, après avoir rendu quelques services à l’équipage, je m’installe dans un coin et entame une lecture intéressante. C’est un livre qui explique l’influence des classes sociales sur les choix des pratiques sportives, ce qui est fort intéressant de mon point vu, mais tellement pathétique à la fois.

    Quelques jours de navigation passent, j’aperçois enfin le rivage, seulement de petits mètres nous séparent. Pour remercier les marchands de leur hospitalité, je les aide à décharger et remplir quelques bacs des produits locaux, puis je file rapidement. Naturellement, comme n’importe qui de sensé, je me rend à la base légèrement rénové de la garnison, mais à ma grande surprise, je n’y trouve pas la moindre personne, pourquoi pas. Il paraît qu’il explore la ville en civil, disons qu’ils sont en train de bosser, c’est le mieux que je puisse penser. Premier échec, donc. Suite à cela, je visite l’île, notamment les coins reculés, puisque c’est souvent là que les méchants s’y cachent. Bonne pioche ! Il s’avère que je tombe sur quelque chose d’intéressant, que je tombe sur une bande de malfrats, qui s’attaquent lâchement à une jeune fille. L’un d’eux pointe son arme sur elle, je pense que le devoir m’appelle, alors je cours avec des pas légers et fluides, extrêmement rapides, atteignant rapidement la cible que j’efface d’un coup de pied rotatif, au niveau des flottantes, l’envoyant valser vers ses acolytes. Je dégaine ensuite ma lame.

    « Vous n’avez rien, demoiselle ? »

    Je me retourne ensuite vers les imbéciles.

    « Je vous déconseille de poursuivre ce que vous avez en tête, je suis de la Marine, alors rendez-vous sans faire d’histoire et tout se passera pour le mieux. »

    Ils ne semblent pas être d’accord, mais au moins, j’aurais eu le mérite d’avoir essayé.
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Sawako n'avait rien demandé, elle n'avait pas de chance. Alors qu'elle revenait de la pêche, elle était tombée sur un groupe de malfrat assez spécial dans la forêt. Certes, ce lieu était déconseillé, c'était la partie reculée de l'île, loin du village d'Orange, mais Sawa aimait bien s'y aventurer. Puis à vrai dire, quand elle passait ici, c'était le seul moment d'aventure de sa journée. Donc, la miss Miura était plantée au milieu d'une clairière avec son sabre entre les mains prête à combattre. L'un des plus grands gaillards se tenait face à Sawa, un pistolet braqué face à la rousse.

Ils ne bougeaient pas. La rouquine n'osait pas attaquer l'homme. Elle ne voulait pas mourir. Elle restait planté là, sans bouger, les cheveux au vent, dans un silence angoissant. *Faites que quelqu'un arrive, faites que quelqu'un arrive* pensait-elle. Au même moment, elle entendit des feuilles craquer et tourna la tête. Elle vit un homme, sûrement un peu plus vieux qu'elle courir en sa direction. Il donna un coup de pied au bandit et ce dernier vola vers ses "camarades". Quelle force ! Il sortit ensuite un sabre Un bien meilleur sabre que celui de Sawako. Il demanda à la rousse si elle n'avait rien et celle-ci acquiesça d'un signe de tête.

- Je vous déconseille de poursuivre ce que vous avez en tête, je suis de la Marine, alors rendez-vous sans faire d'histoire et tout se passera pour le mieux.

- Vous l'entendez lui, de la marine ? Ahahahah !

Un officier de la marine ! Sawako venait de se faire sauver par un soldat. Ils ne venaient jamais ici pourtant, bizarre. Etonnée de la réaction des malfrats, la rouquine se tut, elle n'avait pas envie de se battre. Ces hommes étaient bien insolents et vu le sabre du soldat, ils avaient bien tord de se comporter ainsi. Un mec aux cheveux rouges s'avança vers l'officier de la marine, armé d'un sabre de moins bonne qualité. Puis il se jeta sur lui. De son côté, Sawako eut le droit à un homme de sa taille armé de deux sabres, le combat allait être dur, ces malfrats étaient beaucoup plus nombreux et mieux armés.

