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Pékin Express

Précedently

Nous étions en pleine fuite en direction de la plage, mieux valait courir quand on avait semé une pagaille pareil et surtout après avoir tué deux officiers, dont un colonel et un vice lieutenant. Par chance, personne ne s'était interposé, mais il y avait des témoins et je ne savais pas s'ils faisaient honneur au silence. Dans le pire des cas, on verrais notre tête dans un bout de papier avec un chiffre en dessous, une prime. Ce qui n'était pas avantageux en vers notre situation actuel.

Après avoir trouvé nos barques respectifs, nous avions pris la mer en direction du nord, on avait ramé pendant fort longtemps jusqu'à épuisement...Je ne me rappelais plus combien de jours, on avait passé sur cet océan, mais je revoyais la joie sur les visages lorsqu'on avait aperçu une île au loin. J'en fût soulagé et je commençais à penser sérieusement à cette carte que j'avais prise au marché noir.

Je reconnaissais sur la carte les différents nom d'îles...Sirup là où j'avais défendu un magasin contre des pucelles. Ile academia...Là où on était précédemment...Selon ce parchemin, pour trouver le trésor, il fallait suivre plusieurs itinéraires...La prochaine destination serait Orange Town...Hein ? Mais pourquoi, yosuke me regardait de cette manière ? Oh il était sans doute anxieux d'avoir trouvé une île, voilà qu'il accélérait...Donc ça se confirmait, c'était un grand enthousiaste héhéhé... Je disais qu'il fallait rassembler des renseignements sur cette île à propos d'orange Town. Et pourquoi pas recruter un navigateur là bas si on en trouve un...Les temps étaient durs, la piraterie n'était plus comme autrefois. Mais cela changera...Bientôt !

Soudain ! Lorsque mes deux compagnons avaient touché la terre ferme, une tempête se leva et un grand courant emmena ma barque loin de ma destination, au centre de l'île. J'étais effrayé et je croyais que c'était la fin de mon aventure. Je m'accrochais à ma barque de toute mes forces. Par manque de chance total, les vagues m'avaient éjecté au bord de l'eau et ma tête avait frappé un rocher...J'avais perdu connaissances.

Pendant ce temps Yosuke et Ginji recherchent Mizukawa Sutero.

Je m'étais réveillé avec un mal de crane pas possible, j'entendais un son aiguë en continue. Ce que je ressentais ? Je ne savais pas trop comment définir l'absolue perte de mes principaux sens. La vue, le toucher, l'odorat, le gout...Je pouvais bouger légèrement, mais mes main collé l'une à l'autre...Elles étaient serrées ! Avec un peu de réflexion, j'avais compris ce que j'étais devenu.

On m'avait attaché, mains et pieds liés, un bandeau sur les yeux tout ça à l'envers comme un vulgaire bœuf à l'abattoir. Et le bout de viande que j'étais devenu se faisait questionner et ça j'aimais pas du tout...

C'est quoi cette carte ?

Pourquoi on peut pas retirer ton katana ? Qui est tu ?

Sais tu que tu es dans la terre sacrée des Masuta Sama ? Les futurs maitres du monde ! Partisan d'un monde parfait ! Nous adorons notre chef et nous faisons tout ce qu'il nous demande...Et il nous a demandé de te tuer si tu ne parlais pas !

*Bon, je pense que je vais parler pour ma peau, car je suis pas en position de négocier...ah, ils ont au moins la bienveillance de m'ôter le chiffon qui m'empêchais de parler *

Cette carte est celle qui mène à mes toilettes. Vous ne pouvez retirez mon katana car ce n'en ai pas un. Je suis le dragon des mers. Au service du dragon de la mort...Si vous me détachez pas maintenant, je risque de cracher du feu...

Ces idiots ne m'avaient pas bien attaché, encore quelques instants et je serais libre de leur botter le derrière ! Puis une voix féminine vint à résonner sur le creux de mon oreille...
    Après avoir débarqué sur une île, qui lui était totalement inconnue, Kazuho avait vite fait de trouver la ville. Accueillie par les villageois, elle et son équipage trouvèrent leur bonheur. Les marins avaient trouvés un navigateur capable de les conduire sur l'océan, tandis que la jeune femme avait trouvée une ville. Elle pouvait enfin commencer à mettre son plan à l'exécution. Il s'agissait d'une petite ville, mais si elle réussissait à s'emparer de celle-ci, peu importe les moyens, alors elle pourrait sûrement, un jour, dominer le monde.

