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Super Princess Warriors X Ultimate DS 4 Golden Triple Deluxe Edition : The Last Shayatsuki

Le salon international de la Dendenvision se tenait, comme chaque année, à Logue Town. Compte tenu de son passé historique, la ville possédait une très forte notoriété propice au développement d'infrastructures touristiques fort développées. Ajoutez y une position idéalement située à la rencontre des quatre mers, et vous comprendrez que personne ne puisse retenir le nombre de congrès qui se tenaient annuellement ici.

Pour nombre de professionnels, il s'agissait de promouvoir leurs dernières émissions, communiquer au maximum sur les nouveautés présentes en avant première, et surfer sur leur notoriété du moment pour faire frémir les foules. Il s'agissait également de tâter le marché, tant au niveau des consommateurs que de la concurrence, et de se tenir informés des programmes qui marqueraient probablement l'année à venir.

Pour les visiteurs, ce congrès était surtout une occasion unique de se procurer des goodies introuvables en temps normal, tels que l'édition limitée de la figurine articulée de Gold Roger, rééditée à l'occasion du centième anniversaire de l'avènement de l'équipage des chapeaux de paille. C'était aussi, pour toute une armée de fan originaires des sept mers, l'une des rares occasions de rencontrer les héros de leurs quotidiens, ceux qui endossaient chaque jour le costume et l'identité de leurs personnages préférés.

Nous parlons bien sûr des acteurs de la Dendenvision.

En ce moment même, des foules entières se bousculaient mollement à l'entrée des stands où se relayaient divers jeux concours chargés de désigner les heureux élus, ceux qui auraient la chance de rencontrer leurs idoles.

Et parmi elles, attablé à une estrade criblée du feu des projecteurs, il y avait...

-Nous arrivons à la dernière question du Grand Battle! Monsieur Dogaku. Pouvez vous m'indiquer à quelle date est sortie l'édition deluxe de la sixième édition d'Age of Navires, qui s'est vue enrichie de plusieurs personnages jouables directement tirés de notre programme phare, Cyber Cipher Pol Pirate Warriors?
-Brahaha. Fastoche. Le vingt-six juin 1617! La date fatidique à partir de laquelle les builds cyborg sont devenus ingérables en grande partie parce qu'il devenait possible de produire des team de commandos des le septième tour, ce qui a fini par se calmer en ramenant les hommes poissons au goût du jour quand ils ont buff les techs de rouille du karaté aqua'.
-Réponse parfaite! C'est un sans faute! Entendez vous? Nous avons un nouveau vainqueur!

Le jeune Dogaku s'efforça de ne pas trop sourire, lorsque la foule se mit à l'acclamer. Il avait eu de la chance de tomber sur un thème qu'il maîtrisait, sans quoi l'idée de se présenter n'aurait même pas germé dans son esprit.

Il n'était pas là pour jouer. Ni même pour le plaisir, à l'origine. Sa présence sur Logue Town se justifiait par un voyage d'affaires, comme toujours en ce moment.

-Je vois que j'ai fait le bon choix, s'exclama une voix de basse. Votre collègue a l'air de s'y connaître parfaitement.
-Mmh. Oui. Sigurd fait toujours de son mieux pour se renseigner sur... les marchés liés aux activités de nos nouveaux clients.

Leur client du jour se prénommait Gravelor Boboriboum. C'était un large individu au teint halé, de haute stature, à la posture fière et musculeuse. Le genre de carrure que l'on attribuait volontiers aux officiers de la marine mondiale, tels que glorifiés par leurs affiches de propagande: un habile mélange de prestance, d'autorité et de puissance physique réunies au sein d'un même individu.

Et c'était bel et bien le cas en ce qui concernait Gravelor. À ceci près qu'il n'était plus marine depuis plusieurs années, et qu'il avait troqué son uniforme militaire pour un bermuda vert et une chemise d'Urgard le lamantin, le dernier héros en vogue des moins de neuf ans. On ne comptait plus le nombre de figurines d'Urgard Battleship ZX qui s'étaient vendues cette année là ; il s'agissait sans aucun doute d'une excellente opération réalisée par les sponsors de l'adorable lamentin ninja.

