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Event n°1 - A la recherche des fruits du démon

Rappel du premier message :

Ajna réprima un bâillement monstrueux qui découvrit tout de même son imposante mâchoire. Cela faisait trop longtemps qu'il naviguait. Il fallait qu'il s'arrête à un moment ou à un autre. Et puis ça se trouve il était passé devant des îles où il y avait des fruits du démon. Sa destination finale n'était plus très loin mais le trajet qui resterait serait tout de même chiant à supporter. Un gargouillement se fit entendre. Il n'y avait personne à bord pour lui faire à manger et donc, évidement, il n'avait pas prit de victuailles à bord. Si il n'y avait pas de cuisinier, à quoi bon ? Et puis de toute façon cela ne faisait pas si longtemps que ça qu'il attendait de manger le Wrath... Ou pas.

J'AI FAIIIIIIIIIIIIIM !
Le hurlement résonna dans l'immensité déserte de la mer Blue, faisant fuir le plus balaise des poiscailles qui se baladaient tranquillement. Le Capitaine Corsaire de la flotte fantôme découvrit qu'un mouche avait l'impudence de lui marcher dessus. Il lui donna un gros coup de poing, s'envoyant par la même occasion rouler au sol de son gigantesque pont vide. De très mauvaise humeur, le gros se releva avec le cadavre de la pauvre bêbête écrasa sur sa main. Après l'avoir avoir et trituré de partout, Ajna le lança par dessus bord d'un geste gauche. Il aperçut alors l'île de Las Camp où s'entassaient des petites frappes en bon nombre. Là-bas il allait sans doute pouvoir manger en pillant au passage une ou deux maisons d'honnêtes civils. Cool. Il aurait plus faim et en plus il y aurait des gens pour cuisiner à sa place.

Wrath débarqua sur Las Camp d'un air conquérant. Bien sur qu'il trouverait l'un des fruits du démon. Faute de quoi, il serait obligé de raser l'île. Logique, elle ne représenterait aucun intérêt dans ce cas précis. Après avoir ordonné à deux types d'amarrer son magnifique navire où il y avait juste sa petite cabine, Ajna pilla un marchand de fruits et commença son festin en macérant goulument tous les aliments qui lui tombaient sous la main. Un fois son festin finit il s'essuya la bouche et entra dans la ville, en s'éloignant donc du port où il avait jeté la pagaille.
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Pas content Wrath. Pas content du tout. Et quand Wrath pas content, lui manger, lui taper et lui se barrer ensuite. Un mode de pensée simple se rapprochant étrangement de l'animal contrôler notre bon vieux pachyderme. Au moins, c'était simple à comprendre, sans détour, sans chichis, on allait à l'essentiel sans aucun problème. Ajna fracassa la tête d'un type contre un mur, explosant la brique au passage puis sortit enfin à l'air libre. Las Camp c'était nul. Las Camp y'avait pas de fruits du démon. Bouuuuh ! Le Corsaire lécha ses mains pleines de sang puis reprit son petit coffre sous ses gros bras et partit en direction du port, guidé par un p'tit vieillard tout rikiki qui allait s'en prendre une si il marchait pas plus vite.

Après avoir expédié le grand père six pieds dans les airs, le colérique décida de sa prochaine cible. Elle était frêle et tremblante mais courait un peu trop vite. Un autre gars dans les airs. Pour voler ? Il suffisait de faire appel à Wrath voyons ! Le troisième fut le bon (comme quoi, les expressions c'était pas toujours vrai) et notre protagoniste put enfin rejoindre son bateau sans encombres.

On jette le truc qui accroche le bateau ! Mouhaha ! Direction la prochaine île que je trouve. Je sais pas ou c'est mais je verrais ! Mouhahahaha !


Las Camp ? C'était fait !
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Hé qui c'est qui a éteint la bananière ?


