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Pour des sous

Quand on est pirate et qu'on s'emmerde, on détruit et on pille. Quand on est mercenaire, on trouve un boulot. Quand on est les deux, on détruit et on est payé. Si ça c'est pas le pied … Je m'emmerde sur Zaun, alors je retourne au kiosque qui donne des missions. Je donne le mot de passe, à savoir "Je désire acheter le dernier numéro de Gorge Profonde", et le type me sort un autre journal, rempli d'annonces. Tout le monde cherche à engager des gens sur North Blue, c'est la mafia. Faudra que je fasse ça un jour sur South Blue. Je lis toutes les cases jusqu'à arrêter mes yeux sur un truc spécial. Le genre de truc qui m'émoustille.

Pour des sous Annonc10

Couler un bateau plein de gens de la haute société, détruire une caravelle qui le protège, massacrer tout le monde. Une mission juste comme je les aime. Du trois en un. Ça signifie que je me fais plaisir, je gagne des sous et ma réputation en prend un coup. Que du bénéfice pour moi. Je signale au type ce que je souhaite, il coche sur son journal. Je lui rend le sien qui disparaît, caché sous un tas d'autres papiers.

« Croisement cinquième Roosvelt et Berna, 18h.
Merci, et bonne journée.
Bon massacre.
Ohoh, ils sont toujours bons.
Ça fait toujours plaisir de voie des âmes charitables aider les nécessiteux.
N'hésitez pas à faire passer le mot, j'aide tout le monde, tant que la somme le justifie. »

Il incline sa casquette et je disparais. Il ne reste plus qu'à aller au rendez-vous. Le temps passe, je fais un peu de lèche vitrine, mais sans rien n'acheter. Je n'ai pas de sous à dépenser, je dois économiser. Même si je le nie, mon but est devenir un empereur pirate. Non, pardon, L'EMPEREUR pirate. Pour ça, il faut énormément de sous, un nom reconnu par tous, des armées, des îles et des bateaux. Je n'ai que le nom, et encore, même si on me connaît, on ne me prend pas toujours au sérieux, malgré ma prime. J'ai déjà Rokade sous ma coupe, mais je planifie d'en avoir plusieurs autres. L'armée et les bateaux viendront en même temps. Pour les sous … Je peux me débrouiller. Après tout, je suis pirate, non ? Voilà enfin l'heure indiquée par le vendeur de journaux. Je me trouve devant un entrepôt miteux, sans doute désaffecté. Les grilles cadenassé ont été forcées. Je pousse la porte et suis accueillit aussitôt par plusieurs dizaines de pistolets.

« Qui es-tu et qu'est-ce que tu fais là ?
La lumière est pas flatteuse, j'te l'accorde. Mais que tu ne me reconnaisse pas, ça me vexe.
Comme si on en avait quelque chose à foutre. Je t'ai posé une question.
Tu en as posé deux. Mais passons. J'ai acheté le dernier numéro de Gorge Profonde, et on m'a indiqué venir le récupérer ici. » Les armes se baissent.
« Ah, désolé. On est jamais assez prudent. Mais t'as pas répondu à me question. T'es qui ? »

J'avance, ferme la porte et me met en lumière. Là, les bouches se décousent, et des semblant de sons en sorte.

« Hum ? Pardon ? Tu as dit quelque chose ?
Co … Pourquoi quelqu'un comme toi viendrais faire une mission pareille ?
J'ai besoin de sous. Et j'ai un trou dans mon agenda. Et j'me sens nostalgique. Alors j'me suis dit qu'un petit massacre me remettrait les idées en place. Puis s'est bien payé, donc me voilà.
… C'est une blague ?
Je ne plaisante jamais quand je parle business. Je suis là pour vous aider. Ou l'inverse. Alors, on s'y met ou on parle toute la nuit ? Briefez moi.
L'ennemi est la famille Tempiesta.
J'connais de nom, sans plus.
Un des sept familles mafieuses sur North Blue.
Hum. Alors après les Bambana, les Tempiesta sont victimes … Votre employeur souhaite-t-il inverser la tendance et prendre leur place ?

