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La première mission forge le caractère

Toute cette histoire avait commencé alors que je faisais la corvée de patates, ouais, il y plus glamour comme début. Toujours est-il qu'en tant que matelot, c'était aujourd'hui mon jour de corvée de patates et il fallait bien admettre que cela m'énervait. Déjà parce que j'avais mal aux mains à force de couper pour toute une caserne, et ensuite parce que je voulais partir en mission. Une vraie mission pour prendre du galon, une mission qui aurait de l'importance, quelque chose qui me permettrait d'aider un peu cette population. C'est à croire que le destin ou quelque chose d'autre m'avait entendu car mes désirs allaient être exaucés  Peu de temps après la fin de ma corvée, moi et une dizaine de soldats en tout avons été convoqués par le commandant Difor, son visage était grave et ses traits tendus. Lorsqu'on s'est approché, il nous a intimés de nous asseoir.

- Ok les gars, je viens tout juste de recevoir les autorisations, je vous emmène pour arrêter un groupe de bandits.

Un léger frémissement a parcouru l'assemblée des soldats. Tout comme moi, il savait qu'un groupe de bandits s'étaient installés sur l'île il y a peu. Être inclus dans le groupe pour aller les arrêter, cela pouvait constituer un merveilleux tremplins pour les carrières de chacun. En plus d'assurer la sécurité de l'île.

-Les informations d'usages. Je dirige cette opération et je vous accompagne pour vous aider à faire le ménage, vous êtes sous mes ordres et surtout, pas de gestes imprudents. Ces bandits ne sont peut-être pas très nombreux, mais il faut quand même se méfier .

J'avais pris l'habitude d'écouter les mises en garde du commandant, il savait ce qu'il faisait en tant que chef et il avait déjà une belle expérience dans la Marine. De plus, ses instincts étaient rarement trompeurs.

- Allez soldats, capturons ces bandits pour la sécurité de notre belle île !

Il avait crié ces derniers mots pour nous donner du courage, nous avons tous répondu à l'unisson

- Chef, oui Chef !

On aurait presque pu entendre le bruit des clairons derrière nous. Si il y avait eu des clairons. Toujours est-il qu'une heure après, nous étions en tenue, et nous nous sommes élancés à l'assaut du camp de bandits.
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Le camp se trouvait sur une montagne, pourquoi les bandits s'installent toujours sur une montagne m'échapperas toujours mais bon. Nous avancions en formation, du moins au début. Le chemin était escarpé, il n'avait pas vraiment été fait pour le confort de ceux qui l'empruntait. C'était un chemin fait par la nature elle-même, le confort n'était pas vraiment la préoccupation. En fait, je pense qu'on était, avec les bandits, les premiers à les emprunter en fait, étant donnés que cela ne menait à rien. Au départ, c'était une terre argileuse qui collait aux bottes, ensuite, ce fut une pierre dure qui faisait mal aux pieds. La plupart des autres soldats avaient du mal à continuer l'escalade sans devoir se rattacher aux morceaux de rochers qui dépassaient de manière éparse. Pour moi aussi, l'escalade était difficile, mes pieds étaient en compote et la pente était vraiment raide, j'ai bien failli tomber au moins 2 fois. Le seul qui ne semblait pas avoir de difficultés était le commandant, il avançait sans ralentir, aidant les soldats qui étaient en difficulté. Il était très difficile de suivre le rythme qu'il imposait. Après une heure d'une très longue et très dure marche, nous avons enfin atteint un terrain plat, à peine nous étions nous assis pour prendre une pose que le commandant nous a ordonné de rester à couvert. Il nous a indiqué ce qu'il voyait au loin : Des volutes de fumée. La planque n'était pas très lointaine. On s'est rapprochés un peu. On commençait à entendre au loin les rumeurs d'une discussion, on ne pouvait entendre que deux grosses voix graves et agitées. Puis, nous nous sommes arrêtés à l'orée d'un buisson, hors de portée, nous ne pouvions voir au loin que la grande cabane qu'il s'était aménagée dans une sorte de grande clairière ouverte.

- Restez ici, je pars en éclaireur je viendrais vous cherchez par la suite pour décider d'un plan d'action. Et que pas un seul me suive.

Au final, on était bien content de ne pas avoir à le suivre. La marche nous avait laissés sur les rotules et nous devions nous reposer si il fallait se battre. Nous nous sommes donc assis. Nous restions en silence, un peu tendu. Les minutes ont ainsi passé. Cela faisait plus de dix minutes que le commandant était parti. Pourtant il ne devait pas falloir plus de deux minutes pour atteindre la cabane, cela commençait à m'inquiéter. D'autant que je n'entendait pas de bruit de combat. Au bout d'un quart d'heure, je n'ai pas pu continuer à attendre plus.

- J'y vais moi aussi, ça m'inquiète de ne pas le voir revenir.

- Non Maliria, ils étaient deux à chuchoter,c'est trop dangereux, en plus tu te feras engueuler si le commandant reviens et que t'es pas là.

