Notre première prise n'est pas des meilleures tant au niveau du butin qu'à celui de la baston, on s'y est complètement emmerdé, à part peut être Brelyna qui s'est défoulé un peu avant de perdre son duel contre la nouvelle. Ma blonde est loin d'être une experte des arts martiaux, elle s'est toujours contentée de taper fort et avec ses haches si possible, enfin j'dis ça mais, l'agilité et la facilité avec laquelle la guerrière de Drum les fait tournoyer dans tout les sens, tu vois que y'a de la technique derrière. Enfin, tout ça pour dire qu'à part les bijoux et les ressources du navire, comme les couvertures et la bouffe, on y a rien gagné d'intéressant. On a attaqué et capturé un sloop de la Trans', ok, mais pas de quoi en chier une pendule Clock Workienne ! Ah'ah. J'suis con. Faut que j'la note celle là.
Dans la matinée d'hier, on a dû faire escale à Alabasta pour y refourguer le bateau volé à la Guilde des Usuriers, ça peut être cool de créer une équipe de lascars pour venir chercher en mer nos prises... Parce que les détours c'est bon quoi, ça m'emmerde !
Enfin là ça va, alors qu'Ysolda s'occupe de la transaction, je consacre un peu de temps à mon nouveau jouet. Une guitare électrique trouvée sur le sloop de la Translinéenne, j'sais pas en jouer mais elle est trop cool tout en rouge là, avec une tête de mort couronnée et plein de ronces dessinées dessus. J'vais apprendre et devenir un pro d'la gratte ! Enfin, en attendant, je casse un peu les couilles à tout l'monde mais on s'en tape de ça. Ils peuvent bien se boucher les oreilles en râlant, je les entend pas ces cons, pis on va pas rester sur leur île pleine de sable de merde. Peuvent bien supporter cinq minutes.
La vice capitaine termine sa discussion avec l'usurier et empoche l'argent, une jolie somme, pas faramineuse mais sympathique. Sortant du bâtiment de la guilde l'air satisfaite, la rouquine se dirige directement vers moi, qui accroche l'instrument dans mon dos en me relevant. On peut enfin se tirer d'ici et repartir taper des gens en mer !
Rien d'autre ne se passe. Pas de voile à l'horizon, ni d'aileron en tout genre émergeant des eaux. La journée passe et la nuit qui la remplace n'apporte rien de plus qu'une petite brise fraîche.
Cette nuit, j'reste seul dans ma cabine, à m'entraîner à la guitare.
Le jour est levé depuis six bonnes heures et le roi des pirates est encore allongé, en étoile sur son lit avec l'instrument de musique en guise de couverture. Un filet de bave se fait la belle au coin de ma bouche, la sensation dérangeante me fait ouvrir les yeux et ma main essuie le fuyard d'un revers automatique. Me redressant puis m'asseyant sur le bord du lit, j'attrape une pomme posée sur ma table de chevet, je croque dedans et mâche tranquillement pour laisser tout le temps à mon corps de se réveiller.
C'est les yeux encore un peu fermés que j'balance le trognon d'pomme dans la poubelle, du premier coups mon gars ! Brusquement mon cul se lève, mes bras et mon corps s'étirent de tout leur long puis, mes jambes m'emmènent jusqu'à la porte de ma cabine en emportant la guitare sur le chemin.
Porte franchie, les couloirs couleur caramel s'enchaînent et se suivent jusqu'à ce que le pont soit atteint, et là, la lumière offerte pas un soleil au zénith me crame un peu les yeux.
« Putain ! Le soleil cogne aujourd'hui, c'est génial ! »
Un temps parfait pour glander sur l'éperon de la proue, enfin pas sans couverture hein, se coucher torse poil sur du métal par cette chaleur... On va t'appeler le steak.
Bon, si ils ont besoin de moi, qu'ils me cherchent. J'y vais.
D'un bond, puis aidé par une mini explosion, je m'envole à l'avant du navire. Lors du temps passé en l'air, j'remarque tout ce p'tit monde en train de bosser et j'me dis qu'être capitaine, c'est trop cool bwahahah ! Allez, on s'assoit et on travaille quelques accords, attention équipage du Roi Rouge, le patron est réveillé.
Dans la matinée d'hier, on a dû faire escale à Alabasta pour y refourguer le bateau volé à la Guilde des Usuriers, ça peut être cool de créer une équipe de lascars pour venir chercher en mer nos prises... Parce que les détours c'est bon quoi, ça m'emmerde !
Enfin là ça va, alors qu'Ysolda s'occupe de la transaction, je consacre un peu de temps à mon nouveau jouet. Une guitare électrique trouvée sur le sloop de la Translinéenne, j'sais pas en jouer mais elle est trop cool tout en rouge là, avec une tête de mort couronnée et plein de ronces dessinées dessus. J'vais apprendre et devenir un pro d'la gratte ! Enfin, en attendant, je casse un peu les couilles à tout l'monde mais on s'en tape de ça. Ils peuvent bien se boucher les oreilles en râlant, je les entend pas ces cons, pis on va pas rester sur leur île pleine de sable de merde. Peuvent bien supporter cinq minutes.
La vice capitaine termine sa discussion avec l'usurier et empoche l'argent, une jolie somme, pas faramineuse mais sympathique. Sortant du bâtiment de la guilde l'air satisfaite, la rouquine se dirige directement vers moi, qui accroche l'instrument dans mon dos en me relevant. On peut enfin se tirer d'ici et repartir taper des gens en mer !
Rien d'autre ne se passe. Pas de voile à l'horizon, ni d'aileron en tout genre émergeant des eaux. La journée passe et la nuit qui la remplace n'apporte rien de plus qu'une petite brise fraîche.
Cette nuit, j'reste seul dans ma cabine, à m'entraîner à la guitare.
Le jour est levé depuis six bonnes heures et le roi des pirates est encore allongé, en étoile sur son lit avec l'instrument de musique en guise de couverture. Un filet de bave se fait la belle au coin de ma bouche, la sensation dérangeante me fait ouvrir les yeux et ma main essuie le fuyard d'un revers automatique. Me redressant puis m'asseyant sur le bord du lit, j'attrape une pomme posée sur ma table de chevet, je croque dedans et mâche tranquillement pour laisser tout le temps à mon corps de se réveiller.
C'est les yeux encore un peu fermés que j'balance le trognon d'pomme dans la poubelle, du premier coups mon gars ! Brusquement mon cul se lève, mes bras et mon corps s'étirent de tout leur long puis, mes jambes m'emmènent jusqu'à la porte de ma cabine en emportant la guitare sur le chemin.
Porte franchie, les couloirs couleur caramel s'enchaînent et se suivent jusqu'à ce que le pont soit atteint, et là, la lumière offerte pas un soleil au zénith me crame un peu les yeux.
« Putain ! Le soleil cogne aujourd'hui, c'est génial ! »
Un temps parfait pour glander sur l'éperon de la proue, enfin pas sans couverture hein, se coucher torse poil sur du métal par cette chaleur... On va t'appeler le steak.
Bon, si ils ont besoin de moi, qu'ils me cherchent. J'y vais.
D'un bond, puis aidé par une mini explosion, je m'envole à l'avant du navire. Lors du temps passé en l'air, j'remarque tout ce p'tit monde en train de bosser et j'me dis qu'être capitaine, c'est trop cool bwahahah ! Allez, on s'assoit et on travaille quelques accords, attention équipage du Roi Rouge, le patron est réveillé.