Ok, merci pour l'info.
Mais … On a rien dit.
Justement. Ne rien dire en dit parfois plus qu'un milliard de mots. Mais passons. La cible ?
Le Macao. Un vaisseau de la famille. C'est un casino géant. Il permet de brasser beaucoup d'argent aux Tempiesta.
Laissez moi devinez. On doit le couler ?
Exactement. Mais il est protégé par une caravelle armée.
Comme si ça allait me déranger. Moyens à disposition ?
Nous. On est cent. Mais avec vous, pas sûr qu'on soient utiles.
Voilà la première chose censée que tu dit depuis que je suis arrivé.
On a aussi l'itinéraire détaillé.
Comment vous vous êtes procuré ça ?
On a … demandé.
Très poliment, j'en suis sûr. Alors, voyons voir. »

On examine la carte. Le bateau parcourt North Blue, s'arrête à plusieurs îles, dans différents ports. On a l'embarras du choix pour l'attaque. La terre permet contrôler le flux, laisser des survivants pour qu'ils racontent le carnage, un renfort rapide d'aide pour eux. En mer, ils sont isolés, personne pour les aider, peu de chance d'avoir des survivants. Les deux bateaux suivent un trajet précis. Est-ce que je peux monter à bord sans me faire repérer ? Bien sûr. Mais comme à chaque fois, ça va demander un peu d'organisation et de théâtre. Je compose un plan comme un musicien sa partition, avec panache, élégance et raffinement. Je suis doué dans ce que je fais, je n'ai aucune raison d'en douter ou de me presser. Il n'y a pas de date limite pour la mission, donc je pourrais très bien prendre mon temps et ne l'exécuter que dans un mois. Mais je n'ai pas un mois à perdre, alors au boulot.


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On arrive sur Inu Town la veille du passage du Macao. Cela nous laisse tout le temps pour trouver ce qu'il nous manque. La marine contrôlant la zone, et moi voulant rester dans l'ombre, un des associés me transporte en tant que terre de son île natale qui lui porte chance. Bien évidemment, tout le monde y croit. Qui pourrait imaginer qu'il y a à l'intérieur un criminel valant presque quatre cent millions de berrys. On sait que le casino ne prend que des personnes ayant des moyens. Aucun de nous ne veut payer, ou ne peut payer pour entrer. On va donc utiliser la bonne vieille méthode, voler et piller. L'équipe de dix hommes s'installe autour d'une bijouterie, montant la garde. Ils surveillent chaque allée et venue. Les autres sont ailleurs, en train de faire ce qu'ils veulent. Trois autres malchanceux ayant perdu à la courte paille se tiennent près dans une barque et n'attendent que mon signal. Plusieurs personnes rentrent dans la boutique, mais aucune ne me convient.

Jusqu'à ce qu'un homme d'une trentaine d'année marchant à l'aide d'une canne en argent entre à l'intérieur. Sa bourse pleine de berrys résonne dans mes oreilles. Il en ressort quelques minutes plus tard, un air ravi, la bourse faisant moins de bruit. Il porte un veston, une chemise noire, une moustache et des cheveux blancs, sans doute un perruque, un pantalon et des chaussures de ville. On voit à sa posture que c'est quelqu'un d'un milieu aisé. Lui il fera l'affaire. Je donne le top départ en secouant la bouteille dans laquelle je suis. Les hommes le suivent un peu. Au détour d'une ruelle, sans doute un raccourcis pour rentrer chez lui, sous un pont, on l'intercepte. Il va pour crier mais un mouchoir au chloroforme l'en dissuade rapidement. On lui prend toutes ses affaires, et un des pirates les revêts. Je l'ai choisit pour sa stature, il a une position presque parfaite, pas courbé comme beaucoup de travailleurs. Il peut passer pour un bourgeois. La bourse à moitié pleine, ça devrait suffire pour nous faire entrer. Le plan en entier repose sur ce détail.