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    La môme reste silencieuse, ne semblant pas effrayée du tout par la situation, me poussant à me poser quelques questions : que fait-elle en ces lieux perdus ? C’est la première et la plus importante, puisqu’à son âge, on évite de trainer toute seule dans des recoins reculés du reste de la population. Du coup, je m’interroge également sur calme qui me paraît anormal, étant donné que n’importe quel individu aurait hurlé de peur. On a quand même tenté de la tuer en pointant une arme sur elle. Et cette arme ? Que fait-elle avec ? Tant de questions sans réponse, mais je crains de n’avoir vraiment le temps d’y consacrer beaucoup de temps.

    En effet, un des types s’approche de moi, un p’tit rouquin. Quant à l’adolescente, elle aura aussi le droit à son combat, je ne pourrais pas la secourir dans l’immédiat, puis j’ai bien envie de voir de quoi elle est capable. Je réalise également le nombre de l’ennemi, n’ayant pas trop porté d’importance à cela, je me rend compte de leur nombre avec surprise. Une vingtaine ? Bon, c’est faisable pour cette fois, mais je dois faire plus attention la prochaine fois.

    Le rouquin me rentre dedans, je le laisse taper dans le vide, jusqu’au moment où il lève un peu trop sa lame, c’est à cet instant que j’en profite pour entailler son abdomen. La profondeur de la coupure ne l’empêchera de vivre, sauf s’il décide de poursuivre le combat, mais là les saignements peuvent s’accentuer. Il cède, il lâche l’arme, il se tient le ventre, puis je regarde la bande de dégénérés qui se trouve face à moi. Un petit regard vers la fille avant de partir à leur poursuite.

    « Ne perds pas avant mon retour. »

    Étrange je suis, je vous l’accorde. Quel genre d’irresponsable laisserait une jeune femme à la merci d’un pirate ? Mais pour une raison inconnue, je sens qu’elle s’en sortira, je ne m’inquiète pas trop sur le sujet. Je pars aussitôt à la poursuite des bandits, qui courent aussi vers ma direction, mais ils me sous-estiment. La chose qui peine le plus dans cette histoire, c’est tout bonnement le manque de condition de ces pirates, car en plus d’être stupides, ils sont lents et manque cruellement de techniques au combat. Pour faire court, ce ne sont que des gros bras qui attaquent des faibles, des lâches, des pourritures que je tuerais bien, si j’en avais reçu l’ordre, mais c’est leur jour de chance.

    Je me faufile entre eux, en prenant soin de leur laisser quelques souvenirs, qui cicatriseront plus tard, à chaque fois que je passe près d’un des types. Parfois les jambes, parfois les bras, parfois les deux, je ne m’applique que sur la faible profondeur de mes pénétrations, je ne compte reprendre un rapport de si tôt. Je m’applique à tel point, que je ne fais qu’assommer les plus hésitants, ceux qui tremblent en me voyant arriver. Il est dur pour moi de ne pas les tuer, ils sont pourtant tout ce que je hais sur cette terre, soit des microbes, de la saleté, de l’impureté, de la moisissure… Bref, vraiment tout ce que je ne peux accepter, mais pas le droit de les tuer. Avant de retourner voir ce qu’il en est de l’adolescente, je pointe mon arme vers les pirates à terre.

    « Le premier qui bouge est mort. »

    Inutile de leur demander s’ils ont compris, que l’un essaye et ils verront que je ne suis pas un rigolo. À peine le dos tourné qu’un courageux se prend au jeu, c’est vraiment pas de chance pour lui, j’ai la flemme de courir aujourd’hui, alors je sors mon pistolet, puis je tire sur son mollet. Le mec s’écroule en hurlant. J’ai prévenu.

    Revenons-en à la demoiselle.
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Sawako n'avait rien demandé, rien du tout. Et on venait l'agresser ! Bon les bois étaient mal famés, certes, et les habitants avaient été prévenus, c'est vrai, mais Sawa aimait bien passer par ici et c'était comme ça un point c'est tout. La forêt était grande, vaste et à la fois émerveillante et lugubre. Bizarrement, la rousse aimait beaucoup ce lieu. Malheureusement, après avoir tué le temps en pêchant ses trois pauvres poissons, la jeune fille était tombée sur une bande de malfrat. Leur nombre ? Une petite vingtaine... hum... dix-sept exactement. Ils étaient majoritairement armés et leurs habits se ressemblaient beaucoup. Alors que la rousse se faisait presque agresser, un soldat de la marine débarqua de nul par avec un sabre et se présenta aux brigands. En réponse, ils commencèrent à attaquer Sawa et le mec de la marine. L'officier trancha son premier adversaire sans trop de difficulté et s'empressa d'aller rejoindre le reste du groupe. Avant de partir il dit :

- Ne perds pas avant mon retour.