Mais tout ça n'avait rien à voir avec la raison de la présence de nos deux compagnons sur East Blue.

La raison pour laquelle Boboriboum s'était octroyé les services d'HSBC, c'était...

-La voilà.
-Qui donc?
-Cheveux pourpres. Robe blanche de mariée. Elle porte la tenue d'Eritsuko Otombae pour le grand final marital de Knight Lords Adventure.
-Euh... je pense l'apercevoir, oui.
-Je veux cette femme. Débrouillez vous comme vous le voulez, mais... je veux cette femme dans mon programme. Je veux qu'elle soit...

Et notre personnage de la marine avait décidé d'abandonner sa vocation pour deux raisons. Tout d'abord car ça ne l'intéressait pas. L'expérience avait été formatrice et humainement enrichissante, sans aucun doute. Mais il ne se voyait pas faire sa vie là dedans tout en sachant qu'il pouvait prétendre à bien mieux que l'armée.

Et puis, il y avait son rêve d'enfant, cette promesse qu'il s'était faite avant de faire le deuil de ses plus tendres années pour devenir adolescent.

Quand il serait grand, il ferait des dessins animés à la Denden vision, d'abord.

Et ça avait marché. Tant et si bien qu'il souhaitait désormais étendre ses productions à l'univers des séries avec acteurs. Mais pour cela, il lui fallait déjà des acteurs à proprement parler.

Et le voilà qui était là pour recruter.
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Lucha Libre Adventures #3
1626, East Blue, Loguetown – Flashback


Le congrès international de la denden vision rassemblait tout le gratin mondain des Blues. Acteurs, philanthropes, sommités du show-business, magnats de l'industrie et des médias, usuriers et autres prêteurs sur gages déguisés pour l'occasion mais aussi et surtout les superstars en vogue du moment, superstars à qui on avait déroulé le tapis rouge pour l'avant-première de leurs derniers films blockbusters tirés dans les salles ultra feutrés et select du salon.  

A cela s'était greffé tous les fils de radasse, les maquereaux et tous les types foutrement couillus qui essayaient de profiter du salon pour se tirer la couverture et se placer eux aussi sous les feux de la rampe et devant les rafales de photos des paparazzis et ainsi se faire mousser dans les prochains numéros classieux de "Point de vue, images immondes " qui s'enorgueillit selon sa ligne éditoriale de vanter " l'actualité du gotha et des people d'exception " ou encore de "Parisse Stache ", ce grand quotidien du nouveau monde qui adorait s'épandre sur les histoires à l'eau de rose des puissants - dont le très sérieux palmarès des prétendantes, révisé tous les ans, de Ike Basara et le fameux bal des débutantes des agents du Cipher Pol où le Gorosei aimait piocher quelques jeunes premières à qui faire la conversation autour d'un thé à Mariejoie - et des personnalités influentes des dynasties royales.  

Et parmi tout cette faune ô combien picaresque bien qu'extrêmement conformiste et conservatiste, se dégageaient des personnalités très hétéroclites, des personnalités qui se rapprochaient davantage d'individualités tellement elles tranchaient avec le parterre de célébrités qu'accueillait l'édition annuelle de cette grande foire internationale.




Tommy G. Sellect, mon idole en puissance, était de cette trempe-ci, un type qui irradiait d'une lumière divine - empreinte d'une virilité faisant péter tous les virilomètres dans un rayon de 50 mètres tout autour de lui -, et dont une ribambelle entière de fans incontestés buvaient littéralement les paroles.  Et puis, il y avait également votre serviteur, BUTCH DADDY KOOL, qui s'était mis sur son trente-et-un pour l'occasion dans un marcel triple épaisseur deluxe incrusté de diamants en zircon, loué pour l'occasion pour parader dans son plus bel apparat. Oui, un certain Kool que tout le monde avait bien entendu reconnu et dont toutes ces stars avaient conscience qu'il avait joué le second rôle dans une production récente de série B intitulé "Armada ne meurt jamais " dirigé par Michael D.Bay où il tenait la réplique à Frank Laymond dans les traits de Sentomarou Kenpaichi, pour détruire la tristement célèbre cité pirate.
 