On passe la nuit dans une petite chaumière. Au petit matin, chacun est à son poste. 11H, le Macao arrive enfin au port d'Inu Town. La marine sécurise le dock, aucune crainte quant à se faire voler donc. Je suis toujours dans la flasque, en mode incognito. Mon associé arrive sur le ponton. Le videur le regarde de haut en bas, et refuse de le laisser monter. Cet abruti a oublié de rentrer sa chemise dans son pantalon. Un signe flagrant qu'il ne prend pas soin de lui et qu'il est stupide ou pressé. Il baragouine un baratin que même au Baratie on ne croit pas. Il explique s'être dépêché car il ne voulait pas manquer le bateau, qu'il vient de recevoir une grosse prime et qu'il veut fêter ça dans un endroit de qualité. Moi, je n'adhère pas du tout à ses balivernes. Le videur semble tomber dans le panneau. Bien joué. On monte à bord. Il ne reste plus qu'à se fondre dans la masse jusqu'à ce qu'on dégage du port.

Une heure plus tard, nous sommes en haute mer, assez éloigné de l'île pour activer notre plan. La fête bat son plein. Tout le monde rit, parle, chante, joue. Rien ne pourrait mieux se passer grâce au magnifique soleil d'hiver que l'on a. L'endroit est tellement vivant … Je sors de la flasque et me matérialise en plein milieu du second étage. Dès que les riches me reconnaissent, c'est la panique. Ils hurlent, ils courent dans toutes les directions, ils donnent des ordres au personnel. Je m'assois sur le siège d'une machine à sous, et joue normalement. Rapidement, les gardes arrivent et pointent leurs armes sur moi. Ils me crient des choses que j'ignore.

« Je n'ai jamais compris les chances avec ce genre de machines. Cela fait rois minutes que je joue, et je n'ai encore rien gagné. » Les hommes se regardent en se demandant ce que je fais et de quoi il s'agit. « Quelqu'un connaît-il les statistiques de ces machines ?
Une machine à sous de 3 rouleaux possédant 10 symboles, la probabilité d’aligner trois symboles est donc de 10 x 10 x 10, soit 1 chance sur 1000.
Ah, merci pour l'information. Et tu es … ?
… Alexandre.
Très bien Alexandre. Tu as été gentil, je vais donc te faire un cadeau. Je te laisse dix secondes d'avance. 10. 9. 8. » Il me regarde avec des gros yeux. De quoi est-ce que je parle ? Aucun doute que le casino a déjà appelé la caravelle pour lui expliquer ce qui se passe. Peut-être même la marine, qui sait. Alexandre semble comprendre ce qui va arriver, alors pendant que les gorilles me tirent dessus, il prend ses jambes à son cou et fait demi-tour.

« 3. 2. 1. 0. » Temps écoulé. Allons nous amuser un peu.


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J'ai envie de tenter quelque chose de nouveau aujourd'hui. Je ne veux pas les tuer, je veux qu'ils s'entre-tuent. Pour ça, je lance ma terre sur eux, la fait remonter jusqu'à leur bras, puis dirige ces dernier sur leur arme. Un doigt sur la gâchette, l'autre tenant l'arme. Puis je force les corps à se tourner les uns vers les autres. Ils supplient d'épargner leur vie. Certains me raconte leur vie avec leurs enfants, leurs parents, qu'ils ont fait une erreur en entrant au service de la mafia, qu'ils le regrettent … Que des conneries dans le genre. Ça me lasse, alors je leur fait presser la détente. Des cris, des hurlements métalliques, des corps qui tombent. L'intégralité du spectacle me fait plaisir. Et moi qui n'avait pas le moral avant, me voilà requinqué. Pendant ce temps, les passagers sont en partie transférés sur la caravelle pendant que les larbins montent sur le Macao pour me retarder. Manque de pot, sept cent personnes ne tiennent pas sur un navire capable d'en accepter cinquante, même en tassant. Les riches se précipitent, se poussent, se marchent dessus … Leur instinct de survie leur dit de monter à bord sans quoi la partie est finie. Ils représentent ce qu'il y a de pire dans ce monde, ils n'ont aucun respect pour la valeur de la vie. Non, moi c'est différent. Je respecte la valeur, c'est juste que les personnes ayant de la valeur sont extrêmement rare, et que la terre est recouverte à 99% de merdes humaines.