    Les marins repartirent, dans la journée, vers de nouveau horizon, abandonnant Kazuho à son sort. La jeune navigatrice était un peu déroutée, elle n'avait pas l'habitude des villes. Ayant passé le plus clair de son temps sur mer, ou, les dernières années, dans un petit village aux masures pittoresques sur une île perdue, l'endroit lui semblait impressionnant...

    Kazuho chercha tout d'abord un endroit où elle pourrait se nourrir, et recueillir des informations. Elle avait peu d'argent sur elle, les quelques berrys que les marins lui avaient généreusement légués avant de partir ne s'élevait pas très haut et lui serviraient tout juste à se nourrir et à dormir...
    Elle entra dans la première taverne qui s'offrait à elle. « La choppe à la mer », c'était le nom que portait l'établissement. La jeune femme espéra que la boisson qu'on lui servirait ne serrait pas réellement à l'eau de mer...

    La navigatrice alla s’asseoir dans un coin de la pièce, celle-ci était grandement éclairée, la lumière pénétrait dans la salle depuis les nombreuses fenêtres. Des poivrots se saoulaient gaîment près du comptoir, d'autres personnes discutaillaient paisiblement, mais ceux qui intéressaient le plus Kazuho étaient ceux qui semblaient vouloir se cacher. Les hommes jetaient des regards à droite et à gauche, vérifiant que personne ne les observait, puis continuaient leur conversation, comme si de rien n'était.
    Kazuho n'était pas passée inaperçue lors de son entrée dans la taverne, mais maintenant qu'elle s'était assise la vie avait repris son cours et personne ne semblait se préoccuper d'elle.

    Alors qu'un serveur avait trébuché, et renversé le contenu de son plateau sur le sol, la jeune femme s'approcha discrètement des hommes, profitant de cette « diversion ».

    En les écoutant Kazuho put connaître le nom de l'île sur laquelle elle se trouvait : Orange...
    Puis, en écoutant un peu plus, elle finit par les entendre parler d'un moyen de créer un monde parfait. Leur façon d'y parvenir la faisait rire intérieurement, un procédé totalement différent du sien.

    Finalement, elle se révéla aux hommes, ceux-ci furent méfiant, puis, lorsque la jeune femme eu prit le temps de leur expliquer ses ambitions, ils finirent par la laisser les rejoindre...

    En quelques heures Kazuho Tanaka avait réussit à mettre son plan à l’exécution. La première phase était exécutée : trouver un groupe et s'en servir pour parvenir à ses fins.

    […]
    Une semaine c'était écoulé, depuis son entrée dans les terres des Matsuta Sama. La navigatrice avait eu le temps de se rendre compte que les ambitions de cette société secrète était plus de dominer le monde que de le rendre parfait... Cela la mettait en rogne, mais elle n'y pouvait rien... pour le moment... Elle attendrait l'heure ou un nouveau pion viendrait et aurait suffisamment de puissance pour anéantir cette société. En attendant, elle jouait le rôle d'une fervente partisane des Matsuta.

    […]

    Il faisait nuit lorsqu'un corps fut trouvé sur la plage, près des débris d'une barque. L'homme était inconscient, mais, plutôt que de le tuer, la société secrète décida de le ligoter et de le questionner sur son arrivée. Ils voulaient savoir s'il était seul, ou non, … Les pirates n'étaient pas les bienvenus sur cette île, cette pensée tira un sourire à Kazuho, elle jouait parfaitement son rôle. Elle voyait en cet étranger la chance qu'elle attendait, une chance de dominer cette île...

    La cave, dans laquelle l'homme avait été conduit, se trouvait juste sous le QG de la société secrète. Dans l'obscurité de la cave, une dizaine d'ombre observaient l'homme qui se balançait, comme un vulgaire pourceau, accroché au plafond.

    C'est quoi cette carte ?
    Demanda un des hommes qui le fouillait.

    Pourquoi on peut pas retirer ton katana ? Qui est tu ? Demanda un autre homme.

    Puis un autre fit le discours qu'il servait habituellement à toutes les personnes étrangères à la société secrète.


    Sais tu que tu es dans la terre sacrée des Masuta Sama ? Les futurs maîtres du monde ! Partisan d'un monde parfait ! Nous adorons notre chef et nous faisons tout ce qu'il nous demande...Et il nous a demandé de te tuer si tu ne parlais pas !

