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Klara Eilhart

Klara Silia Eilhart Lizeroy
Pseudonyme :
Age : 24 ans
Sexe : Femme
Race : Humain

Métier : Traqueuse
Groupe : Chasseuse de prime
But :
Équipement : Une épée de bonne qualité.

Parrain : Moi

Ce compte est-il un DC ? Reroll James
Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...

Codes du règlement :


Description Physique
Atteignant à peu de chose près le mètre soixante-dix, mais n'atteignant pas vraiment les cinquante kilos, Klara n'est pas petite mais est sans aucun doute considérée par beaucoup comme étant à classer dans la catégorie des maigrichonnes, symptôme notable d'un style de vie résolument loin des trains de vies oisifs des nobliaux et des riches. Son air de vagabonde se voit également renforcé par son style vestimentaire ; tenues pratiques, permettant des mouvements amples et vifs, sur lesquelles les boucles et les bandoulières ne sont que rarement rares. Elle arbore également parfois de longs manteaux, en peau ou en fourrure, possédant de larges capuches, le tout pour le voyage. Avec sa démarche vive et assurée, elle semble savoir ce qu'elle fait et où elle va en toutes circonstances, et l'épée qu'elle arbore la plupart du temps dans le dos ne fait que renforcer le sentiment général qu'ont les personnes qui la croisent ; elle ne semble pas faire partie des personnes à emmerder. En somme, elle passerait facilement pour une voyageuse tout à fait lambda. Mais lambda seulement si l'on omet son visage.

Car dès lors qu'elle ôte sa capuche, sa ressemblance avec tout autre vagabond disparaît instantanément ; sa longue chevelure de cendre, emmêlé mais non dénuée d'un certain charme, capte généralement l'attention. Et si ça ne suffit pas, il suffit alors de croiser ses grands yeux couleurs émeraudes, perçants et profonds, un regard qui sonde et qui marque, et un regard appuyé par d'épais coup de crayon noir autour des deux yeux.

Enfin, la longue et repoussante cicatrice qui va de la joue jusqu'au dessus de son œil gauche permet de dresser un portrait mitigé et tiraillé entre la jeune fille singulière et l'aventurière en ayant vu beaucoup.


Description Psychologique
Bienveillante de nature et pas particulièrement timide, Klara aurait pu être un modèle de sociabilité, si son manque d'attachement au monde qui l'entoure ne s'était pas déclaré au grand jour. C'est une pure voyageuse, ne s'arrêtant au plus quelques jours dans un seul endroit. Constamment en mouvement, elle n'a que peu d'occasion de nouer des liens avec autrui. Les quelques bonnes rencontres qu'elle fait sont bien souvent malheureusement qu'avec des personnes qu'elle ne recroisera probablement jamais. Un style de vie résolument nomade mais qui ne semble pas lui déplaire. Et qui ne l'empêche pas de converser ou de s'approcher de certaines personnes lorsqu'elle estime qu'ils en valent le coup. Elle n'hésite d'ailleurs pas à prêter main forte à ceux-là en cas de besoin. Seulement, les gens ne s'attendent pas à avoir de longues conversations avec, et on parfaitement raison. Possédant une langue acérée, elle a du répondant et ne passe pas par quatre chemins lors d'une conversation, elle va droit au but. Elle est également friande d'histoires et d'anecdotes, mais rechigne bien souvent à raconter les siennes.

Pratiquement la chasse depuis ses jeunes années, Klara eut tôt fait d'acquérir certaines qualités telles que la patience, la ruse, ou encore le fait d'avoir le pas léger. Pratique, c'est tout à fait le genre de vertu indispensable à l'autre branche de l'activité : la chasse à la prime. Un métier tout désigné pour Klara qui, aujourd'hui, ne voit pas vraiment ce qu'elle aurait pu faire d'autre pour vivre.

Forcément très attaché à son indépendance, Klara a en horreur les personnes tentant d'user de leur autorité sur elle, et son détachement habituel quant à ce qui l'entoure la pousse à ne jamais vraiment se sentir concerner par la noblesse ou le gouvernement. Tout ça, ça ne la concerne pas. Cela concerne également les lois ; elle tente de suivre son propre code, un code souple et qui s'adapte selon les situations.

Enfin, il n'est pas étonnant, de par son caractère général, que certaine la prennent aux premiers abords pour une snob ou pour quelqu'un qui se croit au dessus de tout. La première affirmation est entièrement fausse. Quant à la seconde, et bien elle contient une part de vérité.



Biographie

I.

