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Débouche moi les narines et je te dirais qui tu es ...

La barque vient trouver sa berge et défonce par un manque émotionnel le sable qui orne la place. Je ne me rappelle même plus du jour où j'ai débarqué ici pour la première fois. Ça doit remonter à une bonne année; au moins. L'air chaud et sec de ce pays me traverse le corps et réveil mon épiderme du cauchemar qu'elle a vécue en ces lieux. Trop de mauvais souvenirs ... La perte d'un équipage, un combat au sommet se soldant par un échec. J'crois bien que c'est c'satané continent qui refoule mon amour pour lui. A croire qu'il n'aime pas les grands dadais ... Mais quoi de mieux que de faire le premier pas, en guise de réconciliation. Malgré ce sable de misère, s'greffant sur ma gueule, je reste positif, un léger rictus au coin des lèvres.

Pourquoi sourire alors que je foule un sol ancré de mauvais souvenirs ? Tout bonnement car c'est ici que prendra fin ces derniers. Si j'ai lâcher Shoma pour qu'il aille faire ce qu'il doit aller faire, ce n'est pas pour n'importe quelle raison. En effet, le trou dans lequel on m'a opérer ce trouve ici, quelque part entre ces dunes. Et aujourd'hui, est venu le temps de la rédemption. Les marmots s'étant permis de me coller cet calamité sur la tronche vont devoir répondre de leur acte. Priez pour qu'ils aient une solution quant au retirement de cette saleté ... Car désormais, le temps leur est compté.

Le visage caché sous ce drap de jute, je peine à déceler la moindre trace de vie aux alentours. Le temps décide de faire des siennes et soulève la miséricorde de son pieu, filant à vive allure en direction de ma bonne poire. Combien de pourcentage de chance ai-je pour que ce n'est pas moi que ce tsunami de poussière doré vise ? Aucun. La vague impression que le bon dieu me met à l'épreuve est une hypothèse plus que valable. Je refoule le sol de mes démons, alors il me punit comme il peut.


- Satané bon dieu, si seulement je pouvais t'en coller une bonne bien placé ...

Et si seulement il pouvait exister. Car je sais très bien que je me fais de fausses idées, ne voulant témoigner d'une folie procurée seulement par ce soleil de plomb. Une chose est certaine, c'est qu'il me faut trouver un abri et vite, si je ne souhaite pas passé les prochaines heures tourmentées dans cette fichue tempête de sable.

J'ai entendu dire que s'abriter derrière une colline se trouvant face au déluge était un des meilleurs moyens pour survivre à un tel cataclysme. Ce que je met en pratique immédiatement afin de ne pas succomber à la grande faucheuse. Madame m'attend depuis quelques temps déjà, mais mon heure n'est certainement pas encore arrivée.

Creusant alors une cavité à la superficie minime, au centre d'un de ces monticules de sable, je m'habite le corps recroqueviller à l'intérieur, le grand drap me servant de protection enroulé autour de mon corps. Et maintenant ? Attendre que ça passe.

Et le temps file,

file,

puis je sombre dans les bras de Morphée, patientant la fin de la misère.


Shoma:
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Le tambour du ciel s'exclame et me fait sortir de cette sieste aux airs de survivant. Levant l'entièreté de mon corps, je scrute l'horizon. Constatant que cette tempête n'était que le début du chaos, je me brusque vers la citée de mes pensées; Rainbase.

L'orage approche, il faut faire vite.

Par je ne sais quel miracle, il se met à grêler. Mais mon bon monsieur, nous sommes sur Grand Line et ici les grêlons ne sont pas habituels, surtout dans un pays désertique. Les balles de glace fusent une à une commençant à une cadence lente, me prévenant par leur sifflement l'arrivée d'une nouvelle tempête. N'aie-je donc pas le droit de rendre visite à de vieux amis ? Le destin peut être cruel par fois.

Pressant alors le pas, je me brusque pour arrivé en un seul morceau aux portes de la ville. Mais le ciel en décide autrement et les sphères glacières tombent de plus en plus fréquemment, testant mon dos déjà couvert d'hématomes. Quelques autres s'y ajouteront par la suite, vu l'ampleur des impacts frappant mon épine dorsale.