    L'homme ne cilla pas, et rétorqua :

    Cette carte est celle qui mène à mes toilettes. Vous ne pouvez retirez mon katana car ce n'en ai pas un. Je suis le dragon des mers. Au service du dragon de la mort...Si vous me détachez pas maintenant, je risque de cracher du feu...

    Il avait de la répartie et était plutôt courageux, pour la situation dans laquelle il se trouvait. Cet homme pourrait peut être lui être utile... Il ne fallait pas qu'il meurt... Les Matsuta ne servaient plus à Kazuho, tandis que cet homme pourrait peut être la faire avancer...

    Tandis que les sectaires discutaient entre eux du sort qu'ils réservaient à notre inconnu, la jeune femme verrouilla la seule porte qui menait vers la sortie, prenant soin de garder la clef sur elle, puis elle s'avança jusqu'à l'homme. Elle avait remarquée que la corde qui nouait ses mains s'était desserrée, le prisonnier serait bientôt libre...
    Approchant son visage de celui de l'homme, elle lui murmura :

    « Ils sont dix ! »

    Puis, d'un coup sec elle dégaina son nodachi, qui vint sectionner la corde qui retenait l'homme par les pieds.

    Puis elle se mit en garde, elle avait confiance en cet inconnu... Elle espérait qu'il était de taille face à ces hommes... Sinon elle se débrouillerait...
    Quoi qu'il en soit, inconsciemment, il était devenu un pion du plan machiavélique de Kazuho.
    Un sourire radieux illuminait son visage. Les hommes étaient pris au piège, d'un côté la porte verrouillée, de l'autre Kazuho et le prisonnier...

    « Que... ? »
    s'étonna l'un des hommes...
      Alors comme ça, ils étaient dix. Cette fois ci, je ne pourrais me contrôler. Ma clémence avait des limites. Dans la vie toute chose avait une fin. Et la fin pouvait se passer en douceur ou violemment.

      Mon maître Ando Nagasaki prétendait que l'esprit humain pouvait surmonter tous les obstacles...Est ce que mes ravisseurs pouvait me surmonter ? On allait bientôt en avoir la réponse.

      *Je promet un bain de sang monumental ! *

      J'y étais presque, encore quelques précieuses secondes et j'avais les mains libres. Soudain, j'entendis un léger bruit sifflant à travers la pièce et je tombai ! Mon dos avait pris cher sur ce coup, en plus je n'étais pas trop dans mon état...

      Était-ce cette voix qui avait rendu ma liberté ? Et pourquoi un tel geste ? Était-elle une prisonnière ou un truc dans le genre ? ...Après avoir retiré mon bandeau qui cachait ma vue, je m'étais aperçu de l'arme qui était dans les mains de cette jeune femme. A sa manière de le tenir, je dirais qu'elle était habitué à se battre. Peut être que j'étais un peu égoïste sur les bords, mais je m'en foutais complètement ! Ces larbins, c'était moi et moi seul qui allait les envoyer dans le chemin de la mort.

      Vous avez un dernier mot à dire avant de mourir ? M'adressais-je à mes anciens ravisseurs plus que confiant.

      Pour le chef et un meilleur monde ! Tous sur lui !

      Pathétiques, tous autant qu'ils étaient. Ils méritaient même pas que je me batte avec l'art martial du dragon. En plus de ça, j'userais mon énergie pour rien. Sans oublier que je ne pouvais pas me le permettre.

      J'étais dans une pièce rectangulaire, il y avait une table devant moi où était déposé mon katana et ma carte au trésor. Ainsi que quelques affaires sans grande importance. Sur le plafonds, il y avait plusieurs barres fixes l'une à coté de l'autre. Qu'est ce qu'ils pouvaient bien accroché dessus ? Des humains ! ! ?

      Toi jeune fille, tu reste en arrière. Tu risquerais de te casser un ongle. Lui disais-je d'un sérieux pas possible. huhuhu +1000 Barre de charisme !