« Ouais, on l'a recueillie ouais. Sa mère était malade à en crever, et son géniteur, pas là. Disparu. Il voulait juste fricoter un peu, 'pis v'là le résultat ; une bâtarde ! Alors, nous, on connaissais la mère, et comme j'vous ai dit, elle était malade. On est pas les plus riches, m'enfin on s'demerdait. On avait quelques combines, 'fin surtout l'aîné, mon frère. Paix à son âme. Il en voulait pas d'la gamine, j'le comprends. Une bouche à nourrir en plus, 'pis le fait qu'aussi elle soit pas vraiment d'not' famille, vous voyez ? On était très attaché à la famille à l'époque. Mais bon, le père il y tenait, alors pas l'choix. On s'en est occupé. Enfin, quand j'dis on, c'est pas moi ni l'grand frère évidemment. L'plus jeune l'aimais bien, les bonnes femmes aussi. J'crois qu'c'était à cause de ses yeux. Jamais vu ça, ça m'intriguait même, au départ. 'Pis j'me suis dis qu'au fond je m'en foutais. Bref. La petite, elle a grandit normalement, j'dirai. Elle a pas manqué de grand-chose. D'la bouffe, elle en avait, même si elle bouffait quasiment pas. Elle devait tenir ça d'sa mère, maigre comme un clou. Bon après, elle foutait quasiment rien au début. J'sais pas, à son âge j'étais quand même plus actif moi. J'me suis dis que c'était parce que c'était une gonzesse, 'sont pas foutues pareil donc bon. Elle appréciait juste les bouquins, les contes et tout ça. Elle parlait pas beaucoup. A part avec le père, ils se parlaient parfois, souvent même. Enfin j'sais plus, entre les deux. Mais le père, il était déjà cloué au lit à c't'époque, alors il pouvait pas faire grand-chose. Par contre, quand le p'tit frère a commencé à l'apprécier, on la voyait moins traîner dans la maison à rien foutre. Ca f'sait du bien de moins voir ses petits yeux vert partout, ça me faisait un peu flipper parfois, genre elle sondait mon âme, vous voyez ? Bref. La petite, 'savait ce qu'elle f'sait ? Elle apprenait à chasser avec le p'tit frère. Ouais. Ca m'a étonné, mais bon. Le frère, il lui a tout appris ce qu'il savait d'la chasse. Ca a pas mal marqué la p'tite, les changements on les voyait. Même ma femme, qui avait pourtant d'la merde dans les yeux. Bon, elle nous causait toujours pas, mais elle avait d'jà plus de qualité, vous voyez ? Le frère, il nous a expliqué qu'elle avait « acquis la patience, la sagesse, le savoir et le pas léger », des conneries du genre. M'en fou, que j'lui ai dit. 'Pis après elle a commencé à savoir vraiment se débrouiller, et elle ramenait de quoi bouffer de temps en temps. Souvent même, parce que ça lui prenait souvent de partir chasser. N'importe quand. Même sans l'frère au bout d'un moment. Bon. Après elle est parti. Voilà. Hein ? Pourquoi ? Bon, j'vous ai d'jà dit que l'aîné, il aimait bien magouiller non ? Y'a pas d'mal à ça vous savez, l'argent il tombait pas du ciel, et même si on se démenait comme on pouvait, des fois c'était limite limite. Alors l'aîné, qui avait quelques contacts, à commencé ses merdes. Il en parlait pas beaucoup, même moi j'étais au jus que parce que j'étais curieux et que j'fourrais mon nez partout. Le père, depuis son pieux, il voyait pas grand-chose non plus, même si ça s'passait sous son nez.

J'vous explique : Il aidait tout les connards du coin. Au début, ils cachaient quelques trucs pour eux, style des armes, vous voyez ? Le domaine était plutôt grand mine de rien, alors y'avait de quoi faire. Et pis parfois il cachait des types aussi. Qui d'vait faire profil bas un moment. L'aîné les f'sait passer pour des invités, des voyageurs ou des conneries du genre. Ils repartaient en laissant les berrys convenu. Quand c'était des types qui avait encore un peu d'honnêteté à revendre. Après, ça s'est compliqué. Parce que l'aîné, en voyant le fric qu'il y avait à se faire, avait plus conscience des risques. Il cachait de plus en plus de monde, des groupes entier parfois. Ou des merdes dangereuses. Alors les autorités ont flairées le trucs et ont commencé à s'intéresser à nous. Y'a eu des fouilles parfois, mais l'aîné, il était pas encore trop con pour laisser des traces. Mais c'était de plus en plus serré pour nous. Et un beau jour, un groupe de connard réfugiés au domaine ont bien vu qu'on allait pas pouvoir continuer à faire ça bien longtemps. Alors ils ont décidé de faire d'une pierre deux coup, en profitant de not' chez nous, 'pis en nous pillant. On avait pas grand-chose, mais tout est bon à prendre. Mais je dis graisse, alors j'vais aller droit au but, parce que c'est la p'tite qui vous intéresse : on a tout perdu, mais en lot d'consolation, y'a tout de même un des salauds qui a tenter de me buter parce que je lui en avait mis une dans les couilles. Et qui v'la qu'arrive, l'arc bandé ? Ouais, la môme, qu'y'était plus très môme d'ailleurs. Paf, dans la nuque. Le type en face ? Du gibier, mais mieux encore, du gibier mort. Enfin mieux pour nous, parce que ça a du marquer la p'tite.