Ne les écoutant pas plus longtemps, j'ai pris mon courage à deux mains et me suis engouffrée dans les petits bois qui entouraient la clairière, par là ou était parti le Commandant.
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Je devais rester sur mes gardes, c'était un terrain de bandit, peut-être y avait il des pièges, des patrouilles de surveillance ou autres joyeusetés mortelles. Le tour du bois aurait du être rapide, mais en faisant attention à la ou on met les pieds, on met plus longtemps. C'est au détour d'un grand chêne, alors que j'avais fait un cercle quasi complet, que j'ai trouvé le commandant. Il était dans un filet, coincé, suspendu à un arbre. Il a commencé à chuchoter

- Vous auriez dû rester dans le rang avec les hommes.

- Et vous laisser attaché comme un poulet ? Hors de question.

Il m'a dit qu'il s'était fait attraper il y a cinq minutes, une mauvaise gestion du terrain.
Toujours est il que je m'apprêtais à le faire descendre de son perchoir, quand un bandit est venu, il devait probablement vérifier les pièges. On s'est tous un peu arrêté pendant deux secondes, moi je me maudissait intérieurement de ne pas l'avoir trouvé avant. Le commandant devait se maudire intérieurement d'avoir été vu. Le bandit devait se demander ce qui se passait devant lui. Au final, on a repris nos esprit a peu près en même temps. Lui a crié.

- On est attaqué !!!

Et j'ai crié

- Marine, en renfort !!

J'ai rapidement tranché la corde qui retenait le filet avec mon épée, tandis que le bandit sortait un pistolet de son gilet. Que faire ? Je devais réfléchir vite. Le commandant faisait une cible facile, coincé dans les flets, c'était sûrement le choix le plus probable. Mais comment le protéger ? Je devais agir avant, quitte à me prendre une balle de pistolet quelque part. Sans plus de fioritures, je me suis jetée en avant pour asséner un violent coup d'épaule au petit bandit, il a roulé vers l'arrière tandis que les autres soldats commençait à arriver en même temps que les bandits, je me suis empressée de faire reculer le commandant de la zone de bataille, puis de trancher les liens du filet. Je devais penser le plus calmement possible et essayer d'agir rapidement. Les liens du commandant tranchés. Nous avons accouru vers la bataille qui s'était décalée vers la grande clairière, sur le terrain des bandits. Ils étaient environ une douzaine, tout comme nous . Ils avaient formé une ligne. Nous nous étions placé en deux lignes, les sabreurs devant et les tireurs derrière.

Le Commandant se tenait tout à l'avant et a parlé aux bandits

- Au nom de la 466ème division de la Marine, vous êtes en état d'arrestation. Rendez Vous et il ne vous sera pas fait de mal.

Un grand barbu s'est avancé en remuant les épaules, il avait l'air plus grand et plus fort que les autres :

- Gye Gye Gye ! J'suis Bobby Joe moi, chef de c'groupe, z'avez pas l'droit de nous dire ce qu'on doit faire, on vous suivra pas, faudra passer sur mon corps et c'lui d'mes potes si vous voulez nous ramener à votre piaule.

Il parlait avec une voix très grave, avec des petits rictus incessants et un air patibulaire.

- Nous vous offrons une chance de vous en sortir sans bobos, ne rendez pas la tâche plus difficile que ça.

- Bien sympa, mais on va prendre l'option bobos, Gye Gye Gye !

- On vous avait prévenu.

Et ainsi, la bataille commença.
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Cela n'avait beau être qu'une «petite» bataille très vite, la confusion a régné. Le son
des balles qui fusaient et des lames qui s'entrechoquait était assourdissant. Je me suis
retrouvée dans la mêlée. Alors qu'un bandit armée d'une petite lame se jetait sur moi et s'apprêtait à me donner un petit coup d'estoc. Un pistolero s'est retrouvé au milieu de notre trajectoire. J'en ai aussitôt profité pour tenter de l'attaquer, quand j'ai sentie un gros coup au milieu de mon dos. En me retournant, j'ai vu un bandit avec une grosse masse qui avait un sourire de guignol sur le visage. Dans la confusion, il m'a projeté sur l'épaule d'un Marine, qui a amorti ma chute, mais qui nous a fait mal à tous les deux. , nous nous sommes relevés en vitesse et je me suis attaqué à un épéiste qui s’intéressait à un autre soldat et lui ai planté mon épée dans le genou, une énorme entaille de sang a commencée à gicler tandis que le bandit se tenait la jambe de douleur. Je lui ai donné un coup de pied pour l'assommer. C'est alors avec horreur que j'ai constaté qu'un de nos soldats s'était écroulé, sans vie atteint par une balle en plein front tirée par Bobby Joe. C'est la première fois que je voyais un vrai cadavre. Je connaissais à peine ce soldat. Il s'appelait Zart je crois. Et la simple pensée de ne pas connaître son nom m'attristait. J'aurais voulu arrêter de combattre et emmener son corps loin des hostilités, mais je ne pouvais pas m'arrêter. Je me suis alors ruée sur le premier bandit que j'ai croisée,refoulant mes larmes qui montaient. Dans cette bataille, le commandant donnait l'effet d'un requin qu'on aurait lâché dans une petite rivière. Il surclassait nettement les petits bandits qui s'en prenaient à lui. Les battants sans effort. Le nombre de protagonistes sur le champ de bataille avait drastiquement diminué des deux cotés. On était plus que 4 encore en état de nous battre alors qu'il n'était plus que 2 : le chef et le bandit qui nous avait trouvé. Il fit mine de charger le commandant qui se mit en posture de garde, avant e changer totalement de direction et de se ruer sur moi. Surprise, je n'ai même pas eu le temps de réfléchir à un contre et une lame de poignard et venu écorcher dans mon avant-bras gauche. J'ai eu mal comme je n'ai jamais eu mal. Les muscles de mon bras se sont tout à coup comme embrasés. J'en ai même failli lâcher mon épée de douleur. Le sang perlait de la plaie ouverte à mon bras et mon esprit s'est légèrement embrouillé. Sans réfléchir, j'ai fait un mouvement de haut en bas avec ma main droite , en entendant le petit cri du bandit, j'ai compris que je l'avais touché, puis un autre soldat s'est empressée de me donner un coup de main en tirant dans l'épaule du bandit qui tomba au sol avant que je lui donne un dernier coup de pied au visage pour l'assommer. J'avais triomphé. Le commandant et le bandit se faisait face. Il semblait s'étudier l'un l'autre. Le bandit avait son pistolet dans la main gauche et une énorme masse dans la droite.

