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La victoire sera mienne !

    Une journée plus que paisible, logique pour un jour de repos, non ? Programme du jour : rangement, lecture et repos. Je n’enchaîne peut-être pas les missions exceptionnelles, mais pour ce qui est des gardes, c’est une toute autre histoire. Je ne suis qu’un petit lieutenant après tout, on ne m’envoie au front que lors de grandes nécessité, genre quand il manque de l’effectif, puis sans compter mes problèmes de disciplines qui remontent sans cesses. Une vie à la fois paisible et merdique. Je considère que ça vaut mieux que de vivre en cavale à l’instar des plus grands criminels de ce monde. Finalement, je n’ai pas trop à me plaindre, ma vie est tranquille, je suis bien payé et je n’ai encore eu personne à déplorer. Cool.

    Honnêtement, je m’emmerde. Vous savez, j’aimerais beaucoup plus d’action, être constamment sur le front, mesurer mon niveau face à de grands adversaires, me retrouver dans des missions totalement impossibles, c’est ça une vie pleine d’aventures ! Les mers bleues sont peut-être devenues trop calmes ? Il est peut-être temps pour moi de voir plus au large, d’autres mers plus dangereuses, de franchir Reverse Montain, par exemple ? Voilà comment une bonne heure, je m’installe sur mon canapé à rêver d’aventures plus folles les unes que les autres. Moi, Ethan, devenir un des plus grands noms de la Marine, un exemple que suivront des milliers et des milliers de soldats dans l’espoir de devenir un jour, peut-être, un merveilleux officier.

    En attendant, je suis dans ma piaule en train de ranger quelques broutilles qui trainent, mais là encore, j’ai pas grand chose à faire. La poussière ? Il n’y en a presque pas. La poubelle ? Elle a été jeté la veille. La vaisselle ? Je n’ai pas mangé chez moi depuis des lustres. De la lecture ? J’ai déjà lu tous les livres de ma bibliothèques. Alors si même ma maison ne veut pas de moi, je pense qu’il est temps de me poser et d’attendre que les heures s’écoulent le plus rapidement possible. Ne revenant pas trop, j’en viens même à espérer que mon den-den retentisse pour une urgence. Le temps d’un clignement de mes yeux, le voici qui retentit.

    « - Lieutenant Levi, que puis-je faire pour vous ?
    - Ethan ? C’est Daniel. Pouarf c’est quoi ces manières de naze ?
    - Hm… Ce n’est que toi… Que veux-tu ?
    - Toujours plus d’enthousiasme… T’es chaud pour une petite session d’entraînement, je viens d’éclater le sac de boxe et j’aurais besoin d’un truc un peu plus résistant.
    - C’est une blague ? J’ai autre chose à foutre que de t’écouter, sale cuistot.
    - Vue la vitesse à laquelle tu as répondu, permets-moi de croire que tu t’emmerdes dans ta piteuse piaule de merde.
    - Pardon ?
    - Ramènes ton cul où je répands la rumeur de ton échec face à moi. T’as une heure pour te pointer. Bye ! »

    Il a raccroché. Répandre la rumeur d’une défaite contre lui… Vous allez croire qu’il m’a eu avec une stratégie aussi pitoyable que lui, mais je vous assure qu’il en est capable, et ça, il en est hors de question. Daniel a beau être quelqu’un de redoutable et de respecté dans la Marine, je pense qu’il m’a suffisamment humilié durant mes débuts, alors ça suffit. À mon tour de renverser la vapeur. Notre niveau n’a pas été évalué depuis des lustres, on a tous les deux le temps, c’est le moment. C’est entraînement est un véritable combat pour déterminer lequel de nous deux est le meilleur. Aujourd’hui, je ne combattrais pas en tant que marin, c’est pourquoi je laisse de côté la tenue traditionnelle pour quelque chose de plus banal.