Bref. C'est là qu'elle s'est cassé. Nous, on avait plus un rond. On en parlait tout le temps, de la merde qui nous r'couvrait les bottes. Ça doit être pour ça qu'elle est partie. Pis aussi parce qu'elle en avait p'tête ras le cul de nos tronches. 'Pis aussi parce qu'elle s'était jamais senti chez elle ici, en tout cas j'pense. Le p'tit frère lui il s'était cassé bien avant, quand il a su que la merde nous pendait au nez. Elle était pas fraîche la p'tite quand elle l'a vu partir. Bref, avant de se casser, elle a juste dit au revoir au vieux. Me regardez pas comme ça, moi j'm'en foutais. »

II.

« Ouais, je l'ai côtoyé ouais. Elle avait le profil type pour notre bande ; seule, débrouillarde, pauvre. Voilà. Il nous en fallait pas plus. On s'appelait « les Cafards de Turnblington ». Cafard parce qu'on fourrait notre nez partout, et Turnblington ben, parce que c'est la ville dans laquelle on était posé. A la base, on s'était réunis par nécessité. Seuls, on avait pas grandes chances de s'en sortir. On avait pas de chez soi, rien. Alors le chez soi, on a tenté de le construire. Klara, elle, elle s'est jamais sentie chez elle. Je savais pas ce qu'il lui fallait. Comparses soudés, un endroit aménagé rien que pour nous, rien n'y faisait. Elle parlait pas énormément. Ça, à la limite, c'était pas trop un mal, on était déjà servi niveau parole avec Georges, un compagnon fidèle, mais putain de bavard.

Notre activité ? Chercher la merde. En tout cas, c'est comme ça que les autres nous dépeignaient : comme des chercheurs de merde. C'était probablement un peu le cas. Mais bon, fallait bien se démerder. Y'avait pas trente six solutions. Au début, on faisait pas grand mal. Mais on essayait de nous en faire en retour. Les autorités aiment pas bien qu'on vole dans les plumes des marchands et des nobliaux, allez savoir pourquoi. Du coup, le tension n'a fait que grimper au fil du temps. On nous poussait à bout. On restera les victimes de cette histoire, croyez moi. Klara, elle, c'était la plus calme d'entre nous. La plus patiente aussi. Ça nous a sauvé la mise plus d'une fois. Le reste du temps, ça faisait chier. Nous, les cafards, étions vif, on vivait sur le fil du rasoir, pas le temps pour le calme ni la patience. Il fallait agir, tout le temps. Enfin, ça c'était mon opinion. A un moment, y'a eu comme un clivage dans le groupe. Entre ceux qui pensait qu'on allait trop loin, et ceux qui, comme moi, voulait emmerder ceux qui nous emmerdaient, et avoir la belle vie. Les deux n'étaient pas compatibles. Pas pour moi en tout cas.

Plusieurs d'entre nous ont été rapidement fichés comme étant des criminels notoires. Bandes de cons. Les véritables criminels, c'est eux ! Ces fils de -Hm. Bref. Klara, elle était plutôt solitaire, elle participait rarement à nos magouilles. Elle chassait en solo, si vous préférez. Sauf qu'un jour, elle était là. Et que ce jour là, on comptait dépasser les limites. Je vous passe les détails, mais ça incluait une certaine quantité de sang. Et elle, ça lui a pas plu. Elle a tenté de nous arrêter. J'ai alors tout fait pour la raisonner, lui expliquer qu'on avait pas le choix. Qu'on faisait la seule chose à faire. C'était une sœur pour nous.

Mais ça m'a pas empêché de lui arracher le visage au crochet aiguisé, à cette conne. Ouais. Si vous pensiez que je l'appréciais, vous vous trompiez. Rien à foutre. J'en avais ras le cul, vous comprenez ? Ras le cul des autres, du monde, mais surtout ras le cul de ceux qui discutaient mes décisions. Tout ce que j'ai fais, je l'ai fait pour la bande. Bon, les intérêts de la bande, c'était les miens, donc…

En tout cas, la Klara, elle était crevée. Pour de bon, que je pensais. C'était pas beau à voir, je vous assure. On l'a laissé là. Elle s'était bien défendu, regardez. Vous voyez la cicatrice au bide ? C'est elle. L'autre à côté, la plus grande, c'est après que je l'ai eu. Par un autre type.

Parce que cette salope de Klara, elle a eu une sacré veine, je vous le dis. Elle a dû se faire aider. Se faire soigné, par je sais pas qui. Pas par un habitant, les habitants en avaient rien à foutre de nous. Nous voir crever la gueule ouverte, c'était leur rêve à ces enfants de salauds. Bref. La fille, elle a été aidé. Et alors que j'pensais être tranquille, m'être débarrassé des dissidents de la bande, pouvoir enfin faire mes coups comme je les entendait, la voilà qui frappe à ma porte. Accompagnée. Elle nous a trahi, cette pétasse. Quoi ? Ouais, j'ai voulu la buter ouais. Pourquoi cette question ?