C'est donc avec rapidité, la cape au vent et le dos en charpie, que je me presse vers la Rainbase. Les lumières des casinos et autres hôtels parsemants cette ville, font briller de mille feu la cité alors que le crépuscule s'abat peu à peu sur cette fin de journée. Et c'est à quelques pas de mon objectif, que soudain, le déluge fond, stoppant toute activité météorologique illogique sur le coup. Comme si une barrière entourait la ville. La demie-face capuchonné, ma rétine s'effile devant le ciel prenant ses jambes à son cou.


- Dites moi qu'je rêve ...
- Non vous ne rêvez pas mon très cher ami ! Ce sont bien des miroirs de poche !
- Oh bon dieu ... J'avais oublier tout ce merdier ...

Témoignant de ce qui venait de se passer avec ma traversé, j'en avais oublié les vendeurs ambulants qui parsèment les pavés de c'te bled. Encore une chose qui met mes nerfs à rudes épreuves, en sachant que ces derniers sont sur le point d'exploser depuis un petit moment. Alors la béatitude que crache ces moustiques n'est qu'un venin à mes yeux, trop peu pour moi.

Si ce n'est pas l'atmosphère pesante qui trône au dessus de ce pays, c'est ses habitants qui me font savoirs que comme moi, ils ont une vie de merde. Des miroirs de poche, qu'est-c'que j'en ai à foutre ? Le truc, c'est qu'il les approche un peu trop de mon visage. Ce qui a tendance à légèrement me crisper. Mais restons relax et avançons. Le regard froid et conquérant, je fais mes premiers pas dans la ville qui m'a tué.

Que c'est drôle ...
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- J'ai déjà dit non.

L'homme est bête et ne s'aperçoit pas qu'il commet l'erreur de sa vie. Insister pour me proposer ses biens est sûrement la dernière chose qu'il fera aujourd'hui. Mais il accentue sa vente en ventant les mérite de ses produits. Qu'est-ce qu'il veut ? Après tout, ce ne sont que de vulgaire miroirs. Reflètent-ils l'âme de leur propriétaire ? Très certainement. Refléteront-ils sont âme à lui ? Sûrement pas.

La colère et l'agacement commencent à me ronger de l'intérieur tandis qu'il continue de me scotcher alors que je poursuis ma route. Le facies neutre, je ne montre aucune émotion pouvant lui faire signe d'un potentiel futur achat. Mais on connait tous ce genre de personne, ils nous perdent à jour pour profiter de nos faiblesses et ainsi, nous pousser à l'acte. L'acte d'achat ? Dans mon cas, ce n'est pas ce genre de chose qui me tente immédiatement.

Sombrant alors dans une ruelle adjacente, je lui soumet la position de l'hôpital. L'air surpris, il me fixe de ses prunelles tout en m'indiquant l'emplacement de ce dernier et reprend avec une pitié déconcertante ses arguments de vente.

De la pitié ? Oui, c'est ce que je dirais ... Car voyant le masque à ma bouche, il me soutient dans ma perpétuelle maladie, qui n'en est pas une à proprement parler. Alors mon sang bouillonne, éclate comme la lave d'un volcan en éruption et craque dans mes veines. La folie altère mon égo et l'irréparable se produit. Malheureusement, quelques passants témoignent de ma violence.

Lui arrachant l'un de ses beaux miroirs, par la force de mes muscles je le brise, m'en faisant une fine lame de boucher. Sa carcasse ne sera pas difficile à percer et sa chaire, simple à découper.

Le bras plongeant dans son abdomen, le bras grisé de haki, l'empreinte de son sang vient recouvrir le mur derrière lui. Les yeux dans les yeux, je guette son âme quitter son anatomie tirer par la grande faucheuse. Son regard remplit d'injustice se baigne dans le mien, sans saveur, neutre au plus totale. Son erreur lui a couté la vie, mon geste me coutera sûrement la mienne. Mais que le grand bonhomme soit témoin, il a exagérer.