La rousse sourit, elle comptait bien gagner ahah. Cet homme avait déjà tranché un des brigands au niveau de l'abdomen, il était très fort lui. Sawako était loin d'avoir le même niveau. Néanmoins, elle se concentra sur l'homme qui l'attaquait : un type à deux sabres en bon état avec une dégaine louche et des cheveux.. bleus. De son côté Sawa n'avait qu'un sabre et... il était vieux. Elle se défendit tout de même en contrant les coups du mec aux cheveux bleus et essaya de se débrouiller comme elle pouvait. Sawa devait encore s'entraîner avant de pouvoir rejoindre un quelconque équipage. C'était certain. Avec courage et détermination, elle contra les attaques du brigands et d'une d'un coup rapide, fort et plutôt bien placé elle fit voler la première épée du malfrat. Elle avait réussi à lui toucher le poignet, cette partie de son corps saignait.

Néanmoins, il ne fallait pas se réjouir trop vite, ce n'était toujours pas fini. L'autre gars avait toujours un sabre en main. Sawako tenta tant bien que mal de se défendre, mais elle se fatiguait vite. Elle se souvenu alors des paroles du marin. *Ne perds pas avant mon retour". Plus facile à dire qu'à faire, ils n'avaient pas le même niveau. La rousse tenta tout de même quelque chose et essaya de reproduire l'attaque de l'officier. Elle trancha le torse de son adversaire rapidement sans qu'il s'y attende après quelques coups d'épées entre-choqués. L'homme tomba à genoux et s'écroula. La rousse espérait ne pas lui avoir abîmé ses parties vitales, elle n'avait jamais mené un combat comme celui-ci. Elle était essoufflée et elle sentait son cœur battre à toute allure. C'était impressionnant. Après s'être calmé, Sawako vit le soldat revenir au loin, elle s'approcha de ce dernier.

- Bon et bah... on dirait que j'ai gagné. Elle récupéra ensuite les deux sabres du mec à terre qui... agonisait ?

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    « Je me suis pressé pour rien, il est évident que tu n’as pas besoin d’aide… Enfin, je suis content que tu n’ai rien. »

    En effet, elle a pu se défaire de son adversaire en quelques mouvements, elle n’est pas novice dans la matière. Mais pour l’instant, je dois admettre que beaucoup de questions se posent, me suis-je trompé de destination ? Orange est pourtant calme d’ordinaire, alors pourquoi cette meute de pirates ? Il ne sont qu’à peine dix-sept, me diriez-vous, mais ils se font normalement discrets, tandis que là ils se sont ouvertement attaqués à une jeune civile et à un lieutenant de la marine.

    Du coup, je commence à m’interroger sur la raison de ma venue, notamment les membres de la garnison qui protège cette ville, je n’en ai bizarrement vu aucun, même pas la moitié d’un. Sur une si petite île, on remarque l’arrivée d’un navire, alors comment ont-ils pu laissés des pirates s’installer et faire leurs lois ? J’aurais une grande discussion avec ces messieurs. Autant, je peux cautionner que le travail soit plus détendu, car le ville est agréable et les températures sont douces, mais alors je n’accepte pas le travail délaissé, mettant la vie de plusieurs innocents en danger.

    « Dis-moi, demoiselle, sais-tu depuis combien de temps ces pirates sont ici ? »

    Selon sa réponse, je pourrais rapidement me mettre en colère, ça prouverait une incompétence totale de la marine, mais bon. Honnêtement, ça m’est égal que la popularité de celle-ci soit dégradée, mais ça rendra le travail plus compliqué qu’il ne l’est déjà. Comme vous le savez certainement, je suis un maniaque du ménage, j’aime quand tout est bien rangé, que tout soit propre, alors imaginez ma rage quand je vois une ville saine, qui se remplie peu à peu d’immondes pirates impurs.