    Je m’en vais pour une nouvelle aventure.
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    Je m’active. J’évite les regards des quelques passants avec qui j’ai l’habitude de bavarder sur le chemin, ma priorité est ailleurs. Je suis déjà dans mon combat, je suis imperturbable, je suis dans ma bulle et rien ni personne m’en fera sortir. On va voir s’il fera le malin le petit Daniel quand il sera en train de ramasser toutes ses dents. Je me frotte les mains en imageant cette scène dans un petit coin de ma tête. Pour autant, il n’est pas le genre à sous-estimer, je peux rapidement me retrouver au tapis étant donné la puissance qu’il dégage dans chacun de ses coups. C’est un secteur dans lequel je ne peux rivaliser avec lui, c’est impossible. Sa force augmente sans cesse de façon considérable, et ce, depuis que je le fréquente. À défaut d’être habile avec une arme, il est redoutable avec ses poings.

    Sur le chemin, un groupe de marins semblent poursuivre un simple voleur de friandises, dois-je les aider ? Quelque part, je ne suis pas en service, donc il serait logique de le laisser, mais bon. Ça me démange, quoi. Un voleur reste un tricheur à mes yeux, c’est pas cool pour ceux qui triment. J’aurais été un bon révolutionnaire à la limite, j’aurais pu accepter et le laisser, mais en tant que marin c’est vraiment pas une bonne chose. C’est surtout d’un point de vu moral que je m’en voudrais. Le voleur en question fuit vers ma direction, les marins qui se trouvent derrières lui hurlent de s’arrêter, et moi, je me retrouve à seulement quelques mètres. Visiblement, pour ne pas changer, je suis bien plus petit que lui. J’arme le poing tout en continuant d’avancer, puis une fois à portée, j’élance un bon uppercut au niveau de l’estomac. Le type s’arrête net avant de s’écrouler, les soldats restent un peu surpris avant de me remercier, tandis que je continue ma route.

    La température est agréablement douce. Je savoure pleinement ce moment de tranquillité jusqu’à ce que les hurlements d’une dame assez âgée viennent m’interrompre. Sur le quai vif, je m’attends à ce que ce soit un vol ou un kidnapping, mais elle se tient pourtant face à un arbre, les bras tendus, sautillant désespérément dans le but d’atteindre quelque chose. M’approchant afin d’en apprendre davantage, je comprends rapidement qu’il s’agit de son animal de compagnie, apparemment un chat du nom de Pookie - vas savoir pourquoi ce nom - qui serait bloqué du haut de son perchoir. C’est bien ma veine. Je ne tiens pas à perdre mon temps, je m’empresse donc de bondir sur l’arbre en question pour y saisir une branche, avant de commencer mon ascension toute en acrobaties pour atteindre le petit chat. Je le saisis, mais voilà qu’il se débat et qu’il me griffe le visage, puis il descend tranquillement jusqu’à sa maitresse, qui me remercie avant de s’en aller. Le temps passe et le rendez-vous approche, je descends de l’arbre prudemment, sauf que le destin s’acharne et je chute comme une pauvre merde.

    Des feuilles accrochés à mes cheveux, des griffures au visage, c’est sous une tête dépitée que je poursuis mon chemin jusqu’au QG. Oui, c’est au dojo d’entraînement du QG que je me rends. J’espère cette fois m’y rendre d’une trotte, sans incidence, sans voleur, sans aucune interruption. Le désespoir m’envahit tellement que je prie tout en marchant. Si ces mésaventures ne cessent, j’arriverais très certainement en retard et ma carrière dans la marine sera terminée avant même d’avoir commencée. J’exagère certainement, mais ça ressemblera plus ou moins à ça. Alors je continue, toujours la tête baissée, à me diriger face à cet enfer qui m’attend. Je retrouve peu à peu ma détermination perdue dans les branches de l’arbre d’où je suis tombé, bombant fièrement le torse et accélérant le pas. Jusqu’à ce que soudain, on m’interrompt dans mon élan.