Je glisse alors mon visage droit de charisme à son oreille, lui glissant un dernier mot.


- Tes miroirs, tu peux te les foutre où je pense.

Puis remarquant que mon bras l'avait traversé entièrement, je m'en excuse.

- Désolé, je suis toujours brusque lors de mes premières. Et oh regarde ... Tu saigne. C'est les règles ça sûrement. Tu étais encore vierge ? Ralala, faut vraiment que ça tombe sur moi à chaque fois ...

KRACK, font ses côtes lorsque je me retire, OUTCH, fait sa bouche lorsque je me retire. C'est vraiment pareil qu'une première fois. Violent, court mais intense.

M'essuyant sur son corps vide de vie, je reprend ma route au milieu des passants criants au meurtre. La capuche vissée sur le crâne, j'orne de nouveau les rues en direction de l'hôpital.
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- Le voilà enfin ...

Dressé devant la bâtisse médicinale, mes pensées se vident n'en gardant plus qu'une en tête. L'abolition de ce masque sera pour moi le nouveau départ signant ma résurrection. Le moment est venu pour moi de retrouver ma pleine puissance, l'endurance qui fait ma réputation. Respirer normalement de nouveau baigne mes rêves depuis de nombreuses nuits maintenant et le fait de me retrouver ici aujourd'hui, est comme ce genre de symbole fort. La vie est une boucle que l'on peut parfaire à chaque nouveau tour que l'on exécute. Et une nouvelle fois, je viens boucler la boucle.

Les deux mains à plats sur les portes de l'hôpital, je pousse ces dernières laissant ma silhouette illuminé le hall d'entrée par la lumière extérieur. Le claquement des deux planches interpelle la populace présente et ma personne devient le centre d'intérêt durant quelques secondes.

Ai-je encore du sang de l'autre ignare sur le bras ? Impossible, j'ai veillé à bien le nettoyer. Quelque chose ne va pas et je le sens bien. Mais c'est alors qu'un médecin m'attrape le bras et m'emmène dans un couloir extérieur; Le malheureux souhaite se confesser.


- Qu'est-ce que vous faites là ??? Vous n'êtes pas bien, les gens vont vous reconnaitre.
- Qu-Quoi ?
- Excusez moi ... Je me présente, Dr.Kira, je suis la personne ayant posé cette chose sur votre bouche pour que vous puissiez respirer comme il faut.

Il était donc le fautif de tout ça ? De nouveau je sentais mon corps se prendre de violents élans de haine et sans même réfléchir, ma main attrape sa gorge pour le monter contre le mur, face à moi. La peur se lit dans ses yeux et les perles liquéfiés de stress commencent à gouter de son front. N'aie crainte petite fourmi, je ne te ferais aucun mal ...

- Enlever ce masque. Comment ?!
- Qu-Qu-Qu-Qu-Quoi ??
- Enlevez moi ce masque ! Ou je jure devant toutes les personnes se trouvant de l'autre côté de cette porte que d'ici le coucher du soleil, vous ne serez plus qu'un tas de chaire sans vie !
- Mai-mai-mais il y a des risques que vous devez prendre en compte ... !
- J'en ai rien à foutre des risques ! Faites-le et maintenant !
- Tr-tr-tr-très bien ! Très bien ! Suivez moi.

Mon souffle se coupe plus rapidement et le fait d'être aussi proche du but, m'exaspère. Il semblerait ne pas vouloir m'opérer, comme quoi soit disant, il y a des risques ? Si je vis ma vie en prenant en compte les risques à quoi bon ? Ils ne sont là que pour freiner notre ardeur et nous poser des barrières. Les risques ... ne sont bons à rien.

Mais il semblait parfaitement conscient de sa situation mais il ne pouvait s'empêcher de me rappeler les risques éventuels. Mes oreilles à ce moment-là s'étaient mises sur pause, attendant simplement d'être sur le billard, le scalpel sous la gorge.


- C'est ici.