    Les minutes passent et j’entends des bruits franchement pas rassurants, du genre chiens affamés qui viennent chercher leur butin, ça vient d’en bas de la pente, je ne peux identifier ce qui arrive. Une chose est sûre, c’est qu’ils ont l’air d’être nombreux, que je ne pourrais certainement pas les neutraliser, puis qu’une jeune civile est avec moi, donc pas question de rester ici. J’attrape sa main et la tire avec moi, nous courons nous cacher dans les bois.

    De là, je peux observer ce qu’il se trame, et c’est pas glorieux du tout, mais alors pas du tout. Encore des pirates qui sont venus en renfort, mais combien sont-ils réellement ? Ils sont beaucoup nombreux pour ne former qu’un seul équipage, mais alors pourquoi tout ce monde, ici, à Orange ? Je sens que quelque chose de pas clair commence à prendre forme, la tentation de vouloir régler seul le problème me démange, sauf que je n’en serais incapable dans ces conditions, replions-nous.

    Nous quittons la forêt, retrouvant enfin la civilisation, quelle belle ville ! Un petit passage au QG de la garnison où je dépose un petit message.

    « Bonjour, messieurs,

    Vous êtes visiblement absents, alors j’espère que vous verrez ceci et que vous me rejoindrez aussitôt dans la taverne qui longe le port, c’est la seule que j’ai eu le temps de repérer.

    Inutile de me décrire, je vous repérerais d’avance, c’est du moins ce que j’espère.


    En vous remerciant par avance,

    Lieutenant Ethan R. Levi.
     »

    Si je ne dispose d’un minimum de soutien, je ne vois pas comment m’en sortir, je me sens presque trahi par les miens. La fille est toujours à côté de moi, du coup, je lui propose poliment de boire un verre.
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- Je me suis pressé pour rien, il est évident que tu n'as pas besoin d'aide… Enfin, je suis content que tu n'ai rien.

La rousse sourit, elle ne recevait pas beaucoup de compliments dans ce genre, ça lui faisait plaisir. En général, elle était seule et s'entraînait seule avec son petit sabre. Il était vieux.. et dans ses mains, Sawko avait deux sabres en bon état. Elle hésitait.. Entre quoi et quoi ? Garder son vieux sabre ou prendre les deux nouveaux qui s'offraient à elle. Son choix fut rapide. Elle voulait gagner en force et décida donc de prendre les deux sabres du bandit. Elle les accrocha à sa ceinture et suivit l'officier de la marine qui se dirigeait à présent vers le village tout en passant aux attaques de la technique à deux sabres.

- Dis-moi, demoiselle, sais-tu depuis combien de temps ces pirates sont ici ?

- Je viens ici tous les jours et c'est l'une des rares fois où je les vois. Ils sont sûrement arrivés il y a quelques jours.

Sawako avait déjà aperçu ce petit groupe du côté de la falaise. Elle ne s'était jamais approchée de ces malfrats. À vrai dire, personne ne venait jamais ici, peut-être que le village était trop loin pour les civils, on ne savait pas vraiment. Alors que le soldat et Sawa descendaient la colline, ils entendirent des bruits suspects. La rousse n'avait aucune idée de ce qu'il se tramait en bas. L'officier prit la sabreuse par la main pour l'emmener se cacher dans la forêt. Ce ne fut pas des bêtes sauvages qui apparurent, mais d'autres bandits, peut-être même des pirates. L'un d'eux transportait avec lui un pavillon noir sûrement prêt à être accroché. Sawako sourit.

Les deux étaient enfin de retour au village. Sans demander l'avis du soldat, Sawako le suivit jusqu'à la mini base de la marine, elle était bien curieuse de voir ce qu'il y avait la-dedans. Elle n'y était jamais entrée. Elle attendit que l'officier lui dise quelques choses, mais rien, alors elle considéra que c'était bon. Au grand désespoir de la rousse, cette base était très.. simple. Des bureaux, des chaises, de la paperasse et quelques avis de recherche sur East Blue. Rien de bien glorieux. Le garçon écrivit une petite lettre sûrement à l'attention des autres soldats du village. Avant de partir, Sawa observa le papier signé sur le bureau. Lieutenant. C'était pas mal dis donc. La rousse retourna près du brun.

