Une (magnifique) femme adepte des négociations de la dernière chance, peu importe musclées ou oratoires, présente jusqu'à peu dans la marine d'élite. Jusqu'à ce que la mort de deux de ses meilleures amies, pour leur part dans la régulière et elles aussi spécialistes de missions de négociation catastrophes (mais sans les poings cette fois... et sans les points -dorikis- non plus). Manque de points qui s'est avéré fatal le jour où elles ont été promptement décapitées par un capitaine pirate inflexible, au cours d'un pourparler de la dernière chance qu'elles n'auraient jamais dû tenter - et qu'elles ont insisté à mener. Une affaire qui s'était déroulée sur North Blue pendant qu'elle même était en vadrouille sur Calm Belt, au cours d'une certaine prise d'otage insulaire où quelques dix milles vies civiles étaient en jeu.

C'est au cours de leurs funérailles que Rentowel est entrée dans le cercle des bonnes connaissances du Commodore CAPSLOCK, le supérieur et capitaine des deux camarades de Rita. Commodore qui allait également devenir son capitaine à elle lorsque sa baisse de morale et sa dépression manifeste l'ont rapidement rendue incapable d'assurer le commandement de la dizaine de sections de combat qui l'attendaient aux portes du nouveau monde.

Mais même "en repos", aux coté d'un supérieur bienveillant pour l'héberger et la soutenir moralement comme il s'y était engagé dans un élan solennel, Rita n'avait plus grande foi dans un avenir au sein de la marine. Pendant plusieurs mois, elle est simplement restée à couver sa morosité, égrainant les jours en attendant le lendemain et se disant à quoi bon dès qu'une idée de changement moissonnait son esprit.

Tout ça, jusqu'à ce que CAPSLOCK lui même, pour ses raisons à lui, explique à sa flottile qu'il allait quitter la marine pour mener des projets que l'on ne lui permettait pas ici. Et que, au lieu de prendre la chose en silence et attendre passivement d'être réaffectée dans un autre équipage, elle choisi de le suivre pour passer à autre chose que l'armée.

Après tout, le CAPSLOCK est un homme plein d'idées engageantes.

Et Sigurd Dogaku, l'homme vers qui s'est tourné le commodore pour lancer ses projets, encore cent mille fois plus.

Lorsque les deux hommes se sont mis à chercher quelqu'un qui ferait office d'égérie journalistique pour le projet débile qu'ils allaient réaliser en compagnie de Gravelor Boboriboum, magna débutant sur les ondes de la Dendenradio. Projet qui consiste à établir une couverture en direct de tout ce qui allait pouvoir se passer lors de la crise de Kanokuni ("Nanokutruk", dans la bouche de Dogaku), Rita décida même d'occuper la fonction. Après tout, journaliste frontline, négociatrice hors pair, c'est quasi la même chose.