      Je m'agrippais à la barre fixe et je me balançais pour atteindre la suivante et ainsi de suite, jusqu'à atteindre le groupe étonné. Je ne comprenais pas leur réaction, ils connaissaient les risques du métiers pourtant, hein ? Par l'effet balançoire, mon pied toucha le corps d'un homme habillé en bourreau, avec les vêtements noirs et la cagoule ainsi que tout le tralala. Il n'avait même pas eus le temps de dégainer sa hache qu'il était déjà par terre en train de se relever avec beaucoup de peine, comme s'il était bourré. J'en profitais pour prendre la hache et écarter avec mes deux bras, ces humains d'east blue.

      Je reprenais mon souffle et je dansais de plus belle. En compagnie de ma cavalière d'un soir...la hache, je fis un mouvement rotatoire et je tranchais tout ce qui était dans le périmètre en me rappelant la manière de faire d'akagami...Yosuke Toda. Il avait une façon de se battre assez particulière. Tout en finesse, il pouvait faire de l'attaque de masse ! Fallait que je lui demande qu'elle était son secret. Mais avant ça, je vais en finir avec ces faux jetons. Tiens ?! Y'en avait qui se dirigeait avec rage sur la jeune femme ? Ce qui me laissait plus que cinq opposant ! C'était pas marrant ça ! Nan mais Ho !

      *Vous allez revenir de suite, la fessé n'est pas encore terminé ! *

      Oh voilà qu'un zinzin sortait l'arme blanche, comme si je t'avais pas vu bonhomme. Ma hache se frotta sur sa lame et la brisa avant que mon arme ne le trancha sur le thorax...Mince ! Un coup fourbe venant de derrière. Cela ne se faisait pas de me foutre un coup de poing dans le dos ! Non mais ! Et un coup de coude de ma part sur un autre partisan des Masuta qui le défigura au sens propre.

      Comment ça ? ! Je suis out ? Non mais y'a aucune règle dans la piraterie, tabassé un binoclard n'est même pas inscrit dans le code de l'éthique chez les religieux alors je fais ce que je veux !

      Un coup de pied retourné plus tard, celui qui voulait m'avoir par derrière se retrouva par terre à appeler sa môman. Les deux derniers se regardèrent et tentèrent de s'enfuir par la porte. Ils n'arrivaient malheureusement pas à l'ouvrir. Était elle fermé ? Le puzzle commençait à se mettre en place...Sans aucune pitié, j'achevais les deux rats avec la hache. Je frappais l'un sur la tête et le sang giclais avec beauté, C'était grandiose. J'en pleurais presque. Tandis que je maitrisais l'autre avec mon pied gauche. Une fois le premier vidé de son sang, je retirais la hache pour terminer le second et faire de même. Encore quelques litres et on aurait une bonne piscine de sang ! Bon je rêvassais peut être un peu trop. Mais un jour, je le ferais ! Oui ! Une piscine de liquide rouge !

      Je prenais la peine d'essuyer mes mains sur mon pantalon pour choper ma carte et mon katana. Je me tournais vers la jeune femme qui apparemment s'était battu. Je sortis à peine mon arme de son fourreau, je la salua ensuite je la sorti complètement pointant le bout vers la femme.

      Dis moi, pourquoi tu m'as libéré ? Est un piège ?
        Kazuho séctiona la corde qui retenait l'homme par les pieds. Celui ci tomba lourdement sur le sol, retirant son bandeau, il jeta un regard étonné à sa libératrice. Puis, avant même que la jeune femme n'ai pus dire quoi que ce soit, l'homme chargea les sectaires. Il était à main nu, pourtant il eu rapidement le dessus. Il parut presque déçu lorsqu'un groupe essaya de le fuir en chargeant la sabreuse.

        Kazuho de son côté était restée de marbre, même que le prisonnier lui ai ordonné de rester en retrais. La lame droit devant elle, sa garde était prête à parer la moindre attaque. Elle avait eu le temps d'apprendre à manier son arme, et ce n'était ces quelques jours d'inaction qui allaient lui faire oublier son art et ce n'était pas non plus ces quelques badauds qui allaient lui résister.

        Les cinq hommes chargeaient férocement dans sa direction, deux d'entre eux n'avaient pas d'armes, des suicidaires, les autres étaient munis de petites dagues.

        Lorsque l'un des hommes arriva à portée, Kazuho fit chanter son sabre, passant sous le bras de l'homme, la lame lui ouvrit l'abdomen. Puis la sabreuse rabattit la lame sur son flanc pour parer une éventuelle réaction défensif. Tandis que l'un s'écroulait dans ses tripes, un autre prit de vitesse la jeune femme, son nodachi n'était pas facilement maniable. Elle recula d'un pas, l'homme avait effleuré son visage, quelques gouttes giclèrent... Quelques gouttes de trop...