Ils se retrouvaient maintenant dans le village. Sawako allait rentrer chez elle lorsque le marin lui proposa d'aller boire un coup. Pourquoi pas. La rousse acquiesça et ils se dirigèrent vers le bar le plus proche. Il était à quelques rues d'ici, dans un coin de rue. À l'intérieur de ce petit bar, il y avait un tas de mec accompagnés de bière en train de rire, jouer à des jeux d'argents ou encore se disputer. Sawako se dirigea vers le bar avec le lieutenant derrière elle. Elle n'aimait pas trop traîner ici, mais elle ferait une exception. Elle connaissait la serveuse du bar, Kira. Elle lui sourit puis commanda une petite boisson sans alcool, le soldat choisit ensuite sa boisson, puis ils se posèrent à une table.

- Alors que fait un lieutenant de la marine dans un endroit aussi pourri qu'Orange ?
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    La bière. Il était un passé très récent où je ne buvais que du vin de bonne qualité, ça vient très certainement de mon côté bourgeois, sauf que depuis peu, je manque de temps pour ce genre de loisirs. Loin de moi l’intention de ternir la réputation de ce bar, mais je doute de la qualité du vin qu’il propose, alors comme la majorité des clients, je vais prendre un bon pichet de bière bien fraîche, seulement pour me rafraîchir le gosier. Je me réserve le vin pour mon retour sur Saint-Uréa, si bien sûr on me laisse y retourner de nouveau, ce qui n’est plus tellement le cas depuis ma promotion.

    Avant de boire, j’observe un bon coup la salle, les individus qui y sont et leur comportement. Les marins sont généralement fiers, c’est comme ça qu’on les remarque, puisqu’ils se sentent forts et protégés, ces mecs là nous foutent la honte plus qu’autre chose. Cependant, je me fie à des stéréotypes qui ne sont pas toujours vrais, je ne dois donc pas entièrement m’y fier pour repérer les individus que je cherche. D’autant plus que tous ceux qui disposent d’un corps avantageux, dû à des dispositions naturelles et génétiques, ou bien tout simplement à un travail qui permet à un développement musculaire, sont également plutôt fiers. Plusieurs tables d’individus rient et se font remarquer, je dois être vigilant sur les moindres et infimes détails.

    La jeune fille qui m’accompagne a donc elle aussi reçue sa commande, une boisson sans alcool, je dirais fruité à vue d’oeil, mais je n’en suis pas tout à fait sûr. J’attendais qu’elle entame la discussion, et c’est chose faite, j’en avais même déduis qu’elle me demanderait ce que je fais ici, étant donné qu’elle connaît déjà mon statut. Ça tombe bien, j’aurais aussi des questions à lui poser, un échange de bons procédés.

    « Je suis ici pour une simple visite de routine, cette mission est sensée me relaxer, un peu comme des vacances, sauf que ça ne sera visiblement pas le cas. »

    Je bois une gorgée tout en recoiffant ma mèche.

    « Et toi, que faisais-tu dans un endroit aussi reculé ? Je veux bien croire que tu aimes t’isoler, mais bon. »

    Cette fois, je fronce légèrement les sourcils, puis je rapproche ma tête de la sienne.

    « Et pour finir, puis-je savoir pourquoi tu sais manier l’épée ? Ce n’est courant à ton âge, encore moins sur une île aussi calme, et encore moins pour une demoiselle. Des explications ? J’attends. »
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Le bar était très bruyant aujourd'hui. Peut-être à cause des jeux d'argents installés au fond de la pièce principale. Sawako se mit assise aux côtés du lieutenant de la marine à une table vide, assez loin des regards et oreilles indiscrets, pourtant, ils n'avaient rien de secret à se dire. L'officier de la marine avait opté pour une bière. Sawa prenait toujours les boisons sans alcools. Elle préférait ça. Enfin bref, elle questionna le marin à propos de sa présence ici, tout en soulignant qu'Orange était une île  "pourrie". Oui, il n'y avait carrément rien à faire ici, sauf peut-être dans la forêt lointaine de l'autre côté de l'île où s'étaient rencontrés les deux civils et encore, il n'y avait jamais personne la-haut.