    « - Eh ! Attention !
    - Hm ?
    - Trop tard… Regardez sous vos chaussures…
    - …
    - Désolé mon brave, on dit que ça porte chance ! Bonne après-midi ! »

    Merde… J’ai marché dans de la merde de chien.
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    « - Vous avez sale mine, monsieur Levi.
    - Je me passerais volontiers de vos remarques, monsieur Pétaouchnok.
    - Euh non, moi c’est…
    - Ai-je l’air de m’en soucier ? Aucunement. »


    Le type baisse la tête l’air désemparé, je poursuis ma route jusqu’au dojo. Je pue, je ne suis pas coiffé, je suis abîmé et sale. Absolument tout ce que je déteste. La sensation d’être l’un de ces immondes pirates me pèsent, mais qu’importe pour l’heure, je m’apprête à ouvrir l’entre de l’enfer.

    « - Te voilà enfin, mon cher Ethan !
    - Qu’est-ce… Qu’est-ce que fait tout ce monde ? Tu m’explique ? »


    L’air totalement dubitatif, je me retrouve face à toute une troupe tout autour du tatami. Ce sale enfoiré a appelé ses groupies, pensant pouvoir me perturber et avoir des témoins en cas de victoire. Il me fou en rogne. Je n’arrive plus à conserver cette pulsion meurtrière qui émane de moi.

    « - Ah ça ? Ce sont seulement quelques-uns de nos camarades qui souhaitez observer…
    - Sortez… Sortez tous immédiatement d’ici avant que je vous sorte moi-même… Ne testez pas mes limites, vous pourriez le regretter. »


    Mon autorité n’est pas encore perdue, ils quittent tous le dojo les uns après les autres, comme un tas de fourmis. Je regarde aux alentours, je ne vois plus que Daniel et… Le colonel ?

    « - Mes excuses Ethan, je tiens à rester observer votre combat en attendant un vieil ami.
    - Ne vous excusez pas, monsieur. Votre présence a échappée à ma vigilance. Je vous en prie, restez donc. »


    Qu’est-ce que le colonel en a foutre de notre combat ? Je ne comprends pas. Je fais mine d’être serein, mais c’est tout un bordel qui se forme dans ma tête. Puis, il attend un « ciel ami », c’est quoi ces conneries ? On est là pour combattre ou amuser les hauts gradés de la régulière ? Si c’est ça, je me tire et on en parle plus, la journée est suffisamment gâchée comme ça. Et puis merde, je ne peux pas laisser l’autre abruti s’en sorti ainsi, certainement pas devant le colonel. Je dois avouer qu’il m’intimide. Malgré le fait d’avoir un âge assez avancé, il conserve une certaine prestance et semble toujours apte à nous diriger. Ne le voyant que très peu, je n’avais jamais remarqué la forme qu’il a, sauf peut-être sa moustache, mais sinon il est plutôt bien conservé le vioc’.

    « Commencez, soldats ! »

    Là, à l’instant, je rêve où Daniel et le colonel ont partagé un regard complice.
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    Je manque de temps pour m’occuper de ce genre de détails, Daniel se trouve déjà face à moi, le poing armé et il me fou un direct du droit qui m’envoi valser quelques mètres plus loin. Du sang coule à l’intérieur de ma bouche, j’ai bien envie de le cracher, mais sur un tatami le colonel me tuerait. D’ailleurs, notons que nous sommes pieds nus dessus, les chaussures ne sont pas tolérés dessus. Du coup, j’avale ma salive et le sang qui va avec.

    « - Alors Ethan, j’te sens assez mal au point, tu ne serais tout de même pas déjà en train de capituler.
    - Je ne suis pas venu ici pour bavarder. Je te prierai donc de bien vouloir la fermer et de taper un peu plus fort. »