Je descends les escaliers lentement quand je tombe dans une embuscade tendue par les vigiles. Comme précédemment, je lance une vague de terre qui touche tous les agents. Ma terre les enveloppe jusqu'au niveau des bras. Je les fait bouger comme un marionnettiste avec ses pantins. C'est assez amusant. Ils résistent, mais aucun n'a assez de force. Néanmoins ils tentent, je dois leur reconnaître. Ils savent qu'ils vont se faire massacrer et ils viennent quand même. Je nous fait traverser l'étage jusqu'à arriver au rez-de-chaussée. Je suis en haut des marches, mais ils peuvent me voir. Ils sont amassés là, agglutinés les uns sur les autres. Ils poussent ceux de devant vers moi. Certains ont carrément sauté à l'eau en oubliant qu'on est au milieu de North Blue, et qu'on est en hiver. Donc, la mer est froide, très froide. Ils vont vite mourir d'hypothermie, alors je ne m'inquiète pas d'eux pour l'instant.

« Mesdames et messieurs, merci d'avoir choisit le Macao pour venir dépenser votre fortune. Comme vous pouvez le constater, aujourd'hui il y a un petit changement dans le programme, moi. Je suis ici pour détruire le bateau et frapper la famille Tempiesta. Ce que je fais de bon cœur. Rassurez-vous, vous n'êtes que des dommages collatéraux. Je vous offre deux choix : une mort rapide et indolore si vous me donnez tout votre argent, ou une mort lente et très douloureuse si vous refusez. Faîtes votre choix. » Ils se regardent en se demandant si je plaisante. Pour prouver que non, je fais tirer un garde dans la foule. Plusieurs corps tombent. « Au fait, je ne suis pas spécialement patient. Mon offre tient dix secondes. »

Si certains lancent leur joyaux sur le sol devant moi, d'autres s'avancent en courant. Ils savent qu'ils vont mourir s'ils ne font rien, alors autant tenter quelque chose. Brave, mais stupide. Et malheureusement pour eux, plus stupide que brave. Ils se font transpercés par les armes des vigiles. Une communication den den m'indique que la caravelle s'éloigne un peu. Pas de soucis, je les laisse les gars de Shadow Law faire leur truc. Il se trouve que j'ai des agents à bord. Comment se fait-ce ? Quand le Macao s'est arrêté pour prendre des passagers, la caravelle a fait de même et a été chercher des provisions. Les hommes chargés de ramener la bouffe ont été intercepté par mes hommes. Depuis, ils se sont fait passer pour les matelots d'origine. Comme il y a des roulements dans les groupes, tous ne se connaissent pas. Donc pas de soucis de ce côté là. Dix secondes plus tard, je bouge ma terre sur les doigts des gardes pour qu'ils tirent dans la foule. C'est un bain de sang. Ce dernier gicle partout, les gens hurlent, tombent, sautent à l'eau, courent … En quelques secondes, plus personne n'est debout. Les vigiles tentent de résister, et certains y arrivent mieux que d'autre. Mais c'est peine perdu face à moi. Je leur fait tirer dans le tas de cadavres pour vérifier qu'il ne reste personne en vie.

Puis ils tirent sur les fuyards en train de nager. Certains plongent à temps, d'autres non. Moi je m'amuse comme un petit fou. Le type venu avec moi s'occupe de mettre les bijoux dans un sac, de récupérer ce qu'il peut sur les morts, puis balance les corps à la mer pour faire de la place et mieux chercher les trésors cachés. J'augmente ma prise sur les vigiles afin qu'ils ne puissent bouger que la tête. Ils sont entièrement paralysés par ma terre sinon. Je ramasse une arme, utilise des geppous, puis tire sur les survivants qui s'en vont. J'ai la flemme d'aller tous les tuer, je décide donc de les laisser survivre. De retour sur le bateau, mon camarade a tout ramassé et a débarrassé le plancher des cadavres sanguinolents. Je le félicite pour son travail d'acteur. Bien, maintenant, la phase deux, la caravelle. Mes hommes à bord, en recevant un appel de ma part comprennent qu'il s'agit du signal. Ils auraient du lancer aussitôt une mutinerie, sortant leurs armes cachées dans le navire. Mais vu qu'ils sont une dizaine contre soixante dix riches et vingt matelots, ils ne le font pas. Pas de soucis, j'ai toujours une autre solution. Je sors un den den de ma poche.