Bref, le type qui l'accompagnait, j'ai rien pu faire contre. Et c'est lui qui m'a laissé la plus grande cicatrice. Il a pas eu trop le choix, je me défendais comme un démon.

Nan, je sais pas qui c'est. Je sais juste qu'il avait les cheveux blancs, comme Klara.

Dites, en parlant de ça, vous la connaissez ? Si vous la voyez, tranchez lui la gorge de ma part. J'ai un bon ami à l’extérieur de cette prison de malheur qui vous filera un bon paquet de… Revenez. Revenez ! »

III.

« Ouais, je les ai vu ouais. Deux, ouais. Toujours à deux. La fille, Klara, et un grand type qui s'appelait Lucius Léger, ou un truc dans le genre. Je sais plus. J'en avais un peu peur, sacré famille, je vous le dis. Hein ? Comment je le sais ? Fallait vraiment avoir de la merde dans les yeux pour pas s'en apercevoir. La même tronche. La même, je vous dis. Cheveux blanc, tout le bordel. A part les yeux peut-être. Puis le fait qu'elle, c'était une bonne femme, et que lui ben, c'était un bonhomme. A part ça, le même. Bon après, ils s'appelaient par leurs prénoms, alors j'en sais rien. Peut-être qu'eux même ne s'en étaient pas rendu compte. Ouais, peut-être qu'ils étaient trop cons, et moi trop futé. »

« Plusieurs fois, même. Ils ont passé plusieurs jours dans mon auberge. Drôle de gens. Je les ai entendu parler, aussi. Elle, elle chassait. Lui aussi, mais pas vraiment le même genre de gibier. Lui, c'était plus le genre humain, vous comprenez ? Mais il lui apprenait les ficelles. A se défendre, ce genre de chose. Il a du aussi lui apprendre à parler, parce qu'elle jactait d'une bien belle manière, et sans passer par quatre chemins. »

« Ils ont saccagé mon établissement ! Si si ! Je vous assure ! Tout ça pour attraper des soit disant bandits. Ils avaient pas l'air de bandits, quand ils me versaient leurs berrys pour assouvir leur soif ! »

« Ils m'ont dit leurs noms, mais j'ai oublié depuis. Je me souviens juste que celui de la fille était un peu bizarre, genre étranger. Elle en avait plusieurs même. J'crois qu'elle m'a dit qu'elle les avait trouvé dans un recueil de conte. »

« Ils étaient à deux quand ils sont venu, oui. Après, ils sont repartis chacun de leur côté. Quand on fait un boulot ennuyant comme le mien, on fini vite par se retrouver à espionner les conversations et les gens qui passent. Eux, j'm'en souviens un peu. La jeune, elle voulait voir du pays, qu'elle disait. Être libre où une connerie dans le genre. Moi, j'pense qu'on est jamais libre. Ça existe pas. Moi, j'pense qu'elle va tomber de haut. Vous verrez. Un jour, y'a une merde qui va lui tomber sur le coin de la gueule. Et sa liberté, pouf. Partie. »



Test RP
A l'intérieur d'une simple cabane en bois, un petit attroupement s'était formé. Sans compter les éclats de vases et les morceaux de tissus qui étaient éparpillés un peu partout sur le sol, la bâtisse semblait être propre et un endroit convenable pour y vivre. Des raisins et d'autres fruits pendaient au plafond, au dessus d'une table en bois recouverte d'une nappe aux motifs couleur or ; un objet qui contrastait fortement avec le reste. Cadeau du chef des lieux.

– A-alors ? Fit la jeune femme, assise dans le fond de la pièce, tremblante.
– Trace de lutte. Il a été traîné dehors. Tu vois, Tobias ?
– Hmhm. Puis traîné vers la forêt.
– Bordel. Pauvre Joshua. Qui a pu faire ça ? Je ne vois personne au village capable de faire un truc pareil.
– Moi, j'en suis pas si sûr. On a pas une vie facile, alors des fois, les types ben…
– Parait que Jost s'était embrouillé avec, y'a pas longtemps. Et ce matin, Jost, ben il était un peu bizarre, si vous voulez mon avis.
– R-retrouvez le !
– T'en fais pas, on va le retrouver ton mari. Hein, Tobias ? Tobias… ?
– Hm. Ouais. Vous trois, vous venez avec moi. Les autres, allez parler à Jost.

* * *

– Hmpfngf ! Fit l'homme en tête de file.

Entravé, il avançait avec peine à travers l'épaisse forêt, dont le sol était couvert de racines et de branches mortes qui craquaient à chacun de ses pas. Il ne pouvait se permettre de ralentir, ni de se risquer à un mouvement brusque.