        D'un mouvement sec, elle avança d'un pas, tout en enfonçant sa lame de le corps d'un de ses adversaires. Avant qu'un des trois autres ne puissent réagir, Kazuho faucha la jambe de l'un d'entre eux à l'aide de l'immense fourreau, fixé dans son dos. Puis, à toute vitesse, pivota sur ses pieds et guida le corps de l'homme, toujours fiché sur le nodachi, pour s'en servir comme bouclier humain. Elle para un coup de dague comme cela, avant de repousser violemment le corps de l'homme en le propulsant d'un coup de pied, faisant tomber l'homme qui venait d’essayer de l'attaquer.

        La lame, à l'air libre, chanta son requiem et vint se ficher sous la gorge d'un des survivants, il n'avait pas d'arme. L'homme, dont les jambes avaient été fauchés, se relevait péniblement, mais la sabreuse lui renvoya un coup de son fourreau dans la tête et l’assomma, ainsi, violemment contre le sol.
        L'adversaire, qu'elle avait renversé avec le corps d'un de ses comparses, se releva habilement, presque trop rapidement. Kazuho sectionna la gorge de l'homme désarmé, qu'elle maintenait en joug, avant d’abattre la lame porteuse de mort sur celui qui venait de se relever. Sa lame vint finalement reporter son attention sur le gisant, qui était assommé, pour l'achever.

        La mêlée avait été rapide. Kazuho se trouvait au même endroit qu'au début du combat. Elle n'avait pas bougé. Sa robe de cérémonie était taché de sang, elle l'enleva, révélant son magnifique kimono blanc et son hakama blanc.
        D'un coup sec elle fouetta l'air avec sa lame, faisant gicler le sang qu'elle avait pu récolter durant le combat, puis, d'un revers de ses longues manches, elle essuya la lame.

        alors qu'elle s'apprêtait à reporter son attention sur la pièce, voir si le prisonnier avait réussit son oeuvre sanglante. Si ce n'était pas le cas, elle l’achèverait, éliminerait les témoins et se ferait passer pour la seule survivante...

        Mais avant même qu'elle n'ai pu rengainer son arme, ou jeter un regard à la pièce, elle comprit... L'homme avait été beaucoup plus rapide qu'elle... Peut être qu'elle prenait trop de plaisir à écouter le champ de sa lame torturer ses victimes, quoiqu'il en soit cet homme avait réussit. Son plan marchait parfaitement ! L'homme la salua puis, alors qu'elle allait se présenter, dégaina son arme et mit en joug la jeune femme.

        D'un air menaçant il lui intima :

        "Dis moi, pourquoi tu m'as libéré ? Est un piège ? "

        Dans son regard Kazuho pouvait voir qu'il ne plaisantait pas. Le combat qu'il venait de mener n'était en somme qu'un amuse bouche pour lui, il n'hésiterait aucunement à la tuer. Ça... elle le savait...

        La jeune femme cogita un instant, puis rengaina son arme. Dans tout les cas elle n'était même pas sûre d'avoir le dessus, et si elle pouvait éviter de combattre un futur pion...
        Elle releva la tête et afficha un léger sourire décontracté, comme si l'homme ne la menaçait pas.

        « Allons, allons... Tu vois bien que c'est dangereux...» Finit elle par dire tout en posant une main sur la lame qui la maintenait en joug.

        « Pourquoi je t'ai libéré ? Tout simplement parce que j'ai vus en toi un potentiel que je n'ai pas vus chez ces hommes » Elle tenta de repousser délicatement la lame.

        « Un piège ? Bien sûr que non, si j'avais voulus te tuer, je ne t'aurais pas libéré.... » Déclara t elle finalement en affichant un visage radieux et souriant.
        Un piège... Elle comptait le mener en bateau et se servir de lui... Pouvait on considérer cela comme un piège ? Oui … sûrement... Mais ça n'avait que peu d'importance, elle avait fait son choix et l'homme était libre maintenant. Peu importait ce qu'elle dirait, sa vie ne tenait qu'a la lame qui la menaçait. Si elle voulait vraiment réussir son objectif elle devait trouver un moyen de pousser l'homme à combattre pour elle, à éliminer cette sois disant société secrète.