« Tu vas passer un coup de fil ?
Tsss … Tu sais qui je suis mais pas ce que je possède, hein ? Je possède une boutique d'escargophones tous plus bizarre et utiles les uns que les autres. Celui-ci a la capacité de repérer le den den le plus proche dans une certaine zone. Tu as détruit tous les den den du navire, il va donc pointer vers ceux de la caravelle qu'on a qu'à rattraper. Maintenant, attrape le sac et tient le bien, puis attrape ma taille. Tu vas voler. »

Le soldat s'exécute. Une seconde plus tard, on flotte dans les airs. Je balance des lames d'airs pour détruire le Macao définitivement, tout en ayant laissé les vigiles en vie. Il faut bien que quelqu'un parle de mon attaque pour qu'on me craigne. J'utilise des geppous en suivant la direction donnée par le den den. Malheureusement, j'y vais trop fort et l'abruti laisse une partie du sac ouvert, ce qui permet à plein de bijoux de tomber dans la mer. Il se rattrape vite, mais on a quand même perdu pour quelques centaines de millions de berrys. On rattrape la caravelle rapidement. On semble nous repérer dans le ciel. L'agitation gagne le bateau. Le capitaine donne l'ordre d'utiliser les canons. Je nous laisse tomber droit sur l'étambot. La populace richissime se presse à la proue et hurle. Des vigiles armés de flingues, carabines, sabres et épées se pointent. Chacun tente sa chance, tous finissent perdant. Je bouge les cadavres d'un coup de pied pour les envoyer par dessus bord. J'avance, tout sourire, vers les nobles et les bourgeois sans défense.

« Pitié ! On vous paiera le double !
Le triple !
Et moi le décuple si vous me laissez la vie sauve. » Ils m'agacent à parler en même temps. Je lève un doigt autoritaire pour tous les faire taire.
« Allons … allons mes amis, ne soyez donc pas si apeurés. Je ne vais pas vous tuer, rassurez-vous.
C'est vrai ?
Croix de poire, croix de kiwi Si je mens, je vais au paradis. »

Ils poussent un soupir général. D'un seul coup, la tension est moins élevée. Savoir qu'ils ne vont pas mourir les détend un peu. Chose qui change rapidement quand je rajoute « C'est le froid qui va vous tuer. » Oui, je sais, j'ai un don pour tuer l'ambiance. « Je réquisitionne ce bateau. Si vous voulez vivre, vous allez donc sauter par dessus bord tout de suite. Vous avez dix secondes. »

Ils ne réfléchissent même pas, ils sautent. En cinq seconde, le pont est désert. Trop facile cette mission. Je tue des gens, je me fais des ennemis, je gagne des sous, je vole, et en plus j'obtiens un bateau pour Rokade. Cool. Le capitaine et quelques hommes enfermés et gardent le contrôle de la barre. Comme il sait que le bateau va tomber entre mes mains, il nous dirige droit sur un récif qui devrait éventrer le navire. D'un coup violent j'arrache la porte. Mes hommes rentrent de force, échangent des tirs avec les matelots. Certains se font blesser. Boarf, ça fait parti des risques du métier. Notre navigateur prend les rennes de l'engin. Direction Zaun. Une petite mission bien sympathique. Un massacre tout à fait charmant. On devrait entendre parler de moi dans les nouvelles du journal bientôt. Après tout, j'ai tué pas mal de riches sur le Macao. J'ai laissé les vigiles en vie juste pour qu'ils puissent répéter ce qui s'est passé, et que de plus en plus de gens puissent m'embaucher.

Localiso den den:


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