Il fait sacrément noir là dedans... et c’est vachement étroit. En fait je suis même carrément coincée au niveau des épaules et tête en bas. Pour ne rien arranger j’ai un goût de cendre dans la bouche, ainsi qu’un sérieux mal de crâne qui commence à poindre à cause de tout le sang qui descend inonder mon cerveau. Situation hautement inconfortable en plus d'être ridicule. Je tente de bouger mes jambes mais celles-ci s’agitent inutilement dans le vide.


Grumf, au moins je suis déjà sortie à moitié hahaha. Ha. Hum pas très drôle en fait. Allez, on va jouer aux devinettes. Où est-ce que je suis encore tombée ? Un trou à vu de nez. Enfin ça veut rien dire, dans 80% des cas on tombe dans des trous. Sont là pour ça. Donc indice qui sert à rien. Voyons…il fait noir. Pas très utile non-plus. Ha ! M’semble que c’est un trou carré. C’est pas un format standard ça, j’peux l’dire chuis une experte en trou. Quoique ce soit plutôt en « chute dans des trous ». Bref. Qu’est-ce qui crée des sortes de galeries rectangulaires ? Des taupes à tête carrée. Mmmmh probable. Mais elles creusent dans le sol ces ptites bêtes, or j’ai plutôt l’impression que c’est de la brique. Mwais mwais mwais. Oh et y a toute cette poussière qui me rentre par la bouche et les narines. Pwark ça sent comme…comme…un barbecue. Saucisses cramées. Bacon trop grillé. Barbecue ? Barbecue. Bon. Trou noir rectangulaire en brique qui sent le barbecue. Hmmm j'ai la réponse sur le bout de la langue…


Cheminée. Je suis coincée…dans…une…cheminée. Savoir où je suis me rassure un peu, même si c’est pas ça qui va m’aider à sortir. Si seulement j’avais mon fusil, mais il faut croire que je l’ai encore perdu. A croire qu’il est doué d’une vie propre et qu’il est du genre fugueur. Il devrait y avoir moyen de lui mettre une sortie de chaine. Ou de corde à YoYo qui me le ramènerait directement dans les mains. Mes réflexions furent interrompues par une douleur à la tempe, comme si on me donnait un bon coup de marteau sur le crâne. J’ai l’impression que ma tête va explosée. Je suis restée trop longtemps la tête en bas. Il parait qu’il arrive des tas de choses désagréables aux gens qui restent trop longtemps la tête en bas. Cependant je ne vois pas trop comment je pourrais changer cette situation à court terme. Au moins il y a toujours les bonnes vieilles méthodes :

Héhoooo ? Jour de Maaaai ! On pourrait me donner un ptit coup de coude ? Héhooooo !

*Skwiiiik*

Hu ?

*Skwiiiik ?*

Y a quelqu’un ?

*Skwiiik skwiiik*


Bizarre. On dirait une porte qui grince. Si je ne savais pas que les cheminées étaient inhabitées je pourrais presque croire qu’il y a une créature dégoutante planquée en bas. Quoique. Il me semble qu’on a déjà parler de chauve-souris qui…

CHAUVE-SOURIS ?

*SRIIIIIIIIIIIIIIIIIk !!!*


Surgissant soudainement des profondeurs de la cheminée, une créature poilue fonce vers moi dans un cri strident en agitant ses petites ailes membraneuses. Elle heurte mon visage avant que j'ai pu faire quoi que ce soit et s'agite ses membres en tout sens, s’emmêlant dans mes cheveux et me lacérant le visage dans un tourbillon de griffe et de crocs. Un rongeur dans ma chevelure ! Des poils sales sur ma figure ! Un visage horrible qui arrive de temps à autre dans mon champ de vision ! QUELLE HORREUR !


CHAUVE-SOURIIIIS !


