Arcanes des techniques interdite, n°13

Rappel du premier message :

Ce matin là, tout allais bien, sauf qu'on m'a réveillé par un bruit assourdissant de cornemuse. Mais quelle idée? Et où ont-ils trouvé ce truc encore.


Génial, et vous n'avez trouvé rien d'autre à faire avec que de me réveiller? Coef mental, 2.

Oui, tout allais presque bien. Je n'était pas d'humeur, la nuit avais été insupportable, les gens on fait la fête toute la nuit alors que moi je revenais d'entrainement, exténué comme pas possible. Vous voulez savoir combien d'heure j'avais dormis? Non, de minute! 20! Oui, 20 putain de minute! Le reste?! Nuit blanche! Je parti, prendre mon petit déjeuné. Au réfectoire, personne n'osait s'approcher de moi, je leur faisais probablement peur. En effet, ces cernes noir tournant au violet inhabituellement présentes sous mes yeux, yeux étant rouges de vaisseaux sanguins clairement apparent, ma chevelure bicolore entièrement en nid de poule, sans parler du fait que je lançais un regard menaçant à tout les gens qui me croisaient. Bref, une sale journée s'annonçais. Aujourd'hui, au menu, du poisson, des fruits de mer, et plein d'autres chose dégueulasses, je parti sans rien prendre, rien de tel pour me mettre encore plus en rogne qu'un ventre vide. Arrivé sur le terrain d'entrainement, le Chef m'interpela:

Hey marmot! Vient par là.

Hum? en me dirigeant vers mon interlocuteur

Tu va être épaté! Je t'ai dégoté un entraineur spécial, ce mec est un formateur d'élite, ancien formateur de la marine. On raconte que dans sa jeunesse il à déserté la marine pour nous rejoindre, ce mec est très bon à ce qu'on m'a raconté. Et il va te prendre comme apprentis.

Je ne sais pas si c'était à cause de la fatigue, mais personnellement je m'en fichais de ce qu'il me disait, je ne désirais qu'une chose, aller au lit pour rattraper mon sommeil perdu. Je laissai alors échapper un:

ouah! Je suis heureux, tu vois cette joie dans mon regard? regarde bien! ouah! aussi stoïque qu'un paresseux auquel on aurait offert une banane

T'as pas l'air en forme toi aujourd'hui, va falloir y remédier. Allez! Cinq tours de la base!

Cinq tours de base, il est malade, à qui la faute après tout pour cette fatigue? Je lui fis un magnifique doigt et parti. Non mais attendez, faire cinq fois le tour de la base pour me remettre en forme, il à pété les plomb le vieux, la base fait quasiment toute l'île, soit à peu près 2 Hectares, il veut me tuer en fait, voilà. Impressionné par cet acte, le Chef ne su pas quoi répondre et me dit:

Tu as intérêt à être au port à Huit heure, c'est ce soir que tu embarques!

Rien à foutre, je retournai dans ma chambre, m'étalai sur mon lit et m'assoupis.

Bref, je me détournais constamment de la raison pour laquelle je suis venu ici, je me rendais compte que je ne pouvais pas me débrouiller seul et que là était mon gros point faible. Mais qu'est ce qui à bien pu me passer par la tête pour que je pense pouvoir vivre sans personne. Etait-ce la fin? Ne pouvais-je jamais réussir? Avais-je fait tout cela pour rien?
  NON! Je n'avais pas le droit de penser cela, tout ce que j'avais fait n'avait pas été en vain, je devais acquérir de la force, je devais rechercher la puissance et je devais étudier la technique, tout le reste m'importait peu, peu importe les souffrances, les blessures, les jeun ou la qualité de vie, je n'avais pas le droit d'abandonner.

 Je me ressaisît et attrapa mon arme.

Quitte à ne pas manger, il faut que je m'entraîne.

  Je débutais alors mes entraînement quotidien sans faire attention à mon état de santé.
Chaque jour je m'attachais des pierres aux bras et au jambe et effectuais mes échauffement, course à pied, pompes, etc... Après cela, je me posais près d'une tombe et méditais pendant plusieurs minutes afin de me mettre en condition mentale pour réfléchir à ma technique. Suite à cela, je mettais bout-à-bout les mouvement que je développais pour enfin en arriver à ma technique principale. Je ne me reposais que rarement et j'avais beaucoup de mal à dormir le soir, mes rêve se révélaient de plus en plus violent et la personne que j'étais dans ceux-ci n'était pas du tout moi, pourtant, j'éprouvais cette sensation de plaisir face à la mort et au sang, peut-être était-ce pour cela que je pouvais vivre sans être mal à l'aise dans ce cimetière.
  Les trois semaines s'écoulèrent à une vitesse phénoménale, mais cela m'importais peu, car ma technique...