En effet, juste derrière lui, à deux pas à peine, lui suivait une jeune femme en tenue de voyage : une longue et sombre cape, ainsi qu'un large capuchon relevé. Elle avait chevelure blanche comme la neige. Le poignard qu'elle tenait fermement dans sa main gauche pointé vers la nuque de son otage le tenait en respect. La jeune fille avait, de plus, pris évidemment soin de lui attacher les mains dans le dos.

Et comme il ne parvenait pas à se taire, elle avait tenu à l'y aider en le bâillonnant.

– Hmfffphhg !
– Avance dans cette direction, s'il-te-plaît.

Elle lui parlait d'une voix douce et sur un ton parfaitement calme.

– Arrête toi maintenant, lui intima-t-elle avant de le prendre par l'épaule pour le faire légèrement pivoter. Par là.

Depuis qu'ils étaient sorti du village, ils semblaient avoir suivi un chemin parfaitement hasardeux, tournant et se retournant, soit pour éviter un court d'eau ou un obstacle, soit pour le bon plaisir de la jeune femme.

Ils finirent pas déboucher sur une minuscule clairière, seule endroit totalement éclairé de la zone. A son centre, précédant un petit court d'eau, se trouvait un vieil arbre encore debout, à l'aspect robuste et plus grand que les autres. L'endroit parfait.

Elle y amena son nouvel ami, puis utilisa le peu de corde qu'il lui restait pour l'attacher convenablement au tronc. Elle vérifia deux fois qu'il était parfaitement entravé, avant de se frotter les mains puis de s'éloigner à reculons.

– Merci. Et désolé.
– Hmpfgh ?

Elle resta ainsi, planté devant lui, hésitante. Elle prit finalement une profonde inspiration avant de s'éloigner à pas rapide, en veillant à ne laisser qu'un minimum de trace.

* * *

– Par là, suivez moi, fit Tobias en observant de près le sol sous ses pieds.

Il était suivi de trois autres hommes, aux allures de paysans. Pas une once d'intelligence dans leurs yeux. Ils étaient équipé de chemises en lin déchirées et d'épées émoussé. Seul Joshua avait un minimum l'air professionnel. Il portait des vêtements un peu plus ostentatoire et le manche de son épée reflétait la lumière. Il portait également un arc en if de bonne facture, ainsi que quelques flèches bien taillées.

– Faut s'dépêcher Tobias, le soleil décline déjà, et on sait même pas ce qui peut arriver à s'pauvre Joshua.

Tobias avait le pas hésitant. Et semblait être ailleurs. Il ne tint pas compte de la remarque de son compagnon se perdit une nouvelle fois dans ses pensées. Il savait, depuis le début, que plusieurs menaces le guettaient. Des menaces pour lui comme pour ses gens. Il avait appris à vivre avec et à faire de son mieux. Mais aujourd'hui, la menace semblait toute proche. Plus que d'habitude.

– Tobias ? Tout va bien ?

Il s'était arrêté, et restait immobile. Devant lui, les traces bifurquaient, une nouvelle fois. Elles continuaient, au loin, et il pouvait facilement les suivre. Mais le chemin que lui et ses hommes avaient parcouru depuis le début de leur traque n'avait strictement aucune logique.

Il se retourna instantanément et fit face à ses pairs.

– Continuez sans moi. La trace est clair, vous devriez pouvoir la suivre sans problème. Faites quand même attention à vous.
– Qu'est-ce que tu f-

Trop tard, il avait déjà rebroussé chemin. Et ce à une vitesse prodigieuse.

* * *

Lorsque qu'il put voir le village au loin, il se stoppa net. C'est ce qu'il entendait qui l'avait arrêté dans sa course. Ou plutôt, ce qu'il n'entendait pas. Car tout était normal. Parfaitement normal. La vie suivait son cours, il pouvait même distinguer quelques rires.

Il soupira, puis repris son état normal. Celui d'un homme d'expérience, calme et droit, qui ne se laisse pas berner, ni provoquer. Il la repéra grâce au léger et presque imperceptible craquement de feuilles, derrière lui.

Elle n'essayait pas de camoufler plus que ça.

Tobias se retourna d'un seul mouvement, portant dans sa main droite son arc, tout en avançant la gauche vers son carquois.

– Tu aurais pu tenter de m'attaquer sans attendre. Et sans m'attendre ici. Pourquoi ?
– Je voulais tester quelque chose, fit-elle tout en sortant de derrière les arbres.

Elle laissa tomber sa cape de voyageur au sol, laissant ainsi apparaître une fine tenue blanche, de qualité discutable, ornée de boucles en cuir. À son dos, une belle épée pendait grâce à elles.

Tobias n'attendit pas plus longtemps et banda son arc dans un mouvement fluide et rapide, avant de décocher une flèche en direction de la femme aux cheveux blancs.