- Z'êtes pas mauvais pour des p'tits Marines, mais vous m'battrez pas. Gye Gye Gye !

Les autres voulaient l'aider mais quand ils se sont approchés, il a dit :

- Arrêtez vous. Un combat à 3 contre 1 n'a aucun honneur.

Je le comprenais quelque part. En pareille situation, j’aurais certainement dit la même chose. Ils ont donc entamé le combat. Masse d'acier contre épée. Les coups échangés étaient vifs et rapides. Le bandit a d'abord tenté d'assener sa masse sur la tête du commandant, mais celui-ci à bondi sur sa gauche. Il s'apprêtait a porter un coup rapide quand le bandit a lever son pistolet en direction du Commandant. Et tira. Le coup atteint l'épaule du Commandant.

- Gye Gye Gye ! C'était ma dernière bastos, elle à l'air d'avoir bien servie. T'es sûr tu veux pas d'aide ? Ce serait rigolo de briser tes hommes devant toi.

- N'interférez pas… C'est un ordre !!

Des suites de cette blessure le commandant commença à se faire dominer. Tous mes sens me dictaient de courir l'aider, même si je désobéissais à un ordre direct. Je m'en fichais. Mon bras gauche m lançait toujours, mais le droit fonctionnait encore très bien. Alors qu'il levait sa masse pour porter un coup latéral au commandant, je me suis jetée hors du groupe et me suis lancée sur lui. Il ne m'avait pas vu venir… J'ai sauté, mon épée pointée dans sa direction. Mon épée s'est plantée dans son flanc accompagnée d'un cri mêlée de surprise et de douleur. Il s'est retourné ers moi, ses yeux brûlaient de rage. Mal lui en prit, car le commandant profita de ce moment pour lui asséner une profonde entaille au niveau de la cage thoracique. Blessé, il tenta malgré tout de lancer sa masse sur moi. J'ai roulé sur le côté tandis que la masse passait juste à côté de moi. Sauf que lorsque j'ai roulé, je tenais encore mon épée, ce qui a ouvert un peu plus la plaie béante de Bobby Joe, qui s'est écroulé inconscient. Pour être honnête, la suite, je ne m'en rappelles pas, parce que je me suis évanouie. La fatigue, les blessures, la pression m'avait fait m'évanouir.
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Quand je me suis réveillée, j'étais à l'infirmerie, je ressentais uniquement de la douleur physique. J'avais mal partout, le coup de masse que j'avais reçue dans le dos m'avait détruit le dos, mon bras me faisait encore plus souffrir. Sur une chaise à coté de moi se tenait le commandant Difor. Il se tenait juste à côté de moi et s'est approché quand il m'a vue ouvrir les yeux.


- Comment vous sentez-vous matelot ?

J'ai regardé les parties de mon corps recouvertes par des bandages

- Au top… La pleine forme.

- Reposez-vous matelot, vous l'avez méritée.

- Que s'est-il passé… avec les bandits ? Combien de temps ais-je dormi ?

- Du calme Ils ont tous été arrêtés, vous avez dormi 6 heures, on est au milieu de la nuit. Toujours est-il que si je suis la, c'est pour vous remerciez. Vous m'avez sûrement sauvé la peau. Même si vous avez désobéi, vous avez été honorable.

- Merci

J'avais un peu de mal à articuler mes mots

- Je tenais juste à ce que vous sachiez que je veux vous recommander une promotion, vous ne resterez pas matelot toute votre vie.

Sur ces mots, il a quitté la pièce. Je n'en revenais pas, je l'avais finalement eue. Puis je me suis souvenue de Zart, le soldat mort et ma joie est retombée. Je l'avais eu, mais au détriment de qui ?

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