Fallait bien sortir l'artillerie lourde pour faire sensation auprès de tous ces types endimanchés et dieu sait que j'avais assez soupé de ces pléthores de rôles de séries B et qu'il me fallait un rôle taillé à ma toute mesure, à toute mon envergure et c'était bel et bien pour cette raison que j'avais traîné mes guêtres dans ce foutu salon.  J'avais appris de source sûre qu'un certain Gravelor Boboriboum, chasseur émérite de têtes dans le show biz, recherchait des profils intéressants pour des rôles à pourvoir dans un film d'action d'un budget à six chiffres dont Tommy.G.Sellect était dans le casting. Gravelor Boboriboum avait d'ailleurs pris soin de s'arroger les services très onéreux du pas moins dispendieux Sigurd Dogaku et de son cabinet HSBC pour faciliter et affiner sa sélection. C'était tout du moins ce qu'en écrivait les articles et autres revues de presse  publiées à grand renfort de chèques de milliers de berrys au sujet de l'armateur de Norland et de sa relation avec Boboriboum. Cependant, tout un chacun avait bien entendu comprit que Boboriboum cherchait surtout à capitaliser sur la récente popularité de l'ancien amiral de la marine marchande pour créer le buzz et appâter de plus gros poissons encore.

Me faufilant dans la meute d'inconnus et de John Doe amassés dans l'espoir d'approcher Gravelor et de se faire repérer par les limiers de sa cohorte d'HSBC, Je joue des coudes très aisément dans la masse qui, compte tenu de mon gabarit prodigieux, fait place pour bibi non sans marquer sa protestation. Cause, cause, tu pisseras moins.

"WHATCHAAAAAAA"
que je vocifère enfin d'un coup en me lançant au devant dans une pose caricaturale pour imiter la posture de Mouetteman versus Docteur Navigo du numéro 37 des formidables aventures du super-héros en collant et ainsi donner le change aux paparazzis qui déclenchent machinalement les flashs de leur den den pour immortaliser ma gestuelle héroïque.  

Je peux pas m'empêcher d'esquisser un sourire goguenard, fier de mon coup, tandis que je relève les mirettes vers ce fameux Sigurd Dogaku et le portrait qu'on m'en avait fait...ou du moins que je pensais qu'on m'en avait fait. Saisissant aussitôt la photographie chiffonné dans ma poche intérieure de marcel, je toise le papelard avant de ciller, de cligner encore et encore et de sourciller une dernière fois avant de me gratter le plat du crâne et de déclamer de ma plus belle voix de stentor.


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"Dites donc, vous vous seriez pas mis au régime dukhan, vous ? Mazette, vous a décollé ! Incroyable BLBLBLBLB ! "




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-Qu'est ce que c'est que cette photo?
-Vraiment rien du tout.
-Pourquoi Roderik est-elle dessus?
-Parce que rien du tout?
-Est-ce que c'est vraiment vous?
-C'est des infos qui coûtent très cher, ça. Cela dit, si vous optez pour un cosplay assez sympa, je pourrais être de bonne humeur et...
-Je crois que j'ai déjà dit non.
-Je crois que vous n'aurez pas le choix, sorcière.

Sigurd la retoqua d'un grand sourire. Et elle n'insista pas, préférant reporter son attention sur la montagne de muscles bodybuildée qui lui faisait face. Son regard bifurqua d'un récif musculeux à un autre, se perdit sur les diamants qui égayaient le top du personnage, et remonta le long d'une énorme deltoïde pour finalement demander:

-Euuh... et vous êtes?
-PAR LES POUVOIRS D'ANG MORKOK...
-HENSHIN!, beugla Dogaku en répondant à la pose ridicule de l'intrus.
-SHAZAAAAAAM!
-HIP HIP HIP...
-HOUMBA!
-Ouaaaais. SANTAMARINES...
-...ASSEMBLE!, répondit Butch du tac au tac.
-Ok, il connaît ses classiques. Et même un peu plus, on dirait. Enchanté!, lâcha Dogaku en lui tendant la main.