    Bien sûr, je ne pensais aucunement la dernière phrase, hein. Son premier coup m’a déjà bien assommé. Je me relève péniblement et je mets aussitôt en garde. Danny revient aussi rapidement à la charge, sauf que je ne compte pas encaisser ses coups, je pense qu’une fois à suffit. Il m’accule de coups, on pourrait croire que je impuissant face à ce déferlement, sauf que je suis plus rapide malgré le fait que sa rapidité ai bien augmentée depuis notre dernier affrontement. Ce qui est amusant à observer, c’est le rythme de ses coups qui est le même depuis de le début, on dirait une mélodie qui ne cesse de recommencer. Un direct gauche, un direct droit, encore un droit, un jab du gauche et une uppercut du droit. Un moment d’arrêt après l’uppercut, c’est là que je commencer à bondir sur lui en armant mon poing, mais quelque chose cloche…

    « J’te connais par coeur mon p’tit Ethan, t’analyse bien trop tes adversaires, utilise un peu ton instinct. »

    Je sens une s’approcher dangereusement de ma droite, c’est ça l’instinct dont il me parle ? Je tente de bouger mais c’est trop tard, je dispose d’à peine le temps de mettre une garde qui protège le côté droit de mon visage, quand je me rends compte que Daniel visait en fait mes côtes. Je n’ai plus qu’à serrer les dents et encaisser, tel est le prix de mon manque d’expérience. La sensation d’un boulet de canon qui se loge dans les côtes, vous avez déjà connu ça ? Je ne saurais même pas vous dire si ça a cassé, l’impact a tellement été lourd que tous mes sens sont perturbés, ma tête résonne, je vois trouble et je crois m’écraser violemment contre le mur qui se trouve à ma gauche, puis je me laisse tomber au sol comme une larve.

    Je lève les yeux et je vois une silhouette qui m’est familière, qui n’a pas bougée de puis le début du combat, normal il s’agit du colonel. Je suis honteux. Comment peut-on me considérer, me respecter en faisant battre de la sorte. Comment puis-je envisager un quelconque avenir dans les hauts rangs de la marine en étant si faible ? La silhouette devient un peu plus claire, j’aperçois un pouce qui s’élève vers le haut. J’aperçois un visage souriant et plein d’entrain, je vois un homme qui a confiance en moi. Pas le temps de rêvasser, le monstre Daniel m’attrape par le col et m’élève aussi haut qu’il peut. Il finit par m’agripper la gorge et m’empêcher de respirer. Il voulait voir mon instinct, il va le voir. J’effectue un mouvement de balancier de l’arrière vers l’avant, puis une fois une bonne amplitude atteinte, je lui fou mes deux pieds lancés en plein menton. Il lâche prise et recule en conservant la tête en arrière.

    « T’es dans la merde, Danny. À mon tour ! »

    Les grands boxeurs visent souvent le menton pour une raison précise : elle provoque la paralysie momentanée de l’adversaire. Je sers les dents et je file à toute vitesse vers cette enflure aux gros bras, je profite de l’élan créée par ma vitesse pour lui infliger un puissant direct du droit sur mâchoire en visant le nerf qui s’y loge, pouvant mettre K.O un individu. De nouveau sur mes appuis, face à lui, je saute verticalement en armant un uppercut que j’enfonce dans la mâchoire une nouvelle, visant à faire heurter sa tête vers le haut. Je ne vois pas ses yeux. Est-il encore conscient ? Il est solide. Évitons de prendre des risques inutiles. Je prépare une grande impulsion en fléchissant mes jambes, puis je bondis comme un kangourou jusqu’à atteindre le niveau de son visage, d’où je réalise une rotation complète pour finir le mouvement en logeant mon talon au niveau de sa tempe. De part la rotation effectuée, le coup est assez puissant et envoi valser mon adversaire un peu plus loin.

    Je m’apprête à attaquer une nouvelle fois, mais une voix m’arrête.