J’ai beau être une faible femme il y a parfois des moments où je me trouve une force herculéenne. Faisant fi de toute logique musculaire mes bras ont poussés de toutes leurs forces vers l’extérieur, et ce qui devait arriver arriva : la cheminée explosa dans un nuage de suie et de morceaux de briques. Le haut du corps recouvert d’une poussière noirâtre, les habits déchirés, j’ai alors dégringolé le long du toit sur lequel siégeait (fatalement) la cheminée. Problème de rongeur volant: réglé. Parcontre...je sais pertinemment qu’après ce plan incliné il y a une gouttière puis un vide vertical, du moins si cette maison suit les standards de la construction. Je tente donc de m’agripper aux tuiles rouges du toit mais je n’arrive qu’à en déloger plusieurs de leurs emplacements, tuiles qui se mettent à me suivre dans ma chute comme des petits vaisseaux autour de leur vaisseau-mère. Ma culbute me mène finalement à la gouttière, que mes mains ratent lamentablement.


Je tombe…non, j’attrape quelque chose ! Une sorte de corde qui pend le long du toit me laisse suspendu dans le vide, au milieu d’un petit troupeau de tuiles qui plonge dans la rue en contrebas tel un troupeau
de lemmings en pleine migration. L’une d’elle ne manque pas de s’écraser sur mon crâne avant de rejoindre ses copines dans leurs chutes, manquant de me faire lâcher prise au passage. Je regarde en haut pour savoir à quoi je dois mon salut, et mes yeux doublèrent de volume lorsque je reconnu la bandoulière
de mon ShokAttakGun, l’arme elle-même s’étant coincée dans la gouttière du toit. Sans doute lors de l’évènement indéterminé qui m’a fourré dans cette saloperie de cheminée envahie de chauve-souris.

♥♥♥ Je ne douterai plus jamais de toi mon fusil chéri ♥♥♥


Le vent se lève. Toujours pendue à la bandoulière, la brise me fait pivotée sur moi-même comme une girouette.

Et c’est là que je l’ai vu.

Le Volcan.

Un Volcan au beau milieu de la ville.


Le Tambour Crevé. On dirait que quelqu’un l’a gonflé comme un vulgaire ballon de baudruche, ses murs devenant de plus en plus convexes, comme si quelque chose poussait depuis l’intérieur. Mais il y a surtout les flammes. Des torrents de flammes. De la bière en feu sortent par tous les orifices du bâtiment. Portes, fenêtres, cheminées, toutes déversent des torrents de magma alcoolisé, preuve s’il en est que ce qu’on servait dans ce bar s’apparentait plus à du goudron qu’à une boisson. Les gaz produits par toute cette combustion s’agglutinent de plus en plus à l'intérieur, déformants toit et murs pour se faire un peu plus de place chaque seconde. Et bientôt on atteignit le point de rupture. Le Tambour explosa comme un volcan en éruption, projetant bois, briques, choppes de bières et morceaux de verres dans les airs. Une averse de détritus enflammés tomba sur la ville de Las Camp, déclenchant de nouveaux incendies dans plusieurs quartiers de la cité.


L’air chaud expulsé par le Volcan/Bar me fit de nouveau faire la girouette, je tourne sur moi-même, vers la mer cette fois, en contemplant le chemin qui va (allait) du port à la Taverne mal famée. Etrangement plusieurs bâtiments sur la route ont l’air d’avoir récemment été rénovés par leurs propriétaires, qui avaient visiblement besoin de nouveaux orifices d’aération. Des trous quoi. Et tous ceux-ci ont plus ou moins la taille et la forme d’un géant de deux mètres de hauts, bien que les « poses » puissent varier d’un immeuble à l’autre. « Quelqu’un » a décidé que la route n’allait pas assez rapidement au port et a coupé au court. Et j’ai comme l’impression que je connais ce quelqu’un. Des deux gangs qui se trouvaient dans les sous-sols du Tambour je ne vis aucune trace.

Je sais pas ce qu'il fait, je sais pas où il va, mais nom d'un dial je suis certaine que je n'ai plus envie de revoir Mahaga !
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