        « Je ne sais pas comment tu t'es retrouvé ici... Mais si tu as un moyen de quitter cette île, à moins que tu ne compte faire la peau à tout ces hommes, dans tout les cas j'aimerais bien t'accompagner. »

        Dans son regard Kazuho distinguait toujours cette soif irrépressible de sang ou de combat, elle doutait que l'homme veuille quitter l'île aussi vite.
        Elle sortit la clef de la pièce de sa poche.

        « Ah, au fait... Moi c'est Kazuho »

        Tandis qu'elle venait de se présenter, l'homme qui baignait dans ses tripes poussa un râle guttural avant de rendre l'âme...
          J'attendais tout bonnement qu'elle me dise ce qu'elle avait derrière la tête...On ne sauvait pas des gens comme ça et sans raison. J'étais un peu expert en la matière pour le savoir...Sauver une vie, c'était avoir une dette envers cette personne, ce qui ne risquait pas de se passer.
          J'étais là en train de la fixer du regard, mon coeur battait de plus en plus fort et je sentais une sorte de tension qui s'était mise en place...J'entendais même ma respiration s'accentuer...J'avais une rage en moi, tout ce sang que je venais de voir. J'étais à deux doigts de craquer. Qu'est ce qui m'empêchait de la violer et de la tuer ensuite ?

          C'était pas ce sourire malicieux qui était délicatement posé sur son minois, non. C'était ses dires, elle faisait tout pour m'adoucir. En soit c'était assez agréable d'entendre que l'ont avait un potentiel...Essayait elle de me draguer ? Huhuhu ça me rappelait une histoire d'un pirate qui entreprenait un voyage vers la fontaine de jouvence.

          Enfin bref, elle marquait un point. Si elle avait voulu me tuer, elle l'aurait fait bien longtemps et sans prise de risque. Et puis d'un point de vue objectif, je ne savais pas où j'étais et je ne connaissais pas vraiment la région. Un bon guide me fera du bien. Elle me servira à retrouver le chef de cette secte !

          J'attrapais la clef que Kazuho me passa et pendant le cours chemin vers la porte, j'entendis un léger soupir...Ah un sectaire toujours en vie. Tout allait bien finalement.

          Je me dirigeais vers lui, puis avant de l'atteindre, je sautai pour atteindre la barre fixe. Une fois que j'avais attraper le tuyau, j'avais dévisser une sorte de crochet. J'allais trouver le chef de cette secte et lui remercier personnellement de son chaleureux accueil.

          Alors gamin, dit moi où est ton chef et je ne te ferais pas de mal.

          Dans ton cul !

          Voyons, c'est quoi ces manières de parler ? Lui dis je calmement en frappant sa main avec le bout du crochet...Bien sur il hurla à éclater les tympans, c'était assez marrant, car ça faisait des échos dans la pièce.

          Si je vous le dis, il me tuera et me bannira du monde parfait. Dit il avec peine.

          Je te tuerais bien avant...Tu as le choix, une mort très lente avec beaucoup de souffrances ou bien une mort rapide ? Puis je pris, un de ses doigts de la main gauche, et je l'avais tordu de toute mes forces...

          C'est lassant de t'entendre crier, tu ne pourrais pas chialer pour changer de disque ? ! Lui dis d'un ton agressif.

          Je ne dirais rien quitte à mourir ! Les masuta domineront le monde ! Je le verrais de la haut !

          *Put'in, un croyant ? En tout cas, il avait du courage...Dominer le monde, quel étrange idée*

          Hahahahaha ! On ne peut pas dominer le monde ! C'est lui qui le fait en vous dévorant jusqu'à la moelle. Petit ignorant, tu vas vivre un enfer, si tu ne me dis pas où est ton chef !

          Je commençais à me remémorer le guide pratique de la torture...Je lui avais infligé tout ce que j'avais en stock, je lui avait coupé les doigts un par un grâce à la hache...Je lui avais même piqué avec le crochet à divers endroits, les pieds, les bras, les épaules...Le seul son qui sortait de sa bouche, c'était les aaaaaaah ! C'était un coriace. J'en avais marre de perdre mon temps. Je pris donc mon katana qui était déjà sorti de son fourreau, il croyait que son heure allait venir, il voyait la lame pointé sur lui à la diagonale...Mais il n'avait eut le temps que d'entendre le bruit enivrant de la lame qui allait se reposer sur son fourreau avant de faire ses prières et louer le vaste monde...