    « Levi ! Je pense qu’il a compris… Venez que je vous présente à un ami. »

    Je me retourne. La surprise est énorme, je n’en reviens pas du tout, ça alors.
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    Que vois-je ? Suis-je trop bourré ? M’a-t-on drogué ? Que fait cet homme ici ? Je fier et digne devant lui, mais je fais dessus intérieurement, je suis complètement intimidé. Fièrement dressé face à moi, décoré de nombreuses médailles, quelques balafres au visage… Oui, il s’agit du vice-amiral Mont-Victoire Eustache. Du coup, si je ne suis ni bourré, ni drogué et qu’à priori mes yeux fonctionnent toujours correctement, j’attends des explications sur la venue d’un tel homme ici. Enfin on me répondra qu’il est là pour inspecter la garnison, qui est sans doute la plus importante des Blues, mais nous ne sommes que trois dans ce dojo en comptant le colonel. Puis il disait que c’est son ami, le type sait visiblement bien s’entourer.

    « - Lieutenant Levi, mon vice-amiral. C’est un honneur de vous rencontrer. 
    - Vous devriez surveiller vos arrières, lieutenant. »


    Le vice-amiral n'a pas prit la peine de me réponse. Au lieu de ça, c'est le colonel qui m'alerte d'un danger. Il pointe du doigt quelque chose derrière moi. Une ombre assez imposante passe devant la mienne, puis du sang coule au-dessus de ma tête, pas besoin d’être une lumière pour comprendre qu’il s’agit du golgote Daniel dont la résistance me surprendra toujours. Là, je suis mal. Je me retourne rapidement pour être face à lui, baissant mon centre de gravité pour éviter une éventuelle attaque, sauf que le coup vient d’encore plus et se loge au niveau de mes côtes. Un coup de pied latéral partant du sol vers le haut. Ça craque. À mon avis, la quatrième, cinquième et sixième côtes sont cassées. J’ai mal. Je crois même que des larmes s’échappent discrètement tellement que je souffre, mais je m’accroche, je m’accroche à sa jambe qui termine son mouvement et qui me soulève. Je profite de l’élan provoquée par l’amplitude de sa jambe pour me balancer en direction de son visage, les deux jambes en avant.

    Je m’écrase violemment au sol. Daniel titube avant de tomber à son tour. Je me relève difficilement en tenant la zone douloureuse, me tenant droit face aux supérieurs, attendant peut-être une remontrance. Ah, il ne reste que le colonel.

    « - Ahem. Eh bien, en voilà un beau spectacle.
    - Pas au goût du vice-amiral, apparemment.
    - Détrompez-vous Levi, il a regardé tout le combat, mais il a dû immédiatement prendre la route pour des raisons plus qu’évidentes.
    - Hm. Dans ce cas, je vais emmener l’autre brute à l’infirmerie, peut-être que j’y resterais un peu aussi…
    - Il un garde un oeil sur vous deux, Levi. Mais la marine regroupe des tas de personnes biens plus intéressantes que vous deux, biens plus puissantes que le vice-amiral lui-même. Un long voyage vous attend.
    - Un long voyage ?
    Oui. Yamamoto vous veut dans son équipage, vous le connaissez ? La mission lors du carnaval de l’île, ça vous dit quelque chose ?
    - Ah lui… Pas commode comme capitaine, hein. »


    Je reste assez sceptique et réticent à l’idée d’intégrer l’équipage d’un fou pareil. Le colonel me tend une lettre. Je préfère la lire de moi-même plutôt que de demander ce qu’elle contient. Il semblerait que ce soit une permission de traverser Reverse Montain et de me rendre à Navarone à bord d’un navire transportant des renforts.

    « - Puis-je prendre le temps d’y réfléchir ?
    - Une semaine. C’est le temps dont vous disposez pour prendre votre décision et de vous rétablir. Avec un peu de chance, vos côtes ne sont peut-être que fêlées. »


    Ça me semble juste au niveau timing. De toute façon, ma décision est déjà prise, traverser Reverse est un rêve de gosse. Le colonel esquisse un sourire et se tire. Je le suis du regard comme un con, j’aurais bien aimé qu’il m’aide à transporter l’autre gros, surtout que je souffre pas mal aussi. Bref, la seule chose qui m’anime actuellement n’est autre que l’idée de vivre de nouvelles aventures dans sur la route de tous les périls. À vrai dire, je ne pense même pas à Yamamoto pour le moment.
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