Dans une petite à l'abris des regards, que je serais hospitaliser. Et comme une chambre forte, il fallait un code pour y entrer. Cette salle, se situant dans les sous sols du monde. Mes yeux observaient et partiellement, des flashs explosaient dans ma tête. Souvenir, souvenir, quand tu nous tiens ... Je me rappelle maintenant, de la première opération. Alors que je me débattais, la moitié du visage défiguré, les médecins tentant de me contrôler m'opéraient en même temps. Ce n'est que de longues minutes plus tard, qu'ils réussirent à m'endormir pour me poser l'appareil qui me maintient en vie. Le carrelage tapissé au mur ainsi que cette lumière bleuâtre couvrant l'ensemble de la pièce me donne la nausée, comme le goût amer du passé...

Et d'un claquement de doigt, le doc me fait revenir à la réalité, me sortant de mes pensées.


- On va commencer, installez-vous ...

Le tube catalysant le gaz soporifique vient trouver mes cavités respiratoires après le retrait de mon revêtement faciale et décomptant de dix à zéro, je plonge dans un sommeil profond.
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Le réveil se fait le crâne embué par les restes du gaz. Les yeux parsemés de croute me donnent l'impression d'avoir bien dormit. Mais le plus important, les résultats de l'opération. Ma mâchoire semble beaucoup plus légère. C'est donc la main tremblante que je m'apprête à palper mon visage. Ont-ils réussis ? Ma respiration semble bien meilleure en tout cas. J'effleure ma peau et l'absence du masque me fait réaliser que c'est une totale réussite.

A ce moment là, alors que je découvre à peine l'exploit des médecins, une infirmière externe à l'enseigne se présente à moi. Me confirmant que tout c'est bien passé, elle m'adresse les paroles de l'éternel soulagement: "Vous pouvez de nouveau respirer comme il faut mais je dois vous avertir, un individu est entrer ici et a pratiqué une sorte de rituel sur vous. Il en a extrait le fruit de vos pouvoirs ...". Mon rictus légendaire s'affiche sur mon visage et un léger rire inhumain s'échappe de ma gorge. Le monde connaitra désormais un veritable tournant. Je suis de nouveau l'homme que j'étais auparavant. Mais pour ce qui est de mon fruit, je ne sais quoi dire. Comme un sentiment de vide se fait en moi, réconforter par un énorme soulagement. Cette chose n'était qu'une malédiction qui ne m'aidait en rien dans la vie. Alors regardant par la fenêtre, je remercie le bon-samaritain anonyme.

Me relevant du lit sur lequel je suis allongé, l'infirmière m'ordonne ne pas me brusquer, l'effet de l'opération étant lourd, elle ne souhaite pas que je m'évanouisse. Mais sait-elle au moins à qui elle parle ? Ce genre de chose n'est rien par rapport à ce que j'ai subit tout au long de ma vie. Le temps de se reposer n'est certainement pas venu, j'ai bien d'autre chose à faire.

Le regard carnassier, elle comprend mon point de vue et ne s'interpose pas. Quelle bien belle idée vient-elle d'avoir ...


- Attendez !

Mais je crois qu'elle n'a pas tout à fait comprit ce que je voulais dire. Etait-elle bête ? Avait-elle conscience de qui j'étais ? La réputation qui me colle depuis bientôt 4 ans ? Toutes ces questions devaient lui être posées mais avant même que je puisse faire entendre le moindre son, sa parole me coupe pour m'avertir.

- Dr.Kira a appelé une escouade de la marine pour vous interpeller. Lorsque vous êtes venus ici la première fois, personne ne savait qui vous étiez. Mais ceci ... est apparue ce matin ...

Son regard puant à plein nez la peur, elle me tend le journal du matin avec en gros titre, l'attaque de Navarone. Et en quatrième de couverture, les pirates y ayants participé.

- Héhéhéhé ...
- Qu'y a t-il ? Pourquoi riez vous ?
- Héhéhéhé ...
- Vous devez fuir !
- Ziiiiwhahahahahaha !

Cette folie m'ayant toujours abrité m'embrasse une nouvelle fois, faisant tomber le bout de papier.

