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Il était une fois dans un monde parfait.

Il était bientôt six heure, l'heure de reprendre la même routine qu'avait assimilé Rey depuis quelques années  maintenant.  Les tortionnaires n'allaient plus tarder à ouvrir les nombreuses cages étroites jonchés tout autour du site.
Comme à son habitude Rey s'était levé avant la « libération »  quotidienne, il ne trouvait pas vraiment le sommeil. Il préférait écouter ce silence matinal, un moment rare dans  cette exploitation minière, un moment où  une espèce de paix  éphémère régnait le temps d'un instant avant que les ténèbres  ne reprennent  leurs droits.

Sur cette île encore innommée, on y retrouvait des esclaves en tout genre,  allant des  jeunes enfants aux personnes âgées en passant par les invalides. L'espace était réparti  en quatre camps différents, le premier  situé au Nord servait de base au tortionnaires, à l'Est  celui des femmes chargée de la cueillette,  la récolte et la cuisine.
A l'Ouest  se dressait le camp des hommes, chargés des travaux manuels et d'aller dans les mines entre autre. Enfin, au  Sud se trouvait le plus petit des camp, celui des enfants et nouveaux arrivants avant qu'ils ne soient envoyés à leur camp respectif.
Bien évidemment, les jeunes enfants étaient aussi bien envoyé au charbon que les plus grands, le camp du Sud servait uniquement à éviter d'avoir des camps encore plus surchargés qu'ils l'étaient déjà.


Rey n'avait que la peau sur les os et n'était pas bien grand, pour cela les dimensions  de la cage ne le dérangeait plus vraiment  avec le temps, pas même les mal de dos.
Le voilà qu'il arrive, on en voyait déjà  les bottes noirs par dessus son pantalon d'uniforme kaki. Rey ne retenait que rarement les visages de cette époque, surtout ceux des tortionnaires. Il également  avait prit l'habitude de ne pas s'attacher aux autres, ici tout le monde vivaient au jour le jour, un lendemain n'était jamais assuré.

-C'est l'heure !

Grommela l'homme en tenu militaire. Sans répondre Rey sortit de sa prison personnel, vêtu de ses vêtements à moitié en lambeaux, une tunique  poussiéreuse ainsi qu'un pantalon en toile de jute.
Malgré le froid, le jeune homme se forçait à rester  le plus droit possible, il savait qu'il risquait de se prendre un coup ou deux pour désobéissance.
Peu à peu, le silence du petit matin laissait place au grincement des cages rouillés,aux pieds nus  qui se dirigeaient sans conviction  vers la même direction : les mines. Tandis que le bruit des bottes de cuire dictaient la marche.


En ce ce qui semblait être un rien de temps pour le futur révolutionnaire, le groupe du camp Sud  arriva aux mines. Les hommes étaient déjà  là, et depuis au moins une  heures au vu de leur état déplorable.
Les enfants étaient aussitôt  invités à faire la queue affin  de s'équiper de vieux matériaux rouillés. Quand on savait que les mines se trouvaient bien en profondeur au pied d'une montagne reculé et pa vraiment adapté à l'exploitation, il était assez évident de se rendre compte  de l'instabilité des parois, et ce n'était pas avec un l'équipement en cet état que l'on pouvait espérer sauver quelques vies parmi tout les morts qu'on dénombrait chaque jour…


Quelques heures plus tard.

C'est éreinté et bien chanceux qu'il ressortait des mines avec le petit groupe. Quels bleu par ci par là, quelques coupure dû au tranchant des parois rugueuses, mais rien qu'une bonne cautérisation par le feu ne pouvait régler.

C'en était fini pour la  journée. Rey ,tout comme les autres,  avait gagner le « droit » de regagner sa cellule avec comme seule récompense pour toutes ces heures de dure labeur du pain rassi, une portion de lentille et de l'eau. Seul ceux qui avaient rempli leur quota avaient le droit de manger, les autres étaient laissés à succomber à leur faim grandissante. Déjà que les organismes ici étaient extrêmement affaiblis, les priver du minimum vital signait leur arrêt de mort.

C'est le plus longuement possible que l'adolescent tentait de faire durer son repas,  petit bout par petit bout, gargarisant chaque recoins de sa bouche et ses intestins. Il était à peine dix-huit heure mais c'était déjà l'heure du couvre feu sur trois des camps. Les militaires, exceptés ceux chargés de la garde camps,  festoyaient jusqu'au bout de la nuit, se livrant à l'assouvissement de leurs pulsions les plus bestiales. Sur une île isolée de la sorte, les besoins ne se faisaient que plus grand, les hommes armés n'hésitaient pas à aller ouvrir quelques cage le soir pour cet effet. Hommes, femmes, enfants, peu les importait  ils n'y avait personne  pour les  juger, et comme ils le disaient si bien la justice ici c'était eux .
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