Elle dégaina immédiatement son arme, dans un mouvement tout aussi fluide et rapide, afin de parer le projectile qui alla s'écraser contre un tronc environnant. Puis, elle s'élança dans un pas souple vers son adversaire qui avait déjà tirer une autre flèche. Elle aussi s'écrasa loin de sa cible.

La jeune femme porta un premier coup à la verticale que Tobias esquiva de justesse, avant de dégainer sa propre épée. Un travail d’orfèvre, un travail qu'un homme vivant dans cet ersatz de village ne devrait pas pouvoir se payer.

La chasseuse déterra la pointe de son épée du sol, puis para le coup que lui lança son adversaire. Ils firent s'entrechoquer leurs lames ainsi pendant de longues secondes, avant de s'éloigner d'un bond en arrière chacun. Tobias fit tournoyer son épée courte dans sa main. Sa respiration se faisait de plus en plus forte. Il s'essuya le front avant de plaquer ses cheveux en arrière.

– Est-ce que Joshua va bien ?
– Parfaitement bien, oui.
– Tant mieux. Vous n'êtes donc pas dénué de cœur.

Elle porta une nouvelle attaque aussitôt après qu'il eut fini sa phrase, comme pour lui prouver le contraire. Il était agile et fit un tour sur lui même afin d'éviter le coup, avant d'en porter un à son tour, vers la hanche de son ennemie. Elle para au dernier moment mais perdit ainsi l'équilibre. Tobias saisit sa chance.

Elle se recula jusqu'à l'arbre le plus proche, la respiration haletante. Elle se frotta légèrement la joue. Du sang coulait sur ses doigts fins. L'entaille n'était heureusement pas profonde.

Tobias fit un grand bond vers elle avant de porter un puissant coup qui se planta dans le tronc, en laissant une forte entaille. La chasseuse, qui s'était baissé et avait roulé sur le côté, en profita pour l'attaquer à la relevé, un coup rapide qui siffla l'air, et que son adversaire eut du mal à contrer. Et, acculé à son tour contre l'arbre, il ne put esquiver le coup de pommeau qui l'attendait. Il prit appui sur ce qu'il pouvait afin de ne pas s'écrouler. Un mince filet d'hémoglobine commença à gêner la vue de son œil droit.

Il esquiva et para la longue suite de coup que lui portait son assaillante, qui fini par faire tournoyer son épée en l'air avant de l'abattre à la diagonale, blessant au torse Tobias, qui ne broncha pas plus que ça. Il tenta tant bien que mal de se défendre et de porter un dernier coup, qui ne fit pas mouche. Son épée tomba à même le sol, dans un bruit qu'il ne connaissait que trop bien.

Elle était maintenant dos à lui. Il ne la voyait pas, mais l'entendait. Elle était proche, et il pouvait presque sentir l'acier lui frôler la nuque. Il avait la main plaqué contre sa blessure.

– Je peux te poser une question, avant ? Fit-il en tentant de contrôler sa respiration et de garder son ton calme habituel.
– Oui.
– C'est comment, d'être le chien de garde du gouvernement ?
– Je sais pas. Trouve en un et demande lui.
– Hinhin.

Il regretta son rire et toussa, plus que nécessaire. La blessure n'était pas aussi grave qu'elle en avait l'air. Mais il souhaitait agir tout comme.

– Pourtant, tu vas me tuer, ou m'arrêter, et en connaissance de cause. C'est ça que tu voulais tester, non ? Si j'étais un putain d'égoïste ou non.

Il avait définitivement perdu son ton calme.

– Et t'avais déjà ta petite idée, non ? Tu m'aurai pas attendu ici, sinon. Tu sais très bien qu'ils dépendent tous de moi. Et tu voulais voir si je reviendrai en les pensant en danger, ou si j’agirai en connard. Et je suis revenu.
– …
– Je suppose que ça t'aurai arranger que je ne revienne pas. Non ? Les choses auraient été plus simple pour toi. Mais, surprise ; c'est pas le cas.

Impossible de savoir si il essayait véritablement de discuter, ou si il voulait simplement gagner du temps. Il avait toujours la main gauche ensanglanté et plaqué sur sa blessure. Sa main droite s'enfonçait lentement sous son veston en cuir, avant de ressortir avec à son bord un joli poignard en argent.

– Alors ? Tu attends quoi ?

Elle était impassible. Elle fixait sa nuque, en clignant lentement des yeux. Elle poussa un long soupir. Tobias Lengertha, criminel reconnu et recherché dans toute la blue, se tenait devant lui, à sa merci. Il était principalement connu pour ses vols et ses recels, en partenariat avec tout les truands de la région. Il aurait participé à plusieurs cambriolages d'envergures, et selon certains journaux spécialisé, serait lié à la fameuse affaire de la Nappe Disparue, un chef d’œuvre de la couture, brodé de motifs en or, dont la signification échappaient à plus ou moins tout le monde.