Une poignée de main que l'énorme poigne de Butch Kool serra avec une délicatesse surprenante, n'en déplaise au stéréotype du colosse prenant plaisir à écraser les doigts d'autrui. Sigurd n'avait rien soupçonné, cela dit.

De son coté, Boboriboum regarda le nouvel arrivant d'un air très intéressé. Son échange avec Sigurd avait été révélateur. Santai classique, équivalent occidental, élément nébuleux du dessin animé et particularité de Dogaku. Butch Kool venait sans aucun doute de passer la première épreuve avec brio. Tout ça sans compter le fait que sa posture était impeccable, et que le personnage avait un visuel et une atmosphère très très intéressantes.

Tellement intéressante qu'ils attiraient déjà l'attention. Pour Butch, ça n'était guère surprenant, entre le spectacle de sa carrure et son débit vocal. Boboriboum était déjà connu pour quelques oeuvres à sensation dans le domaine du dessin animé, mais ceci n'allait guère plus loin. Quant à Haylor et Dogaku, ils avaient l'air de faire l'objet de beaucoup de rumeurs maladroitement fondées.

Et forcément, en mélangeant tout ça...

-Qu'est-ce qui vous amène là?, s'enquit Sigurd d'un air ravi.
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Enfin...il y était.

Treize ans, huit mois, cinq jours, trois heures et trente-huit minutes après en avoir entendu parlé pour la première fois. Treize ans, huit mois, cinq jours, trois heures et trente-sept minutes après avoir décidé qu'un jour, oui, il viendrait.

Le salon internationale de la dendenvision.

Il avait du travailler trois mois entiers pour s'offrir les billets. Trois mois d'un boulot horriblement classique avec des collègues qui lui montraient des photos de leurs gosses en attendant qu'il soit tout aussi émerveillé qu'eux à la découverte du visage bouffie et de l'air idiot de leur progéniture. Trois mois à supporter des conversations toutes aussi dénuées d'intérêts que de substances. Et il avait survécu.

Il avait ensuite, comme à son habitude, payé son voyage jusqu'à Logue Town en offrant ses services comme mousse sur un navire.

Il avait supporté tout ça et face à lui les portes du Graal tant attendu n'attendaient plus que son entrée triomphante. Il fit un pas et ainsi, Sunbae Roona entra.

Et ses yeux s'illuminèrent.

Des stands à perte de vue et des cosplays d'une qualité indéniable. Le bruit assourdissant de la foule et l'odeur acre de la sueur.

Un paradis s'offrait à lui alors que son regard croisa l'objet de tous ses fantasmes: le stand de Captain Kapiks. La mascotte de ses céréales préférées, les seules qu'acceptaient d'acheter les moines qui l'avaient éduqué. Il se rappelait avec tendresse toutes les soirées passées à écouter les diffusions et rediffusions escargophoniques du Captain, le monastère n'ayant eu accès à la dendenvison qu'une fois qu'il eut atteint l'âge adulte.

Sun' tomba à genoux et un rai de lumière le transperça alors qu'une douce mélopée aux accents bibliques tintait doucement à ses oreilles. Des larmes coulèrent sur ses joues...

Avait-il jamais été aussi heureux?

Il resta ainsi quelques instants avant d'être capable de se relever. Un sourire gigantesque sur le visage, il se lança à l'assaut de l'évènement.

*
***
*

Quelques minutes plus tard, son t-shirt Captain Kapiks avait été dédicacé par son idole Gilles Clonet ; interprète du super héros dans l'adaptation filmique des aventures du Captain sorties en 1612. Il avait également fait l'acquisition d'un chapeau haut de forme Choux Kapiks et tout un sac en plastique remplit de figurines de la collection Choux Kapiks: Captain Kapiks et son fidèle compagnon canin Capic, la douce Marlène Madeleine, premier fantasme de ses nuits, ou encore le dangereux tortionnaire dentaire El Carioca.

La bourse vide mais l'esprit comblé, le jeune homme commença à arpenter les autres stands, s'émerveilla de nouveau en courant frénétiquement dans tous les sens. S'extasiant sur le moindre cosplay, la moindre référence débile ou le plus petit des goodies.