...EST PRÊTE!!!

Je me présentais sous les yeux effaré de mon entraîneur. Mon corps était parsemé de blessure, mon teint était pâle, mes yeux était très cernés, j'était maigre et mes vêtement sale. Mon poids avait surement chuté lui aussi et ma résistance microbienne avec, j'était surement à découvert face au maladies.
  En effet, 3 semaine, c'est beau, mais c'est long, surtout pour un corps n'ayant pas reçu de nourriture adéquate où d'eau potables pendant cette période. Et oui, je m'était nourris de plante me semblant comestible et n'avais bu que de l'eau boueuse pendant ce laps de temps, ma santé mentale n'avait heureusement pas été touchée, mais si cela avait duré plus d'un mois, je pense que celle-ci aurait été gravement dégradé par la même occasion.
  Laissant tomber ce qu'il tenait dans sa main, l'homme me rattrapa de justesse avant que je ne m'effondre.

 

  Je n'avais quasiment plus de force et ma voix était très faible, je ne pu que lui dire quelques mots avant de sombrer dans un profond sommeil.

J'ai....Ré-u-ssi

*Et bien, et bien. Tout cela m'est légèrement déplaisant. Pourquoi faut-il toujours que mon corps ne tienne pas, n'est pas pour renforcer son corps que l'on devient fort? N'est-ce pas pour ne pas être un fardeau? -soupir- C'est toujours au mauvais moment que je lâche, après avoir enfin mis au point ma nouvelle technique, après avoir passé des jour et des jours à m'entraîner, il fallait que je ^lâche le jours de mon évaluation. -soupir- Je suis pathétique. *

  Je rouvris mes yeux, dans un lit confortable sous une grande tente.

Où suis-je? Quel est cet endroit? Sensei? Vous êtes là?

  Il arriva, paré d'un joli petit tablier rose, une serviette autour de son crâne. Il était, si je me permet, ridicule, un homme de sa carrure habillé de la sorte ne me paraissait pas, mais pas du tout crédible.

Que c'est-il passé ici? Pourquoi avez vous une aussi grande tente?
Heu...ouai, mais ça ne me dit pas ce que fait cette tente ici.
Ah, c'est bien pour ...

  N'ai pas eu le temps de terminer ma phrase que l'homme m'enfourne net une grosse cuillère dans la bouche.


  Son plat était loin d'être froid, il était même brûlant, en plus de ça, son truc avait un goût affreux, un mélange de chaussette mal lavé et de ses dessous de bras, j'en avais presque envi de vomir, mais ma réaction fut nette.

Pouahhhh!!!! Chaud chaud chaud chaud!! Et vous avez foutus quoi là dedans? C'est quoi ce goût affreux!!

  Il était vrai que je mourrais de faim, mais pas au point de manger un tel immondice.


*Ah là là, le pauvre, je doit lui dire ou pas? Le fait qu'il va surement tuer toute sa clientèle? Mais j'ai pas envi de lui donner de le décevoir, même si pour tout dire, c'est fichu pour lui*
Ah, je suis heureux de le savoir. Sinon, vous n'auriez pas un bon rôti? Ou une délicieuse entrecôte?

Revenant avec un gros jambon, mon entraîneur conservait un visage sérieux à en faire peur. Je saisis la viande et la dévora en peu de temps. Le ventre plein, j'écoutais ce que mon maître avait à me dire.
Préparez-vous, ma technique, c'est pas de la pipette.

Il m'indiqua de le suivre. Nous sortîmes de la tente et pénétrâmes dans la forêt.
Compris.
Pas de problème, j'en fait mon affaire. Je vous ramènerais ce gibier.

Je partis dans la direction que mon formateur m'avait indiqué et lui me suivait en retrait. Je perçus une cavité de grande taille dans le sol, était-ce là? J'entrai dans le trou et fut surpris par la luminosité, en effet, des pierres et des plantes étrangère à mes connaissances brillaient et illuminaient l'ensemble du chemin dont je ne percevais pas le fond.
Je m'enfonçais dans les cavités souterraine sans savoir réellement où j'allais déboucher, je ne voyait plus mon entraineur et la luminosité baissait de plus en plus. Je débouchai alors sur un grand espace ouvert, ressemblant à une île souterraine.