- Je suis ici pour une simple visite de routine, cette mission est censée me relaxer, un peu comme des vacances, sauf que ça ne sera visiblement pas le cas.

Une simple visite de routine ? Sawako ne préféra pas poser de question. Elle ne voyait presque aucun officier ici, il devait être le premier depuis beaucoup trop de temps. Et pour ce qui était des vacances, bien qu'Orange soit une île mignonne, il n'y avait rien de relaxant ici, pas de quoi passer de superbes vacances. La rousse prit une gorgée de sa boisson, écoutant la suite.

- Et toi, que faisais-tu dans un endroit aussi reculé ? Je veux bien croire que tu aimes t'isoler, mais bon. Et pour finir, puis-je savoir pourquoi tu sais manier l'épée ? Ce n'est courant à ton âge, encore moins sur une île aussi calme, et encore moins pour une demoiselle. Des explications ? J'attends.

Sawako sourit, que de questions...

- Tu as bien résumé, Orange est une île calme, trop calme. Alors, j'aime bien partir à l'aventure dans cette forêt, au moins il y a des choses intéressantes à faire la-bas. Elle marqua une pause. J'ai dix-sept ans, je suis en capacité de manier l'épée tu sais. J'ai apris à me battre au sabre dans une école pas très loin d'ici. Et le fait que je sois une.. demoiselle n'a rien à voir. Elle souriait.
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Un besoin d’aventure…


    Je ne sais pas vous, mais ça sent clairement l’envie de prendre la mer, d’intégrer un équipage, pis d’accumuler les délits. Une future pirate ? Cela expliquerait bien des choses, à commencer par ses compétences à l’épée, ainsi que son côté rebelle. Peut-être devrais-je l’arrêter un jour, peut-être pas, mais le fait de boire un verre avec elle ne changera rien. Le ménage avant tout. Pis, quand j’aurais le temps, je ferais mieux de faire un tour dans cette étrange école, elle ne m’inspira pas confiance.


    Tout en étant attentif à la conversation avec mon interlocuteur, j’observe quelques ivrognes commençant à s’enflammer, suite à une défaite à un poker contre des personnes un peu plus posées et sûres d’elles, laissant apparaître certains tatouages avec des numéros inscrits dessus. Dans un premier temps, je ne tilt pas, pis ces numéros ressemblent étrangement au numéro de la garnison présente sur l’île. Je m’excuse auprès de la demoiselle et je rejoins le groupe. Je bouscule légèrement les ivrognes, qui me dévisagent férocement, mais je n’en tiens pas compte.


Bonjour, je suis le lieutenant Ethan R. Levi, pourriez-vous m’accorder un peu de votre précieux temps ? dis-je en esquissant un léger sourire moqueur et en détournant le regard vers la droite.


    Comme je pouvais m’y attendre, ils ne me prennent pas au sérieux, certains se mettent même à rire.


Messieurs de la 473ème division, nous avons à parler, pis je crois que vous manquez sérieusement à vos fonctions. Vous n’aimeriez pas qu’un vilain rapport apparaissent sur les bureaux de nos supérieurs, n’est-ce pas ?


    Pis je sors mon Den-Den, avec lequel je m’amuse, le temps d’attirer leur attention. À ce moment, j’esquisse de nouveau un sourire, mais cette fois plus diabolique.


Un simple appel suffit à vous mettre dans de beaux draps, messieurs. Après tout, on m’a fait venir pour cela, donc tachez d’être un peu plus respectueux.


    Tandis que j’entrevois un des marins à table, qui tente de s’emparer de mon den-den, je sens un des ivrognes qui attrape mon épaule, c’est alors que je dégaine mon katana et que je le place à hauteur de la gorge du soûlard. Je retourne légèrement ma tête vers le marin, maintenant prit en flagrant délit de vol.

Écoutez, tachons de régler tout ceci à l’amiable, je ne compte pas créer davantage de problèmes. Vous, tenez quelques berrys et allez donc vous saouler un peu plus loin. Quant à vous, chers confrères, expliquez-moi la situation.