Ce qui donnait un truc du genre:

_ Ouah, l'édition limitée du premier numéro de Dread Poule, la poule hippie aux réflexions qui brisent le quatrième mur... hey m'sieur, il déchire votre déguisement de Captain Marijoa...regardez là bas, votre ennemie de toujours : Raid Goule!!! Une réplique grandeur nature du bec géant du kraken mutant de Krokzilla dans le film de 1568!!!

Il courut ainsi de partout, criant son amour aux inconnus croisés, aux créateurs rencontrés et au vigiles circonspects durant des heures.

Puis le temps de faire une pause se fit sentir et il alla manger un froz-cat, délicieuse sucrerie glacée à l'orange et la banane sur laquelle un visage de chat était dessiné.
A moins que vous ne soyez l'un des chanceux à tomber sur une tête de tigre vous offrant ainsi accès au jeu concours permettant de gagner une réplique des moules originaux de la mascotte au travers d'un tirage au sort.

Il fut déçu de voir une tête de chat sur sa glace avant de se souvenir que l'entreprise ayant été créée par des géants, les moules d'origine devaient bien mesurer deux mètres de haut.

Il respira un moment en profitant de la fraicheur de sa confiserie.

Puis il les repérât.

Il n'en croyait pas ses yeux...

Sunbae courut dans la direction d'un petit groupe composé de deux hommes, d'une femme, et d'une montagne de muscle. Il s'intégra au groupe sans discrétion aucune, stoppant net ce qui semblait être une conversation bien lancée et se plaça face au trio humain. Plus précisément face à l'homme aux cheveux blonds et la petite femme vêtue d'une robe sombre à l'ancienne, rejetant totalement la présence du bodybuilder à côté de lui et du dreadeux à gauche du couple.

Le blondinet s'apprêta à ouvrir la bouche pour s'enquérir de la raison de cette arrivée inopinée d'un grand balafré mais celui-ci lui mit l'index sur la bouche.

_ Chuuuuuuuuut...


Estomaqué, le groupe ne réagit pas tout de suite. Ce qui laissa l'opportunité au Roona d'observer le couple un peu plus longuement. Il pouvait désormais l'affirmer, leur déguisement était parfait.

_ Votre cosplay est parfait, dit-il, ému.
_ Notre cosplay? Demanda alors la femme, son acolyte ayant encore le doigt de l'inconnu sur les lèvres.
_ J'aurais jamais cru que des gens se déguisaient encore en "Tignasse bouclée et Talonnettes". Série old-school des années 1580 mettant en scène El Lord et Sy Gourde!

Il prononça ces noms avec une grande révérence et en saluant théâtralement ses interlocuteurs avant de reprendre.

_ Elle, héritière désabusée au regard sévère reprenant le nom de son père pour mener l'enquête aux quatre coins des Blues, dit-il en tournant autour de la femme, et lui, garçon des rues au grand cœur qui l'accompagne dans ses aventures, continua-t-il en tournant cette fois-ci autour de l'homme. La première fois que j'ai eu un escargovision dans ma chambre d'hôtel je suis tombé sur une rediffusion de la seule saison de la série, 23 épisodes épiques mêlant aventures, drames, humour et une magnifique histoire d'amour entre deux individus de milieux sociaux différents. Une odyssée racontée en douze heures que j'ai eu la chance de voir en huit.

Sun' s'arrêta, pris par la nostalgie, essuya du pouce une larme qui perlait au coin de son œil droit et tendit la main vers le couple, apparemment pas tout à fait sûr de ce qui était en train de se passer.

_ Sunbae Roona, se présenta le jeune homme, je suis moi-même un grand fan de "Tignasse bouclée et Talonnettes". Et admiratif de votre travail, j'veux dire, vos costumes sont une réplique parfaite de ceux de la série originale, s'exclama-t-il joyeux avant de continuer sur le ton de la confidence, entre connaisseurs, ne parlons pas de la tentative de remake de 1617, c'est suffisamment douloureux comme ça.
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