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Dernière édition par Phoenix D. Juusei le Lun 28 Mar 2016 - 14:33, édité 2 fois
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L'extase ne peut être qu'appréciable. Après tout, être pirate et voir sa prime grimpé de la sorte est certainement la plus belle chose qui soit. Ce pour quoi nous vivons ... Si tel est le prix de ma liberté, alors les enchères ne font que de débuter.

Sortant de l'hôpital le rire en force, une escouade de dix malheureux bleus se positionne à l'entrée, leurs fusilles en avant. Quelle bien bielle illusion. Vouloir stopper l'ascension d'un homme est très certainement une des erreurs à éviter. Ce que malheureusement, le doc n'a pas bien comprit. Caché derrière eux, il tremble de peur me voyant du haut de mes deux mètres, prêt à en découdre la folie au visage. Un sourire ravageur et le regard perçant, mon coeur s'emballe. Dans ma manche, un scalpel, seul équipement que j'ai pu récupérer sur la table d'opération. Car oui, l'homme était si pressé de me dénoncer auprès des autorités, qu'il en a oublier de nettoyer derrière lui. Cruelle erreur une nouvelle fois ...

Et j'aperçois de mon oeil sournois, dix morts. Oui dix. Pas Onze. Le onzième, je lui réserve un tout autre sort, qui ne lui déplaira pas.

Un simple geste du bras furtif pour l'oeil nu annonce le début des hostilités. Fendant l'air chaud et sec, le scalpel trouve sa première cible entre les deux yeux. Tombant à terre, ses collègues restent le fixer une seconde avant de se retourner vers moi.


Il en reste 10.

Malheureusement, c'est la seconde de trop. L'inattention est encore une fois une erreur que l'homme ne peut se permettre. Les bras chargés de Haki, l'un de soldat trouve mon point lui percer l'abdomen puis d'un coup de pied des plus violents, je l'envois percuter deux de ses petits amis.

Il en reste 7.

Parmi les cinq autres, l'un tente de m'asséner un coup avec la crosse de son fusil. Ce qu'il rate merveilleusement bien grâce à sa lenteur. Attrapant son arme, je m'en sers pour la retourner contre lui et faire parler la poudre.

Il en reste 6.

Deux d'entre eux, reste figés devant la terreur dont je peux faire preuve. Et encore, ils n'ont pas tout vu. J'attrape alors leur facies inerte pour le clouer au sol et d'un retournement acrobatique, en profite pour rompre leur cervicale.

Il en reste 4.

Récupérant le scalpel planté dans le crane de ma première victime, je le plante dans la gorge d'un des derniers survivants puis d'un deuxième.

Il en reste 2.

Le dernier n'a pas le temps de brandir sa lame que je dégaine l'un des mes cracheurs de feu pour le lui coller sur le front et faire taire son inconscience par le plus beau bruit du monde.

Il en reste 1.

Éclaboussé par la cervelle du dernier soldat, le doc hume l'odeur du sang de ses soit disant sauveur. Ma prestance marche face à lui et se dresse tel le maitre qu'il doit reconquérir. Qu'il me complimente pour sauver sa vie. Mais lui comme moi, savons tous deux qu'il est déjà condamné. Le voir essayer réside d'une jouissance que peu d'hommes peuvent se permettre d'avoir.

Agenouillé devant moi, il pleur son inconscience et me demande pardon. Mettant en avant sa femme et ses enfants, sa vie et ses amis.


- Mais qu'est-ce que j'en ai à foutre ?

Lui attrapant la gorge, je m'arme de la fine lame pour l'approcher de ses yeux et doucement, je le coupe jusqu'à atteindre ses cordes vocales. Une fois arrivé ce point, je lui offre la possibilité d'adresser ses dernières paroles car à partir de maintenant, le petit agneau ne pourra plus bêler.

- Dommage, tu ne m'as même pas dis qui tu étais ...

Vif et sans rature, il se tait. Son sang se répand sur lui puis je le relâche pour qu'il dorme en paix. Les yeux levés vers l'azur, je contemple le soleil puis ferme les yeux, humant le vent frais qui se percute sur mon corps.

- Que c'est plaisant de vivre à nouveau ...
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