Il était, aux dires des autorités, dangereux et prêt à tout pour sauver sa peau. Une description peu flatteuse qu'avait intégré Klara Eilhart, jeune chasseuse de prime. Du moins, jusqu'à ce qu'elle parviennent enfin à ce petit village peu reluisant, habité par près d'une cinquantaine de personnes. Pauvres, exilés, anciens criminels tentant de se racheter une conduite, c'était l'endroit idéal pour ces gens là.

Elle avait tenté de se convaincre qu'il n'était qu'un simple criminel comme un autre ; égoïste et fourbe. Mais elle n'avait écouté les soldats que d'une oreille, et ne put s'empêcher de le vérifier, de se faire sa propre idée de l'homme. Ça ne suffisait bien évidemment pas à dresser son portrait. Mais elle avait pu l'esquisser.

– Ne me fais pas languir. Soit tu me passes les menottes, soit tu me butes, mais fait le vite s'il-te-plaît.

Une goutte de sueur s'écoula de son front, accompagné du filet de sang. Sa main droite trembla un instant, mais il parvint à retrouver son calme. Il reprit une respiration normale. Il entendit une branche craquer. Il ferma les yeux, leva le poignard et le serra de plus belle, s’apprêtant à se  retourner et à bondir au dernier moment. Il n'en fit rien.

– Tobias !

Il rouvrit les yeux et tourna lentement la tête pour voir derrière lui.

– On a trouvé ce pauvre Joshua. Il est un peu secoué mais ça va. Y'avait personne d'autre… Tout va bien ?
– Oui. Parfaitement bien.

Il rengaina son poignard.



ONE PIECE REQUIEM ©



Dernière édition par Klara Eilhart le Lun 25 Avr 2016 - 2:16, édité 8 fois
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Salut stranger!

Long time no see! Bon, je ne te fais pas le tour du propriétaire, tu connais les lieux. Bon courage pour ta fiche, re-bienvenue et à bientôt pour le test RP o/
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Salut, merci Shaïness !

Du coup, je crois que c'est bon. Si je me lance pas maintenant de toutes façon demain j'effacerai tout What a Face Donc reste plus que le test RP, libre ou non, c'est vous qui décidez ! Enfin, dans l'optique ou y'a rien qui gène dans ma présentation.

Merci d'avance.
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Salut James,

Trame libre.

Bon courage

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Salut le reroll d'un reroll du rerroll d'un autre reroll,

Tu parviens à compiler le test ou tu préfères comme Lawrence une trame imposée?

Fais-nous signe quoi qu'il en soit.
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Salut, je passe pour demander, si y'a moyen, une trame, si ça vous dérange pas.

Merci d'avance !
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Salut Klara,

Pas de souci, nouvelle trame donc:


Justicière ou simple chasseuse ?

Vaste question ô combien énigmatique qui vient à traverser tôt ou tard l'esprit des chasseurs de têtes dont tu te réclames être. Pister le gibier et le dépecer est une chose, écimer les crânes en est une autre. Et cet homme qui t'a pris sous son aile, ce mentor qui t'a dispensé bien des enseignements notoires et qui te semble presque familier t'a maintes fois martelé cette vérité au fil de ton apprentissage auprès de lui. Cette vie solitaire, tu l'avais d'ores et déjà épousé par la force des choses et prendre en filature un homme, n'est finalement pas bien différent que celle d'une bête qu'il convient de repérer, c'est du moins ce que tu penses lorsque tu débouches à la lisière de cette forêt où un village isolé d'une cinquantaine d'âmes a élu domicile. Ta cible, le patriarche du coin, un type d'expérience qui a suffisamment de sens commun pour ne pas se laisser berner par un subterfuge puéril. Après avoir esquissé ton plan, tu touches presque au but au moment où brandissant ton arme de poing, tu t'aperçois habilement que l'existence même de cette petite communauté ne dépend que de sa seule et unique vie et qu'en conséquence prendre sa tête reviendrait à condamner tout bonnement les 50 âmes dans le sillage de son trépas.

Scène figée où La latence de ton mouvement te fait soudainement te remémorer les paroles de cet homme qu'il y a encore sous peu t'intimait à choisir ta propre voie et prendre tes propres décisions, t'intimait à choisir si la moralité devait également avoir une emprise dans tes choix de vie ou si le seul appât du gain devait en justifier le bien-fondé.

Raconte-nous cet épisode


Bon courage.
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Salut Klara,

They see me rollin, they hatin.

What's up in da hood ?
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Voilà, j'ai grave pris mon temps mais maintenant c'est fait.

J'aurai voulu détailler un peu plus les PNJ mais bon, tant pis. Et à me relire, je suis pas sûr de bien avoir répondu au sujet. J'espère que c'est pas trop grave.

Bonne lecture.
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Salut Klara,

Premier avis.

La forme est perfectible, j'ai noté un paquet de fautes en tous genre, des terminaisons et/ou participes qui déconnent, quelques adverbes à l'orthographe douteuse aussi, on t'a senti te relâcher à partir du test RP en ce qui concerne cet aspect-ci. Voila, point forme terminé, c'était long n'est-ce pâaaas dirait Janmari.