          Quoi tu croyais que j'allais t'achever avec mon katana ? Tu rêves un peu trop mon grand...Tu te videra de ton sang et tu mourra de tes blessures dans une heure.

          Je repris mes affaires, puis je regardais Kazuho Tanaka, je lui redonnai la clef de mes mains en sang...

          J'espère que je n'ai pas trop tarder, reprend la clef...Les dames d'abord...Conduis moi à un endroit où il y'a pleins de jolie monde, des civils innocents héhéhé...Lui dis je avec un sourire et un visage qui exprimait que j'avais une idée derrière la tête...Rien de mieux que d'améliorer son plan qu'une cigarette en chemin...
            L'homme resta quelques instants à regarder fixement Kazuho, comme si les informations montaient peu à peu à son esprit et se regroupaient les unes avec les autres...

            Puis finalement, sans un mot, sans un expression, il prit la clef que la jeune femme lui tendait et se dirigea prestement vers la porte. Malheureusement, en chemin, alors que la porte n'était plus qu'à quelques petits pas, un des survivants poussa un léger râle... Kazuho s'arrêta et jeta un regard sur le survivant qui rampait sur le sol, tandis que le prisonnier, lui, sauta sur la pauvre victime...

            Une séance de torture acharnée débuta. Séance de torture ou jeu sadique ?

            Kazuho se posa dans un coin de la pièce et sortit son shamisen, elle gratta quelques notes, pendant que l'homme essayait de reproduire une œuvre méphistophélique. La jeune femme était étonnée devant la passion que mettait l'inconnu à s'acharner sur le pauvre moribond, qui s'obstinait à cacher ses informations... Avait il au moins jamais eu connaissance de ces informations ?

            Le chef ? A vrai dire, elle ne savait pas réellement où il se trouvait... Elle improviserait...

            Finalement, L'homme avait finis par achever son chef d'œuvre sur une mort lente et douloureuse. Les mains pleines de sangs, il revint vers la jeune femme et lui tendit la clef. Clef que Kazuho s'empressa de saisir, après avoir achevée l'air qu'elle avait entamée.

            "J'espère que je n'ai pas trop tarder, reprend la clef...Les dames d'abord...Conduis moi à un endroit où il y'a pleins de jolie monde, des civils innocents"

            Ce type était fou... Mais c'est surement pour cela qu'elle l'avait sauvée. La jeune femme se leva, clef à la main, et se dirigea vers la porte, pendant que le torturé continuait de pousser des râles sourds. Elle l'aurait bien achevé, par éthique, mais elle avait quelque peu des doutes sur la réaction qu'aurait son 'compagnon'... 'Compagnon', il ne l'avait pas encore tué alors elle en déduisit que c'est ce qu'ils étaient devenus...

            Elle ouvrit la porte et monta les escaliers. Ceux-ci donnaient sur un immense hall, illuminé de part en part par de torches. De ce hall partait quatre escalier, chacun menant à l'étage supérieur, et d'immense baies vitrées parcouraient les murs de la pièce. Sobrement décoré, seul le sol était parsemé de quelques motifs. L'endroit faisait penser à une immense villa, le hall devait être magnifique en pleine journée, alors que le soleil traversait les vitres pour l'éclairer. Malheureusement il faisait encore nuit...

            L'endroit était étrangement calme. Personne en vue, mais Kazuho entendait des bruits de pas à l'étage et des voix de l'autre côté des baies vitrées, dans le jardin qui surplombait la ville.

            Avant de sortir et de risquer sa vie, Kazuho se retourna vers l'inconnu et lui demanda son nom.

            " Alors... Psychopathe ? Pirate ? ... Vous ne vous présentez pas ? Le fait de laisser les dames passer devant ne fait pas tout vous savez..." lui dit elle en essayant de sourir, bien que la situation commençait quelque peu à la stresser... Et l'étrange regard de l'homme, comme si sa soif de sang, de souffrance, de combat n'avait pas était rassasié. Il riait étrangement... Que comptait il faire avec des citoyens innocents ?

            " Vous voyez le jardin, là-bas ?" dit elle en pointant du doigt l'immense mur de vitre, derrière lequel ce trouvait le jardin.
            " La ville se trouve juste en dessous... Mais je ne suis pas sûr que..." Elle n'acheva pas sa phrase. Des bruits de pas venaient dans leur direction...