    Ils m’expliquent donc qu’ils se la coulent douce, que la situation avec d’étranges est rapidement devenue incontrôlable, ils ont fermés les yeux sur certaines choses, pis c’est apparemment devenu un véritable commerce de contrebande. C’est une véritable tragédie. J’étais normalement sensé faire un rapport sur le fonctionnement de la 473ème, puis je me retrouve finalement au milieu d’une affaire de contrebande. Il me faut contacter le QG sur le champ. Je manque naturellement de temps pour m’occuper de ces lâches. Je fais signe à l’adolescente de me suivre à l’extérieur, trainant avec moi un des types de la garnison. Je chope mon den-den et compose un numéro.


Monsieur, lieutenant Levi à l’appareil, je vous appelle au sujet de la mission portant sur la 473ème, dont les priorités risques d’être changées.


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Sawako dégustait sa boisson sans alcool petit à petit. C'était toujours super bon ici. La discussion entamée il y a quelques minutes entre les deux civiles semblait... étrange ? L'officier de la marine, ou plus particulièrement, le lieutenant, avait posé un tas de questions à la rousse. Pourquoi savait-elle manier le sabre ? Pourquoi était-elle dans cette forêt ? Presque un questionnaire de police. Cette dernière, amusée par la curiosité du soldat, avait répondu sans trop de problèmes. Mais lorsqu'elle eut fini, l'homme fut attiré par autre chose. Quoi encore ? Pas des brigands si ? Son regard était tourné vers une table où quelques hommes jouaient au poker. Deux d'entre eux venaient de perdre et commençaient à s'énerver. Sawa les observait en sirotant son verre, elle avait l'habitude de voir ces hommes. Et oui, quelle belle image nous montrait ces soldats de la marine, les soldats d'Orange. Et à l'étonnement de la rouquine, le lieutenant s'en rendu vite compte.

L'officier se leva brusquement et se dirigea vers la table de poker, bousculant aux passages quelques mecs bourrés sur son chemin. Calmement et posément, sans se presser quoi, Sawa prit son verre et alla rejoindre le lieutenant. Si elle pouvait entendre les explications des soldats de son île, c'était toujours intéressant. L'officier de la marine les remit à leur place de façons brève et sincère. Ils rigolèrent jusqu'à ce qu'une menace en rapport avec leur supérieur ne fasse son apparition. Sawa avait le sourire aux lèvres. Ah ces bons vieux amiraux. La rouquine n'en avait jamais vu. On disait qu'ils pouvaient, à eux seuls avec plusieurs navires de guerre, détruire une île entière. Sawa ne savait pas à quoi ils ressemblaient, ou encore avec quelle type de technique ils combattaient, aucun supérieur de la marine ne venait ici, il y avait plus à faire sur Grand Line bien-sûr.

Après quelques brèves répliques entre l'officier et les soldats presque bourrés, des explications arrivèrent. Les petits soldats de la 473ème division expliquèrent la situation de l'île. Un trafic de contre-bande. Bien-sûr, pas en centre-ville, mais dans les coins reculés, près des côtes, derrière la forêt où Sawako avait l'habitude d'aller. Voilà quelque chose de bien intéressant. Miss Miura avait hâte de retourner là-haut pour espionner ces malfrats. La curiosité était un vilain défaut et elle le savait, mais c'était mieux que de pêcher sans rien faire. Elle n'était pas très étonnée de la situation finalement. Depuis quelques jours, voir une ou deux semaines, elle voyait des hommes louches défiler près des bois. Étant donné que la marine ne s'occupait de rien, et que les soldats préféraient boire au lieu de s'occuper d'Orange, les petits bandits en avaient profité. Sawa salua la serveuse de loin puis sortit du bar en suivant le lieutenant.

- Eh bah quelle histoire. Si vous voulez de mon aide pour quoi que ce soit sur cette île, je serais ravie de vous aider. Vous me trouverez ici. Elle dechira un bout de journal qui se trouvait dans une poubelle puis sortit de son sac un vieux stylo. Elle nota sur le papier son adresse. Sur ce à la prochaine. Puis elle partit, elle avait faim et voulait rentrer chez elle.

[ Fin du RP ]
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