Au niveau des descriptions, c'est assez synthétique mais ca suffit à poser les bases, pas de superflu ou de fioritures comme souvent chez toi, ca manque parfois d'un peu de graissage pour qu'on accroche un peu plus au rendu plutôt qu'il nous glisse dessus mais l'essentiel y est.  

Sur la bio, on reconnait un peu de ton mentor là-dedans mais t'es pas aussi percutant qu'il l'est et conséquence de quoi, cela pêche un peu de ce bord dans la mesure où ca peut sembler parfois un peu plat en l'état. On a pas tellement ce contraste ou ces bons mots qui tranchent avec l'action et/ou le scénario en eux-mêmes.  Mon conseil serait de poser un brin plus ta narration et surtout de la rendre un peu plus incisive via métaphores, via un lexique peut-être un peu plus argotique ou gutturale pour captiver ton lectorat. On a cette impression d'impersonnel en filigrane dans cette présentation, d'un côté ca correspond à la gamine un peu taiseuse et taciturne qui verse pas tellement dans les rapports sociaux que t'étais alors petite, d'un autre on a le sentiment que t'es resté un peu trop fidèle à elle dans le sens où dix années ont pu passer, on sent pas visiblement d'évolution patente chez Klara (hormis le physique, les aptitudes etcétera etcétera) et sa vision de son environnement/de ce qui l'entoure/ de sa vie typiquement. C'est un peu ce à quoi sont relégués tous les persos un peu mystérieux en prez, les types qui versent dans les 50 nuances de RP et qui en occultent 49 intentionnellement de ces mêmes-là en prez, ca leur semble logique puisqu'ils pensent dévoiler peu à peu le personnage au fur et à mesure mais pour autant, ca semble souvent étrange/bizarre pour le lecteur qui se penche dessus et qui en gardera pas un souvenir immuable.

Petite chose que j'aurais aussi voulu voir, c'était au niveau de ton passage cdp, plus précisément ce qui t'a motivé à donner là-dedans alors que dans ta bio, t'as copiné avec du truand et du contrebandier en tous genre. Grosso modo, on a rien concernant les états d'âme de ta belle pour savoir pourquoi tu penches vers la chasse de tête pour le gouvernement plutôt que jouer en free-lance pour le plus offrant au marché noir.

Le Test RP m'a assez bien plu au demeurant, trop nimbé dans l'ambiance susmentionnée mais il m'a assez plu, la chute m'a semblé un peu rapide cependant, l'impression que t'écailles juste la peinture du "justicier ou chasseur de têtes au plus offrant " sans pour autant que tu fasses vraiment le parallèle avec ce que ton mentor avait pu te dire lors de ton apprentissage.

Essaye d'émailler un peu plus de Klara à l'avenir, histoire de te détacher de ces wagons-là, on peut être foncièrement taciturne et détonner salement dans la narration pour justement contrebalancer l'aspect pas nécessairement attrayant du personnage de prime abord.  

Premier avis planté à 650 de mon côté.

Rebienvenue dans le coin et bon jeu.
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Hello

Je passe pour le second avis.

Comme mon camarade, je note des fautes d'inattention (enfin je pense) et surtout sur le test RP. Cependant, je n'ai rien vu de redondant, donc c'est vraiment de l'inattention ^^
Personnellement, j'aime bien ton style d'écriture. Fais attention à ne pas tomber dans le cliché du langage "rustre" à tout va. Heureusement que dans le test RP tu as montré que tu pouvais faire de la narration "classique".

Je trouve que tu n'as pas forcément posé ton personnage au-delà de son apparente froideur. On pourrait trouver ça contradictoire, que de dire qu'il faut développer un personnage qui n'a que peu d'émotions, mais justement, le peu qu'elle a, il faut le mettre en avant. Finalement, dans le test RP, elle se fait convaincre par la rhétorique de Tobias, mais on ne sait pas si elle est réellement émue, dubitative, ou juste lassée de l'entendre jacqueter.
Pareil, on ne sait pas ce qu'elle pense d'elle-même: sa cicatrice, son mentor, sa vie, ses choix. Elle peut très bien s'en ficher, mais il faudrait le dire. Justement, son mentor, il est devenu quoi? Est-ce vraiment son père?

Bref, il a un bon début, un personnage qui a du potentiel. J'apprécie le fait que Klara ait des capacités, mais pas des sur-capacités. J'ai un peu du mal à voir comment elle va s'intégrer avec les autres PJs, vu son côté solitaire/méfiant, mais justement, ça sera intéressant de voir/lire ça. A développer.

Je suis sur du 700 D, soit 675 D pour toi.

Tu peux aller faire ta fiche technique, demander de l'équipement/des pouvoirs et faire recenser ton avatar ^^

Bon jeu parmi nous O/
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